Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
#4 Bernard Pearl 01-06-2012 03:28
Voici la preuve de l’implication de l’armée rwandaise sous couvert de la CNPD, M23 qui massacre et tue la population civile en présence des forces de la Monusco ( ONU ) qui font carrément du tourisme. Cliquez sur les liens ci-dessous:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... -Je2GUnBjE
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... dyYaRSo4XY
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... ADJ80kQ9VI
Le Congo Vaincra !
Vive le Congo !
Ingeta !
Voici la preuve de l’implication de l’armée rwandaise sous couvert de la CNPD, M23 qui massacre et tue la population civile en présence des forces de la Monusco ( ONU ) qui font carrément du tourisme. Cliquez sur les liens ci-dessous:
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... -Je2GUnBjE
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... dyYaRSo4XY
http://www.youtube.com/watch?feature=pl ... ADJ80kQ9VI
Le Congo Vaincra !
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4 Bernard Pearl 01-06-2012 04:13
Le M23 c’est l’armée rwandaise au service de Ntaganda, comme c’était le cas avec Nkunda, c’est juste le nom qui change, les objectifs de Paul Kagamé et ceux qui le soutiennent restent les mêmes ( Lobbies Miniers, Monusco, USA, UK, RSA ) avec leurs bases arrières Kenya, Ouganda et la Tanzanie, vous remarquerez au passage que l’armée rwandaise est équipée de la tête au pied avec des équipements US, et plein des conseillers millitaires US ont élu domicile à Kigali, non pas pour protéger Paul Kagamé et son régime mais plutôt leurs intérêts au Congo, pour ne pas s’engager eux même sur le terrain, ils utilisent certainement ces milices qui pullulent dans le Kivu pour protéger les concessions minières bradées avec la complicité de certains autorités Congolaises et de la Monusco, le silence de ce dernier et son inaction dans les meutres des civils en dit long. Le Congo Vaincra !
Vive le Congo !
Ingeta !
Le M23 c’est l’armée rwandaise au service de Ntaganda, comme c’était le cas avec Nkunda, c’est juste le nom qui change, les objectifs de Paul Kagamé et ceux qui le soutiennent restent les mêmes ( Lobbies Miniers, Monusco, USA, UK, RSA ) avec leurs bases arrières Kenya, Ouganda et la Tanzanie, vous remarquerez au passage que l’armée rwandaise est équipée de la tête au pied avec des équipements US, et plein des conseillers millitaires US ont élu domicile à Kigali, non pas pour protéger Paul Kagamé et son régime mais plutôt leurs intérêts au Congo, pour ne pas s’engager eux même sur le terrain, ils utilisent certainement ces milices qui pullulent dans le Kivu pour protéger les concessions minières bradées avec la complicité de certains autorités Congolaises et de la Monusco, le silence de ce dernier et son inaction dans les meutres des civils en dit long. Le Congo Vaincra !
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Exclusivité, Etienne Tshisekedi : Appel de fonds pour l’ impérium
http://congomikili.com/exclusivite-etie ... -imperium/
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http://www.rfi.fr/afrique/20120601-rdc- ... ue-monusco
RDC - Article publié le : vendredi 01 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 01 juin 2012
RDC : à Kinshasa, les parlementaires s'emparent du rapport polémique de la Monusco
Un soldat des Nations unies, dans l'est de la RDC.
Reuters
Par RFI
Une fois n’est pas coutume, la situation à l’est de la République démocratique du Congo mobilise la classe politique à Kinshasa, capitale de la RDC. Demain samedi 2 juin, une manifestation contre la guerre est prévue dans la capitale à l’initiative d’une partie de l’opposition et de la société civile. L’attitude du Rwanda est dénoncée de toutes parts depuis qu’un rapport des Nations unies, parlant de l’implication de combattants rwandais, a été révélé. Un débat s’est ouvert à l’Assemblée nationale, à huis clos. Il reprendra lundi.
Plusieurs parlementaires n’apprécient pas que les échanges avec le ministre de la Défense Alexandre Luba Ntambo se passent à huis clos. « Les Congolais doivent savoir ce qui se passe à l’Est, ce que fait le Rwanda », dit le député d’opposition Clément Kanku. Il appelle à une manifestation ce samedi pour protester contre la reprise de la guerre : « Ca fait plus de treize ans que le Rwanda occupe l’est du Congo, rappelle le député. Et l’exemple de Charles Taylor, ancien président du Liberia, en Sierra Leone, doit bien nous inspirer aujourd’hui et inspirer le Rwanda. »
Un de ses collègues de la majorité, Vénant Tshipasa, député du Nord-Kivu, pense la même chose, et n'est pas du tout confiant dans le dialogue entre Kinshasa et Kigali : « Je ne crois pas à la sincérité du Rwanda. Je crois que notre gouvernement caresse le gouvernement du Rwanda avec les deux mains. Par contre, le Rwanda caresse à tout vent avec la main gauche et la main droite prend les kalashnikov pour nous faire la guerre. »
Ancien parlementaire du Sud-Kivu, Enock Ruberangabo, membre de la communauté Banyamulege apparentée aux Tutsis, adopte une position plus mesurée. Pour lui, il faut un dialogue franc avec le Rwanda : « Il faut que Kigali parle avec Kinshasa pour trouver des solutions. Nous, les communautés frontalières, nous sommes fatiguées de cette instrumentalisation. »
La situation de l’Est a souvent été ignorée à Kinshasa, mais elle est cette fois venue occuper la première place dans le débat politique.
RDC - Article publié le : vendredi 01 juin 2012 - Dernière modification le : vendredi 01 juin 2012
RDC : à Kinshasa, les parlementaires s'emparent du rapport polémique de la Monusco
Un soldat des Nations unies, dans l'est de la RDC.
Reuters
Par RFI
Une fois n’est pas coutume, la situation à l’est de la République démocratique du Congo mobilise la classe politique à Kinshasa, capitale de la RDC. Demain samedi 2 juin, une manifestation contre la guerre est prévue dans la capitale à l’initiative d’une partie de l’opposition et de la société civile. L’attitude du Rwanda est dénoncée de toutes parts depuis qu’un rapport des Nations unies, parlant de l’implication de combattants rwandais, a été révélé. Un débat s’est ouvert à l’Assemblée nationale, à huis clos. Il reprendra lundi.
Plusieurs parlementaires n’apprécient pas que les échanges avec le ministre de la Défense Alexandre Luba Ntambo se passent à huis clos. « Les Congolais doivent savoir ce qui se passe à l’Est, ce que fait le Rwanda », dit le député d’opposition Clément Kanku. Il appelle à une manifestation ce samedi pour protester contre la reprise de la guerre : « Ca fait plus de treize ans que le Rwanda occupe l’est du Congo, rappelle le député. Et l’exemple de Charles Taylor, ancien président du Liberia, en Sierra Leone, doit bien nous inspirer aujourd’hui et inspirer le Rwanda. »
Un de ses collègues de la majorité, Vénant Tshipasa, député du Nord-Kivu, pense la même chose, et n'est pas du tout confiant dans le dialogue entre Kinshasa et Kigali : « Je ne crois pas à la sincérité du Rwanda. Je crois que notre gouvernement caresse le gouvernement du Rwanda avec les deux mains. Par contre, le Rwanda caresse à tout vent avec la main gauche et la main droite prend les kalashnikov pour nous faire la guerre. »
Ancien parlementaire du Sud-Kivu, Enock Ruberangabo, membre de la communauté Banyamulege apparentée aux Tutsis, adopte une position plus mesurée. Pour lui, il faut un dialogue franc avec le Rwanda : « Il faut que Kigali parle avec Kinshasa pour trouver des solutions. Nous, les communautés frontalières, nous sommes fatiguées de cette instrumentalisation. »
La situation de l’Est a souvent été ignorée à Kinshasa, mais elle est cette fois venue occuper la première place dans le débat politique.
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http://www.apanews.net/news/fr/article.php?id=175724
Rwanda-RD Congo-Mutinerie-ONU
Le Rwanda accuse HRW d'attiser les tensions entre Kigali et Kinshasa
APA-Kigali (Rwanda)
Kigali a accusé l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), d'attiser les tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) confrontée à une mutinerie dans sa partie orientale.
L'armée congolaise est aux prises, dans la région du Nord-Kivu, avec une mutinerie d'anciens rebelles qui avaient été intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Selon certaines informations démenties par Kigali, ces mutins bénéficieraient du soutien du Rwanda.
Le gouvernement rwandais est "au courant d'un nouvel effort de collecte de fonds par Human Rights Watch dans le but de publier un autre paquet de rumeurs de seconde main destinées à mettre le Rwanda en cause", affirme Kigali dans un communiqué.
"La région ne doit pas servir de terrain de jeu à des acteurs non-étatiques désireux de faire la politique ou lever des fonds, tout en fomentant la violence et la souffrance humaine", déclare le gouvernement rwandais.
"Le gouvernement du Rwanda met en garde Human Rights Watch et d'autres acteurs non-étatiques dans la région contre toute conduite pouvant causer la souffrance humaine, dont le sort de plus d'une centaine de femmes qui ont été violées par les FDLR et d'autres rebelles qui ont profité du regain de l'insécurité", poursuit le texte.
Les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), dont certains éléments ont trempé dans le génocide des Tutsi de 1994 dans leur pays, sont considérées comme l'une des principales sources d'insécrité dans la région des Grands lacs africains.
"Les mots irresponsables de lobbies comme Human Rights Watch ne sont pas moins dangereux que les balles ou les machettes", accusent les autorités rwandaises.
Kigali demande par ailleurs à "Roger Meece, le Représentant spécial des Nations en RDC, de venir à Kigali, pour expliquer pourquoi la MONUSCO (Mission de l'ONU en RDC) répand de fausses rumeurs visant à aggraver la volatile situation dans l'est de la RDC, compromettre la collaboration en cours entre les gouvernements du Rwanda et de la RDC pour gérer l'insécurité et abriter les réfugiés fuyant le conflit".
"Nous ne sommes pas impliqués dans les affaires politiques et militaires internes de la RDC", réitère ce communiqué en anglais.
RE/od/APA
2012-06-01 09:59:45
Rwanda-RD Congo-Mutinerie-ONU
Le Rwanda accuse HRW d'attiser les tensions entre Kigali et Kinshasa
APA-Kigali (Rwanda)
Kigali a accusé l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), d'attiser les tensions entre le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) confrontée à une mutinerie dans sa partie orientale.
L'armée congolaise est aux prises, dans la région du Nord-Kivu, avec une mutinerie d'anciens rebelles qui avaient été intégrés au sein des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
Selon certaines informations démenties par Kigali, ces mutins bénéficieraient du soutien du Rwanda.
Le gouvernement rwandais est "au courant d'un nouvel effort de collecte de fonds par Human Rights Watch dans le but de publier un autre paquet de rumeurs de seconde main destinées à mettre le Rwanda en cause", affirme Kigali dans un communiqué.
"La région ne doit pas servir de terrain de jeu à des acteurs non-étatiques désireux de faire la politique ou lever des fonds, tout en fomentant la violence et la souffrance humaine", déclare le gouvernement rwandais.
"Le gouvernement du Rwanda met en garde Human Rights Watch et d'autres acteurs non-étatiques dans la région contre toute conduite pouvant causer la souffrance humaine, dont le sort de plus d'une centaine de femmes qui ont été violées par les FDLR et d'autres rebelles qui ont profité du regain de l'insécurité", poursuit le texte.
Les FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda), dont certains éléments ont trempé dans le génocide des Tutsi de 1994 dans leur pays, sont considérées comme l'une des principales sources d'insécrité dans la région des Grands lacs africains.
"Les mots irresponsables de lobbies comme Human Rights Watch ne sont pas moins dangereux que les balles ou les machettes", accusent les autorités rwandaises.
Kigali demande par ailleurs à "Roger Meece, le Représentant spécial des Nations en RDC, de venir à Kigali, pour expliquer pourquoi la MONUSCO (Mission de l'ONU en RDC) répand de fausses rumeurs visant à aggraver la volatile situation dans l'est de la RDC, compromettre la collaboration en cours entre les gouvernements du Rwanda et de la RDC pour gérer l'insécurité et abriter les réfugiés fuyant le conflit".
"Nous ne sommes pas impliqués dans les affaires politiques et militaires internes de la RDC", réitère ce communiqué en anglais.
RE/od/APA
2012-06-01 09:59:45
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http://www.benilubero.com/index.php?opt ... &Itemid=99
Le dernier discours de Mzee L. D. Kabila : «Les Envahisseurs du Congo seront écrasés » (Vidéo)
Jeudi, 31 Mai 2012 14:14
Florilège de Mzee Laurent Desiré Kabila, Héros National et Président de la R.D.C (1997-2001)
Parlant de la Conférence des Amis du Congo convoquée par la Banque Mondiale à Bruxelles le 3-4 décembre 1997, Kabila dit ce qui suit : « L’assistance doit être sans condition. Les congolais doivent eux-mêmes déterminer les projets les plus utiles à leur pays »
"La voie du capitalisme à l’échelle nationale est illusoire car le capital est contrôlé par la Haute Finance Internationale." Pour éviter d’être taxer de communiste, il disait la même chose en définissant son modèle économique de « économie sociale du marché ». « Pratiquer le libéralisme sous la houlette du FMI, comme le fit Kengo wa Dondo, le grand économiste des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, c’est bel et bien rationaliser l’irrationnel et les inepties de la période mobutiste.
A la place du capitalisme et du libéralisme, Mzee LDK avait une vision nationaliste et collectiviste du développement économique : « promouvoir l’appartenance à une nation, construire un Etat national solidaire, renforcer le pouvoir des exploités, utiliser la science et la technologie au service du peuple »
"La zone de base devra être un Centre de Regroupement de Villages. C’est autour de lui que devra s’organiser l’autosuffisance de nourriture, de transport, de communication, de logement, de santé et d’éducation. Chaque centre de Regroupement des villages sera équipé d’adduction d’eau, d’énergie électrique, d’écoles, de centres de santé de soins primaires, de tuileries, de briqueteries, de coopératives et de caisses d’épargne et de crédit. Des comités locaux de développement seront démocratiquement élus. Le peuple devra s’impliquer à tous les niveaux et demeurer au centre de toutes les actions du développement." ( discours au CPP)
Les multinationales sont pour un panafricanisme néocolonial. Dans ce qu’elles appellent intégration économique régionale entre le Congo, le Rwanda, l’Ouganda, et la Tanzanie, elles veulent empêcher l’émergence d’un Congo économiquement puissant, indépendant, s’appuyant sur ses masses populaires, un Congo qui se donne pour vocation le panafricanisme anti-impérialiste.
Le Ministre des Finances Mawapanga Mwana Nanga défendant le projet économique de Mzee LDK à Bruxelles :
«Chercher à lier cette aide à un visa préalable des institutions financières internationales est tout simplement ridicule car ses institutions n’ont aucun droit de souveraineté sur notre pays…
Voyez le nouveau mandataire à l’Onatra. Il est entrain de réhabiliter la voie ferrée entre Kinsuka et Kintambo. Durant l’ancien régime, cela aurait nécessite une grosse étude de la Banque Mondiale qui aurait couté plus que tout ce qu’on va dépenser pour réaliser ces travaux. Et croyez-moi, cela ne plait pas à certaines puissances extérieures qui veulent que, même pour acheter une craie, quelqu’un en occident puisse toucher 2000 dollars pour payer cette craie à notre place… L’occident est prêt à payer le prix fort pour avoir ce genre d’aventuriers au pouvoir… Il y a trois pays en Afrique qui font peur à l’Occident : Le Nigeria, le Congo et l’Afrique du Sud. Si ces trois pays deviennent forts et indépendants, aucun pays d’Europe ne pourra plus jouer avec l’Afrique. C’est la raison pour laquelle ils tiennent à nous mettre à genoux pour qu’ils continuent à puiser tout ce qu’ils veulent. Le principal pour un pays, c’est d’avoir la force économique. Dès que nous avons cette force, c’est terminé pour les Occidentaux, car ils ne pourront plus venir chez nous qu’à nos propres termes. Avec le Président Kabila nous y arriverons Ils viendront ici, non plus aux termes de la Banque Mondiale, du FMI, des Etats-Unis, de la France, mais à nos propres termes. J’en suis sur parce que cet homme-là, le Président Kabila, est un vrai nationaliste. »
Mzee LDK, le Soldat du Peuple Congolais
Extraits du livre de Ludo Martens, Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? Tome 1, Editions EPO, 2002.
© Beni-Lubero Online
Le dernier discours de Mzee L. D. Kabila : «Les Envahisseurs du Congo seront écrasés » (Vidéo)
Jeudi, 31 Mai 2012 14:14
Florilège de Mzee Laurent Desiré Kabila, Héros National et Président de la R.D.C (1997-2001)
Parlant de la Conférence des Amis du Congo convoquée par la Banque Mondiale à Bruxelles le 3-4 décembre 1997, Kabila dit ce qui suit : « L’assistance doit être sans condition. Les congolais doivent eux-mêmes déterminer les projets les plus utiles à leur pays »
"La voie du capitalisme à l’échelle nationale est illusoire car le capital est contrôlé par la Haute Finance Internationale." Pour éviter d’être taxer de communiste, il disait la même chose en définissant son modèle économique de « économie sociale du marché ». « Pratiquer le libéralisme sous la houlette du FMI, comme le fit Kengo wa Dondo, le grand économiste des années quatre-vingt et quatre-vingt-dix, c’est bel et bien rationaliser l’irrationnel et les inepties de la période mobutiste.
A la place du capitalisme et du libéralisme, Mzee LDK avait une vision nationaliste et collectiviste du développement économique : « promouvoir l’appartenance à une nation, construire un Etat national solidaire, renforcer le pouvoir des exploités, utiliser la science et la technologie au service du peuple »
"La zone de base devra être un Centre de Regroupement de Villages. C’est autour de lui que devra s’organiser l’autosuffisance de nourriture, de transport, de communication, de logement, de santé et d’éducation. Chaque centre de Regroupement des villages sera équipé d’adduction d’eau, d’énergie électrique, d’écoles, de centres de santé de soins primaires, de tuileries, de briqueteries, de coopératives et de caisses d’épargne et de crédit. Des comités locaux de développement seront démocratiquement élus. Le peuple devra s’impliquer à tous les niveaux et demeurer au centre de toutes les actions du développement." ( discours au CPP)
Les multinationales sont pour un panafricanisme néocolonial. Dans ce qu’elles appellent intégration économique régionale entre le Congo, le Rwanda, l’Ouganda, et la Tanzanie, elles veulent empêcher l’émergence d’un Congo économiquement puissant, indépendant, s’appuyant sur ses masses populaires, un Congo qui se donne pour vocation le panafricanisme anti-impérialiste.
Le Ministre des Finances Mawapanga Mwana Nanga défendant le projet économique de Mzee LDK à Bruxelles :
«Chercher à lier cette aide à un visa préalable des institutions financières internationales est tout simplement ridicule car ses institutions n’ont aucun droit de souveraineté sur notre pays…
Voyez le nouveau mandataire à l’Onatra. Il est entrain de réhabiliter la voie ferrée entre Kinsuka et Kintambo. Durant l’ancien régime, cela aurait nécessite une grosse étude de la Banque Mondiale qui aurait couté plus que tout ce qu’on va dépenser pour réaliser ces travaux. Et croyez-moi, cela ne plait pas à certaines puissances extérieures qui veulent que, même pour acheter une craie, quelqu’un en occident puisse toucher 2000 dollars pour payer cette craie à notre place… L’occident est prêt à payer le prix fort pour avoir ce genre d’aventuriers au pouvoir… Il y a trois pays en Afrique qui font peur à l’Occident : Le Nigeria, le Congo et l’Afrique du Sud. Si ces trois pays deviennent forts et indépendants, aucun pays d’Europe ne pourra plus jouer avec l’Afrique. C’est la raison pour laquelle ils tiennent à nous mettre à genoux pour qu’ils continuent à puiser tout ce qu’ils veulent. Le principal pour un pays, c’est d’avoir la force économique. Dès que nous avons cette force, c’est terminé pour les Occidentaux, car ils ne pourront plus venir chez nous qu’à nos propres termes. Avec le Président Kabila nous y arriverons Ils viendront ici, non plus aux termes de la Banque Mondiale, du FMI, des Etats-Unis, de la France, mais à nos propres termes. J’en suis sur parce que cet homme-là, le Président Kabila, est un vrai nationaliste. »
Mzee LDK, le Soldat du Peuple Congolais
Extraits du livre de Ludo Martens, Kabila et la révolution congolaise. Panafricanisme ou néocolonialisme ? Tome 1, Editions EPO, 2002.
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Pourquoi les projets de la balkanisation de la RDC sont-ils voués à l'échec?
Mercredi, 30 Mai 2012 23:35
RDC : les variables oubliées de l’équation de la balkanisation
Six mois après des élections tronquées, la crise de légitimité couve toujours en RD-Congo, alors que les combats ont repris dans le Kivu sur fond de rumeurs de balkanisation. "There Is No Congo", tel est le titre d’un article publié en mars 2009 dans Foreign Policy (1) par Jeffrey Herbst et Greg Mills invitant la communauté internationale à reconnaitre une "évidence brutale" : la non-existence de la RD-Congo comme État-Nation. Leur thèse se résume à peu près à ceci : extrêmement riche en ressources naturelles, sous-peuplée et ayant une population culturellement moins intégrée et institutionnellement faible, le Congo ne serait pas un État fonctionnel.
Si l’institution "État congolais" parait inexistante, la Nation congolaise, elle, existe !
De nombreux Congolais en ont déduit que cette thèse serait téléguidée par les firmes multinationales, en collusion avec certains pays voisins, dans le but de fournir la preuve scientifique à la matérialisation de la partition du Congo. Question : pourquoi relie-t-on cette thèse à un "complot" visant la partition du Congo ?
Premièrement, elle tombe singulièrement à pic, au moment où la RDC est assaillie par une guerre déclenchée en 1996 par M’zee Kabila pour renverser Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda sous la houlette des États-Unis. Depuis, l’Est du pays est soumis au pillage systématique de ses ressources naturelles par une bande des milices armées opérant à la solde des pays voisins susnommés et des puissantes multinationales sous l’œil attendri de la Monusco et de la Communauté internationale.
Deuxièmement, les déclarations simultanées de Nicolas Sarkozy et Herman Cohen, le premier plaidant pour un meilleur partage de l’espace et des richesses dans la région des Grands-Lacs et le second affirmant qu’au Département d’Etat, le Kivu faisait partie du Rwanda, sont révélatrices des intentions des grandes puissances.
Enfin, en 2010, les Pays-Bas ont abrité un séminaire centré sur les frontières du Congo à l’horizon 2020. Récidivant en avril 2012, le ministère des Affaires étrangères du même pays en collaboration avec la fondation Netherlands-African Business Council, convoquait une rencontre d’information aux entreprises intéressées sur la situation du « Ghana, de l’Éthiopie et de la région des Grands-Lacs » (sic !), la RDC comme État est ignorée !
Voilà pour les indices. Rappelons toutefois que le Congo n’est pas à sa première expérience de tentative de partition commanditée à partir de l’extérieur. En remontant la trajectoire de son histoire, il y a un siècle environ, vers 1890, les minerais du Katanga attirèrent le premier ministre de la colonie du Cap (Afrique du Sud), le britannique Cecil Rhodes, fondateur de De Beers. Au faîte de sa puissance, Rhodes menait une stratégie agressive dans la conquête de nouvelles sources des minerais. Il projeta de déconnecter le Katanga de l’État Indépendant du Congo (EIC) pour l’intégrer dans l’Empire britannique en Afrique Orientale, quitte à soudoyer le roi Mwenda M’Siri. Celui-ci réservera une fin de non-recevoir à sa requête.
Cecil Rhodes
Utilisant un argumentaire presqu’identique à la thèse Herbst-Mills (sous-peuplement, vaste superficie), mais tout en évitant de mentionner leur appétit pour les mines d’or et de cuivre, les médias britanniques firent de grosses manchettes revendiquant ouvertement ni plus ni moins la séparation du Katanga de l’EIC. Alerté, Léopold II déjoua ce plan en envoyant une expédition armée au terme de laquelle fut décapité le roi M’Siri qui était farouchement opposé autant à la partition du Katanga qu’à son occupation par un souverain étranger.
A l’indépendance (1960), les multinationales belges et américaines rééditeront le même subterfuge en commanditant la session katangaise.
La thèse Herbst-Mills a omis deux variables non négligeables dans l’équation de la partition du Congo
La thèse Herbst-Mills a omis deux variables non négligeables dans l’équation de la partition du Congo. La première est relative à l’affirmation contrastante de Delphine Schrank (2), soutenant que le nationalisme dont font preuve les Congolais empêcherait l’émiettement de leur territoire.
En effet, il y a lieu de marteler que l’identité nationaliste congolaise ne se réduit pas à la simple prise de conscience de soi, de sa culture ou de l’appartenance à un groupe ethnique spatialement dominant ou non. Elle plonge ses racines plutôt dans la relation mythique que les Congolais, à l’instar du Mwami M’Siri ou de Nvita-a-Nkanga (roi Kongo qui fut décapité en 1665 par les portugais pour s’être opposé à la prédation des mines de cuivre), entretiennent avec le « mabele ya ba Nkoko »(la terre de nos ancêtres), sans ignorer les considérations rituelles qui l’entourent.
En dépit de la diversité des particularités ethnoculturelles, les Congolais ont vécu et partagé sur leur terre, au cours des 50 dernières années, des événements historiques de portée nationale : la lutte pour l’accession à l’indépendance, le chaos postindépendance, le mobutisme avec ses périodes de gloire et de décadence, les turpitudes de la Conférence Nationale Souveraine, la double opération de « libération » menée par M’zee Kabila (contre la dictature mobutienne et contre les forces d’occupation rwandaises), la fraude électorale de novembre 2011… De là s’est développée une identité de situation qui vient fortifier une conscience nationale.
L’autre variable concerne la cristallisation politique de la génération congolaise-Y. Celle qui, entre décembre 2011 et février 2012, par milliers, a pris d’assaut les grandes artères des métropoles des 5 continents, a brandi le drapeau congolais devant le Capitole, la CNN, la CPI, la Maison Blanche, l’Élysée dénonçant le complot... Cette génération-là porte collectivement les stigmates du sang versé par 8 millions de congolais assassinés, violés et mutilés dans l’Est du pays par les forces d’occupation étrangères face à un État congolais incapable de les défendre et de défendre son territoire.
Ainsi, si l’institution « État congolais » parait inexistante, la Nation congolaise, elle, existe et se conforte justement en réponse aux dysfonctionnements du même État congolais sur son territoire (soit en pillant son peuple, soit en ne le protégeant pas de l’étranger, puis en le transcendant pour bénéficier d’une protection étrangère).
L’Histoire veillera à valider ou non le pouvoir prédictif de la thèse Herbst-Mills. En revanche, ces deux variables pèseront sans aucun doute dans l’analyse des résultats.
Remy K. Katshingu
Professeur d’économie au Collège de Saint-Jérôme,
Canada
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Pourquoi les projets de la balkanisation de la RDC sont-ils voués à l'échec?
Mercredi, 30 Mai 2012 23:35
RDC : les variables oubliées de l’équation de la balkanisation
Six mois après des élections tronquées, la crise de légitimité couve toujours en RD-Congo, alors que les combats ont repris dans le Kivu sur fond de rumeurs de balkanisation. "There Is No Congo", tel est le titre d’un article publié en mars 2009 dans Foreign Policy (1) par Jeffrey Herbst et Greg Mills invitant la communauté internationale à reconnaitre une "évidence brutale" : la non-existence de la RD-Congo comme État-Nation. Leur thèse se résume à peu près à ceci : extrêmement riche en ressources naturelles, sous-peuplée et ayant une population culturellement moins intégrée et institutionnellement faible, le Congo ne serait pas un État fonctionnel.
Si l’institution "État congolais" parait inexistante, la Nation congolaise, elle, existe !
De nombreux Congolais en ont déduit que cette thèse serait téléguidée par les firmes multinationales, en collusion avec certains pays voisins, dans le but de fournir la preuve scientifique à la matérialisation de la partition du Congo. Question : pourquoi relie-t-on cette thèse à un "complot" visant la partition du Congo ?
Premièrement, elle tombe singulièrement à pic, au moment où la RDC est assaillie par une guerre déclenchée en 1996 par M’zee Kabila pour renverser Mobutu avec l’aide du Rwanda et de l’Ouganda sous la houlette des États-Unis. Depuis, l’Est du pays est soumis au pillage systématique de ses ressources naturelles par une bande des milices armées opérant à la solde des pays voisins susnommés et des puissantes multinationales sous l’œil attendri de la Monusco et de la Communauté internationale.
Deuxièmement, les déclarations simultanées de Nicolas Sarkozy et Herman Cohen, le premier plaidant pour un meilleur partage de l’espace et des richesses dans la région des Grands-Lacs et le second affirmant qu’au Département d’Etat, le Kivu faisait partie du Rwanda, sont révélatrices des intentions des grandes puissances.
Enfin, en 2010, les Pays-Bas ont abrité un séminaire centré sur les frontières du Congo à l’horizon 2020. Récidivant en avril 2012, le ministère des Affaires étrangères du même pays en collaboration avec la fondation Netherlands-African Business Council, convoquait une rencontre d’information aux entreprises intéressées sur la situation du « Ghana, de l’Éthiopie et de la région des Grands-Lacs » (sic !), la RDC comme État est ignorée !
Voilà pour les indices. Rappelons toutefois que le Congo n’est pas à sa première expérience de tentative de partition commanditée à partir de l’extérieur. En remontant la trajectoire de son histoire, il y a un siècle environ, vers 1890, les minerais du Katanga attirèrent le premier ministre de la colonie du Cap (Afrique du Sud), le britannique Cecil Rhodes, fondateur de De Beers. Au faîte de sa puissance, Rhodes menait une stratégie agressive dans la conquête de nouvelles sources des minerais. Il projeta de déconnecter le Katanga de l’État Indépendant du Congo (EIC) pour l’intégrer dans l’Empire britannique en Afrique Orientale, quitte à soudoyer le roi Mwenda M’Siri. Celui-ci réservera une fin de non-recevoir à sa requête.
Cecil Rhodes
Utilisant un argumentaire presqu’identique à la thèse Herbst-Mills (sous-peuplement, vaste superficie), mais tout en évitant de mentionner leur appétit pour les mines d’or et de cuivre, les médias britanniques firent de grosses manchettes revendiquant ouvertement ni plus ni moins la séparation du Katanga de l’EIC. Alerté, Léopold II déjoua ce plan en envoyant une expédition armée au terme de laquelle fut décapité le roi M’Siri qui était farouchement opposé autant à la partition du Katanga qu’à son occupation par un souverain étranger.
A l’indépendance (1960), les multinationales belges et américaines rééditeront le même subterfuge en commanditant la session katangaise.
La thèse Herbst-Mills a omis deux variables non négligeables dans l’équation de la partition du Congo
La thèse Herbst-Mills a omis deux variables non négligeables dans l’équation de la partition du Congo. La première est relative à l’affirmation contrastante de Delphine Schrank (2), soutenant que le nationalisme dont font preuve les Congolais empêcherait l’émiettement de leur territoire.
En effet, il y a lieu de marteler que l’identité nationaliste congolaise ne se réduit pas à la simple prise de conscience de soi, de sa culture ou de l’appartenance à un groupe ethnique spatialement dominant ou non. Elle plonge ses racines plutôt dans la relation mythique que les Congolais, à l’instar du Mwami M’Siri ou de Nvita-a-Nkanga (roi Kongo qui fut décapité en 1665 par les portugais pour s’être opposé à la prédation des mines de cuivre), entretiennent avec le « mabele ya ba Nkoko »(la terre de nos ancêtres), sans ignorer les considérations rituelles qui l’entourent.
En dépit de la diversité des particularités ethnoculturelles, les Congolais ont vécu et partagé sur leur terre, au cours des 50 dernières années, des événements historiques de portée nationale : la lutte pour l’accession à l’indépendance, le chaos postindépendance, le mobutisme avec ses périodes de gloire et de décadence, les turpitudes de la Conférence Nationale Souveraine, la double opération de « libération » menée par M’zee Kabila (contre la dictature mobutienne et contre les forces d’occupation rwandaises), la fraude électorale de novembre 2011… De là s’est développée une identité de situation qui vient fortifier une conscience nationale.
L’autre variable concerne la cristallisation politique de la génération congolaise-Y. Celle qui, entre décembre 2011 et février 2012, par milliers, a pris d’assaut les grandes artères des métropoles des 5 continents, a brandi le drapeau congolais devant le Capitole, la CNN, la CPI, la Maison Blanche, l’Élysée dénonçant le complot... Cette génération-là porte collectivement les stigmates du sang versé par 8 millions de congolais assassinés, violés et mutilés dans l’Est du pays par les forces d’occupation étrangères face à un État congolais incapable de les défendre et de défendre son territoire.
Ainsi, si l’institution « État congolais » parait inexistante, la Nation congolaise, elle, existe et se conforte justement en réponse aux dysfonctionnements du même État congolais sur son territoire (soit en pillant son peuple, soit en ne le protégeant pas de l’étranger, puis en le transcendant pour bénéficier d’une protection étrangère).
L’Histoire veillera à valider ou non le pouvoir prédictif de la thèse Herbst-Mills. En revanche, ces deux variables pèseront sans aucun doute dans l’analyse des résultats.
Remy K. Katshingu
Professeur d’économie au Collège de Saint-Jérôme,
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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L’ imperium : illusion du pouvoir ou l’espérance d’un changement à venir ?
Mwamba Tshibangu
Six mois après les élections, la décrispation de la crise politique n’a toujours pas eu lieu. Il y a un semblant de normalité avec la mise en place des institutions du côté de ceux qui croient en la « réélection » de Kabila. C’est ainsi que, tour à tour, l’assemblée nationale a été mise en place et le gouvernement du pays a été formé après la nomination du Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Apparemment donc le gouvernement a commencé à fonctionner. Apparemment toujours on serait tenté de le dire, la crise post-électorale est derrière le dos. La page sombre des élections serait définitivement tournée en attendant – on ne sait quand et par qui – que les élections pour d’autres échelons soient organisées.
La réalité politique est cependant tout autre. Manifestement, les régimes Kabila et ceux qui le soutiennent sont en train de forcer les choses. Aucune solution pouvant démontrer que le pays est sorti de sa crise n’a été échafaudée. La divergence parallèle se poursuit dans la mesure où chacun des deux présidents continue à camper sur ses positions. Bien sûr, le rapport des forces est en faveur de Kabila pour le moment car, il a derrière lui les forces de l’ordre et de la sécurité du pays. C’est sur ce point justement que l’on peut se questionner raisonnablement sur la suite des événements. Les jeux sont-ils vraiment faits ? Est-ce une illusion de croire que le scénario reste entièrement ouvert et que le mot de la fin n’a pas encore retenti pour que les rideaux soient considérés complètement fermés ?
En tout cas, ce scénario est toujours plausible. L’on ne peut donc de façon péremptoire et définitive exclure la possibilité de voir le président élu être rétabli dans ses droits. C’est la façon d’y parvenir qui demeure véritablement une équation à plusieurs inconnues.
De façon pragmatique, l’on ne peut s’attendre à une quelconque solution de la part de la communauté internationale. Il est connu de tous son penchant et son hypocrisie dans ce dossier complexe de la RDC où les intérêts financiers priment et dictent toutes décisions au détriment du champ politique. Il ne reste donc plus qu’à compter sur une solution locale. C’est dans cette perspective que le président élu, sachant au préalable que l’argent est le nerf de la guerre, a mis en place un Fonds de Soutien au Changement Démocratique en République Démocratique du Congo (FSCD-RDC) .
Ce fonds, il est clairement dit, servira à financer la politique du président élu afin qu’il puisse mettre en place l’imperium. Le président élu avait déclaré lui-même, urbi et orbi, qu’il avait pris contact avec des officiers supérieurs pour qu’ils puissent se mettre à ses côtés afin de lui consentir d’exercer les fonctions pour lesquelles il a été élu. Depuis lors évidemment, tous nos yeux sont tournés vers nos forces armées. Quand est-ce qu’elles cesseront de faire allégeance au « président » qui ne jouit pas de la confiance du peuple congolais et se mettront, corps et munitions, sous la juridiction du président élu lui accordant ainsi l’imperium dont il a absolument besoin pour commencer son travail ? On comprendra que toute l’énigme de l’avenir du peuple congolais est enfermée dans cette question dans la mesure où sa résolution pourrait apporter la réponse clé que tous attendent.
Il est cependant vrai que l’on ne peut s’attendre à des solutions-miracles. Le peuple congolais devra faire largement sa part s’il souhaite que la justice soit rétablie dans sa loge et la vérité des urnes puisse sanctionner l’entrée en fonction du vainqueur des élections présidentielles de 2011. L’implication du peuple congolais sous-entend un appui massif et immédiat au projet de la collecte de fonds pour financer les moyens nécessaires à la mise en place de l’imperium. Posséder l’argent est déjà une solution à beaucoup de problèmes. Dans le contexte particulier de cette crise politique, posséder de l’argent en quantité suffisante, par l’entremise du peuple congolais, serait en soi une réponse claire et nette du refus de l’imposture et du diktat que Kabila et sa bande des mafieux voudraient imposer au pays. Il faudra donc donner un tour de vis très fort pour étrangler la dictature qui se déploie désormais ouvertement et indignement. Il va de soi qu’avec l’argent à disposition d’autres acteurs – utilisant peut-être le seul langage que les dictateurs comprennent – pourraient entrer en jeu.
Mais, il faudra qu’au départ le peuple congolais, conscientisé des enjeux actuels, puisse faire sa part. Il faudra que le peuple congolais puisse se défaire du pessimisme séculier qui le caractérise et cherche avec foi et conviction de briser les chaînes de la dépendance nominale et vides de substance pour s’octroyer, au prix du sang s’il le faut, la vraie indépendance économique et politique. C’est sous ces conditions que l’imperium cessera d’être une illusion d’esprit et deviendra à tous les effets l’espérance tant attendue par le peuple congolais, l’espérance d’un changement à venir, l’espérance d’un renouveau démocratique à instaurer le plus rapidement possible. Que puisse ce moment tant rêvé déboucher à la libération totale du pays des griffes des prédateurs et autres charognards et permettre au peuple meurtri par mille souffrances d’aspirer au droit le plus légitime qui est la souveraineté effective et réelle du Congo de nos ancêtres qui commence par le choix libre de ses propres dirigeants et mandataires publics.
Mwamba Tshibangu
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L’ imperium : illusion du pouvoir ou l’espérance d’un changement à venir ?
Mwamba Tshibangu
Six mois après les élections, la décrispation de la crise politique n’a toujours pas eu lieu. Il y a un semblant de normalité avec la mise en place des institutions du côté de ceux qui croient en la « réélection » de Kabila. C’est ainsi que, tour à tour, l’assemblée nationale a été mise en place et le gouvernement du pays a été formé après la nomination du Premier ministre Augustin Matata Ponyo.
Apparemment donc le gouvernement a commencé à fonctionner. Apparemment toujours on serait tenté de le dire, la crise post-électorale est derrière le dos. La page sombre des élections serait définitivement tournée en attendant – on ne sait quand et par qui – que les élections pour d’autres échelons soient organisées.
La réalité politique est cependant tout autre. Manifestement, les régimes Kabila et ceux qui le soutiennent sont en train de forcer les choses. Aucune solution pouvant démontrer que le pays est sorti de sa crise n’a été échafaudée. La divergence parallèle se poursuit dans la mesure où chacun des deux présidents continue à camper sur ses positions. Bien sûr, le rapport des forces est en faveur de Kabila pour le moment car, il a derrière lui les forces de l’ordre et de la sécurité du pays. C’est sur ce point justement que l’on peut se questionner raisonnablement sur la suite des événements. Les jeux sont-ils vraiment faits ? Est-ce une illusion de croire que le scénario reste entièrement ouvert et que le mot de la fin n’a pas encore retenti pour que les rideaux soient considérés complètement fermés ?
En tout cas, ce scénario est toujours plausible. L’on ne peut donc de façon péremptoire et définitive exclure la possibilité de voir le président élu être rétabli dans ses droits. C’est la façon d’y parvenir qui demeure véritablement une équation à plusieurs inconnues.
De façon pragmatique, l’on ne peut s’attendre à une quelconque solution de la part de la communauté internationale. Il est connu de tous son penchant et son hypocrisie dans ce dossier complexe de la RDC où les intérêts financiers priment et dictent toutes décisions au détriment du champ politique. Il ne reste donc plus qu’à compter sur une solution locale. C’est dans cette perspective que le président élu, sachant au préalable que l’argent est le nerf de la guerre, a mis en place un Fonds de Soutien au Changement Démocratique en République Démocratique du Congo (FSCD-RDC) .
Ce fonds, il est clairement dit, servira à financer la politique du président élu afin qu’il puisse mettre en place l’imperium. Le président élu avait déclaré lui-même, urbi et orbi, qu’il avait pris contact avec des officiers supérieurs pour qu’ils puissent se mettre à ses côtés afin de lui consentir d’exercer les fonctions pour lesquelles il a été élu. Depuis lors évidemment, tous nos yeux sont tournés vers nos forces armées. Quand est-ce qu’elles cesseront de faire allégeance au « président » qui ne jouit pas de la confiance du peuple congolais et se mettront, corps et munitions, sous la juridiction du président élu lui accordant ainsi l’imperium dont il a absolument besoin pour commencer son travail ? On comprendra que toute l’énigme de l’avenir du peuple congolais est enfermée dans cette question dans la mesure où sa résolution pourrait apporter la réponse clé que tous attendent.
Il est cependant vrai que l’on ne peut s’attendre à des solutions-miracles. Le peuple congolais devra faire largement sa part s’il souhaite que la justice soit rétablie dans sa loge et la vérité des urnes puisse sanctionner l’entrée en fonction du vainqueur des élections présidentielles de 2011. L’implication du peuple congolais sous-entend un appui massif et immédiat au projet de la collecte de fonds pour financer les moyens nécessaires à la mise en place de l’imperium. Posséder l’argent est déjà une solution à beaucoup de problèmes. Dans le contexte particulier de cette crise politique, posséder de l’argent en quantité suffisante, par l’entremise du peuple congolais, serait en soi une réponse claire et nette du refus de l’imposture et du diktat que Kabila et sa bande des mafieux voudraient imposer au pays. Il faudra donc donner un tour de vis très fort pour étrangler la dictature qui se déploie désormais ouvertement et indignement. Il va de soi qu’avec l’argent à disposition d’autres acteurs – utilisant peut-être le seul langage que les dictateurs comprennent – pourraient entrer en jeu.
Mais, il faudra qu’au départ le peuple congolais, conscientisé des enjeux actuels, puisse faire sa part. Il faudra que le peuple congolais puisse se défaire du pessimisme séculier qui le caractérise et cherche avec foi et conviction de briser les chaînes de la dépendance nominale et vides de substance pour s’octroyer, au prix du sang s’il le faut, la vraie indépendance économique et politique. C’est sous ces conditions que l’imperium cessera d’être une illusion d’esprit et deviendra à tous les effets l’espérance tant attendue par le peuple congolais, l’espérance d’un changement à venir, l’espérance d’un renouveau démocratique à instaurer le plus rapidement possible. Que puisse ce moment tant rêvé déboucher à la libération totale du pays des griffes des prédateurs et autres charognards et permettre au peuple meurtri par mille souffrances d’aspirer au droit le plus légitime qui est la souveraineté effective et réelle du Congo de nos ancêtres qui commence par le choix libre de ses propres dirigeants et mandataires publics.
Mwamba Tshibangu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.culturecongolaise.net/?p=10001
Juin 2012: le mois de tous les dangers en RDC
01 juin, 2012
Il est probable que le mois de juin 2012 soit le mois de tous les dangers en République démocratique du Congo. Tout un bataillon (environ 800 militaires avec armes et bagages) stationné à l’est du pays vient de faire défection au sein de l’armée régulière pour rejoindre le maquis. A cela s’ajoute un groupe d’officiers généraux. Depuis quelques semaines, on assiste à des vagues successives de défections au sein des forces armées de la RDC. Cette fois la désertion est spectaculaire quant au nombre. Les mutins semblent bien organiser et font subir des lourdes pertes aux soldats loyalistes, singulièrement à Masisi. Le mouvement est actif en Ituri et dans les deux Kivu. L’objectif est politique: le triomphe des résultats des urnes. En d’autres termes, la chute de Kabila.
En fait, six mois après les élections présidentielle et législatives, qui ont notamment consacré la victoire de Mr. Etienne Tshisekedi dans les urnes, le pouvoir sortant s’est maintenu aux commandes par les armes. La communauté internationale s’est accommodée de cette situation et a continué à échanger avec des fraudeurs. Les Congolais ne souscrivent pas à cette machination. Ceux parmi eux qui sont sous le drapeau attendent appliquer l’article 64 de la Constitution pour désobéir et mettre en échec un groupe d’individus qui tentent de conserver et d’exercer le pouvoir par la force. Depuis, ces Congolais résistant ne montre pas de signe d’essoufflement alors que le gouvernement du tandem Kabila et Matata se caractérise par son immobilisme total. Il faut dès lors œuvrer sans relâche pour le rétablissement de la vérité des urnes, affirment ces insurgés. C’est pour atteindre cet objectif qu’ils se sont regroupés dans un Collectif pour la résistance (CCR) créé le 02 février dernier à Kinshasa lors d’un congrès. Le Conseil national de ce Collectif a opté pour une résistance armée afin de chasser du pouvoir Joseph Kabila, « l’incarnation de la fraude, de la tricherie et du détournement des deniers publics » en RDC, lit-on dans le communiqué constitutif du CCR. Syasaka Kahindo coordonne les actions dans le front de l’est sous le commandement de Mbadia Ngwele, général des Forces armées de résistance. Pour le CCR le mois de juin est décisif !
Ali Kalonga
Juin 2012: le mois de tous les dangers en RDC
01 juin, 2012
Il est probable que le mois de juin 2012 soit le mois de tous les dangers en République démocratique du Congo. Tout un bataillon (environ 800 militaires avec armes et bagages) stationné à l’est du pays vient de faire défection au sein de l’armée régulière pour rejoindre le maquis. A cela s’ajoute un groupe d’officiers généraux. Depuis quelques semaines, on assiste à des vagues successives de défections au sein des forces armées de la RDC. Cette fois la désertion est spectaculaire quant au nombre. Les mutins semblent bien organiser et font subir des lourdes pertes aux soldats loyalistes, singulièrement à Masisi. Le mouvement est actif en Ituri et dans les deux Kivu. L’objectif est politique: le triomphe des résultats des urnes. En d’autres termes, la chute de Kabila.
En fait, six mois après les élections présidentielle et législatives, qui ont notamment consacré la victoire de Mr. Etienne Tshisekedi dans les urnes, le pouvoir sortant s’est maintenu aux commandes par les armes. La communauté internationale s’est accommodée de cette situation et a continué à échanger avec des fraudeurs. Les Congolais ne souscrivent pas à cette machination. Ceux parmi eux qui sont sous le drapeau attendent appliquer l’article 64 de la Constitution pour désobéir et mettre en échec un groupe d’individus qui tentent de conserver et d’exercer le pouvoir par la force. Depuis, ces Congolais résistant ne montre pas de signe d’essoufflement alors que le gouvernement du tandem Kabila et Matata se caractérise par son immobilisme total. Il faut dès lors œuvrer sans relâche pour le rétablissement de la vérité des urnes, affirment ces insurgés. C’est pour atteindre cet objectif qu’ils se sont regroupés dans un Collectif pour la résistance (CCR) créé le 02 février dernier à Kinshasa lors d’un congrès. Le Conseil national de ce Collectif a opté pour une résistance armée afin de chasser du pouvoir Joseph Kabila, « l’incarnation de la fraude, de la tricherie et du détournement des deniers publics » en RDC, lit-on dans le communiqué constitutif du CCR. Syasaka Kahindo coordonne les actions dans le front de l’est sous le commandement de Mbadia Ngwele, général des Forces armées de résistance. Pour le CCR le mois de juin est décisif !
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
RDC / M23 - Article publié le : dimanche 03 juin 2012 - Dernière modification le : dimanche 03 juin 2012
RDC: l'armée congolaise a arrêté des mutins du M23 qui se disent Rwandais
http://www.rfi.fr/afrique/20120603-rdc- ... t-rwandais
RDC: l'armée congolaise a arrêté des mutins du M23 qui se disent Rwandais
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