Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
La réforme des combattants Congolais de l'europe
TOUTE LA RÉSISTANCE EN SEMBLE POUR UN GRAND CONGO.NANI AKO KABOLA BISO???
http://banamikili.skyrock.com/309002684 ... urope.html
TOUTE LA RÉSISTANCE EN SEMBLE POUR UN GRAND CONGO.NANI AKO KABOLA BISO???
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... e&Itemid=2
La guerre à l’Est de la RD Congo et la nécessité d’une autre consultation populaire
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Mercredi, 16 Mai 2012 19:58
Des députés inquiets après la rencontre de Kingakati ! Tel est l’un des messages que nous pouvons lire sur le site de la RFI Afrique (ce mercredi 16 mai 2012). Que sont-ils allés chercher à Kingakati ? Débattre sur la solution à ‘la guerre de basse intensité’ sévissant à l’Est de notre pays avec « un acteur apparent » ! Leur inquiétude est-elle justifiée ou est-elle tout simplement un résultat de leur cupidité et/ou de leur ignorance après le coup d’Etat administratif de décembre 2011 ? D’où nous viendra le salut ? De plusieurs actions à impacts visibles. Une consultation populaire ne serait pas à exclure.
Après le coup d’Etat administratif orchestré par « le pouvoir de fait » en place à Kinshasa, « Joseph Kabila » consulte les députés du Nord-Kivu sur la guerre de ‘basse intensité’ qui sévit dans cette partie de notre pays depuis 1996. « Trompeur, le terme ‘basse intensité’ peut donner l’impression que les dégâts sont moindres. En réalité, ils ne sont moindres que pour les Etats-Unis. Ainsi, écrit Michel Collon, la guerre de basse intensité que Washington a déclenché contre le Congo (à travers les armées du Rwanda et de l’Ouganda voisins, à travers diverses milices), cette guerre a fait cinq millions de mort (et même plus) et elle a paralysé le développement du Congo. » (M. COLLON, Les 7 péchés d’Hugo Chavez, Bruxelles, Investig’Action, 2009, p. 393). Comment « Joseph Kabila » peut-il, après la récente signature d’un nouvel accord de sécurité avec le Rwanda, après celui tenu secret de 2009, vouloir trouver une issue à une guerre dans laquelle il constitue un problème ? Pour rappel, l'accord a été paraphé dans le week-end par le ministre rwandais de la défense, le général James Kabarebe ainsi que son homologue congolais Ntambo Luba, indique un communiqué émanant du bureau du porte- parole de l'armée rwandaise (Xinhaunet).
Selon la RFI (de ce mercredi 16 mai 2012), « près d’une quarantaine d’invités, des députés issus de l’opposition et de la majorité, étaient invités par le président de la RDC, Joseph Kabila dans sa ferme privée de Kingakati. L’échange a tourné autour de la situation dans le Nord-Kivu. A près plus de deux heures de discussions, la solution à la crise n'a pas été trouvée et l'inquiétude a gagné de nombreux députés. »
Pourquoi la solution à cette crise n’a-t-elle pas été trouvée ? Qui en sont les acteurs majeurs et apparents ? Pourquoi faut-il consulter une quarantaine de personnes au sujet d’une crise impliquant tout le pays ? Pourquoi faire cela après des consultations populaires (élections de novembre et décembre 2012) dont les résultats connus à ce jour n’ont été conformes ni à la justice ni à la vérité ?
Il ne sert presque plus à rien de rappeler que les acteurs apparents de cette guerre de basse intensité sont connus. Un exemple. C’est « Joseph Kabila » qui, pour privilégier la paix (de sa tête) a armé Ntaganda et accepté que le CNDP devienne membre de la Majorité Présidentielle. C’est sous son instigation que l’accord secret de 2009 a été signé avec le Rwanda avant que ce pays ne réponde des crimes commis dans notre pays. Disons que c’est par lui (et son clan) que les pays voisins et les milices qu’ils entretiennent sèment la mort, les vols et les viols dans notre pays. Tout cela sous la supervision des USA et leurs alliés avec l’appui de l’Africom et de la Monusco. Les USA, leurs alliés et leurs armées sont les acteurs majeurs de cette crise. Les multinationales y compris. (Sur cette question, la simple lecture de Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique(, Montréal, Ecosociété, 2008), de Paix et châtiment. Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales (, Paris, Flammarion, 2007) ou de Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique (, Paris, Fayard, 2010) aide à mettre les points sur les i.)
Connaître les acteurs apparents nous aide à les exclure de la recherche de la solution à la guerre de basse intensité que connaît notre pays en dehors des instances judiciaires. C’est devant les cours et les tribunaux qu’ils devraient dire « leur part de vérité » au sujet de leur implication dans cette guerre à côté des acteurs majeurs. A ce sujet, la route semble encore très longue. Nous ne le dirons jamais assez : cette guerre de basse intensité est aussi « une guerre secrète de la politique et de la justice internationale » (cfr F. HARTMANN) ; elle est aussi « une guerre secrète des grandes puissances en Afrique » (cfr P. PEAN.)
Nous ne devrions pas perdre de vue que ce qui se passe à l’Est de notre pays (avec toutes les conséquences que nous connaissons sur l’étendue de tout notre territoire) est une question crimes organisés au niveau local, au niveau national, au niveau sous-régional, au niveau panafricain et au niveau international. Les acteurs majeurs et les acteurs apparents de cette criminalité organisée font partie d’un réseau transnational de prédation. Et les solutions à une criminalité organisée au niveau transnational ne peuvent pas se contenter de n’être que locales et partisanes. Et elles ne peuvent pas être que politiques ; elles doivent être à la fois politiques, juridiques, économiques, sociales, spirituelles et culturelles.
Du point de vue culturel, le poids de l’hégémonie culturelle occidentalisante et de l’ignorance rendent l’étude préalable de cette criminalité organisée compliquée. Plusieurs d’entre nous présentent encore à ce jour les pays impliqués dans la manipulation de la guerre aux fins de business comme des modèles de démocratie à reproduire chez nous. Nous avons beau lire toute cette littérature sur la guerre comme moyen d’avoir accès aux matières premières stratégiques et de dominer les autres peuples, nous sommes encore plusieurs à croire que les Etats (manqués) impliqués dans cette criminalité peuvent finalement travailler avec nous à l’avènement de notre souveraineté politique et économique !
En plus de toutes les autres solutions et actions à impacts visibles à entreprendre, une révolution culturelle à impact copernicien sur les esprits et les cœurs congolais et libératrice des spiritualités imbécilisantes semble être le meilleur socle pour l’avènement d’un autre Congo. Voilà pourquoi notre libération du joug de l’occupant devra prendre encore un peu de temps : le reformatage des cœurs et des esprits doit la précéder. A moins que les minorités organisées et agissantes en décident autrement.
Après son coup d’Etat administratif fait à l’issue des élections de novembre et décembre 2011, si « Joseph Kabila » veut réellement contribuer à la fin de la guerre de basse intensité imposée à notre pays (avec son aval), qu’il organise une consultation populaire sur cette guerre comme lui-même a avoué son incapacité à pouvoir y apporter un début de solution. Or, organiser une consultation populaire serait couper la branche sur laquelle « le raïs » est assis. Donc, il n’y a rien de bon à attendre de lui et de son clan.
Les minorités organisées et agissantes ainsi que toutes les forces acquises au changement devraient approfondir toutes les solutions sur lesquelles elles travaillent et au besoin se mettre ensemble pour créer un espace d’échange semblable à la Conférence Nationale Souveraine, au Dialogue entre Congolais(es) ou à la consultation populaire ayant précédé la CNS. Il y va de la vie et de la survie de tout un peuple. Il serait irresponsable que nous nous limitions aux critiques négatives du « pouvoir de fait en place » sans des propositions d’actions collectives. En principe, c’est l’ONU qui devrait garantir la paix et la justice chez nous. Mais du moment qu’elle a accepté de cohabité avec Africom sur notre territoire, elle a donné les signes de son instrumentalisation par les USA, acteurs majeurs de ‘la guerre de basse intensité’ dont nous souffrons et mourrons.
La guerre à l’Est de la RD Congo et la nécessité d’une autre consultation populaire
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Mercredi, 16 Mai 2012 19:58
Des députés inquiets après la rencontre de Kingakati ! Tel est l’un des messages que nous pouvons lire sur le site de la RFI Afrique (ce mercredi 16 mai 2012). Que sont-ils allés chercher à Kingakati ? Débattre sur la solution à ‘la guerre de basse intensité’ sévissant à l’Est de notre pays avec « un acteur apparent » ! Leur inquiétude est-elle justifiée ou est-elle tout simplement un résultat de leur cupidité et/ou de leur ignorance après le coup d’Etat administratif de décembre 2011 ? D’où nous viendra le salut ? De plusieurs actions à impacts visibles. Une consultation populaire ne serait pas à exclure.
Après le coup d’Etat administratif orchestré par « le pouvoir de fait » en place à Kinshasa, « Joseph Kabila » consulte les députés du Nord-Kivu sur la guerre de ‘basse intensité’ qui sévit dans cette partie de notre pays depuis 1996. « Trompeur, le terme ‘basse intensité’ peut donner l’impression que les dégâts sont moindres. En réalité, ils ne sont moindres que pour les Etats-Unis. Ainsi, écrit Michel Collon, la guerre de basse intensité que Washington a déclenché contre le Congo (à travers les armées du Rwanda et de l’Ouganda voisins, à travers diverses milices), cette guerre a fait cinq millions de mort (et même plus) et elle a paralysé le développement du Congo. » (M. COLLON, Les 7 péchés d’Hugo Chavez, Bruxelles, Investig’Action, 2009, p. 393). Comment « Joseph Kabila » peut-il, après la récente signature d’un nouvel accord de sécurité avec le Rwanda, après celui tenu secret de 2009, vouloir trouver une issue à une guerre dans laquelle il constitue un problème ? Pour rappel, l'accord a été paraphé dans le week-end par le ministre rwandais de la défense, le général James Kabarebe ainsi que son homologue congolais Ntambo Luba, indique un communiqué émanant du bureau du porte- parole de l'armée rwandaise (Xinhaunet).
Selon la RFI (de ce mercredi 16 mai 2012), « près d’une quarantaine d’invités, des députés issus de l’opposition et de la majorité, étaient invités par le président de la RDC, Joseph Kabila dans sa ferme privée de Kingakati. L’échange a tourné autour de la situation dans le Nord-Kivu. A près plus de deux heures de discussions, la solution à la crise n'a pas été trouvée et l'inquiétude a gagné de nombreux députés. »
Pourquoi la solution à cette crise n’a-t-elle pas été trouvée ? Qui en sont les acteurs majeurs et apparents ? Pourquoi faut-il consulter une quarantaine de personnes au sujet d’une crise impliquant tout le pays ? Pourquoi faire cela après des consultations populaires (élections de novembre et décembre 2012) dont les résultats connus à ce jour n’ont été conformes ni à la justice ni à la vérité ?
Il ne sert presque plus à rien de rappeler que les acteurs apparents de cette guerre de basse intensité sont connus. Un exemple. C’est « Joseph Kabila » qui, pour privilégier la paix (de sa tête) a armé Ntaganda et accepté que le CNDP devienne membre de la Majorité Présidentielle. C’est sous son instigation que l’accord secret de 2009 a été signé avec le Rwanda avant que ce pays ne réponde des crimes commis dans notre pays. Disons que c’est par lui (et son clan) que les pays voisins et les milices qu’ils entretiennent sèment la mort, les vols et les viols dans notre pays. Tout cela sous la supervision des USA et leurs alliés avec l’appui de l’Africom et de la Monusco. Les USA, leurs alliés et leurs armées sont les acteurs majeurs de cette crise. Les multinationales y compris. (Sur cette question, la simple lecture de Noir Canada. Pillage, corruption et criminalité en Afrique(, Montréal, Ecosociété, 2008), de Paix et châtiment. Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales (, Paris, Flammarion, 2007) ou de Carnages. Les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique (, Paris, Fayard, 2010) aide à mettre les points sur les i.)
Connaître les acteurs apparents nous aide à les exclure de la recherche de la solution à la guerre de basse intensité que connaît notre pays en dehors des instances judiciaires. C’est devant les cours et les tribunaux qu’ils devraient dire « leur part de vérité » au sujet de leur implication dans cette guerre à côté des acteurs majeurs. A ce sujet, la route semble encore très longue. Nous ne le dirons jamais assez : cette guerre de basse intensité est aussi « une guerre secrète de la politique et de la justice internationale » (cfr F. HARTMANN) ; elle est aussi « une guerre secrète des grandes puissances en Afrique » (cfr P. PEAN.)
Nous ne devrions pas perdre de vue que ce qui se passe à l’Est de notre pays (avec toutes les conséquences que nous connaissons sur l’étendue de tout notre territoire) est une question crimes organisés au niveau local, au niveau national, au niveau sous-régional, au niveau panafricain et au niveau international. Les acteurs majeurs et les acteurs apparents de cette criminalité organisée font partie d’un réseau transnational de prédation. Et les solutions à une criminalité organisée au niveau transnational ne peuvent pas se contenter de n’être que locales et partisanes. Et elles ne peuvent pas être que politiques ; elles doivent être à la fois politiques, juridiques, économiques, sociales, spirituelles et culturelles.
Du point de vue culturel, le poids de l’hégémonie culturelle occidentalisante et de l’ignorance rendent l’étude préalable de cette criminalité organisée compliquée. Plusieurs d’entre nous présentent encore à ce jour les pays impliqués dans la manipulation de la guerre aux fins de business comme des modèles de démocratie à reproduire chez nous. Nous avons beau lire toute cette littérature sur la guerre comme moyen d’avoir accès aux matières premières stratégiques et de dominer les autres peuples, nous sommes encore plusieurs à croire que les Etats (manqués) impliqués dans cette criminalité peuvent finalement travailler avec nous à l’avènement de notre souveraineté politique et économique !
En plus de toutes les autres solutions et actions à impacts visibles à entreprendre, une révolution culturelle à impact copernicien sur les esprits et les cœurs congolais et libératrice des spiritualités imbécilisantes semble être le meilleur socle pour l’avènement d’un autre Congo. Voilà pourquoi notre libération du joug de l’occupant devra prendre encore un peu de temps : le reformatage des cœurs et des esprits doit la précéder. A moins que les minorités organisées et agissantes en décident autrement.
Après son coup d’Etat administratif fait à l’issue des élections de novembre et décembre 2011, si « Joseph Kabila » veut réellement contribuer à la fin de la guerre de basse intensité imposée à notre pays (avec son aval), qu’il organise une consultation populaire sur cette guerre comme lui-même a avoué son incapacité à pouvoir y apporter un début de solution. Or, organiser une consultation populaire serait couper la branche sur laquelle « le raïs » est assis. Donc, il n’y a rien de bon à attendre de lui et de son clan.
Les minorités organisées et agissantes ainsi que toutes les forces acquises au changement devraient approfondir toutes les solutions sur lesquelles elles travaillent et au besoin se mettre ensemble pour créer un espace d’échange semblable à la Conférence Nationale Souveraine, au Dialogue entre Congolais(es) ou à la consultation populaire ayant précédé la CNS. Il y va de la vie et de la survie de tout un peuple. Il serait irresponsable que nous nous limitions aux critiques négatives du « pouvoir de fait en place » sans des propositions d’actions collectives. En principe, c’est l’ONU qui devrait garantir la paix et la justice chez nous. Mais du moment qu’elle a accepté de cohabité avec Africom sur notre territoire, elle a donné les signes de son instrumentalisation par les USA, acteurs majeurs de ‘la guerre de basse intensité’ dont nous souffrons et mourrons.
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http://www.cheikfitanews.net/article-ac ... 11015.html
Jeudi 17 mai 2012
ACTIONS POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE EN RD CONGO
À l’issue des élections congolaises chahutées du 28 novembre 2011, le peuple s’était prononcé majoritairement pour le changement et contre le pouvoir sortant.
Faisant fi de cette volonté, monsieur Joseph Kabila, le président sortant s’est maintenu par défi, après un hold-up électoral caractérisé par des bourrages d’urnes et des falsifications généralisées des PV à tous les niveaux.
Où se trouve donc la majorité?
C’est pour remettre les pendules à l’heure qu’est née à Kinshasa, la plate-forme « Majorité présidentielle populaire », le terme « majorité » ne devant pas être galvaudé, la clique au pouvoir étant tout, sauf une majorité en RD Congo.
Des activistes congolais de la diaspora congolaise ont décidé d’en faire le relais à Paris et à Bruxelles, profitant aussi de l’élection du socialiste François Hollande à la présidence française, porteuse d’un renouveau dans les relations franco-africaines.
Monsieur Bola venu de Paris et Alhongo de Bruxelles ont bien voulu nous expliquer le sens de leur démarche, à travers l’interview vidéo ci-dessous.
Cheik Fita
Bruxelles, le 17 mai 2012
Jeudi 17 mai 2012
ACTIONS POUR LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE EN RD CONGO
À l’issue des élections congolaises chahutées du 28 novembre 2011, le peuple s’était prononcé majoritairement pour le changement et contre le pouvoir sortant.
Faisant fi de cette volonté, monsieur Joseph Kabila, le président sortant s’est maintenu par défi, après un hold-up électoral caractérisé par des bourrages d’urnes et des falsifications généralisées des PV à tous les niveaux.
Où se trouve donc la majorité?
C’est pour remettre les pendules à l’heure qu’est née à Kinshasa, la plate-forme « Majorité présidentielle populaire », le terme « majorité » ne devant pas être galvaudé, la clique au pouvoir étant tout, sauf une majorité en RD Congo.
Des activistes congolais de la diaspora congolaise ont décidé d’en faire le relais à Paris et à Bruxelles, profitant aussi de l’élection du socialiste François Hollande à la présidence française, porteuse d’un renouveau dans les relations franco-africaines.
Monsieur Bola venu de Paris et Alhongo de Bruxelles ont bien voulu nous expliquer le sens de leur démarche, à travers l’interview vidéo ci-dessous.
Cheik Fita
Bruxelles, le 17 mai 2012
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Sondage dans les rues de Kinshasa: qui est le choix des Congolais comme président élu du peuple?
http://banamikili.skyrock.com/309060428 ... comme.html
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Ilunga a écrit :Sondage dans les rues de Kinshasa: qui est le choix des Congolais comme président élu du peuple?
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Message au Président Français François Hollande
Catégorie : Tshisekedimedia
Publié le Jeudi, 17 Mai 2012 09:23
Écrit par Dr François Tshipamba Mpuila
Monsieur le Président,
Je vous adresse cette Lettre en ma qualité de Membre de l’Intelligentsia Congolaise, de Combattant de la Liberté, de Cadre et Responsable politique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS, de Détenteur du Mandat Personnel du Président du Parti et Président de la République son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi, de Coordonnateur Principal du Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies de l’UDPS, de Représentant honoraire de l’UDPS/BENELUX, de Délégué honoraire de la Diaspora congolaise de Belgique au Dialogue Intercongolais, de Signataire de l’Acte Constitutif du Conseil National Congolais et du Traité de Nice et enfin de Membre Plénipotentiaire du Conseil National Congolais.
A. Le Contexte de votre Accession à la Présidence de la République Française
1. La Crise économique mondiale actuelle doit vous rappeler la Crise économique de 1929 qui avait secrété les partis fascistes et le Nazisme et porté Hitler au pouvoir en Allemagne
Votre accession à la Présidence Française coïncide avec la Crise économique mondiale actuelle. Rappelez-vous que la grande crise économique qui s'était déclenchée aux États-Unis le 24 octobre 1929 ("jeudi noir") par le krach boursier de Wall Street et qui se propagea rapidement au reste du monde, le plongea dans la récession pendant les années 1930. Les profonds bouleversements sociaux et politiques qu'elle engendra secrétèrent en Europe les partis extrémistes, fascistes et le parti nazi, préparèrent leur lit et favorisèrent leur arrivée au pouvoir. Ces partis menèrent une politique raciste, xénophobe, antisémite, discriminatoire, exterminatrice, expansionniste et militariste, cause directe de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, à cause de la crise, le taux du chômage avait atteint des sommets (plus de 25 % de la population active en 1932), alimentant la désillusion et la colère de la population, et c'est en promettant de régler le problème de la crise qu'Adolf Hitler parvint au pouvoir le 30 janvier 1933. Il mena une politique sociale, d’industrialisation et de militarisation qui permit le retour à l’équilibre mais mena à la guerre.
Le déclenchement de la crise
Malgré la bonne santé affichée par l'économie américaine à la fin des années 1920, les bases de la croissance apparaissaient de plus en plus fragiles en raison de la surproduction industrielle, de la spéculation boursière, de l'endettement généralisé et de la persistance de la crise de l'agriculture.
À l'annonce de la baisse des prix et des bénéfices industriels, à la mi-octobre 1929, certains spéculateurs décidèrent de vendre leurs actions pour empocher une plus-value au moment où les cotations boursières de Wall Street (New York) étaient encore à un niveau élevé. Le cours des actions diminua rapidement, entraînant une panique qui culmina le 24 octobre, jour où 16 millions de titres furent proposés à bas prix sur le marché, sans trouver de preneurs. Après un temps d'arrêt, l'effondrement des cours s'étendit à toutes les valeurs et toucha même les symboles de l'industrie américaine. Des centaines de milliers de petits actionnaires se trouvèrent ruinés. Les banques, qui avaient multiplié les crédits depuis plusieurs années, ne purent récupérer leurs fonds auprès des personnes endettées, alors que, dans le même temps, ceux qui avaient de l'argent en dépôt se mirent à le retirer. Ne disposant pas des sommes nécessaires pour les rembourser, nombreuses banques firent faillite. Ce manque de liquidités entraîna une diminution des investissements industriels et de la consommation de produits manufacturés et agricoles. En trois ans, nombreuses banques américaines fermèrent leurs portes.
La crise s'étendit au monde entier lorsque les banques américaines réclamèrent le remboursement de leurs prêts à l'étranger et rapatrièrent les capitaux qu'elles avaient investis. L'Autriche fut la première touchée, avec la faillite de la banque Kreditanstalt. En Allemagne, la faillite de la Danat Bank, en juillet 1931, provoqua l'effondrement du système bancaire. La baisse des prix des produits manufacturés, inégale selon les pays et les secteurs, fut un phénomène général. Elle atteignit environ 30% de 1929 et 1932. Dans l'agriculture, déjà en crise depuis une décennie, la baisse atteignit 65 % pour les prix de gros des denrées agricoles. Conséquence logique de la surproduction des années 1920, la production industrielle et agricole s'effondra. Des stocks entiers de blé sur pied et de voitures invendues furent détruits. Les pays dont la croissance avait été dépendante des investissements étrangers (Allemagne, Pologne) et ceux où le crédit avait explosé (États-Unis, Canada) furent les premiers touchés.
Très endetté et ne pouvant rapatrier ses capitaux investis en Allemagne, le Royaume-Uni dut abandonner la référence de l'étalon-or pour sa monnaie qui fut dévaluée de 40% en septembre 1931. La chute de la livre sterling provoqua par contrecoup celle d'une trentaine de monnaies qui lui étaient liées (Scandinavie, Portugal, Égypte, etc.). Les flux financiers internationaux étaient totalement désorganisés et le commerce mondial sombra dans le marasme. Le commerce international commença à décliner à partir de 1930 et atteignit son point le plus bas en 1932, les dévaluations monétaires et les mesures protectionnistes prises par les différents gouvernements ne faisant qu'accroître la récession.
Restée relativement à l'écart du marasme mondial en raison de sa faible insertion dans le système bancaire international, la France fut touchée par la crise en 1932, à cause de la dévaluation de la livre britannique qui mit à mal la stabilité du franc. La baisse des prix agricoles commencée en 1930 s'accéléra et la chute des exportations provoqua une baisse de la production industrielle. En 1933, le pays comptait déjà 1,5 million de chômeurs. Les mesures prises par les gouvernements radicaux (subventions aux entreprises en difficulté, barrières douanières, encouragement à la baisse de la production agricole) ne purent enrayer la crise, mais compromirent les finances publiques.
Sur le plan humain, l'accroissement du chômage, estimé à 30 millions de personnes à la fin de 1932 (sans doute sous-évalué), contre 10 millions trois ans plus tôt, fut l'aspect le plus tragique de la crise. Les ouvriers, mais aussi les employés, en furent les principales victimes. En Allemagne et en France, les classes moyennes (cols blancs, artisans, commerçants, petits industriels) s'appauvrirent et firent chuter la consommation. Le malaise social se répandit dans tous les pays. Au milieu des années 1930, on estimait qu'un cinquième de la population britannique était sous-alimentée. En 1934 eut lieu la plus célèbre des marches contre la faim, qui conduisit les chômeurs de Jarrow, au nord-est de l'Angleterre, à Londres. Aux États-Unis, la sécheresse frappa une partie des régions du Midwest et du Sud-Ouest, et la région devint célèbre sous le nom de Dust Bowl (désert de poussière).
Aux Etats-Unis, Herbert Hoover, Président républicain des États-Unis de mars 1929 à mars 1933, tenta sans grand succès de remédier à la crise. Ses adversaires démocrates le surnommèrent le « Do nothing » (=Ne rien faire).
En novembre 1932, les États-Unis élirent Franklin Delano Roosevelt (démocrate) pour remplacer Hoover à la tête de l'État. Le taux de chômage approchait alors les 25 % de la population active. Roosevelt prit ses fonctions en mars 1933 et lança plusieurs programmes nationaux afin d'accroître le volume de liquidités et réduire le chômage (ce fut le New Deal). L’interventionnisme économique très fort conduisit la cour suprême à des arrêts négatifs présentés par le gouvernement comme une opposition politique. Mais à partir de 1937, par l'arrêt West Coast Hotel Co. v. Parrish, la cour adapta sa jurisprudence et n'essuya plus guère cette critique.
Le New Deal offrit une réponse politique forte aux attentes sociales nées du désastre humain de la crise dont témoigne par exemple « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck. Il redonna espoir aux Américains et Roosevelt fut réélu en 1936, 1940 et 1944. Il fournit aussi aux États-Unis des infrastructures - routes, aménagements hydroélectriques - encore utilisées à l'heure actuelle.
La mise en place de politiques dirigistes
Aux États-Unis, la crise atteignit son paroxysme au début de 1933, juste après l'élection du démocrate Franklin D. Roosevelt, en novembre 1932. Dans le cadre du New Deal, le nouveau président accrut les interventions de l'État, lança des programmes d'infrastructure pour lutter contre le chômage et relancer la croissance et entreprit d'assainir l'économie. Ces mesures, dont les effets furent immédiats, permirent de restaurer la confiance. Progressivement et par à-coups, la dépression recula, mais c'est l'entrée en guerre des États-Unis, en 1941, qui permit de supprimer totalement la récession.
La politique de Roosevelt était directement inspirée des théories de l'économiste anglais Keynes, pour qui l'État avait un rôle régulateur à jouer en cas de défaillance des lois du marché. Une politique de dépenses publiques (distribution sociale, grands travaux) compensant le manque d'investissement du secteur privé et la baisse des pouvoirs d'achat devait permettre un retour de la consommation et de l'emploi. C'est cette orientation qui fut également adoptée en Allemagne et en France.
En Allemagne, la crise eut des conséquences politiques dramatiques. Le parti nazi accrut son audience auprès des chômeurs auxquels il promit un retour de la croissance. Parvenu au pouvoir en 1933, Adolf Hitler mena une politique d'industrialisation et de militarisation qui permit le retour à l'équilibre mais entraîna l'Europe dans la guerre. Des régimes de droite apparurent également dans les Balkans. D'autres pays tels que le Royaume-Uni et l'Australie se tournèrent plutôt vers les mouvements politiques de gauche.
En France, le gouvernement de Laval mit en place en 1934 une politique de déflation. Il bloqua les salaires des fonctionnaires, mais ces mesures se révélèrent inefficaces et provoquèrent une forte agitation sociale. Cet échec et la crainte d'une montée de l'extrême droite, qui s'était manifestée violemment lors de la manifestation du 6 février 1934, provoquèrent la victoire du Front populaire en 1936. Mais le nouveau gouvernement ne parvint pas à enrayer la crise économique et financière. Touchée plus tardivement que les autres pays par les effets de la crise de 1929, la France n'en était toujours pas sortie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata.
Monsieur le Président, prenez donc très au sérieux la Crise économique actuelle, la montée subséquente fulgurante du Front National en France et des courants idéologiques et politiques extrémistes en France, en Grèce, en Belgique, en Italie, au Portugal, en Espagne… et le désaveu populaire croissant des partis traditionnels dans ces pays… et pensez à l’action salvatrice et efficace du Président Américain Franklin Delano Roosevelt, une fois élu, pour juguler la crise, combattre le Japon et libérer l’Europe et l’Humanité du péril universel que représentait le Nazisme.
2. Le contexte de la tragédie congolaise
Le Congo/Kinshasa est ravagé par « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la Seconde Guerre Mondiale ». Tous les Experts Internationaux affirment que ce pays est « un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat », que le Congo est un « abattoir », un « enfer », un « grand cimetière », une « vaste caserne », « le pays du chaos, de la famine, de la misère, de la banqueroute, de calamités, d’anarchie »…
Tous les moyens financiers importants octroyés par la Communauté Internationale ont été détournés par les gouvernants corrompus, médiocres et pervers : 5 milliards de $US de 1997 à 2002 (Rapport Kassem, ONU, 2002), 25 milliards de $US de 2001 à 2007 (« Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions, L’Harmattan, 2009). Eric Joyce, député britannique, a accusé le gouvernement Kabila de prédation massive. Selon l’Agence Ecofin, Eric Joyce, furieux, a déclaré : « Le peuple congolais est propriétaire de ressources naturelles immenses. La RDC pourrait être le leader économique de l’Afrique ».
Selon ce député, président du groupe parlementaire multipartite du Parlement britannique pour la région des Grands lacs en Afrique, le gouvernement Kabila aurait « signé plusieurs contrats miniers pour quelques 5,5 milliards de $US, dans une totale opacité, avec des sociétés fictives immatriculées aux îles Vierges britanniques. ». Le député aurait reçu des documents accablants : « ces documents prouvent que les ressources naturelles du Congo ne sont pas exploitées comme des sources de revenus légitimes pour le peuple congolais. Des séries d’arrangements complexes entre le gouvernement du Congo et des sociétés fictives des IVB (îles Vierges britanniques, ndlr) font en sorte qu’un petit nombre de personnes s’enrichissent moyennant des pertes énormes pour le reste de la population. » a-t-il déclaré mettant en cause, dans ce contexte, l’aide au développement accordé à la RDC : « Nous traversons une période d’austérité et nous devons donc être certains que nos fonds sont dépensés à bon escient. Ces documents montrent que l’argent des contribuables du Royaume-Uni est dépensé sans retenue dans un pays où le peuple est privé des milliards pouvant être tirés de redevances minières et de la vente de biens miniers. »
B. Quelle honte pour la France quand on voit la tragédie qui ravage le plus grand pays francophone au Monde !
La France doit avoir honte d’elle-même quand elle parle d’elle comme la Terre de la liberté, des droits de l’homme, de la dignité, de la fierté et de la grandeur car le plus grand pays francophone lui renvoie dans le miroir une image qui est le contraire des idéaux et des valeurs qu’elle prône et défend dans le monde.
En effet, de tous les peuples de la Terre, c’est le Peuple Congolais qui a le plus souffert des oppressions, des humiliations, de l’esclavage, de la colonisation, de l’extermination, du néocolonialisme, des tyrannies, des violences sexuelles, des conflits armés fratricides, des déplacements forcés, des mutilations, des crimes de guerre, de crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des traitements cruels, inhumains et dégradants, des tortures, des pertes des vies humaines, des famines, des misères, des massacres à large échelle, des assassinats politiques, des relégations, des violations des libertés et des droits de l’homme...
L’esclavage a dépeuplé le Congo/Kinshasa de plus de 13 millions de ses habitants. De cette période, Livingstone a décrit les maux qui ont frappé ses regards dans ce pays : les crânes, les cadavres, les ruines des villages, le nombre des hommes qui avaient péri, les meurtres commis en masse, le pays dépeuplé.
La colonisation dont a souffert le Peuple Congolais a été singulière par rapport à toutes les autres colonisations. Elle a exterminé plus de 10 millions de Congolais, dépossédé les Congolais de leurs terres, vidé l’homme congolais de sa substance ontologique et axiologique, détruit nos cultures et nos traditions, horrifié le Monde avec l’enfer des « mains coupées » et été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité » ; « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine » ; « Le Scandale du Siècle » ; La Honte Internationale ». Les colonisateurs belges n’avaient jamais ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo. Ils restèrent sourds aux déclarations du Général De Gaulle à Brazzaville en 1944, à la Charte des Nations-Unis à San Francisco en 1947 et son article 73, à la Conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955 qui avait, au point F de son Communiqué final, acté l’accord de tous les peuples représentés pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement, et que la question des peuples soumis à la domination, l’exploitation et l’assujettissement étrangers constitue une négation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations-Unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales.
L’octroi de l’Indépendance au Congo a été imposé aux gouvernants belges par le Combat du Peuple Congolais, un calcul machiavélique, le contexte international et des forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le Monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont progressivement renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui avait été ressenti comme une dignité et une liberté collectives, celles de pouvoir se gouverner soi-même.
Après la colonisation, le processus de décolonisation, de démocratisation et du progrès du Congo a été bloqué par la Classe politique belge avec la complicité d’une fraction de congolais complices, médiocres et pervers. Les différentes tyrannies ont été imposées à notre Peuple, tyrannies qui l’ont animalisé, chosifié et déshumanisé.
Jusqu’à ce jour, nombreux gouvernants belges sont sur la première ligne de front des ennemis jurés d’un quelconque progrès au Congo. Depuis le Cabinet du Roi Léopold II jusqu’à ce jour, au sein de la Classe politique belge, les rares hommes de progrès – presque tous des flamands - sur le Dossier Congolais, sont impitoyablement combattus, marginalisés, moralement forcés à la démission, traités de renégats, de vendeurs d’empire.
En voici quelques-uns : Albert Thys, Banning, Van Bilsen, Van Hemelrijk, Ganshof Van der Meersch, Karel De Gucht, Dirk Van Der Maelen, Paul Gossens, Marie Frans Cros, François Misser, Paul Thunissen, Laurent Louis, Arnaud Zajtman, Véronique Keyser, Els Schelfhout…
N’est-il pas inexplicable qu’au cœur d’un monde occidental civilisé, moderne éclairé, techniquement avancé la Classe politique belge soit une exception négative opposée à toute possibilité de progrès pour un autre peuple, souverain et indépendant. La Classe politique belge s’est-elle gravement compromise dans la prédation criminelle et maffieuse des richesses naturelles du Congo avec les monstres de Kinshasa, pour des intérêts individuels et égoïstes et non pour les intérêts du peuple belge confronté aujourd’hui à une crise économique sévère et à la montée subséquente des courants idéologiques séparatistes et extrémistes ?
Monsieur le Président, méfiez-vous de la soit-disante « expertise » de la Classe politique belge sur le Dossier Congolais. Vous risquez d’être induit en erreur, de vous discréditer et de ruiner tout le capital de confiance placée en vous par les Africains en général et les Congolais en particulier.
C. Vous êtes l’ultime Chance pour la France, l’Europe, l’Afrique en général et le Congo/Kinshasa en particulier, ainsi que le reste du Monde et vous pouvez devenir le Plus Grand Homme d’Etat de ce 3ème Millénaire si, partout, vous vous comportez, au niveau des principes et des actes, en véritable Homme de progrès
1. Formez un réseau d’hommes de progrès dans le Monde
Veuillez former un réseau solide, puissant, irrésistible, dynamique et fécond de partenariat avec les autres hommes de progrès leaders politiques et leaders de la Société Civile (Hommes d’Etat, Démocrates et Humanistes en France, en Europe, au Congo/Kinshasa, dans toute l’Afrique et dans le Monde entier).
2. La solution à la tragédie congolaise sera une bouffée d’oxygène pour tous les peuples et pour toutes les économies qui sont bloquées et dont toutes les tentatives de vivre dans l’autarcie et de chercher des solutions introverties ne mèneront qu’à l’impasse
En vous limitant à trouver toutes les solutions à la crise uniquement sur base des éléments internes à votre société pourtant sursaturée et bloquée, vous donnez l’impression de vous battre pour accéder à la Présidence d’une prison.
L’Afrique en général et le Congo en particulier sont une réserve des ressources, un débouché de vos produits si vous les aidez à s’intégrer totalement et activement dans la globalisation et la mondialisation, à les aider à comprendre que leur vraie richesses n’est pas celle qui est pompée du sol, mais celle qui est gagnée dans la participation aux du marché, de la compétitivité et de la concurrence. La position multi-géostratégique du Congo au cœur de l’Afrique permettra à ce pays, une fois développé, d’être l’Epicentre de la diffusion du progrès dans toute l’Afrique.
Grâce à ce réseau et à ce progrès du Congo, les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables dont sont nantis le Congo/Kinshasa et les autres pays seront mieux gérées par les hommes de progrès et mises au service des peuples, des idéaux et des valeurs nobles et des causes justes. Ils permettront aux Gouvernants congolais et aux Partenaires de supprimer les structures, les systèmes, les lois, les mentalités, les conditions de vie et les règles qui emprisonnent l’homme, le chosifient, l’animalisent, mutilent son développement, affaiblissent ses possibilités et étouffent sa vie.
Votre échec aggravera la tragédie congolaise et la crise économique mondiale, ruinera la crédibilité de tous les partis traditionnels à travers le Monde et ouvrira inévitablement et largement la porte du pouvoir au Front National en France, aux courants idéologiques extrémistes dans les autres pays (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Belgique…).
3. La solution à la tragédie congolaise sera en même temps la solution à l’immigration
Nombreux Congolais ont fui la tyrannie et ses menaces mortelles dans ce pays. Ils aiment leur pays et ils y rentreront si la situation politique s’y normalise. Le progrès du Congo déclenchera le progrès irrésistible de toute l’Afrique et nombreux Africains rentreront dans leurs pays.
D. Le plus grand pays francophone du Monde : Serez-vous vraiment fiers que la Conférence de la Francophonie soit organisée en octobre prochain dans une jungle, domaine des fauves féroces, violents, impénitents, arrogants et sadiques?
Le Congo/Kinshasa est le plus grand pays francophone. Il est grand 4 fois plus grand que la France. Sa population est évaluée à plus ou moins 72 millions d’habitants et caractérisée par grande jeunesse, 60% des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1996-2005), plus de 6 millions de Congolais (c’est plus que toute la Wallonie) sont décédés de balles, de malnutrition, de maladies infectieuses et de déplacements forcés. Ce fut le conflit le plus meurtrier dans l’Histoire de l’Humanité depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Au 1er janvier, la population française en métropole et dans les départements d'outre-mer était estimée à 62,9 millions d'habitants, selon le recensement de l'Insee en 2005. Le Congo est quatre-vingts fois plus grand que la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus grand que le Québec (Canada), ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l'est du Mississippi, c'est le 11e État du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km².
Le Congo/Kinshasa est l’un des Géants d’Afrique et du Monde ; l’un des plus Grands réservoirs des matières, d’énergie et d’eau du Monde ; l’un des Greniers de la Terre ; l’un des Foyers de la Méga-biodiversité de la Planète ; l’un des plus Grands Sites touristiques du Monde et l’un des Centres du Monde les plus riches en ressources humaines, multiculturelles et multi-artistiques.
Le Peuple Congolais vit, depuis janvier 2001 à ce jour, la plus grande des humiliations de toute son histoire : un jeune homme étranger de père et de mère (son père est Christopher Kanambe, est un tutsi rwandais, et sa mère est Marcelline Mukambukuje, une tutsie rwandaise). Cet imposteur s’est présenté aux Congolais sous une fausse identité (« Joseph Kabila » alors que son véritable nom est Hyppolite Kanambe) et sous de fausses apparences. Il n’a aucune attache biologique ni culturelle ni sociale avec notre Pays et avec notre Peuple.
Il a été parachuté dans le Palais Présidentiel de notre Pays grâce aux armes et des parodies électorales par les étrangers. Il est toxicomane (il se drogue depuis l’âge de 12 ans selon les affirmations des membres de sa famille). Il a été ramassé dans les caniveaux de Dar-Es-Salam. Il est analphabète (il est incapable d’exhiber un certificat d’une école primaire connue dans toute la Sous-Région des Grands Lacs. Il s’est présenté vêtu des galons d’un Général-Major sans pouvoir dire dans quelle Académie Militaire il a été formé. Il est incapable de citer même les noms de ses anciens copains de cours à l’école primaire, secondaire, académie militaire…
Au Sénat belge en avril 2004, il a fait l’éloge de l’esclavage et de la colonisation dont a atrocement souffert notre Peuple. En avril 2009, dans une interview en Avril 2009 au Journal Américain New York Times, il a avoué qu’il n’y a pas parmi ses nombreux collaborateurs 15 hommes animés de volonté politique, incorruptibles et capables de faire quelque chose de positif au Congo. Mais c’est de ces mêmes collaborateurs qu’il continue à s’entourer.
Il s’est rendu coupable des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de crime de génocide, des massacres à large échelle y compris êtres faibles et vulnérables (civils non-armés, femmes, vieillards et enfants), des violences sexuelles, des pillages inconsidérés et accélérés des richesses naturelles de notre Pays, des assassinats politiques, des mutilations, des tortures, des traitements cruels, inhumains et dégradants...
Les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables de ce pays peuvent être mises au service du Peuple Congolais, des peuples des pays partenaires, alliés et amis du Peuple Congolais et au service des idéaux nobles et des causes justes dans le Monde.
A condition que le Congo/Kinshasa devienne un Etat de droit démocratique géré selon les règles de la bonne gouvernance et les principes démocratiques par les Meilleurs Fils de notre Pays, Hommes d’Etat, Démocrates, Humanistes, Responsables et Compétents choisis à l’issue des élections libres, démocratiques, crédibles et transparentes.
Or cette condition a déjà été théoriquement réalisée par notre Peuple, ses Leaders et nos vrais Partenaires, Alliés et Amis de notre Peuple :
a) Les Fondements d’un Etat de droit démocratique existent déjà dans les Actes historiques de la Conférence Nationale Souveraine (7 Août 1991-6 Décembre 1992). Ces Résolutions concernent chaque secteur de la vie nationale. Elles conservent, en les élevant dans une synthèse supérieure, tous les acquis positifs (juridiques, politiques, culturels, économiques, sociaux…) obtenus de haute lutte et au prix du sang par notre Peuple tout au long de notre histoire nationale. Mais leur application a été bloquée jusqu’à ce jour. Et ce blocage a fait sombrer le pays dans « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la Seconde Guerre Mondiale » et a fait du Congo «Un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat ».
b) L’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 au suffrage universel a porté Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi à la Présidence de la République. Mais la volonté souveraine de notre Peuple exprimée lors de cette Election et la Vérité des urnes ont été méprisées jusqu’à ce jour par les soit-disants gouvernants qui continuent à s’accrocher désespérément au pouvoir par la force des armes et par défi. Ces individus sont des monstres pires que les Nazis car ils détiennent le Président Elu dans une résidence surveillée jusqu’à ce jour et ils accompagnent leurs crimes contre notre Peuple avec une violence, ampleur, horreur, arrogance, sadisme, atrocité et cruauté gratuits, extrêmes et inouïs.
c) Un des fils du Pays, qui est un Grand Expert International, a conçu un Plan Marshal pour faire sortir notre Pays de la tragédie actuelle.
d) Notre Pays compte des cadres et des experts très bien formés et dans tous les domaines : économistes, ingénieurs, médecins, pharmaciens, juristes, démographes, informaticiens, journalistes, physiciens, mathématiciens, chimistes, entrepreneurs, diplomates, officiers militaires, syndicalistes, professeurs d’université, cadres religieux, enseignants, fonctionnaires des services publics, agents de maintien de l’ordre public, experts en stratégies de communication, en lobbying et en marketing, ingénieurs agronomes, infirmiers, gestionnaires des hôpitaux, banquiers…
e) Les Partenaires ont négocié avec le Conseil National Congolais un Grand Programme humanitaire, socio-économique et de protection sociale.
f) Les autres Partenaires ont négocié avec l’UDPS d’autres programmes d’investissement, notamment dans les domaines de l’Agriculture, des mines, de l’élevage, de la pêche, de recensement et d’identification suivis d’octroi aux Congolais des cartes d’identité avec puce, des passeports, des permis de conduire, des cartes bancaires de très haute sécurité ; des programmes pour la sécurité alimentaire et le bien-être social de la population ; le programme pour la construction des infrastructures routières, scolaires, ferroviaires, sanitaires, aériennes, fluviales ; la formation de la jeunesse, la recherche et l’innovation, la lutte contre les maladies endémiques et épidémiques, la construction des maisons, l’urbanisation de notre Territoire, l’accès de la population à l’eau potable, à l’électricité, au logement décent...
E. La contribution du Congo/Kinshasa à la solution des problèmes mondiaux dans le passé
Les richesses de notre Pays, dans le passé, ont contribué :
à la paix mondiale : Les 14 pays influents au sein de la Communauté Internationale ont dû se réunir à la Conférence de Berlin (15 Novembre 1884-26 Février 1885) et ont pu, dans l’Acte final du 26 Février 1885, stopper l’escalade et prévenu l’explosion qui était imminente entre deux Grands Blocs Internationaux qui s’affrontaient sur le partage de l’Afrique en général et sur la Poche Congolaise en particulier : Les Libre-échangistes (Grande-Bretagne, Allemagne et Hollande) contre les Protectionnistes (France et Portugal) ;
à l’Age d’Or de la Belgique et à l’Hégémonie de l’Europe dans le Monde : Cfr La Courbe des exportations sorties du Congo de 1885 à 1908 à travers 4 Sociétés : Société Générale, Groupe Brufina, Unilever et Groupe Empain) ;
à la Victoire des Etats-Unis sur le Japon : plus de 30 000 tonnes d’uranium congolais vendus aux Etats-Unis par la Belgique entre 1942 et 1945 permirent aux Etats-Unis d’acquérir la bombe atomique et de bombarder le 6 et le 8 Août 1945 Hiroshima et Nagasaki) ;
à la Victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie grâce à l’Arme atomique et à la supériorité militaire acquises suite aux minerais du Congo ;
à la sortie de la Belgique de la Guerre sans dette ;
à l’Equilibre International pendant la Guerre Froide grâce au maintien du Congo dans le Camp Occidental par le blocage, de 1960 à 1997, du processus de décolonisation et de démocratisation de ce pays, l’exclusion des démocrates et des humanistes congolais du pouvoir, l’élimination physique de certains leaders congolais nationalistes ; l’imposition d’un régime tyrannique et des dirigeants qui étaient et qui sont des pions, des individus médiocres, pervers, corrompus, sadiques, arrogants, opportunistes, aventuriers et des pures créatures de l’Occident ;
aux différents bouleversements révolutionnaires intervenus dans l’Histoire mondiale grâce notamment aux minerais pompés du sous-sol congolais: révolution atomique, révolution spatiale et balistique, révolution scientifique et technologique, révolution médiatique…
Ce n’est pas pour rien que le Secrétaire Général de l’ONU, M. Dag Hammarskjöl que le Président Américain John Kennedy avait qualifié comme étant « Le plus Grand Homme d’Etat de son Siècle », s’était exclamé, une fois mis au courant de la crise politique qui venait d’éclater au Congo au lendemain de l’accession de ce pays à l’Indépendance :
« Nous sommes à un tournant de l’Histoire. Il s’agit de l’avenir de l’Afrique et peut-être de l’avenir du monde » (Le Monde, 23 Juillet 1960).
F. La persistance de la tragédie congolaise est un gâchis et risque même d’amener l’Humanité à l’Apocalypse Finale
La gestion chaotique et criminelle des richesses immenses et diversifiées du Congo non seulement empêchent l’exploitation responsable et saine de ces richesses et leur mise au service des idéaux nobles et des causes justes mais permettent aux groupes maffieux et même aux terroristes internationaux d’y avoir un accès direct, de les exploiter ou de les acheter. Or ces groupes menacent la paix et la sécurité mondiale, combattent la démocratie et sèment la mort et le deuil dans le monde y compris dans les pays occidentaux. C’est à partir du Congo que se passent aujourd’hui le financement du terrorisme international, le blanchiment de l’argent sale, le financement du terrorisme international, les préparatifs des attentats, les complots contre la démocratie.
Il faut même craindre que ces groupes terroristes n’hésitent pas, comme l’ont confirmé les Experts Américains, à préparer attentats avec les minerais radioactifs et n’exposent l’Humanité à l’Apocalypse Finale. Quel gâchis et quel risque !
G. La Victoire d’un Homme de progrès, du Peuple, de la Démocratie, de la Dignité, de la Grandeur et de la Fierté nationales
Monsieur le Président, votre Victoire à l’Election Présidentielle Française du 6 Mai 2012 est surtout la Victoire de l’Etat, de l’Etat de droit, de l’Etat de droit démocratique, de la Souveraine du Peuple, des Elections crédibles, transparentes et démocratiques, du respect de la Volonté Souveraineté du Peuple et de la Vérité des urnes, de la Personnalité d’un Homme (profil, qualités, mérites, vision, projet et programme d’action).
Vous vous êtes présenté devant l’opinion comme étant un homme de progrès. Vous serez crédible si, s’agissant du Congo/Kinshasa et considérant le poids et l’influence de la France et l’impact de ses positions et de ses décisions sur l’Echiquier International, vous contribuez de façon réelle et effective aux côtés des Démocrates et des Humanistes Congolais :
- à instaurer l’Etat de droit démocratique. Le Congo/Kinshasa est aujourd’hui le théâtre de chaos, de banqueroute, de calamités, d’anarchie, de confusion, d’une jungle, domaine des gouvernants qui, tels des fauves violents et féroces, s’illustrent par une gestion chaotique et criminelle et imposent leur volonté arbitraire à notre Peuple ;
- à restaurer la légitimité et la légalité des Actes historiques et le Projet de Société Démocratique national issus de la Conférence Nationale Souveraine (7 Août 1991-6 Décembre 1992) dont l’application a été bloquée jusqu’à ce jour ;
- à faire triompher la Volonté Souveraine du Peuple Congolais qui a élu Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi au poste de la Présidence de la République à l’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 : notre Peuple est humilié et meurtri, sa Volonté souveraine méprisée et la Vérité des urnes piétinée jusqu’à ce jour par les « Hors-la-loi » qui continuent à s’agripper au pouvoir avec les armes et à « gouverner » par défi.
H. Quelle honte pour la France quand on voit la tragédie qui ravage le plus grand pays francophone au Monde !
La France doit avoir honte d’elle-même quand elle parle d’elle comme la Terre de la liberté, des droits de l’homme, de la dignité, de la fierté et de la grandeur car le plus grand pays francophone lui renvoie dans le miroir une image qui est le contraire des idéaux et des valeurs qu’elle prône et défend dans le monde. En effet, de tous les peuples de la Terre, c’est le Peuple Congolais qui a le plus souffert des oppressions, des humiliations, de l’esclavage, de la colonisation, de l’extermination, du néocolonialisme, des tyrannies, des violences sexuelles, des conflits armés fratricides, des déplacements forcés, de graves atteintes des violations des libertés et des droits de l’homme. Et tous ces crimes perpétrés au Congo/Kinshasa ont ceci de particulier que leurs auteurs les accompagnent d’une violence, d’une ampleur, d’une barbarie, des horreurs, des cruautés et des atrocités gratuites, extrêmes et inouïes.
L’esclavage a dépeuplé le Congo/Kinshasa de plus de 13 millions de ses habitants. De cette période, Livingstone a décrit les maux qui ont frappé ses regards dans ce pays : les crânes, les cadavres, les ruines des villages, le nombre des hommes qui avaient péri, les meurtres commis en masse, le pays dépeuplé. La colonisation dont a souffert le Peuple Congolais a été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité » ; « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine » ; « Le Scandale du Siècle » ; La Honte Internationale ». Les colonisateurs belges n’avaient jamais ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo. L’octroi de l’Indépendance au Congo leur a été imposé par le Combat du Peuple Congolais, le contexte international et des forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le Monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont progressivement renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui avait été ressenti comme une dignité et une liberté collectives, celles de pouvoir se gouverner soi-même.
Après la colonisation, le processus de décolonisation et de démocratisation du Congo a été bloqué par la Classe politique belge avec la complicité d’une fraction de congolais complices, médiocres et pervers. Les différentes tyrannies ont été imposées à notre Peuple. Elles l’ont animalisé, chosifié et déshumanisé.
I. « Le Changement : c’est maintenant »
Ce Changement ne vaut pas seulement pour la France et l’Europe. Nous voulons qu’il soit aussi pour le Congo/Kinshasa, le plus grand pays francophone. L’espoir que votre Election a suscité va au-delà de votre pays et de votre continent. Et puisque le « Symbole donne à penser », disait Paul Ricoeur : c’est à Nice, une Ville de la France, que nous avons signé le 17 Janvier 2012 l’Acte constitutif du Conseil National Congolais et le Traité de Nice, deux documents porteurs de beaucoup d’espoirs pour le Peuple Congolais et pour nos vrais Partenaires.
J. Sollicitation de l’audience
Nous restons prêts et disponibles pour expliciter le contenu du présent Message à vos Services spécialisés ou à Vous-même si l’Audience nous est octroyée. Nous serons présents à cette Audience avec nos Compatriotes et nos Partenaires de Nice. Et compte tenu de l’ampleur de la tragédie et de tous espoirs que placés en vous, nous assurons une très large diffusion du présent Message pour obtenir ne fût-ce qu’un effet de catharsis auprès de notre Peuple.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre haute considération.
Fait à Bruxelles, le 16 Mai 2012.
Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
Message au Président Français François Hollande
Catégorie : Tshisekedimedia
Publié le Jeudi, 17 Mai 2012 09:23
Écrit par Dr François Tshipamba Mpuila
Monsieur le Président,
Je vous adresse cette Lettre en ma qualité de Membre de l’Intelligentsia Congolaise, de Combattant de la Liberté, de Cadre et Responsable politique de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, en sigle UDPS, de Détenteur du Mandat Personnel du Président du Parti et Président de la République son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi, de Coordonnateur Principal du Bureau d’Etudes, Expertise et Stratégies de l’UDPS, de Représentant honoraire de l’UDPS/BENELUX, de Délégué honoraire de la Diaspora congolaise de Belgique au Dialogue Intercongolais, de Signataire de l’Acte Constitutif du Conseil National Congolais et du Traité de Nice et enfin de Membre Plénipotentiaire du Conseil National Congolais.
A. Le Contexte de votre Accession à la Présidence de la République Française
1. La Crise économique mondiale actuelle doit vous rappeler la Crise économique de 1929 qui avait secrété les partis fascistes et le Nazisme et porté Hitler au pouvoir en Allemagne
Votre accession à la Présidence Française coïncide avec la Crise économique mondiale actuelle. Rappelez-vous que la grande crise économique qui s'était déclenchée aux États-Unis le 24 octobre 1929 ("jeudi noir") par le krach boursier de Wall Street et qui se propagea rapidement au reste du monde, le plongea dans la récession pendant les années 1930. Les profonds bouleversements sociaux et politiques qu'elle engendra secrétèrent en Europe les partis extrémistes, fascistes et le parti nazi, préparèrent leur lit et favorisèrent leur arrivée au pouvoir. Ces partis menèrent une politique raciste, xénophobe, antisémite, discriminatoire, exterminatrice, expansionniste et militariste, cause directe de la Seconde Guerre mondiale. En Allemagne, à cause de la crise, le taux du chômage avait atteint des sommets (plus de 25 % de la population active en 1932), alimentant la désillusion et la colère de la population, et c'est en promettant de régler le problème de la crise qu'Adolf Hitler parvint au pouvoir le 30 janvier 1933. Il mena une politique sociale, d’industrialisation et de militarisation qui permit le retour à l’équilibre mais mena à la guerre.
Le déclenchement de la crise
Malgré la bonne santé affichée par l'économie américaine à la fin des années 1920, les bases de la croissance apparaissaient de plus en plus fragiles en raison de la surproduction industrielle, de la spéculation boursière, de l'endettement généralisé et de la persistance de la crise de l'agriculture.
À l'annonce de la baisse des prix et des bénéfices industriels, à la mi-octobre 1929, certains spéculateurs décidèrent de vendre leurs actions pour empocher une plus-value au moment où les cotations boursières de Wall Street (New York) étaient encore à un niveau élevé. Le cours des actions diminua rapidement, entraînant une panique qui culmina le 24 octobre, jour où 16 millions de titres furent proposés à bas prix sur le marché, sans trouver de preneurs. Après un temps d'arrêt, l'effondrement des cours s'étendit à toutes les valeurs et toucha même les symboles de l'industrie américaine. Des centaines de milliers de petits actionnaires se trouvèrent ruinés. Les banques, qui avaient multiplié les crédits depuis plusieurs années, ne purent récupérer leurs fonds auprès des personnes endettées, alors que, dans le même temps, ceux qui avaient de l'argent en dépôt se mirent à le retirer. Ne disposant pas des sommes nécessaires pour les rembourser, nombreuses banques firent faillite. Ce manque de liquidités entraîna une diminution des investissements industriels et de la consommation de produits manufacturés et agricoles. En trois ans, nombreuses banques américaines fermèrent leurs portes.
La crise s'étendit au monde entier lorsque les banques américaines réclamèrent le remboursement de leurs prêts à l'étranger et rapatrièrent les capitaux qu'elles avaient investis. L'Autriche fut la première touchée, avec la faillite de la banque Kreditanstalt. En Allemagne, la faillite de la Danat Bank, en juillet 1931, provoqua l'effondrement du système bancaire. La baisse des prix des produits manufacturés, inégale selon les pays et les secteurs, fut un phénomène général. Elle atteignit environ 30% de 1929 et 1932. Dans l'agriculture, déjà en crise depuis une décennie, la baisse atteignit 65 % pour les prix de gros des denrées agricoles. Conséquence logique de la surproduction des années 1920, la production industrielle et agricole s'effondra. Des stocks entiers de blé sur pied et de voitures invendues furent détruits. Les pays dont la croissance avait été dépendante des investissements étrangers (Allemagne, Pologne) et ceux où le crédit avait explosé (États-Unis, Canada) furent les premiers touchés.
Très endetté et ne pouvant rapatrier ses capitaux investis en Allemagne, le Royaume-Uni dut abandonner la référence de l'étalon-or pour sa monnaie qui fut dévaluée de 40% en septembre 1931. La chute de la livre sterling provoqua par contrecoup celle d'une trentaine de monnaies qui lui étaient liées (Scandinavie, Portugal, Égypte, etc.). Les flux financiers internationaux étaient totalement désorganisés et le commerce mondial sombra dans le marasme. Le commerce international commença à décliner à partir de 1930 et atteignit son point le plus bas en 1932, les dévaluations monétaires et les mesures protectionnistes prises par les différents gouvernements ne faisant qu'accroître la récession.
Restée relativement à l'écart du marasme mondial en raison de sa faible insertion dans le système bancaire international, la France fut touchée par la crise en 1932, à cause de la dévaluation de la livre britannique qui mit à mal la stabilité du franc. La baisse des prix agricoles commencée en 1930 s'accéléra et la chute des exportations provoqua une baisse de la production industrielle. En 1933, le pays comptait déjà 1,5 million de chômeurs. Les mesures prises par les gouvernements radicaux (subventions aux entreprises en difficulté, barrières douanières, encouragement à la baisse de la production agricole) ne purent enrayer la crise, mais compromirent les finances publiques.
Sur le plan humain, l'accroissement du chômage, estimé à 30 millions de personnes à la fin de 1932 (sans doute sous-évalué), contre 10 millions trois ans plus tôt, fut l'aspect le plus tragique de la crise. Les ouvriers, mais aussi les employés, en furent les principales victimes. En Allemagne et en France, les classes moyennes (cols blancs, artisans, commerçants, petits industriels) s'appauvrirent et firent chuter la consommation. Le malaise social se répandit dans tous les pays. Au milieu des années 1930, on estimait qu'un cinquième de la population britannique était sous-alimentée. En 1934 eut lieu la plus célèbre des marches contre la faim, qui conduisit les chômeurs de Jarrow, au nord-est de l'Angleterre, à Londres. Aux États-Unis, la sécheresse frappa une partie des régions du Midwest et du Sud-Ouest, et la région devint célèbre sous le nom de Dust Bowl (désert de poussière).
Aux Etats-Unis, Herbert Hoover, Président républicain des États-Unis de mars 1929 à mars 1933, tenta sans grand succès de remédier à la crise. Ses adversaires démocrates le surnommèrent le « Do nothing » (=Ne rien faire).
En novembre 1932, les États-Unis élirent Franklin Delano Roosevelt (démocrate) pour remplacer Hoover à la tête de l'État. Le taux de chômage approchait alors les 25 % de la population active. Roosevelt prit ses fonctions en mars 1933 et lança plusieurs programmes nationaux afin d'accroître le volume de liquidités et réduire le chômage (ce fut le New Deal). L’interventionnisme économique très fort conduisit la cour suprême à des arrêts négatifs présentés par le gouvernement comme une opposition politique. Mais à partir de 1937, par l'arrêt West Coast Hotel Co. v. Parrish, la cour adapta sa jurisprudence et n'essuya plus guère cette critique.
Le New Deal offrit une réponse politique forte aux attentes sociales nées du désastre humain de la crise dont témoigne par exemple « Les Raisins de la colère » de John Steinbeck. Il redonna espoir aux Américains et Roosevelt fut réélu en 1936, 1940 et 1944. Il fournit aussi aux États-Unis des infrastructures - routes, aménagements hydroélectriques - encore utilisées à l'heure actuelle.
La mise en place de politiques dirigistes
Aux États-Unis, la crise atteignit son paroxysme au début de 1933, juste après l'élection du démocrate Franklin D. Roosevelt, en novembre 1932. Dans le cadre du New Deal, le nouveau président accrut les interventions de l'État, lança des programmes d'infrastructure pour lutter contre le chômage et relancer la croissance et entreprit d'assainir l'économie. Ces mesures, dont les effets furent immédiats, permirent de restaurer la confiance. Progressivement et par à-coups, la dépression recula, mais c'est l'entrée en guerre des États-Unis, en 1941, qui permit de supprimer totalement la récession.
La politique de Roosevelt était directement inspirée des théories de l'économiste anglais Keynes, pour qui l'État avait un rôle régulateur à jouer en cas de défaillance des lois du marché. Une politique de dépenses publiques (distribution sociale, grands travaux) compensant le manque d'investissement du secteur privé et la baisse des pouvoirs d'achat devait permettre un retour de la consommation et de l'emploi. C'est cette orientation qui fut également adoptée en Allemagne et en France.
En Allemagne, la crise eut des conséquences politiques dramatiques. Le parti nazi accrut son audience auprès des chômeurs auxquels il promit un retour de la croissance. Parvenu au pouvoir en 1933, Adolf Hitler mena une politique d'industrialisation et de militarisation qui permit le retour à l'équilibre mais entraîna l'Europe dans la guerre. Des régimes de droite apparurent également dans les Balkans. D'autres pays tels que le Royaume-Uni et l'Australie se tournèrent plutôt vers les mouvements politiques de gauche.
En France, le gouvernement de Laval mit en place en 1934 une politique de déflation. Il bloqua les salaires des fonctionnaires, mais ces mesures se révélèrent inefficaces et provoquèrent une forte agitation sociale. Cet échec et la crainte d'une montée de l'extrême droite, qui s'était manifestée violemment lors de la manifestation du 6 février 1934, provoquèrent la victoire du Front populaire en 1936. Mais le nouveau gouvernement ne parvint pas à enrayer la crise économique et financière. Touchée plus tardivement que les autres pays par les effets de la crise de 1929, la France n'en était toujours pas sortie lorsque la Seconde Guerre mondiale éclata.
Monsieur le Président, prenez donc très au sérieux la Crise économique actuelle, la montée subséquente fulgurante du Front National en France et des courants idéologiques et politiques extrémistes en France, en Grèce, en Belgique, en Italie, au Portugal, en Espagne… et le désaveu populaire croissant des partis traditionnels dans ces pays… et pensez à l’action salvatrice et efficace du Président Américain Franklin Delano Roosevelt, une fois élu, pour juguler la crise, combattre le Japon et libérer l’Europe et l’Humanité du péril universel que représentait le Nazisme.
2. Le contexte de la tragédie congolaise
Le Congo/Kinshasa est ravagé par « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la Seconde Guerre Mondiale ». Tous les Experts Internationaux affirment que ce pays est « un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat », que le Congo est un « abattoir », un « enfer », un « grand cimetière », une « vaste caserne », « le pays du chaos, de la famine, de la misère, de la banqueroute, de calamités, d’anarchie »…
Tous les moyens financiers importants octroyés par la Communauté Internationale ont été détournés par les gouvernants corrompus, médiocres et pervers : 5 milliards de $US de 1997 à 2002 (Rapport Kassem, ONU, 2002), 25 milliards de $US de 2001 à 2007 (« Réforme au Congo (RDC) : Attentes et désillusions, L’Harmattan, 2009). Eric Joyce, député britannique, a accusé le gouvernement Kabila de prédation massive. Selon l’Agence Ecofin, Eric Joyce, furieux, a déclaré : « Le peuple congolais est propriétaire de ressources naturelles immenses. La RDC pourrait être le leader économique de l’Afrique ».
Selon ce député, président du groupe parlementaire multipartite du Parlement britannique pour la région des Grands lacs en Afrique, le gouvernement Kabila aurait « signé plusieurs contrats miniers pour quelques 5,5 milliards de $US, dans une totale opacité, avec des sociétés fictives immatriculées aux îles Vierges britanniques. ». Le député aurait reçu des documents accablants : « ces documents prouvent que les ressources naturelles du Congo ne sont pas exploitées comme des sources de revenus légitimes pour le peuple congolais. Des séries d’arrangements complexes entre le gouvernement du Congo et des sociétés fictives des IVB (îles Vierges britanniques, ndlr) font en sorte qu’un petit nombre de personnes s’enrichissent moyennant des pertes énormes pour le reste de la population. » a-t-il déclaré mettant en cause, dans ce contexte, l’aide au développement accordé à la RDC : « Nous traversons une période d’austérité et nous devons donc être certains que nos fonds sont dépensés à bon escient. Ces documents montrent que l’argent des contribuables du Royaume-Uni est dépensé sans retenue dans un pays où le peuple est privé des milliards pouvant être tirés de redevances minières et de la vente de biens miniers. »
B. Quelle honte pour la France quand on voit la tragédie qui ravage le plus grand pays francophone au Monde !
La France doit avoir honte d’elle-même quand elle parle d’elle comme la Terre de la liberté, des droits de l’homme, de la dignité, de la fierté et de la grandeur car le plus grand pays francophone lui renvoie dans le miroir une image qui est le contraire des idéaux et des valeurs qu’elle prône et défend dans le monde.
En effet, de tous les peuples de la Terre, c’est le Peuple Congolais qui a le plus souffert des oppressions, des humiliations, de l’esclavage, de la colonisation, de l’extermination, du néocolonialisme, des tyrannies, des violences sexuelles, des conflits armés fratricides, des déplacements forcés, des mutilations, des crimes de guerre, de crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des traitements cruels, inhumains et dégradants, des tortures, des pertes des vies humaines, des famines, des misères, des massacres à large échelle, des assassinats politiques, des relégations, des violations des libertés et des droits de l’homme...
L’esclavage a dépeuplé le Congo/Kinshasa de plus de 13 millions de ses habitants. De cette période, Livingstone a décrit les maux qui ont frappé ses regards dans ce pays : les crânes, les cadavres, les ruines des villages, le nombre des hommes qui avaient péri, les meurtres commis en masse, le pays dépeuplé.
La colonisation dont a souffert le Peuple Congolais a été singulière par rapport à toutes les autres colonisations. Elle a exterminé plus de 10 millions de Congolais, dépossédé les Congolais de leurs terres, vidé l’homme congolais de sa substance ontologique et axiologique, détruit nos cultures et nos traditions, horrifié le Monde avec l’enfer des « mains coupées » et été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité » ; « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine » ; « Le Scandale du Siècle » ; La Honte Internationale ». Les colonisateurs belges n’avaient jamais ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo. Ils restèrent sourds aux déclarations du Général De Gaulle à Brazzaville en 1944, à la Charte des Nations-Unis à San Francisco en 1947 et son article 73, à la Conférence afro-asiatique de Bandoung en 1955 qui avait, au point F de son Communiqué final, acté l’accord de tous les peuples représentés pour déclarer que le colonialisme, dans toutes ses manifestations, est un mal auquel il doit être mis fin rapidement, et que la question des peuples soumis à la domination, l’exploitation et l’assujettissement étrangers constitue une négation des droits fondamentaux de l’homme, est contraire à la Charte des Nations-Unies et empêche de favoriser la paix et la coopération mondiales.
L’octroi de l’Indépendance au Congo a été imposé aux gouvernants belges par le Combat du Peuple Congolais, un calcul machiavélique, le contexte international et des forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le Monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont progressivement renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui avait été ressenti comme une dignité et une liberté collectives, celles de pouvoir se gouverner soi-même.
Après la colonisation, le processus de décolonisation, de démocratisation et du progrès du Congo a été bloqué par la Classe politique belge avec la complicité d’une fraction de congolais complices, médiocres et pervers. Les différentes tyrannies ont été imposées à notre Peuple, tyrannies qui l’ont animalisé, chosifié et déshumanisé.
Jusqu’à ce jour, nombreux gouvernants belges sont sur la première ligne de front des ennemis jurés d’un quelconque progrès au Congo. Depuis le Cabinet du Roi Léopold II jusqu’à ce jour, au sein de la Classe politique belge, les rares hommes de progrès – presque tous des flamands - sur le Dossier Congolais, sont impitoyablement combattus, marginalisés, moralement forcés à la démission, traités de renégats, de vendeurs d’empire.
En voici quelques-uns : Albert Thys, Banning, Van Bilsen, Van Hemelrijk, Ganshof Van der Meersch, Karel De Gucht, Dirk Van Der Maelen, Paul Gossens, Marie Frans Cros, François Misser, Paul Thunissen, Laurent Louis, Arnaud Zajtman, Véronique Keyser, Els Schelfhout…
N’est-il pas inexplicable qu’au cœur d’un monde occidental civilisé, moderne éclairé, techniquement avancé la Classe politique belge soit une exception négative opposée à toute possibilité de progrès pour un autre peuple, souverain et indépendant. La Classe politique belge s’est-elle gravement compromise dans la prédation criminelle et maffieuse des richesses naturelles du Congo avec les monstres de Kinshasa, pour des intérêts individuels et égoïstes et non pour les intérêts du peuple belge confronté aujourd’hui à une crise économique sévère et à la montée subséquente des courants idéologiques séparatistes et extrémistes ?
Monsieur le Président, méfiez-vous de la soit-disante « expertise » de la Classe politique belge sur le Dossier Congolais. Vous risquez d’être induit en erreur, de vous discréditer et de ruiner tout le capital de confiance placée en vous par les Africains en général et les Congolais en particulier.
C. Vous êtes l’ultime Chance pour la France, l’Europe, l’Afrique en général et le Congo/Kinshasa en particulier, ainsi que le reste du Monde et vous pouvez devenir le Plus Grand Homme d’Etat de ce 3ème Millénaire si, partout, vous vous comportez, au niveau des principes et des actes, en véritable Homme de progrès
1. Formez un réseau d’hommes de progrès dans le Monde
Veuillez former un réseau solide, puissant, irrésistible, dynamique et fécond de partenariat avec les autres hommes de progrès leaders politiques et leaders de la Société Civile (Hommes d’Etat, Démocrates et Humanistes en France, en Europe, au Congo/Kinshasa, dans toute l’Afrique et dans le Monde entier).
2. La solution à la tragédie congolaise sera une bouffée d’oxygène pour tous les peuples et pour toutes les économies qui sont bloquées et dont toutes les tentatives de vivre dans l’autarcie et de chercher des solutions introverties ne mèneront qu’à l’impasse
En vous limitant à trouver toutes les solutions à la crise uniquement sur base des éléments internes à votre société pourtant sursaturée et bloquée, vous donnez l’impression de vous battre pour accéder à la Présidence d’une prison.
L’Afrique en général et le Congo en particulier sont une réserve des ressources, un débouché de vos produits si vous les aidez à s’intégrer totalement et activement dans la globalisation et la mondialisation, à les aider à comprendre que leur vraie richesses n’est pas celle qui est pompée du sol, mais celle qui est gagnée dans la participation aux du marché, de la compétitivité et de la concurrence. La position multi-géostratégique du Congo au cœur de l’Afrique permettra à ce pays, une fois développé, d’être l’Epicentre de la diffusion du progrès dans toute l’Afrique.
Grâce à ce réseau et à ce progrès du Congo, les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables dont sont nantis le Congo/Kinshasa et les autres pays seront mieux gérées par les hommes de progrès et mises au service des peuples, des idéaux et des valeurs nobles et des causes justes. Ils permettront aux Gouvernants congolais et aux Partenaires de supprimer les structures, les systèmes, les lois, les mentalités, les conditions de vie et les règles qui emprisonnent l’homme, le chosifient, l’animalisent, mutilent son développement, affaiblissent ses possibilités et étouffent sa vie.
Votre échec aggravera la tragédie congolaise et la crise économique mondiale, ruinera la crédibilité de tous les partis traditionnels à travers le Monde et ouvrira inévitablement et largement la porte du pouvoir au Front National en France, aux courants idéologiques extrémistes dans les autres pays (Grèce, Italie, Espagne, Portugal, Belgique…).
3. La solution à la tragédie congolaise sera en même temps la solution à l’immigration
Nombreux Congolais ont fui la tyrannie et ses menaces mortelles dans ce pays. Ils aiment leur pays et ils y rentreront si la situation politique s’y normalise. Le progrès du Congo déclenchera le progrès irrésistible de toute l’Afrique et nombreux Africains rentreront dans leurs pays.
D. Le plus grand pays francophone du Monde : Serez-vous vraiment fiers que la Conférence de la Francophonie soit organisée en octobre prochain dans une jungle, domaine des fauves féroces, violents, impénitents, arrogants et sadiques?
Le Congo/Kinshasa est le plus grand pays francophone. Il est grand 4 fois plus grand que la France. Sa population est évaluée à plus ou moins 72 millions d’habitants et caractérisée par grande jeunesse, 60% des habitants ont moins de 20 ans. Durant la guerre interafricaine (1996-2005), plus de 6 millions de Congolais (c’est plus que toute la Wallonie) sont décédés de balles, de malnutrition, de maladies infectieuses et de déplacements forcés. Ce fut le conflit le plus meurtrier dans l’Histoire de l’Humanité depuis la Seconde Guerre Mondiale.
Au 1er janvier, la population française en métropole et dans les départements d'outre-mer était estimée à 62,9 millions d'habitants, selon le recensement de l'Insee en 2005. Le Congo est quatre-vingts fois plus grand que la Belgique, 33 fois plus grand que le Benelux (Belgique, Pays-Bas et Luxembourg), une fois et demie plus grand que le Québec (Canada), ou encore grand comme la partie des États-Unis située à l'est du Mississippi, c'est le 11e État du monde par sa taille avec ses 2 345 409 km².
Le Congo/Kinshasa est l’un des Géants d’Afrique et du Monde ; l’un des plus Grands réservoirs des matières, d’énergie et d’eau du Monde ; l’un des Greniers de la Terre ; l’un des Foyers de la Méga-biodiversité de la Planète ; l’un des plus Grands Sites touristiques du Monde et l’un des Centres du Monde les plus riches en ressources humaines, multiculturelles et multi-artistiques.
Le Peuple Congolais vit, depuis janvier 2001 à ce jour, la plus grande des humiliations de toute son histoire : un jeune homme étranger de père et de mère (son père est Christopher Kanambe, est un tutsi rwandais, et sa mère est Marcelline Mukambukuje, une tutsie rwandaise). Cet imposteur s’est présenté aux Congolais sous une fausse identité (« Joseph Kabila » alors que son véritable nom est Hyppolite Kanambe) et sous de fausses apparences. Il n’a aucune attache biologique ni culturelle ni sociale avec notre Pays et avec notre Peuple.
Il a été parachuté dans le Palais Présidentiel de notre Pays grâce aux armes et des parodies électorales par les étrangers. Il est toxicomane (il se drogue depuis l’âge de 12 ans selon les affirmations des membres de sa famille). Il a été ramassé dans les caniveaux de Dar-Es-Salam. Il est analphabète (il est incapable d’exhiber un certificat d’une école primaire connue dans toute la Sous-Région des Grands Lacs. Il s’est présenté vêtu des galons d’un Général-Major sans pouvoir dire dans quelle Académie Militaire il a été formé. Il est incapable de citer même les noms de ses anciens copains de cours à l’école primaire, secondaire, académie militaire…
Au Sénat belge en avril 2004, il a fait l’éloge de l’esclavage et de la colonisation dont a atrocement souffert notre Peuple. En avril 2009, dans une interview en Avril 2009 au Journal Américain New York Times, il a avoué qu’il n’y a pas parmi ses nombreux collaborateurs 15 hommes animés de volonté politique, incorruptibles et capables de faire quelque chose de positif au Congo. Mais c’est de ces mêmes collaborateurs qu’il continue à s’entourer.
Il s’est rendu coupable des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de crime de génocide, des massacres à large échelle y compris êtres faibles et vulnérables (civils non-armés, femmes, vieillards et enfants), des violences sexuelles, des pillages inconsidérés et accélérés des richesses naturelles de notre Pays, des assassinats politiques, des mutilations, des tortures, des traitements cruels, inhumains et dégradants...
Les richesses immenses et diversifiées et les potentialités considérables de ce pays peuvent être mises au service du Peuple Congolais, des peuples des pays partenaires, alliés et amis du Peuple Congolais et au service des idéaux nobles et des causes justes dans le Monde.
A condition que le Congo/Kinshasa devienne un Etat de droit démocratique géré selon les règles de la bonne gouvernance et les principes démocratiques par les Meilleurs Fils de notre Pays, Hommes d’Etat, Démocrates, Humanistes, Responsables et Compétents choisis à l’issue des élections libres, démocratiques, crédibles et transparentes.
Or cette condition a déjà été théoriquement réalisée par notre Peuple, ses Leaders et nos vrais Partenaires, Alliés et Amis de notre Peuple :
a) Les Fondements d’un Etat de droit démocratique existent déjà dans les Actes historiques de la Conférence Nationale Souveraine (7 Août 1991-6 Décembre 1992). Ces Résolutions concernent chaque secteur de la vie nationale. Elles conservent, en les élevant dans une synthèse supérieure, tous les acquis positifs (juridiques, politiques, culturels, économiques, sociaux…) obtenus de haute lutte et au prix du sang par notre Peuple tout au long de notre histoire nationale. Mais leur application a été bloquée jusqu’à ce jour. Et ce blocage a fait sombrer le pays dans « la pire des tragédies mondiales de ces 50 dernières années depuis la Seconde Guerre Mondiale » et a fait du Congo «Un cas d’école en matière de la faillite de l’Etat ».
b) L’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 au suffrage universel a porté Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi à la Présidence de la République. Mais la volonté souveraine de notre Peuple exprimée lors de cette Election et la Vérité des urnes ont été méprisées jusqu’à ce jour par les soit-disants gouvernants qui continuent à s’accrocher désespérément au pouvoir par la force des armes et par défi. Ces individus sont des monstres pires que les Nazis car ils détiennent le Président Elu dans une résidence surveillée jusqu’à ce jour et ils accompagnent leurs crimes contre notre Peuple avec une violence, ampleur, horreur, arrogance, sadisme, atrocité et cruauté gratuits, extrêmes et inouïs.
c) Un des fils du Pays, qui est un Grand Expert International, a conçu un Plan Marshal pour faire sortir notre Pays de la tragédie actuelle.
d) Notre Pays compte des cadres et des experts très bien formés et dans tous les domaines : économistes, ingénieurs, médecins, pharmaciens, juristes, démographes, informaticiens, journalistes, physiciens, mathématiciens, chimistes, entrepreneurs, diplomates, officiers militaires, syndicalistes, professeurs d’université, cadres religieux, enseignants, fonctionnaires des services publics, agents de maintien de l’ordre public, experts en stratégies de communication, en lobbying et en marketing, ingénieurs agronomes, infirmiers, gestionnaires des hôpitaux, banquiers…
e) Les Partenaires ont négocié avec le Conseil National Congolais un Grand Programme humanitaire, socio-économique et de protection sociale.
f) Les autres Partenaires ont négocié avec l’UDPS d’autres programmes d’investissement, notamment dans les domaines de l’Agriculture, des mines, de l’élevage, de la pêche, de recensement et d’identification suivis d’octroi aux Congolais des cartes d’identité avec puce, des passeports, des permis de conduire, des cartes bancaires de très haute sécurité ; des programmes pour la sécurité alimentaire et le bien-être social de la population ; le programme pour la construction des infrastructures routières, scolaires, ferroviaires, sanitaires, aériennes, fluviales ; la formation de la jeunesse, la recherche et l’innovation, la lutte contre les maladies endémiques et épidémiques, la construction des maisons, l’urbanisation de notre Territoire, l’accès de la population à l’eau potable, à l’électricité, au logement décent...
E. La contribution du Congo/Kinshasa à la solution des problèmes mondiaux dans le passé
Les richesses de notre Pays, dans le passé, ont contribué :
à la paix mondiale : Les 14 pays influents au sein de la Communauté Internationale ont dû se réunir à la Conférence de Berlin (15 Novembre 1884-26 Février 1885) et ont pu, dans l’Acte final du 26 Février 1885, stopper l’escalade et prévenu l’explosion qui était imminente entre deux Grands Blocs Internationaux qui s’affrontaient sur le partage de l’Afrique en général et sur la Poche Congolaise en particulier : Les Libre-échangistes (Grande-Bretagne, Allemagne et Hollande) contre les Protectionnistes (France et Portugal) ;
à l’Age d’Or de la Belgique et à l’Hégémonie de l’Europe dans le Monde : Cfr La Courbe des exportations sorties du Congo de 1885 à 1908 à travers 4 Sociétés : Société Générale, Groupe Brufina, Unilever et Groupe Empain) ;
à la Victoire des Etats-Unis sur le Japon : plus de 30 000 tonnes d’uranium congolais vendus aux Etats-Unis par la Belgique entre 1942 et 1945 permirent aux Etats-Unis d’acquérir la bombe atomique et de bombarder le 6 et le 8 Août 1945 Hiroshima et Nagasaki) ;
à la Victoire des Alliés sur l’Allemagne nazie grâce à l’Arme atomique et à la supériorité militaire acquises suite aux minerais du Congo ;
à la sortie de la Belgique de la Guerre sans dette ;
à l’Equilibre International pendant la Guerre Froide grâce au maintien du Congo dans le Camp Occidental par le blocage, de 1960 à 1997, du processus de décolonisation et de démocratisation de ce pays, l’exclusion des démocrates et des humanistes congolais du pouvoir, l’élimination physique de certains leaders congolais nationalistes ; l’imposition d’un régime tyrannique et des dirigeants qui étaient et qui sont des pions, des individus médiocres, pervers, corrompus, sadiques, arrogants, opportunistes, aventuriers et des pures créatures de l’Occident ;
aux différents bouleversements révolutionnaires intervenus dans l’Histoire mondiale grâce notamment aux minerais pompés du sous-sol congolais: révolution atomique, révolution spatiale et balistique, révolution scientifique et technologique, révolution médiatique…
Ce n’est pas pour rien que le Secrétaire Général de l’ONU, M. Dag Hammarskjöl que le Président Américain John Kennedy avait qualifié comme étant « Le plus Grand Homme d’Etat de son Siècle », s’était exclamé, une fois mis au courant de la crise politique qui venait d’éclater au Congo au lendemain de l’accession de ce pays à l’Indépendance :
« Nous sommes à un tournant de l’Histoire. Il s’agit de l’avenir de l’Afrique et peut-être de l’avenir du monde » (Le Monde, 23 Juillet 1960).
F. La persistance de la tragédie congolaise est un gâchis et risque même d’amener l’Humanité à l’Apocalypse Finale
La gestion chaotique et criminelle des richesses immenses et diversifiées du Congo non seulement empêchent l’exploitation responsable et saine de ces richesses et leur mise au service des idéaux nobles et des causes justes mais permettent aux groupes maffieux et même aux terroristes internationaux d’y avoir un accès direct, de les exploiter ou de les acheter. Or ces groupes menacent la paix et la sécurité mondiale, combattent la démocratie et sèment la mort et le deuil dans le monde y compris dans les pays occidentaux. C’est à partir du Congo que se passent aujourd’hui le financement du terrorisme international, le blanchiment de l’argent sale, le financement du terrorisme international, les préparatifs des attentats, les complots contre la démocratie.
Il faut même craindre que ces groupes terroristes n’hésitent pas, comme l’ont confirmé les Experts Américains, à préparer attentats avec les minerais radioactifs et n’exposent l’Humanité à l’Apocalypse Finale. Quel gâchis et quel risque !
G. La Victoire d’un Homme de progrès, du Peuple, de la Démocratie, de la Dignité, de la Grandeur et de la Fierté nationales
Monsieur le Président, votre Victoire à l’Election Présidentielle Française du 6 Mai 2012 est surtout la Victoire de l’Etat, de l’Etat de droit, de l’Etat de droit démocratique, de la Souveraine du Peuple, des Elections crédibles, transparentes et démocratiques, du respect de la Volonté Souveraineté du Peuple et de la Vérité des urnes, de la Personnalité d’un Homme (profil, qualités, mérites, vision, projet et programme d’action).
Vous vous êtes présenté devant l’opinion comme étant un homme de progrès. Vous serez crédible si, s’agissant du Congo/Kinshasa et considérant le poids et l’influence de la France et l’impact de ses positions et de ses décisions sur l’Echiquier International, vous contribuez de façon réelle et effective aux côtés des Démocrates et des Humanistes Congolais :
- à instaurer l’Etat de droit démocratique. Le Congo/Kinshasa est aujourd’hui le théâtre de chaos, de banqueroute, de calamités, d’anarchie, de confusion, d’une jungle, domaine des gouvernants qui, tels des fauves violents et féroces, s’illustrent par une gestion chaotique et criminelle et imposent leur volonté arbitraire à notre Peuple ;
- à restaurer la légitimité et la légalité des Actes historiques et le Projet de Société Démocratique national issus de la Conférence Nationale Souveraine (7 Août 1991-6 Décembre 1992) dont l’application a été bloquée jusqu’à ce jour ;
- à faire triompher la Volonté Souveraine du Peuple Congolais qui a élu Son Excellence Monsieur Etienne Tshisekedi au poste de la Présidence de la République à l’Election Présidentielle du 28 Novembre 2011 : notre Peuple est humilié et meurtri, sa Volonté souveraine méprisée et la Vérité des urnes piétinée jusqu’à ce jour par les « Hors-la-loi » qui continuent à s’agripper au pouvoir avec les armes et à « gouverner » par défi.
H. Quelle honte pour la France quand on voit la tragédie qui ravage le plus grand pays francophone au Monde !
La France doit avoir honte d’elle-même quand elle parle d’elle comme la Terre de la liberté, des droits de l’homme, de la dignité, de la fierté et de la grandeur car le plus grand pays francophone lui renvoie dans le miroir une image qui est le contraire des idéaux et des valeurs qu’elle prône et défend dans le monde. En effet, de tous les peuples de la Terre, c’est le Peuple Congolais qui a le plus souffert des oppressions, des humiliations, de l’esclavage, de la colonisation, de l’extermination, du néocolonialisme, des tyrannies, des violences sexuelles, des conflits armés fratricides, des déplacements forcés, de graves atteintes des violations des libertés et des droits de l’homme. Et tous ces crimes perpétrés au Congo/Kinshasa ont ceci de particulier que leurs auteurs les accompagnent d’une violence, d’une ampleur, d’une barbarie, des horreurs, des cruautés et des atrocités gratuites, extrêmes et inouïes.
L’esclavage a dépeuplé le Congo/Kinshasa de plus de 13 millions de ses habitants. De cette période, Livingstone a décrit les maux qui ont frappé ses regards dans ce pays : les crânes, les cadavres, les ruines des villages, le nombre des hommes qui avaient péri, les meurtres commis en masse, le pays dépeuplé. La colonisation dont a souffert le Peuple Congolais a été qualifiée comme étant « Le plus grand des crimes contre l’humanité » ; « L’infamie qui a défiguré la conscience humaine » ; « Le Scandale du Siècle » ; La Honte Internationale ». Les colonisateurs belges n’avaient jamais ni prévu, ni voulu, ni préparé l’Indépendance du Congo. L’octroi de l’Indépendance au Congo leur a été imposé par le Combat du Peuple Congolais, le contexte international et des forces morales irrésistibles de centaines de millions d’hommes et de femmes dans le Monde, de dizaines d’Etats devenus souverains. Ce courant et ce mouvement se sont progressivement renforcés chaque année par la naissance de nouveaux Etats, par la solidarité d’autres peuples qui, à leur tour, accédaient dans la joie à ce qui avait été ressenti comme une dignité et une liberté collectives, celles de pouvoir se gouverner soi-même.
Après la colonisation, le processus de décolonisation et de démocratisation du Congo a été bloqué par la Classe politique belge avec la complicité d’une fraction de congolais complices, médiocres et pervers. Les différentes tyrannies ont été imposées à notre Peuple. Elles l’ont animalisé, chosifié et déshumanisé.
I. « Le Changement : c’est maintenant »
Ce Changement ne vaut pas seulement pour la France et l’Europe. Nous voulons qu’il soit aussi pour le Congo/Kinshasa, le plus grand pays francophone. L’espoir que votre Election a suscité va au-delà de votre pays et de votre continent. Et puisque le « Symbole donne à penser », disait Paul Ricoeur : c’est à Nice, une Ville de la France, que nous avons signé le 17 Janvier 2012 l’Acte constitutif du Conseil National Congolais et le Traité de Nice, deux documents porteurs de beaucoup d’espoirs pour le Peuple Congolais et pour nos vrais Partenaires.
J. Sollicitation de l’audience
Nous restons prêts et disponibles pour expliciter le contenu du présent Message à vos Services spécialisés ou à Vous-même si l’Audience nous est octroyée. Nous serons présents à cette Audience avec nos Compatriotes et nos Partenaires de Nice. Et compte tenu de l’ampleur de la tragédie et de tous espoirs que placés en vous, nous assurons une très large diffusion du présent Message pour obtenir ne fût-ce qu’un effet de catharsis auprès de notre Peuple.
Veuillez agréer, Monsieur le Président, l’assurance de notre haute considération.
Fait à Bruxelles, le 16 Mai 2012.
Dr François Tshipamba Mpuila
E-mail : tshipambampuila@yahoo.fr
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Nominations à l'UDPS : Etienne TSHISEKEDI rebondit
20/05/2012 15:06:00
Etienne TSHISEKEDI - Président élu de la République démocratique du Congo
La nature ayant horreur du vide, Tshisekedi wa Mulumba qui, manifestement, ne dort pas sur ses deux lauriers, rebondit. Ce week-end, il a, en effet, pris un train de mesures d’urgence. D’abord, l’homme crée deux Départements. L’un chargé de la Justice et Droits Humains. Tandis que l’autre, le deuxième, est chargé de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire. Dans la foulée, Etienne Tshisekedi reconduit Jacquemain Shabani à son poste de Secrétaire Général de l’Udps, nonobstant ses petites brouilles avec les autorités judiciaires, il nomme des Secrétaires du parti, Chefs des Mission avec leurs adjoints ; il nomme les Secrétaires Généraux Adjoints. Il nomme les Secrétaires du parti, Chefs des Départements et leurs Adjoints. Puis, enfin, il désigne les autres collaborateurs auxiliaires tels que les chargés des Questions de Trésorerie confiées à Madame Maboya Annie, avec ses deux Adjoints chargés respectivement, des encaissements et décaissements. L’homme, comme l’on peut le constater, dispose encore de plusieurs tours, sous sa manche. Tshisekedi, en tout cas, mérite d’être pris au sérieux.
Fini donc l’époque des convulsions politiques où n’importe qui pouvait s’asseoir aux côtés du Sphinx de Limeté alors qu’il avait, derrière la tête, des idées sournoises. L’Udps, loin s’en faut, ‘’ressemble à un serpent à mille têtes. Il suffit, par exemple, d’en couper quelques-unes, afin que d’autres poussent’’, affirmait un beau jour, un proche de Tshisekedi, il y a quelques années. Il voulait ainsi donner l’image d’un parti qui, contre vents et marrées, survit à l’épreuve du feu. L’image sans nul doute d’un parti dont l’évolution, à travers les âges, affiche une constance inébranlable.
C’en est également fini avec des tergiversations quant à l’attitude à adopter face aux nouvelles institutions issues des élections du 28 novembre 2011. 33 Députés, au total, en ont eu, d’ailleurs, pour leurs comptes, dernièrement, avec la mesure de leur éjection prise par la plus grande instance hiérarchique du Parti. Clément Beya et Raphaël Kapambu, deux autres Hauts Cadres de ce parti qui, comme les ‘’33’’ Députés siégeant, au nom de l’Udps, à l’Assemblée Nationale, ont été, à leur tour, chassés sur décision du Conseil de Discipline dont les membres, habillés en toges, prononcent désormais des sentences, sans le moindre état d’âme.
La nature ayant horreur du vide, Tshisekedi wa Mulumba qui, manifestement, ne dort pas sur ses deux lauriers, rebondit. Ce week-end, il a, en effet, pris un train de mesures d’urgence. D’abord, l’homme crée deux Départements. L’un chargé de la Justice et Droits Humains. Tandis que l’autre, le deuxième, est chargé de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire. Dans la foulée, Etienne Tshisekedi reconduit Jacquemain Shabani à son poste de Secrétaire Général de l’Udps, nonobstant ses petites brouilles avec les autorités judiciaires, il nomme des Secrétaires du parti, Chefs des Mission avec leurs adjoints ; il nomme les Secrétaires Généraux Adjoints. Il nomme les Secrétaires du parti, Chefs des Départements et leurs Adjoints. Puis, enfin, il désigne les autres collaborateurs auxiliaires tels que les chargés des Questions de Trésorerie confiées à Madame Maboya Annie, avec ses deux Adjoints chargés respectivement, des encaissements et décaissements.
Ci-dessous la liste complète de toutes ces nominations et/ou permutations au sein de l’Udps. A chacun d’en cerner le contenu, pour se faire une idée de la volonté acharnée du lider maximo de l’Udps à conduire son parti vers de nouveaux horizons. L’homme, comme l’on peut le constater, dispose encore de plusieurs tours, sous sa manche. Tshisekedi, en tout cas, mérite d’être pris au sérieux. Lisez toutes ses décisions !
Décision N° 085/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ;
Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ;
Vu le Règlement intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE :
Article 1 : Il est créé le Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire.
Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président
Décision N° 086/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Justice et Droits Humains
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ;
Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20, points 1 et 3, 22 points 1, 2 et 10 ainsi que en leur article 23 ;
Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, Spécialement en ses articles 30 points 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE:
Article 1 : Il est créé le Département de Justice et Droits Humains.
Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Président
Décision N° 087/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ;
Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ;
Vu la Décision n° 004/UDPS/PP/11 du 10 janvier 2011 portant nomination des membres de la Présidence du Parti ;
Vu la Décision n° 060/UDPS/PP/11 du 24 août 2011 portant Aménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres ;
Vu la Décision n° 082/UDPS/PP/12 du 04 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti ;
Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Le Secrétaire Général entendu ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE :
Article 1: Sont nommés Secrétaires du Parti, Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :
1. Province du BANDUNDU : Monsieur MUSUSU Broohm Marcel 2. Province du BAS-CONGO : Monsieur MASUKIDI David Patience
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur LOMATA BONONGE Jeannot
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KAPIKA Joseph
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur YAONE Joseph
6. Province du KATANGA : Monsieur TABU KALALA Félix
7. Ville Province de KINSHASA : Monsieur EBAMU François
8. Province du MANIEMA : Me TAKAISHE Bernard
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur KAKULE LWANZO Claude
10. Province ORIENTALE : Monsieur ILIBA LISA Willy
11. Province du SUD-KIVU : Me BAGUMA Guy Marin
Article 2 : Sont nommés Secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :
1. Province du BANDUNDU : Monsieur BOLONKOMO Fulgence
2. Province du BAS-CONGO : Monsieur KAVUNDI MUANA Jean Claude
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur MANGA Jean Paul
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KENZA LUKENGU Stanislas
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur MBAYA MONJI wa DITU
6. Province du KATANGA : Monsieur ILUNGA NTANGA Aimé
7. Ville Province de KINSHASA : Me MUPILA Fridam Cyrille
8. Province du MANIEMA : Monsieur TAMBWE AMANY Victor
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur MIATSI MURAIRI Adelard
10. Province ORIENTALE : Monsieur MAHA Roger
11. Province du SUD-KIVU : Monsieur MABENZE Dédé
Article 3 : Est nommé Secrétaire Général du Parti, coordonnateur de la gestion quotidienne, Me SHABANI LUKOO Jacquemain
Article 4 : Sont nommés Secrétaires Généraux Adjoints les personnes dont les noms suivent en regard de leurs prérogatives respectives :
1. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions politiques et diplomatiques : Monsieur KAHUNGU MBEMBA Raymond
2. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions administratives : Monsieur KABUKANYI NDADIBANDU Jean-Marie Vianney 3. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions juridiques : Me MAVUNGU PUATI Bruno
4. Secrétaire Général adjoint chargé des questions techniques : Me TSHIBALA Bruno
Article 5 : Sont nommés secrétaires du Parti, chef de département, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs départements :
1. Département de l’organisation : Monsieur EKONDO Valentin
2. Département des relations Extérieures : Monsieur TSHILOMBO TSHISEKEDI Félix
3. Département des relations avec les forces politiques et sociales : Monsieur TSHIMANGA Godefroy Stanislas
4. Département des finances : Monsieur NTUMBA Bruno
5. Département de la communication, information et mobilisation : Monsieur KALENGA Simon
6. Département du Plan : Monsieur MULUMBA Corneille
7. Département de la Justice et Droits Humains : Me ASELO OKITO Daniel
8. Département de la Solidarité et Action Humanitaire : Monsieur KAPAMBU Raphaël
Article 6 : Sont nommés secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de Département, les personnes dont les noms suivent au regard de leurs Départements :
1. Département de l’organisation :
- Adjoint à la gestion des fédérations et des activités du Parti : Monsieur BAO Guy
- Adjoint à la coordination des structures d’appui : Monsieur TSHILUMBAYI Jean Claude
- Adjoint à la gestion des ressources humaines : Monsieur MUTOMBO Gaston
2. Département des Relations Extérieures :
- Monsieur NZUZI VICKY
3. Département des Relations avec les Forces Politiques et Sociales :
- Adjoint aux relations avec les Forces Politiques : Monsieur MUBEYA Eugène
- Adjoint aux relations avec les Forces Sociales : Me NSEYA Patricia
4. Département des Finances :
- Adjoint chargé de l’audit et suivi budgétaire : Monsieur LIOLYA LISUMBAYAKA Jean Emile - Adjoint à la gestion des activités économiques et productives : Madame NALUTETE Christiane
5. Département de la Communication, Information et Mobilisation :
- Adjoint à la Communication : Monsieur TSHILUMBU Paul
- Adjoint à l’Information : Monsieur Ali RISASI KASONGO Bernard - Adjoint à la Mobilisation : Monsieur KABUYA Augustin
- Adjoint à la Mobilisation : Madame BOTITO Albertine
6. Département du Plan :
- Docteur LISSA Roger
7. Département de Justice et Droits Humains :
- Adjoint à la Justice : Me MUKENDI Crispin - Adjoint aux Droits Humains : Me MUSANGU Daniel
8. Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire :
- Adjoint à la Solidarité : Madame NDUNGI NGUYA Marie - Adjoint à la Solidarité : Madame MALUMBA Divine
- Adjoint à l’Action Humanitaire : Docteur TSHIYOYI David
Article 7 : Est nommé trésorière Générale, Madame MABOYA Annie
Article 8 : Sont nommés Adjoints à la Trésorière Générale les
personnes dont les noms suivent au regard de leurs attributions :
- Adjoint aux encaissements : Monsieur KABOKO Ezéchiel
- Adjoint aux décaissements : Madame KANZA Irène Article 9 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 10 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Président
[La Prospérité]
Nominations à l'UDPS : Etienne TSHISEKEDI rebondit
20/05/2012 15:06:00
Etienne TSHISEKEDI - Président élu de la République démocratique du Congo
La nature ayant horreur du vide, Tshisekedi wa Mulumba qui, manifestement, ne dort pas sur ses deux lauriers, rebondit. Ce week-end, il a, en effet, pris un train de mesures d’urgence. D’abord, l’homme crée deux Départements. L’un chargé de la Justice et Droits Humains. Tandis que l’autre, le deuxième, est chargé de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire. Dans la foulée, Etienne Tshisekedi reconduit Jacquemain Shabani à son poste de Secrétaire Général de l’Udps, nonobstant ses petites brouilles avec les autorités judiciaires, il nomme des Secrétaires du parti, Chefs des Mission avec leurs adjoints ; il nomme les Secrétaires Généraux Adjoints. Il nomme les Secrétaires du parti, Chefs des Départements et leurs Adjoints. Puis, enfin, il désigne les autres collaborateurs auxiliaires tels que les chargés des Questions de Trésorerie confiées à Madame Maboya Annie, avec ses deux Adjoints chargés respectivement, des encaissements et décaissements. L’homme, comme l’on peut le constater, dispose encore de plusieurs tours, sous sa manche. Tshisekedi, en tout cas, mérite d’être pris au sérieux.
Fini donc l’époque des convulsions politiques où n’importe qui pouvait s’asseoir aux côtés du Sphinx de Limeté alors qu’il avait, derrière la tête, des idées sournoises. L’Udps, loin s’en faut, ‘’ressemble à un serpent à mille têtes. Il suffit, par exemple, d’en couper quelques-unes, afin que d’autres poussent’’, affirmait un beau jour, un proche de Tshisekedi, il y a quelques années. Il voulait ainsi donner l’image d’un parti qui, contre vents et marrées, survit à l’épreuve du feu. L’image sans nul doute d’un parti dont l’évolution, à travers les âges, affiche une constance inébranlable.
C’en est également fini avec des tergiversations quant à l’attitude à adopter face aux nouvelles institutions issues des élections du 28 novembre 2011. 33 Députés, au total, en ont eu, d’ailleurs, pour leurs comptes, dernièrement, avec la mesure de leur éjection prise par la plus grande instance hiérarchique du Parti. Clément Beya et Raphaël Kapambu, deux autres Hauts Cadres de ce parti qui, comme les ‘’33’’ Députés siégeant, au nom de l’Udps, à l’Assemblée Nationale, ont été, à leur tour, chassés sur décision du Conseil de Discipline dont les membres, habillés en toges, prononcent désormais des sentences, sans le moindre état d’âme.
La nature ayant horreur du vide, Tshisekedi wa Mulumba qui, manifestement, ne dort pas sur ses deux lauriers, rebondit. Ce week-end, il a, en effet, pris un train de mesures d’urgence. D’abord, l’homme crée deux Départements. L’un chargé de la Justice et Droits Humains. Tandis que l’autre, le deuxième, est chargé de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire. Dans la foulée, Etienne Tshisekedi reconduit Jacquemain Shabani à son poste de Secrétaire Général de l’Udps, nonobstant ses petites brouilles avec les autorités judiciaires, il nomme des Secrétaires du parti, Chefs des Mission avec leurs adjoints ; il nomme les Secrétaires Généraux Adjoints. Il nomme les Secrétaires du parti, Chefs des Départements et leurs Adjoints. Puis, enfin, il désigne les autres collaborateurs auxiliaires tels que les chargés des Questions de Trésorerie confiées à Madame Maboya Annie, avec ses deux Adjoints chargés respectivement, des encaissements et décaissements.
Ci-dessous la liste complète de toutes ces nominations et/ou permutations au sein de l’Udps. A chacun d’en cerner le contenu, pour se faire une idée de la volonté acharnée du lider maximo de l’Udps à conduire son parti vers de nouveaux horizons. L’homme, comme l’on peut le constater, dispose encore de plusieurs tours, sous sa manche. Tshisekedi, en tout cas, mérite d’être pris au sérieux. Lisez toutes ses décisions !
Décision N° 085/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ;
Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ;
Vu le Règlement intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE :
Article 1 : Il est créé le Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire.
Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba Président
Décision N° 086/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant création du Département de la Justice et Droits Humains
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ;
Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20, points 1 et 3, 22 points 1, 2 et 10 ainsi que en leur article 23 ;
Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, Spécialement en ses articles 30 points 3 ainsi que 31 ; Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Sur proposition du Secrétaire Général ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE:
Article 1 : Il est créé le Département de Justice et Droits Humains.
Article 2 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 3 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba.
Président
Décision N° 087/UDPS/PP/012 du 16 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres
Le Président de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social ; Vu les Statuts du Parti tels que modifiés et complétés à ce jour, spécialement en leurs articles 15, 19, 20 points 1 et 3, 22 point 1, 2 et 10 ainsi qu’en leur article 23 ;
Vu le Règlement Intérieur du Parti tel que modifié et complété à ce jour, spécialement en ses articles 30 point 3 ainsi que 31 ;
Vu la Décision n° 004/UDPS/PP/11 du 10 janvier 2011 portant nomination des membres de la Présidence du Parti ;
Vu la Décision n° 060/UDPS/PP/11 du 24 août 2011 portant Aménagement de la Présidence du Parti et nomination de ses membres ;
Vu la Décision n° 082/UDPS/PP/12 du 04 mai 2012 portant Réaménagement de la Présidence du Parti ;
Soucieux d’améliorer le rendement de la Présidence du Parti ; Le Secrétaire Général entendu ;
Vu l’urgence et la nécessité ;
DECIDE :
Article 1: Sont nommés Secrétaires du Parti, Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :
1. Province du BANDUNDU : Monsieur MUSUSU Broohm Marcel 2. Province du BAS-CONGO : Monsieur MASUKIDI David Patience
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur LOMATA BONONGE Jeannot
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KAPIKA Joseph
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur YAONE Joseph
6. Province du KATANGA : Monsieur TABU KALALA Félix
7. Ville Province de KINSHASA : Monsieur EBAMU François
8. Province du MANIEMA : Me TAKAISHE Bernard
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur KAKULE LWANZO Claude
10. Province ORIENTALE : Monsieur ILIBA LISA Willy
11. Province du SUD-KIVU : Me BAGUMA Guy Marin
Article 2 : Sont nommés Secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de mission, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs provinces respectives :
1. Province du BANDUNDU : Monsieur BOLONKOMO Fulgence
2. Province du BAS-CONGO : Monsieur KAVUNDI MUANA Jean Claude
3. Province de l’ÉQUATEUR : Monsieur MANGA Jean Paul
4. Province du KASAI OCCIDENTAL : Monsieur KENZA LUKENGU Stanislas
5. Province du KASAI ORIENTAL : Monsieur MBAYA MONJI wa DITU
6. Province du KATANGA : Monsieur ILUNGA NTANGA Aimé
7. Ville Province de KINSHASA : Me MUPILA Fridam Cyrille
8. Province du MANIEMA : Monsieur TAMBWE AMANY Victor
9. Province du NORD-KIVU : Monsieur MIATSI MURAIRI Adelard
10. Province ORIENTALE : Monsieur MAHA Roger
11. Province du SUD-KIVU : Monsieur MABENZE Dédé
Article 3 : Est nommé Secrétaire Général du Parti, coordonnateur de la gestion quotidienne, Me SHABANI LUKOO Jacquemain
Article 4 : Sont nommés Secrétaires Généraux Adjoints les personnes dont les noms suivent en regard de leurs prérogatives respectives :
1. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions politiques et diplomatiques : Monsieur KAHUNGU MBEMBA Raymond
2. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions administratives : Monsieur KABUKANYI NDADIBANDU Jean-Marie Vianney 3. Secrétaire Général adjoint, chargé des questions juridiques : Me MAVUNGU PUATI Bruno
4. Secrétaire Général adjoint chargé des questions techniques : Me TSHIBALA Bruno
Article 5 : Sont nommés secrétaires du Parti, chef de département, les personnes dont les noms suivent en regard de leurs départements :
1. Département de l’organisation : Monsieur EKONDO Valentin
2. Département des relations Extérieures : Monsieur TSHILOMBO TSHISEKEDI Félix
3. Département des relations avec les forces politiques et sociales : Monsieur TSHIMANGA Godefroy Stanislas
4. Département des finances : Monsieur NTUMBA Bruno
5. Département de la communication, information et mobilisation : Monsieur KALENGA Simon
6. Département du Plan : Monsieur MULUMBA Corneille
7. Département de la Justice et Droits Humains : Me ASELO OKITO Daniel
8. Département de la Solidarité et Action Humanitaire : Monsieur KAPAMBU Raphaël
Article 6 : Sont nommés secrétaires du Parti, Adjoints aux Chefs de Département, les personnes dont les noms suivent au regard de leurs Départements :
1. Département de l’organisation :
- Adjoint à la gestion des fédérations et des activités du Parti : Monsieur BAO Guy
- Adjoint à la coordination des structures d’appui : Monsieur TSHILUMBAYI Jean Claude
- Adjoint à la gestion des ressources humaines : Monsieur MUTOMBO Gaston
2. Département des Relations Extérieures :
- Monsieur NZUZI VICKY
3. Département des Relations avec les Forces Politiques et Sociales :
- Adjoint aux relations avec les Forces Politiques : Monsieur MUBEYA Eugène
- Adjoint aux relations avec les Forces Sociales : Me NSEYA Patricia
4. Département des Finances :
- Adjoint chargé de l’audit et suivi budgétaire : Monsieur LIOLYA LISUMBAYAKA Jean Emile - Adjoint à la gestion des activités économiques et productives : Madame NALUTETE Christiane
5. Département de la Communication, Information et Mobilisation :
- Adjoint à la Communication : Monsieur TSHILUMBU Paul
- Adjoint à l’Information : Monsieur Ali RISASI KASONGO Bernard - Adjoint à la Mobilisation : Monsieur KABUYA Augustin
- Adjoint à la Mobilisation : Madame BOTITO Albertine
6. Département du Plan :
- Docteur LISSA Roger
7. Département de Justice et Droits Humains :
- Adjoint à la Justice : Me MUKENDI Crispin - Adjoint aux Droits Humains : Me MUSANGU Daniel
8. Département de la Solidarité Citoyenne et Action Humanitaire :
- Adjoint à la Solidarité : Madame NDUNGI NGUYA Marie - Adjoint à la Solidarité : Madame MALUMBA Divine
- Adjoint à l’Action Humanitaire : Docteur TSHIYOYI David
Article 7 : Est nommé trésorière Générale, Madame MABOYA Annie
Article 8 : Sont nommés Adjoints à la Trésorière Générale les
personnes dont les noms suivent au regard de leurs attributions :
- Adjoint aux encaissements : Monsieur KABOKO Ezéchiel
- Adjoint aux décaissements : Madame KANZA Irène Article 9 : Sont abrogées toutes les dispositions antérieures et contraires à la présente décision qui entre en vigueur à la date de sa signature.
Article 10 : Le Secrétaire Général est chargé de l’exécution de la présente.
Fait à Kinshasa, le 16 mai 2012
Etienne Tshisekedi wa Mulumba
Président
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://leconfidentiel.doomby.com/pages/ ... shuru.html
N/KIVU : Présence insolite de militaires européens sur les différents fronts de Rutshuru
Au moment où les soldats de l’armée nationale congolaise FARDC subissent des revers sur les différents fronts du territoire de Rutshuru, voici que nos sources confirment la présence remarquée des militaires « Blancs » depuis ce dimanche matin 20/05/2012. Et comme dans pareille circonstance, une telle information ne peut être confirmée par les autorités congolaises afin de rassurer les populations civiles de la région, plusieurs versions ont été données au sujet de la provenance de ces militaires blancs.
La plus en vue parle de soldats de la Monusco (casques bleus) habillés en treillis de combats avec des bérets verts pour éviter d’apparaitre comme une mission en flagrance avec son mandat initiale. D’autres personnes parlent d’un contingent de soldats français : ce qui nous semble peu crédible en ces temps où le nouveau gouvernement français est décidé à faire revenir au bercail tous ses soldats envoyés par Sarkozi sur les différents fronts à l’étranger. L’explication plausible concernant l’origine de cette présence européenne sur les fronts du Nord-Kivu ne peut être trouvée que dans un contrat de mercenariat. Et là, les choses risquent de se corser car nous avons toujours en mémoire la débâcle des mercenaires Serbes engagés par Mobutu lors de l’avancée des soldats AFDL dans la province Orientale. Si cette version se confirmait, alors il faudrait s’attendre à une réaction rapide et musclée des soldats rwandais dans cette partie du pays.
Il est clair que cette présence insolite donnerait du ressort aux allégations de Paul Kagame qui cherche un alibi pour faire débarquer sa machine infernale sur le sol congolais, estimant que la sécurité de son pays est en super danger.
Nous cherchons à rassembler le maximum d’éléments au sujet de cette présence de militaires blancs sur les fronts de Rutshuru grâce à notre réseau d’informateurs disséminés dans plusieurs localités du territoire. Ils viennent de nous confirmer également que parmi les prisonniers de guerre (directement tués pour éviter que la Monusco ne les récupère), les Fardc ont pu identifier des soldats Rwandais et…. Ougandais.
Il est grand temps de précipiter le départ de Joseph Kabila et de ses sbires car cela devient une nécessité de salubrité publique pour la RD Congo.
Mise en ligne, ce dimanche 20 mai 2012 à 20 heures
Jean Mulongo Mbuyu
www.leconfidentiel.doomby.com
N/KIVU : Présence insolite de militaires européens sur les différents fronts de Rutshuru
Au moment où les soldats de l’armée nationale congolaise FARDC subissent des revers sur les différents fronts du territoire de Rutshuru, voici que nos sources confirment la présence remarquée des militaires « Blancs » depuis ce dimanche matin 20/05/2012. Et comme dans pareille circonstance, une telle information ne peut être confirmée par les autorités congolaises afin de rassurer les populations civiles de la région, plusieurs versions ont été données au sujet de la provenance de ces militaires blancs.
La plus en vue parle de soldats de la Monusco (casques bleus) habillés en treillis de combats avec des bérets verts pour éviter d’apparaitre comme une mission en flagrance avec son mandat initiale. D’autres personnes parlent d’un contingent de soldats français : ce qui nous semble peu crédible en ces temps où le nouveau gouvernement français est décidé à faire revenir au bercail tous ses soldats envoyés par Sarkozi sur les différents fronts à l’étranger. L’explication plausible concernant l’origine de cette présence européenne sur les fronts du Nord-Kivu ne peut être trouvée que dans un contrat de mercenariat. Et là, les choses risquent de se corser car nous avons toujours en mémoire la débâcle des mercenaires Serbes engagés par Mobutu lors de l’avancée des soldats AFDL dans la province Orientale. Si cette version se confirmait, alors il faudrait s’attendre à une réaction rapide et musclée des soldats rwandais dans cette partie du pays.
Il est clair que cette présence insolite donnerait du ressort aux allégations de Paul Kagame qui cherche un alibi pour faire débarquer sa machine infernale sur le sol congolais, estimant que la sécurité de son pays est en super danger.
Nous cherchons à rassembler le maximum d’éléments au sujet de cette présence de militaires blancs sur les fronts de Rutshuru grâce à notre réseau d’informateurs disséminés dans plusieurs localités du territoire. Ils viennent de nous confirmer également que parmi les prisonniers de guerre (directement tués pour éviter que la Monusco ne les récupère), les Fardc ont pu identifier des soldats Rwandais et…. Ougandais.
Il est grand temps de précipiter le départ de Joseph Kabila et de ses sbires car cela devient une nécessité de salubrité publique pour la RD Congo.
Mise en ligne, ce dimanche 20 mai 2012 à 20 heures
Jean Mulongo Mbuyu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7299
Le Congo-Kinshasa trahi par «Joseph Kabila»
"Joseph Kabila", ancien soldat de l’ex-Armée patriotique rwandaise et aide de camp de James Kabarebe
C’est une étrange réunion de grande commission mixte congolo-rwandaise qui s’est tenue du 17 au 19 mai à Kigali, au Rwanda. Face à des homologues rwandais aguerris du fait de leur ancienneté, des ministres congolais en fonction depuis une dizaine de jours ont eu à évoquer des questions "sensibles" touchant à l’ensemble des relations entre les deux pays notamment la politique, la défense, la sécurité et l’économie. Selon le communiqué final, les deux pays se sont convenus de mettre sur pied un «front commun» pour lutter contre «les forces négatives» ainsi que «les groupes dits opportunistes». Par la félonie évidente de «Joseph Kabila», le régime rwandais va à nouveau infiltrer en toute légalité ses troupes dans les deux provinces du Kivu renforçant ainsi son emprise sur cette partie du territoire congolais. C’est une trahison!
Depuis la disparition de Laurent-Désiré Kabila, les relations entre Kinshasa et Kigali ressemblent de plus en plus aux rapports existant entre le cheval et le cavalier. «Joseph Kabila» (le cheval) et Paul Kagame (le cavalier) ont décidé de relancer leur cirque diplomatico-militaire. Ils vont rejouer une nouvelle pièce théâtrale du genre «Umoja wetu» et autre «Kimya» et "Amani léo". Et ce, au mépris de la sécurité des personnes et des biens dans les provinces du Kivu. L’objectif avoué est de «traquer» les «forces négatives», autrement dit les miliciens Hutu des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et les «groupes» dits «opportunistes». Il s’agit encore une fois des combattants FDLR tentés, semble-t-il, de faire «jonction» avec des officiers rwandais (Patrick Karegeya et Kayumba Nyamwasa) en exil.
La rencontre qui a eu lieu dans la capitale rwandaise intervient dans un contexte assez particulier pour le Congo-Kinshasa. D’abord parce que le pays vient de se doter d’un nouveau gouvernement dirigé par un tout nouveau Premier ministre. Ensuite, les provinces du Kivu font face à une mutinerie pour le moins organisée par des ex-combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple)
«intégrés» dans les Forces armées congolaises. Enfin, le Rwanda de Paul Kagame est suspecté de manipuler les bandes armées qui entretiennent l’instabilité dans cette partie du Congo. Le même Rwanda offre sa médiation entre les autorités de Kinshasa et la nouvelle «rébellion» pro-rwandaise. C’est l’histoire du loup qui offre ses services en qualité de berger.
Revenons à la délégation congolaise. A Kigali, le Congo a été représenté par des «pieds nickelés». Des ministres qui découvrent à peine leurs dossiers. Si l’objectif était d’humilier le pays, il est atteint. On le sait, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale a été divulguée le 28 avril dernier. La passation du pouvoir entre les «entrants» et les «sortants» n’a eu lieu qu’une dizaine de jours plus tard. Raymond Tshibanda (Affaires Etrangères), Muyej Mangez (Intérieur), Wivine Mumba (Justice), Bruno Kapandji Kalala (Ressources Hydrauliques & électricité) et Justin Kalumba Mwana Ngongo (Transports et Voies de communication), composaient la délégation ministérielle à cette rencontre bilatérale qui n’a pas été précédée par une réunion préparatoire entre experts des deux pays. Flory Kabange Numbi, Kalev Mutond, François Beya respectivement procureur général de la République, administrateur général des renseignements, directeur général des Migrations étaient également du voyage. Sans omettre les gouverneurs des province du Nord et du Sud Kivu et plusieurs experts. Ouf ! «La partie rwandaise était conduite par la ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Louise Mushikiwabo, du ministre de la Défense, du porte-parole de l’armée rwandaise et un nombre important d’experts», indique une dépêche de l’ACP.
Au service de la sécurité nationale du Rwanda
«Outre la sécurisation commune, note l’ACP, les deux parties se sont convenues pour le retour des réfugiés congolais vivant sur le sol rwandais dans leurs milieux d’origine». Qui doit sécuriser qui alrs que le territoire rwandais est quasiment "sanctuarisé" par le régime de fer de Kagame? Quelle est l’autorité congolaise qui a procédé à l’identification des «réfugiés» congolais ayant trouvé asile au pays des mille collines? Pourquoi le Rwanda doit-il se sentir concerné par les «forces négatives» et les «forces opportunistes» qui opèrent non pas à l’intérieur de ses terres mais dans un territoire étranger ? Ne s’agit-il pas d’une affaire congolo-congolaise laquelle doit être règlée par les pouvoirs publics congolais? De quoi se mêle donc le Rwanda qui, à travers les opérations «Umoja wetu», «Kimya» et "Amani" n’a contribué qu’à exacerber la désolation et à faire éparpiller les miliciens armés à l’intérieur du territoire congolais ? «Joseph Kabila» serait-il au service de la sécurité nationale du Rwanda de Paul Kagame? Des questions qui appèlent des réponses.
Parlons un peu de ce qui est convenu d’appeler les "forces négatives" et les«forces opportunistes». Des forces avec lesquelles le pouvoir kabiliste et celui de Kagame entretiennent pourtant des contacts par personnes interposées. A preuve, le 2 mai 2010, le «pasteur» Daniel Mulunda Ngoy, alors «simple» président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et «conseiller spirituel» de «Joseph Kabila» avait pris l’initiative, sans doute en accord avec celui-ci, d’embarquer à partir de Goma une soixantaine des combattants FDLR ainsi que des membres de leurs familles soit au total 164 personnes. Destination finale : Kisenge (Katanga). Histoire de les éloigner des frontières du Rwanda dont ils "menaçaient" la sécurité nationale. Que sont-ils devenus? Silence radio. Aux dernières nouvelles, l’ex-chef milicien Kyungu Mutanga, alias Gédéon, a repris du service. Des combattants FDLR auraient été aperçus dans le Nord Katanga.
En juin 2011, la presse flamande (Het Belang van Limburg) rapportait qu’à la demande du président Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema. L’objectif, une fois de plus, consiste à éloigner ces opposants armés rwandais des frontières de leur pays d’origine. Les «négociations» étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne assistés de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani.. Ancien des services des renseignements militaires (SGR), l’homme a travaillé au «Bureau Afrique» du ministère belge de la Défense à l’époque du PS André Flahaut. Les FDLR, eux, étaient représentées par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Celui-ci aurait posé à la partie congolaise trois conditions. Primo : verser un montant oscillant entre 250 000 et un million US $ promis à Rome en 2005. Secundo : convaincre le régime de Kigali d’engager des « négociations directes » avec la milice hutue et enfin : arrêter toute attaque contre les miliciens. Ces faits attestent que « Kabila » et Kagame sont bel et bien des complices et ont tissé des "liens" avec les « forces» dites
«négatives» et «opportunistes» qu’ils manipulent au gré de leurs intérêts maffieux.
En janvier 2009, l’opinion congolaise a été stupéfaite d’apprendre le déploiement des forces régulières du Rwanda sur le sol congolais dans le cadre de l’opération «Umoja Wetu» suivie plus tard par «Kimya» et « Amani leo ». Depuis lors, les provinces du Kivu sont occupées de facto par les troupes de l’armée régulière rwandaise. L’occupation de facto risque de se muer en occupation de droit à moins que les Congolais décident de rompre avec la peur et la résignation ambiantes. La nation congolaise est en péril. Elle est trahie par l’homme qui trône au sommet de l’Etat...
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2012
Le Congo-Kinshasa trahi par «Joseph Kabila»
"Joseph Kabila", ancien soldat de l’ex-Armée patriotique rwandaise et aide de camp de James Kabarebe
C’est une étrange réunion de grande commission mixte congolo-rwandaise qui s’est tenue du 17 au 19 mai à Kigali, au Rwanda. Face à des homologues rwandais aguerris du fait de leur ancienneté, des ministres congolais en fonction depuis une dizaine de jours ont eu à évoquer des questions "sensibles" touchant à l’ensemble des relations entre les deux pays notamment la politique, la défense, la sécurité et l’économie. Selon le communiqué final, les deux pays se sont convenus de mettre sur pied un «front commun» pour lutter contre «les forces négatives» ainsi que «les groupes dits opportunistes». Par la félonie évidente de «Joseph Kabila», le régime rwandais va à nouveau infiltrer en toute légalité ses troupes dans les deux provinces du Kivu renforçant ainsi son emprise sur cette partie du territoire congolais. C’est une trahison!
Depuis la disparition de Laurent-Désiré Kabila, les relations entre Kinshasa et Kigali ressemblent de plus en plus aux rapports existant entre le cheval et le cavalier. «Joseph Kabila» (le cheval) et Paul Kagame (le cavalier) ont décidé de relancer leur cirque diplomatico-militaire. Ils vont rejouer une nouvelle pièce théâtrale du genre «Umoja wetu» et autre «Kimya» et "Amani léo". Et ce, au mépris de la sécurité des personnes et des biens dans les provinces du Kivu. L’objectif avoué est de «traquer» les «forces négatives», autrement dit les miliciens Hutu des FDLR (Forces démocratiques pour la libération du Rwanda) et les «groupes» dits «opportunistes». Il s’agit encore une fois des combattants FDLR tentés, semble-t-il, de faire «jonction» avec des officiers rwandais (Patrick Karegeya et Kayumba Nyamwasa) en exil.
La rencontre qui a eu lieu dans la capitale rwandaise intervient dans un contexte assez particulier pour le Congo-Kinshasa. D’abord parce que le pays vient de se doter d’un nouveau gouvernement dirigé par un tout nouveau Premier ministre. Ensuite, les provinces du Kivu font face à une mutinerie pour le moins organisée par des ex-combattants du CNDP (Congrès national pour la défense du peuple)
«intégrés» dans les Forces armées congolaises. Enfin, le Rwanda de Paul Kagame est suspecté de manipuler les bandes armées qui entretiennent l’instabilité dans cette partie du Congo. Le même Rwanda offre sa médiation entre les autorités de Kinshasa et la nouvelle «rébellion» pro-rwandaise. C’est l’histoire du loup qui offre ses services en qualité de berger.
Revenons à la délégation congolaise. A Kigali, le Congo a été représenté par des «pieds nickelés». Des ministres qui découvrent à peine leurs dossiers. Si l’objectif était d’humilier le pays, il est atteint. On le sait, la composition de la nouvelle équipe gouvernementale a été divulguée le 28 avril dernier. La passation du pouvoir entre les «entrants» et les «sortants» n’a eu lieu qu’une dizaine de jours plus tard. Raymond Tshibanda (Affaires Etrangères), Muyej Mangez (Intérieur), Wivine Mumba (Justice), Bruno Kapandji Kalala (Ressources Hydrauliques & électricité) et Justin Kalumba Mwana Ngongo (Transports et Voies de communication), composaient la délégation ministérielle à cette rencontre bilatérale qui n’a pas été précédée par une réunion préparatoire entre experts des deux pays. Flory Kabange Numbi, Kalev Mutond, François Beya respectivement procureur général de la République, administrateur général des renseignements, directeur général des Migrations étaient également du voyage. Sans omettre les gouverneurs des province du Nord et du Sud Kivu et plusieurs experts. Ouf ! «La partie rwandaise était conduite par la ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Louise Mushikiwabo, du ministre de la Défense, du porte-parole de l’armée rwandaise et un nombre important d’experts», indique une dépêche de l’ACP.
Au service de la sécurité nationale du Rwanda
«Outre la sécurisation commune, note l’ACP, les deux parties se sont convenues pour le retour des réfugiés congolais vivant sur le sol rwandais dans leurs milieux d’origine». Qui doit sécuriser qui alrs que le territoire rwandais est quasiment "sanctuarisé" par le régime de fer de Kagame? Quelle est l’autorité congolaise qui a procédé à l’identification des «réfugiés» congolais ayant trouvé asile au pays des mille collines? Pourquoi le Rwanda doit-il se sentir concerné par les «forces négatives» et les «forces opportunistes» qui opèrent non pas à l’intérieur de ses terres mais dans un territoire étranger ? Ne s’agit-il pas d’une affaire congolo-congolaise laquelle doit être règlée par les pouvoirs publics congolais? De quoi se mêle donc le Rwanda qui, à travers les opérations «Umoja wetu», «Kimya» et "Amani" n’a contribué qu’à exacerber la désolation et à faire éparpiller les miliciens armés à l’intérieur du territoire congolais ? «Joseph Kabila» serait-il au service de la sécurité nationale du Rwanda de Paul Kagame? Des questions qui appèlent des réponses.
Parlons un peu de ce qui est convenu d’appeler les "forces négatives" et les«forces opportunistes». Des forces avec lesquelles le pouvoir kabiliste et celui de Kagame entretiennent pourtant des contacts par personnes interposées. A preuve, le 2 mai 2010, le «pasteur» Daniel Mulunda Ngoy, alors «simple» président de l’association «Parec» (Programme national pour la paix et la reconstruction) et «conseiller spirituel» de «Joseph Kabila» avait pris l’initiative, sans doute en accord avec celui-ci, d’embarquer à partir de Goma une soixantaine des combattants FDLR ainsi que des membres de leurs familles soit au total 164 personnes. Destination finale : Kisenge (Katanga). Histoire de les éloigner des frontières du Rwanda dont ils "menaçaient" la sécurité nationale. Que sont-ils devenus? Silence radio. Aux dernières nouvelles, l’ex-chef milicien Kyungu Mutanga, alias Gédéon, a repris du service. Des combattants FDLR auraient été aperçus dans le Nord Katanga.
En juin 2011, la presse flamande (Het Belang van Limburg) rapportait qu’à la demande du président Paul Kagame, «Joseph Kabila» a entamé des pourparlers avec les leaders Hutu des FDLR. A l’ordre du jour, le transfert des combattants de ce mouvement des environs de Walikale et Masisi au Kivu vers la province du Maniema. L’objectif, une fois de plus, consiste à éloigner ces opposants armés rwandais des frontières de leur pays d’origine. Les «négociations» étaient conduites, côté congolais, par …un officier belge nommé Jean-Pierre Breyne assistés de Jean-Luc Kuye Ndondo, président de la Commission vérité et réconciliation, et de Père Minani.. Ancien des services des renseignements militaires (SGR), l’homme a travaillé au «Bureau Afrique» du ministère belge de la Défense à l’époque du PS André Flahaut. Les FDLR, eux, étaient représentées par le général Gaston Iyamuremye aka Ramuri. Celui-ci aurait posé à la partie congolaise trois conditions. Primo : verser un montant oscillant entre 250 000 et un million US $ promis à Rome en 2005. Secundo : convaincre le régime de Kigali d’engager des « négociations directes » avec la milice hutue et enfin : arrêter toute attaque contre les miliciens. Ces faits attestent que « Kabila » et Kagame sont bel et bien des complices et ont tissé des "liens" avec les « forces» dites
«négatives» et «opportunistes» qu’ils manipulent au gré de leurs intérêts maffieux.
En janvier 2009, l’opinion congolaise a été stupéfaite d’apprendre le déploiement des forces régulières du Rwanda sur le sol congolais dans le cadre de l’opération «Umoja Wetu» suivie plus tard par «Kimya» et « Amani leo ». Depuis lors, les provinces du Kivu sont occupées de facto par les troupes de l’armée régulière rwandaise. L’occupation de facto risque de se muer en occupation de droit à moins que les Congolais décident de rompre avec la peur et la résignation ambiantes. La nation congolaise est en péril. Elle est trahie par l’homme qui trône au sommet de l’Etat...
Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Chers Honorables, destituez Kanambe Hyppolite!
Le Palais du peuple, siège du Parlement congolais
Merci de me recevoir chez vous pour la première fois depuis votre élection ou nomination au Parlement dont vous savez très bien ne pas être réelle selon la volonté du peuple. En siégeant dans ce Parlement, vous avez enteriné l’opération FAUX ET USAGE DE FAUX qui fait du Congo de nos ancêtres la risée du monde. Acceptons que, pour des raisons de famine, vous ayiez accepté l’inacceptable en vous prostituant dans ce régime que vous avez contribué à asseoir, on pourra vous pardonner si vous aviez un Plan B. Un plan comme celui des Baluba qui dit : "Tshishi tshi diadia lukunda ntshidi munda mwa lukunda( l’insecte qui ronge le haricot le fait de l’interieur pendant qu’apparemment le grain de haricot semble sain).
Maintenant que vous êtes a l’intérieur du haricot, comment vous racheter vis-a-vis du peuple congolais? Tout a été mis en échec. Les elections democratiques dans lesquelles le peuple s’était investi se sont terminées en eau de boudin. Vous le saviez et c’est la raison pour laquelle vous vous êtes dit autant en profiter avant que tout soit emporté a Kigali. Soit. Mais quel sentiment vous anime devant les pleurs des Congolais, les massacres et les viols à l’Est et le déplacement des personnes de leurs terres quand on sait que ce sont-là des raisons pour lesquelles vous êtes assis dans ce Parlement pour défendre l’auteur de tout cela avec ses alliés? Vous êtes devenus les alliés de ceux qui déciment vos électeurs et détruisent votre pays, quelle est l’état de votre conscience quand vous vous regardez dans le mirroir en vous rasant le matin? Oui, je sais que vous vous admirez d’avoir réussi votre "coop". En sortant de la maison, une belle Jeep vous attend au garage. Vous la regardez en souriant et demandez au chauffeur de se mettre au volant tandis que vous vous engoufrez sur le siège arrière avec tous les journaux de la mouvance qui vantent vos prouesses de parlementaires.
Et sur la route, les Congolais dont le visage émacié, qui ne se souviennent pas de la dernière fois qu’ils ont mangé à leur faim vous admirent et vous saluent en se disant que leur solution viendrait de là ou vous vous dirigez, le Palais de la Nation. Erreur! Ces gens ne representent rien sur la liste de vos soucis. Vous avez une belle voiture, il faudra la deuxième pour la maman et la troisième pour la sortie et la quatrième pour la énième bureau, regarnir votre garde-robe et rêver d’une mission parlementaire en Italie pour ramener des belles chaussures. Les électeurs, vous vous foutez d’eux comme de vos anciennes chaussettes. D’ailleurs les connaissez-vous? Pas du tout. Votre électeur réel a été Ngoy Mulunda avec ses listes Boshab/Katumba Mwanke. C’est pour cela que vous chahutez à chaque fois qu’une motion de l’opposition est lue. Qu’est-ce qu’ils ont a foutre ces faux opposants? Nous, on veut bouffer et ils veulent remettre en cause l’ordre déjà etabli, Godfordoma!
Chers Honorables, il n’est jamais tard pour bien faire. Le Congo est en train de nous être arraché avec votre concours. Non. Arrêtez-vous et ressaisissez-vous. Lisez sur tout ce qui se passe à l’Est. Prenez courage et DESTITUEZ KANAMBE HYPPOLITE et faites-le traduire en justice pour imposture, crimes de guerre et economiques et tout le reste. Donnez aux officiers militaires congolais le pouvoir de reprendre le commandement et de mettre hors de fonctions tous les élements etrangers. Et quand vous aurez fait cela, le peuple vous pardonnera et vous reconnaîtra comme de vrais patriotes congolais.
Mais si vous ne le faîtes pas, et que d’autres Congolais le font à votre place, je ne serai pas de ceux qui peuvent vous assister. La seule façon de vous assister, c’est ce message que je vous adresse et dont j’assume la pleine responsabilité. Il n’est ni la réaction aux ecrits d’autres Congolais ou dicté par un ami.
A bon entendeur, salut
Kalombo Kabengu
© Congoindépendant 2003-2012
Chers Honorables, destituez Kanambe Hyppolite!
Le Palais du peuple, siège du Parlement congolais
Merci de me recevoir chez vous pour la première fois depuis votre élection ou nomination au Parlement dont vous savez très bien ne pas être réelle selon la volonté du peuple. En siégeant dans ce Parlement, vous avez enteriné l’opération FAUX ET USAGE DE FAUX qui fait du Congo de nos ancêtres la risée du monde. Acceptons que, pour des raisons de famine, vous ayiez accepté l’inacceptable en vous prostituant dans ce régime que vous avez contribué à asseoir, on pourra vous pardonner si vous aviez un Plan B. Un plan comme celui des Baluba qui dit : "Tshishi tshi diadia lukunda ntshidi munda mwa lukunda( l’insecte qui ronge le haricot le fait de l’interieur pendant qu’apparemment le grain de haricot semble sain).
Maintenant que vous êtes a l’intérieur du haricot, comment vous racheter vis-a-vis du peuple congolais? Tout a été mis en échec. Les elections democratiques dans lesquelles le peuple s’était investi se sont terminées en eau de boudin. Vous le saviez et c’est la raison pour laquelle vous vous êtes dit autant en profiter avant que tout soit emporté a Kigali. Soit. Mais quel sentiment vous anime devant les pleurs des Congolais, les massacres et les viols à l’Est et le déplacement des personnes de leurs terres quand on sait que ce sont-là des raisons pour lesquelles vous êtes assis dans ce Parlement pour défendre l’auteur de tout cela avec ses alliés? Vous êtes devenus les alliés de ceux qui déciment vos électeurs et détruisent votre pays, quelle est l’état de votre conscience quand vous vous regardez dans le mirroir en vous rasant le matin? Oui, je sais que vous vous admirez d’avoir réussi votre "coop". En sortant de la maison, une belle Jeep vous attend au garage. Vous la regardez en souriant et demandez au chauffeur de se mettre au volant tandis que vous vous engoufrez sur le siège arrière avec tous les journaux de la mouvance qui vantent vos prouesses de parlementaires.
Et sur la route, les Congolais dont le visage émacié, qui ne se souviennent pas de la dernière fois qu’ils ont mangé à leur faim vous admirent et vous saluent en se disant que leur solution viendrait de là ou vous vous dirigez, le Palais de la Nation. Erreur! Ces gens ne representent rien sur la liste de vos soucis. Vous avez une belle voiture, il faudra la deuxième pour la maman et la troisième pour la sortie et la quatrième pour la énième bureau, regarnir votre garde-robe et rêver d’une mission parlementaire en Italie pour ramener des belles chaussures. Les électeurs, vous vous foutez d’eux comme de vos anciennes chaussettes. D’ailleurs les connaissez-vous? Pas du tout. Votre électeur réel a été Ngoy Mulunda avec ses listes Boshab/Katumba Mwanke. C’est pour cela que vous chahutez à chaque fois qu’une motion de l’opposition est lue. Qu’est-ce qu’ils ont a foutre ces faux opposants? Nous, on veut bouffer et ils veulent remettre en cause l’ordre déjà etabli, Godfordoma!
Chers Honorables, il n’est jamais tard pour bien faire. Le Congo est en train de nous être arraché avec votre concours. Non. Arrêtez-vous et ressaisissez-vous. Lisez sur tout ce qui se passe à l’Est. Prenez courage et DESTITUEZ KANAMBE HYPPOLITE et faites-le traduire en justice pour imposture, crimes de guerre et economiques et tout le reste. Donnez aux officiers militaires congolais le pouvoir de reprendre le commandement et de mettre hors de fonctions tous les élements etrangers. Et quand vous aurez fait cela, le peuple vous pardonnera et vous reconnaîtra comme de vrais patriotes congolais.
Mais si vous ne le faîtes pas, et que d’autres Congolais le font à votre place, je ne serai pas de ceux qui peuvent vous assister. La seule façon de vous assister, c’est ce message que je vous adresse et dont j’assume la pleine responsabilité. Il n’est ni la réaction aux ecrits d’autres Congolais ou dicté par un ami.
A bon entendeur, salut
Kalombo Kabengu
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