Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Maître Mukendi avocat de la famille Chebeya pense que la détermination et l'unité du Peuple Congolais le conduira à sa libération
http://banamikili.skyrock.com/308252209 ... ation.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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L’UDPS acquiert son propre siège national à près d’1 million USD
MARDI, 10 AVRIL 2012 14:53
Etienne Tshisekedi va léguer un bijou à l’UDPS, le parti qu’il a créé il y a 30 ans avec ses pairs treize parlementaires. Depuis, sa création, l’UDPS n’avait jamais possédé son propre siège. La première permanence visible, reste la villa sur le petit boulevard entre treizième et quatrième rue à Limete. Cette villa est une propriété privée de l’ancien président de l’UDPS, Augustin Kibasa Maliba.
A la 10ième rue Zinnias, l’UDPS loue dans une propriété appartenant à l’un de ses hauts cadres, Alexis Mutanda. Ce dernier a eu plus d’une fois à faire chanter l’UDPS à cet effet. Mutanda faisait ainsi la tête, sachant qu’aussi longtemps que sa villa servira de permanence de l’UDPS, personne n’allait se mesurer à lui. Il se permettait de tout faire. A l’époque de conflit, Mutanda s’était même permis de chasser de sa villa les membres du collège de fondateurs. Cette situation a été à la base du dédoublement des organes au sein de l’UDPS. C’est aussi, cela qui avait occasionné la création de l’aile UDPS/Righini. Mutanda est confondu aujourd’hui. Tenez ! Il n’aura plus à faire chanter l’UDPS. Le parti tshisekediste vient de poser un acte fort, qu’aucun notre parti dans l’histoire politique de la RD-Congo a eu à faire. Même pas le PALU, qui est propriétaire de son siège à la hauteur de pond-Matete acheté à quelques milliers des dollars seulement. A la différence de l’UDPS, qui vient de se doter d’un siège national à près d’un million des dollars dans un quartier huppé de Kinshasa. La nouvelle permanence de l’UDPS, c’est l’ex village Bercy situé sur le petit boulevard à Limete. C’est cette salle de fêtes couplée d’une restauration VIP fréquentée à l’époque par des personnalités nanties. Des sources rapportent que tous les titres de propriété sont établis au nom de l’UDPS. Même si c’est Tshisekedi lui-même qui a déboursé de l’argent.
L’UDPS, c’est Tshisekedi. N’en déplaise à ceux-là qui tergiversent. C’est bâtiment va marquer la grandeur de Tshisekedi et servira à jamais maintenir et conserver l’unité au sein des tshisekedistes.
Qui vont à jamais se retrouver autour de ce bijou. L’ex village Bercy est un immeuble à un niveau. Il abritera les jours à venir la présidence de l’UDPS, le secrétariat national, la ligue des femmes, la ligue des jeunes et d’autres organes importants du parti. CONGONEWS a fait un tour hier au futur nouveau siège de l’UDPS. Constat les travaux de réfection se déroulent. Les portails sont encore fermés. Mais, les murs reçoivent une nouvelle peinture. Les deux portails sont déjà peints en rose et blanc.
John Tshingombe
L’UDPS acquiert son propre siège national à près d’1 million USD
MARDI, 10 AVRIL 2012 14:53
Etienne Tshisekedi va léguer un bijou à l’UDPS, le parti qu’il a créé il y a 30 ans avec ses pairs treize parlementaires. Depuis, sa création, l’UDPS n’avait jamais possédé son propre siège. La première permanence visible, reste la villa sur le petit boulevard entre treizième et quatrième rue à Limete. Cette villa est une propriété privée de l’ancien président de l’UDPS, Augustin Kibasa Maliba.
A la 10ième rue Zinnias, l’UDPS loue dans une propriété appartenant à l’un de ses hauts cadres, Alexis Mutanda. Ce dernier a eu plus d’une fois à faire chanter l’UDPS à cet effet. Mutanda faisait ainsi la tête, sachant qu’aussi longtemps que sa villa servira de permanence de l’UDPS, personne n’allait se mesurer à lui. Il se permettait de tout faire. A l’époque de conflit, Mutanda s’était même permis de chasser de sa villa les membres du collège de fondateurs. Cette situation a été à la base du dédoublement des organes au sein de l’UDPS. C’est aussi, cela qui avait occasionné la création de l’aile UDPS/Righini. Mutanda est confondu aujourd’hui. Tenez ! Il n’aura plus à faire chanter l’UDPS. Le parti tshisekediste vient de poser un acte fort, qu’aucun notre parti dans l’histoire politique de la RD-Congo a eu à faire. Même pas le PALU, qui est propriétaire de son siège à la hauteur de pond-Matete acheté à quelques milliers des dollars seulement. A la différence de l’UDPS, qui vient de se doter d’un siège national à près d’un million des dollars dans un quartier huppé de Kinshasa. La nouvelle permanence de l’UDPS, c’est l’ex village Bercy situé sur le petit boulevard à Limete. C’est cette salle de fêtes couplée d’une restauration VIP fréquentée à l’époque par des personnalités nanties. Des sources rapportent que tous les titres de propriété sont établis au nom de l’UDPS. Même si c’est Tshisekedi lui-même qui a déboursé de l’argent.
L’UDPS, c’est Tshisekedi. N’en déplaise à ceux-là qui tergiversent. C’est bâtiment va marquer la grandeur de Tshisekedi et servira à jamais maintenir et conserver l’unité au sein des tshisekedistes.
Qui vont à jamais se retrouver autour de ce bijou. L’ex village Bercy est un immeuble à un niveau. Il abritera les jours à venir la présidence de l’UDPS, le secrétariat national, la ligue des femmes, la ligue des jeunes et d’autres organes importants du parti. CONGONEWS a fait un tour hier au futur nouveau siège de l’UDPS. Constat les travaux de réfection se déroulent. Les portails sont encore fermés. Mais, les murs reçoivent une nouvelle peinture. Les deux portails sont déjà peints en rose et blanc.
John Tshingombe
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E. Tshisekedi trahi par les siens
MARDI, 10 AVRIL 2012 08:41
C’est un coup dur pour l’opposant historique. Le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps)devra faire cavalier seul et ne compter que sur lui-même, après que plusieurs de ses alliés élus et autres partenaires politiques se reconnaissant pourtant en lui, l’aient abandonné pour le Parlement.
Une des grandes personnalités de l’opposition à faire tomber le mot d’ordre du parti et de tous les alliés, c’est le président national du Rassemblement congolais pour la démocratie (Rcd/N et président de la plate-forme, « Soutien à Etienne Tshisekedi (Set), Roger Lumbala. L’homme a décidé contre toute attente de prendre part aux plénières de l’Assemblée nationale. Il refuse comme plusieurs autres députés de l’Udps, élus mais ne siégeant pas jusque-là, parce qu’ils devraient tous obéir au mot d’ordre donné par le vieux de la 10ème rue, qui ne croit pas aux résultats des dernières élections présidentielle et législatives de la Ceni. Pour lui, le processus électoral tel qu’organisé par cette institution électorale est pleine est entaché d’irrégularités doublées de tricherie. Et donc, prendre part aux plénières de l’Assemblée nationale, c’est justement cautionner cette tricherie, selon l’Udps.
Depuis la publication des résultats par la Ceni, jusqu’à la constitution du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, les députés de l’Udps et alliés ont refusé de prendre part aux plénières, alors que plusieurs autres partis de l’opposition déconseillaient la politique de la chaise vide. Cependant, aujourd’hui, Roger Lumbala et autres élus de l’Udps, décident de faire marche arrière contre la volonté de l’autorité morale pour siéger et prendre part aux côtés de ceux qui étaient qualifiés de diables. Et donc, les saints et les diables vont devoir patauger ensemble.
« Pour ce qui me concerne et mon parti politique, nous devons siéger parce que j’estime que la politique de la chaise vide n’a jamais payé. Je me souviens toujours de l’histoire d’Etienne Tshisekedi. Ils étaient treize parlementaires et ils ont lutté à l’intérieur. Nous, nous sommes plus de cent parlementaires. Est-ce que nous ne pouvons rien faire ? Quand treize parlementaires avaient fait quelque chose en face de nombreux parlementaires… ». Cette déclaration est de Roger Lumbala, publiée hier sur le site de la Radio Okapi.
Pour plusieurs, la démarche du président du Rdc/N n’étonne pas. Elle est rationnelle et contribue heureusement à la construction de la jeune démocratie dont le pays a énormément besoin pour se consolider. Mais, là où le bât blesse, c’est lorsqu’on voit les acteurs politiques congolais changer à tout moment des positions, soit pour une raison, soit pour une autre. C’est trop bas. Cela fait voir l’inconstance du politique congolais. Lors de la clôture du mois de la femme, le leader de l’Udps, Etienne Tshisekedi qui s’adressait à des femmes de l’opposition dites acquises au changement, a été très sec vis-à-vis des députés renégats. Il n’avait pas mâché les mots à leur égard. Pour lui, tous ces députés qui lui ont tourné le dos pour le parlement ont suivi les jeeps et 6.000 Usd, et ne devront plus fouler leurs pieds dans sa résidence.
Son parti menace de radiation tous ces élus qui n’ont pas obéi aux consignes du chef. Parce que pour lui, c’est le peuple d’abord. Alors que pour ces députés, ce sont les jeeps et les émoluments qui priment. Deux opinions diamétralement opposées courent au sein d’un même parti, l’Udps, où le mot d’ordre était considéré par les uns comme un véritable dictat et n’appelait pas de débats. Bien au contraire, on devait se soumettre sans broncher.
La question que l’opinion se pose, c’est celle également de savoir ce que sera le sort de tous les partis de l’opposition proches de l’Udps(comme c’est le cas du Rcd/N) qui donnait l’impression de respirer Tshisekedi, c’est-à-dire, d’être plus tshisekedistes que Tshisekedi lui-même. Cette question mérite d’être posée, car le leader de l’Udps devra savoir qui est réellement avec lui et qui ne l’est pas.
De toutes ces inquiétudes, le peuple qu’on prend souvent à tort et à travers pour témoin devra comprendre et savoir qui est réellement de son côté et qui ne l’est pas. Autant, l’Udps devra s’autoévaluer, autant le peuple devra faire de même afin de repérer les vrais bergers et les mauvais. Hier, ces mêmes acteurs politiques qui ne croyaient pas à la Ceni et à ses résultats, se reconnaissant plutôt à la position de E ; Tshisekedi, embrassent aujourd’hui à bras le corps ces mêmes résultats sur lesquels ils avaient crachés, et qui ont donné à Joseph Kabila un deuxième mandat.
Cette position de versatilité discrédite l’acteur politique congolais. La population qui estsouvent prise pour dupe, devra désormais faire preuve de sa maturitéen faisant des choix judicieux lors des prochaines échéances électorales.
Yassa
E. Tshisekedi trahi par les siens
MARDI, 10 AVRIL 2012 08:41
C’est un coup dur pour l’opposant historique. Le leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps)devra faire cavalier seul et ne compter que sur lui-même, après que plusieurs de ses alliés élus et autres partenaires politiques se reconnaissant pourtant en lui, l’aient abandonné pour le Parlement.
Une des grandes personnalités de l’opposition à faire tomber le mot d’ordre du parti et de tous les alliés, c’est le président national du Rassemblement congolais pour la démocratie (Rcd/N et président de la plate-forme, « Soutien à Etienne Tshisekedi (Set), Roger Lumbala. L’homme a décidé contre toute attente de prendre part aux plénières de l’Assemblée nationale. Il refuse comme plusieurs autres députés de l’Udps, élus mais ne siégeant pas jusque-là, parce qu’ils devraient tous obéir au mot d’ordre donné par le vieux de la 10ème rue, qui ne croit pas aux résultats des dernières élections présidentielle et législatives de la Ceni. Pour lui, le processus électoral tel qu’organisé par cette institution électorale est pleine est entaché d’irrégularités doublées de tricherie. Et donc, prendre part aux plénières de l’Assemblée nationale, c’est justement cautionner cette tricherie, selon l’Udps.
Depuis la publication des résultats par la Ceni, jusqu’à la constitution du bureau provisoire de l’Assemblée nationale, les députés de l’Udps et alliés ont refusé de prendre part aux plénières, alors que plusieurs autres partis de l’opposition déconseillaient la politique de la chaise vide. Cependant, aujourd’hui, Roger Lumbala et autres élus de l’Udps, décident de faire marche arrière contre la volonté de l’autorité morale pour siéger et prendre part aux côtés de ceux qui étaient qualifiés de diables. Et donc, les saints et les diables vont devoir patauger ensemble.
« Pour ce qui me concerne et mon parti politique, nous devons siéger parce que j’estime que la politique de la chaise vide n’a jamais payé. Je me souviens toujours de l’histoire d’Etienne Tshisekedi. Ils étaient treize parlementaires et ils ont lutté à l’intérieur. Nous, nous sommes plus de cent parlementaires. Est-ce que nous ne pouvons rien faire ? Quand treize parlementaires avaient fait quelque chose en face de nombreux parlementaires… ». Cette déclaration est de Roger Lumbala, publiée hier sur le site de la Radio Okapi.
Pour plusieurs, la démarche du président du Rdc/N n’étonne pas. Elle est rationnelle et contribue heureusement à la construction de la jeune démocratie dont le pays a énormément besoin pour se consolider. Mais, là où le bât blesse, c’est lorsqu’on voit les acteurs politiques congolais changer à tout moment des positions, soit pour une raison, soit pour une autre. C’est trop bas. Cela fait voir l’inconstance du politique congolais. Lors de la clôture du mois de la femme, le leader de l’Udps, Etienne Tshisekedi qui s’adressait à des femmes de l’opposition dites acquises au changement, a été très sec vis-à-vis des députés renégats. Il n’avait pas mâché les mots à leur égard. Pour lui, tous ces députés qui lui ont tourné le dos pour le parlement ont suivi les jeeps et 6.000 Usd, et ne devront plus fouler leurs pieds dans sa résidence.
Son parti menace de radiation tous ces élus qui n’ont pas obéi aux consignes du chef. Parce que pour lui, c’est le peuple d’abord. Alors que pour ces députés, ce sont les jeeps et les émoluments qui priment. Deux opinions diamétralement opposées courent au sein d’un même parti, l’Udps, où le mot d’ordre était considéré par les uns comme un véritable dictat et n’appelait pas de débats. Bien au contraire, on devait se soumettre sans broncher.
La question que l’opinion se pose, c’est celle également de savoir ce que sera le sort de tous les partis de l’opposition proches de l’Udps(comme c’est le cas du Rcd/N) qui donnait l’impression de respirer Tshisekedi, c’est-à-dire, d’être plus tshisekedistes que Tshisekedi lui-même. Cette question mérite d’être posée, car le leader de l’Udps devra savoir qui est réellement avec lui et qui ne l’est pas.
De toutes ces inquiétudes, le peuple qu’on prend souvent à tort et à travers pour témoin devra comprendre et savoir qui est réellement de son côté et qui ne l’est pas. Autant, l’Udps devra s’autoévaluer, autant le peuple devra faire de même afin de repérer les vrais bergers et les mauvais. Hier, ces mêmes acteurs politiques qui ne croyaient pas à la Ceni et à ses résultats, se reconnaissant plutôt à la position de E ; Tshisekedi, embrassent aujourd’hui à bras le corps ces mêmes résultats sur lesquels ils avaient crachés, et qui ont donné à Joseph Kabila un deuxième mandat.
Cette position de versatilité discrédite l’acteur politique congolais. La population qui estsouvent prise pour dupe, devra désormais faire preuve de sa maturitéen faisant des choix judicieux lors des prochaines échéances électorales.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Roger LUMBALA, lumba lumba...kie kie kie kie kie...Un vrai shegué apprécié par un certain Madi...Qui se ressemble s'assemble...Traitre, inconstant et inconsistant...
Alliances politiques : Divorce consommé entre Étienne Tshisekedi et Roger Lumbala
MARDI, 10 AVRIL 2012 08:36
Après maintes hésitations, le leader du RCD/N a enfin décidé, le 6 avril, de prendre part aux plénières de la chambre basse du Parlement.
Présenté jusqu'il y a peu comme un des fidèles lieutenants d'Étienne Tshisekedi dont il a battu campagne en étant sur tous les fronts, Roger Lumbala a finalement pris l'option de se démarquer de son mentor en décidant de siéger au Palais du peuple. C'est après moult tergiversations que le leader du RCD/N et président de la plate-forme Soutien à Étienne Tshisekedi a pris cette option tout en assumant les risques de rupture avec l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
C'est le 5 avril que cet élu de la circonscription de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) a gravi les marches du Palais du peuple pour assister à sa toute première plénière en qualité de député national. Il rejoint par le fait même d'autres « Tshisekedistes » élus sous le label UDPS et en rupture de ban avec le « lider maximo ».
Justifiant sa démarche, Roger Lumbala a eu ces mots au sortir de l'Hémicycle : « Pour ce qui me concerne et mon parti politique, nous devons siéger parce que j'estime que la politique de la chaise vide n'a jamais payé. Je me souviens toujours de l'histoire d'Étienne Tshisekedi. Ils étaient treize parlementaires et ils ont lutté à l'intérieur. Nous, nous sommes plus de cent parlementaires. Est-ce que nous ne pouvons rien faire quand treize parlementaires avaient fait quelque chose en face de nombreux parlementaires ? »
En prenant une telle option qui ne cadre pas avec la perception d'Étienne Tshisekedi en rapport avec la présente législature, Roger Lumbala se met en porte à faux avec l'UDPS, faisant voler en éclat un partenariat qui n'aura existé que l'espace d'un matin. À la 12e rue/Limete, l'on continue de soutenir l'auto-exclusion de tous les députés UDPS et alliés siégant au Palais du peuple. « On ne peut pas siéger au Palais du peuple au même moment qu'on reconnaît la victoire du leader de l'UDPS à la dernière élection présidentielle », continue de marteler Valentin Mubake, conseiller politique d'Étienne Tshisekedi. Quoiqu'il Quoique les incriminés aient brandi des justifications, l'UDPS a déjà embrayé sur le clavier de l'exclusion, convaincue que le départ de ses membres et alliés d'hier n'entamera en rien son ancrage populaire.
Alain Diasso
Alliances politiques : Divorce consommé entre Étienne Tshisekedi et Roger Lumbala
MARDI, 10 AVRIL 2012 08:36
Après maintes hésitations, le leader du RCD/N a enfin décidé, le 6 avril, de prendre part aux plénières de la chambre basse du Parlement.
Présenté jusqu'il y a peu comme un des fidèles lieutenants d'Étienne Tshisekedi dont il a battu campagne en étant sur tous les fronts, Roger Lumbala a finalement pris l'option de se démarquer de son mentor en décidant de siéger au Palais du peuple. C'est après moult tergiversations que le leader du RCD/N et président de la plate-forme Soutien à Étienne Tshisekedi a pris cette option tout en assumant les risques de rupture avec l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
C'est le 5 avril que cet élu de la circonscription de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) a gravi les marches du Palais du peuple pour assister à sa toute première plénière en qualité de député national. Il rejoint par le fait même d'autres « Tshisekedistes » élus sous le label UDPS et en rupture de ban avec le « lider maximo ».
Justifiant sa démarche, Roger Lumbala a eu ces mots au sortir de l'Hémicycle : « Pour ce qui me concerne et mon parti politique, nous devons siéger parce que j'estime que la politique de la chaise vide n'a jamais payé. Je me souviens toujours de l'histoire d'Étienne Tshisekedi. Ils étaient treize parlementaires et ils ont lutté à l'intérieur. Nous, nous sommes plus de cent parlementaires. Est-ce que nous ne pouvons rien faire quand treize parlementaires avaient fait quelque chose en face de nombreux parlementaires ? »
En prenant une telle option qui ne cadre pas avec la perception d'Étienne Tshisekedi en rapport avec la présente législature, Roger Lumbala se met en porte à faux avec l'UDPS, faisant voler en éclat un partenariat qui n'aura existé que l'espace d'un matin. À la 12e rue/Limete, l'on continue de soutenir l'auto-exclusion de tous les députés UDPS et alliés siégant au Palais du peuple. « On ne peut pas siéger au Palais du peuple au même moment qu'on reconnaît la victoire du leader de l'UDPS à la dernière élection présidentielle », continue de marteler Valentin Mubake, conseiller politique d'Étienne Tshisekedi. Quoiqu'il Quoique les incriminés aient brandi des justifications, l'UDPS a déjà embrayé sur le clavier de l'exclusion, convaincue que le départ de ses membres et alliés d'hier n'entamera en rien son ancrage populaire.
Alain Diasso
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Élevons le débat, parole aux journalistes : Affaire Bosco Ntanganda, Roger Lumbala, et Laurent Louis à Londres
http://congomikili.com/elevons-le-debat ... ndres.html
http://congomikili.com/elevons-le-debat ... ndres.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
La comédie macabre est lancée...Encore un épisode façon KUNDA et MUTEBUSI...KANAMBE veut encore se moquer de nous en provoquant un vaste déplacement de populations au Kivu pour les remplacer par ses frères tutsi rwandais...Mais cette fois-ci, nous ne le laisserons pas faire comme en 2008...
Kinshasa veut arrêter un général recherché par la CPI
Créé le 11-04-2012 à 17h30 - Mis à jour à 17h30
i
GOMA, RDC (Reuters) - Le président congolais, Joseph Kabila, a annoncé mercredi son intention de procéder à l'arrestation du général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis pendant la guerre civile (1998-2003).
"Je veux arrêter Bosco Ntaganda parce que l'ensemble de la population souhaite la paix", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre).
Les hommes du général Bosco Ntaganda, qui se trouvent dans la région, sont accusés d'y fomenter des violences depuis la fin officielle de la guerre.
Ntaganda serait d'abord jugé en RDC plutôt que transféré à la CPI, a ajouté Joseph Kabila. "Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma".
La CPI recherche depuis 2006 le militaire congolais qu'elle accuse d'avoir enrôlé des enfants dans ses troupes. Bosco Ntaganda dément avoir été impliqué dans des crimes de guerre et affirmait encore la semaine dernière rester fidèle à Kinshasa.
Dans un communiqué envoyé à Reuters, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, dit que Bosco Ntaganda "devrait être arrêté pour le bien et la sécurité des victimes et des citoyens de l'ensemble de la région".
L'armée congolaise ne sait pas où il se trouve, a déclaré le chef de l'armée congolaise, le général Didier Etumba. Le général Ntaganda est membre de l'ancien groupe rebelle CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), intégré dans l'armée mais qui reste puissant dans l'est de la RDC.
Kenny Katumba, avec Sara Webb à Amsterdam, Jean-Loup Fiévet et Hélène Duvigneau pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Kinshasa veut arrêter un général recherché par la CPI
Créé le 11-04-2012 à 17h30 - Mis à jour à 17h30
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GOMA, RDC (Reuters) - Le président congolais, Joseph Kabila, a annoncé mercredi son intention de procéder à l'arrestation du général Bosco Ntaganda, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre commis pendant la guerre civile (1998-2003).
"Je veux arrêter Bosco Ntaganda parce que l'ensemble de la population souhaite la paix", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC, ex-Zaïre).
Les hommes du général Bosco Ntaganda, qui se trouvent dans la région, sont accusés d'y fomenter des violences depuis la fin officielle de la guerre.
Ntaganda serait d'abord jugé en RDC plutôt que transféré à la CPI, a ajouté Joseph Kabila. "Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma".
La CPI recherche depuis 2006 le militaire congolais qu'elle accuse d'avoir enrôlé des enfants dans ses troupes. Bosco Ntaganda dément avoir été impliqué dans des crimes de guerre et affirmait encore la semaine dernière rester fidèle à Kinshasa.
Dans un communiqué envoyé à Reuters, le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, dit que Bosco Ntaganda "devrait être arrêté pour le bien et la sécurité des victimes et des citoyens de l'ensemble de la région".
L'armée congolaise ne sait pas où il se trouve, a déclaré le chef de l'armée congolaise, le général Didier Etumba. Le général Ntaganda est membre de l'ancien groupe rebelle CNDP (Congrès national pour la défense du peuple), intégré dans l'armée mais qui reste puissant dans l'est de la RDC.
Kenny Katumba, avec Sara Webb à Amsterdam, Jean-Loup Fiévet et Hélène Duvigneau pour le service français, édité par Gilles Trequesser
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Mercredi 11 avril 2012
Roger Lumbala m'a profondément déçu!
Crée le 11-04-2012- 18h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 11-04-2012 - 18H10- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL
Interrogé sur ses impressions après son premier voyage en République Démocratique du Congo, monsieur Karel De Gucht , alors ministre des Affaires Etrangères du Royaume de Belgique répondit qu'il n'avait pas rencontré des hommes politiques au Congo. Ce fut un tollé général dans la classe politique congolaise. Mais la suite lui donne raison jusqu'aujourd'hui.
Ce soir, je reçois un coup de fil d'un compatriote. "va vite sur congomikili; une surprise t'attend". En fait de surprise, il s'agissait d'une émission avec Roger Lumbala, député national, présentée en deux vidéos de 28 minutes chacune. Ce dernier devait s'expliquer sur sa décision de siéger à l'Assemblée Nationale après moult tergiversations. Je me suis fait violence pour suivre la première vidéo jusqu'à la fin, mais les forces m'ont manqué pour terminer la seconde parce que ne pouvant pas supporter les injures de monsieur Roger Lumbala au peuple qu'il est censé représenter à cette Assemblée Nationale. Ces vidéos m'ont laissé avec un goût amer et j'ai peur pour mon pays si c'est ça, les hommes politiques qui sont censés défendre les intérêts du peuple congolais.
Je ne pouvais pas m'imaginer qu'un homme qui a été aux côtés d'Etienne Tshisekedi, un homme qui a occupé des postes importants au gouvernement de la RDC, un homme qui a été et est réélu député national puisse injurier si facilement son peuple qu'il est censé représenter à l'Assemblée Nationale. C'est tout simplement du jamais vu sous d'autres cieux. Monsieur Roger Lumbala traite les combattants de la diaspora de vigiles communément appelé au Congo des sentinelles, des gens qui auraient raté leur vie et qui passeraient le temps à critiquer les autres et qui voudraient tous devenir politiciens. Mais il a oublié que son rôle en tant que député national, c'est représenter le peuple tout entier au parlement. En effet, lorsqu'on devient député national, on ne représente pas seulement son électorat, mais la nation tout entière, d'où la dénomination "DEPUTE NATIONALE. Il s'en est pris aux combattants dans le même langage que Mende, l'ex- vuvuzelateur de la majorité présidentielle: "les combattants, ce sont les sans papiers qui manifestent pour soutenir leurs dossiers d'asile; ce sont les gens qui ont raté leur vie en Europe et qui sont jaloux, aigris, etc."
Non! Ce n'est pas vrai, monsieur Lumbala! Les Congolais que vous insultez, n'ont aucun problème de séjour. Dans la plupart des manifestations vous les voyez en découdre avec les agents de l'ordre. Les sans-papiers ou les demandeurs d'asile ne le feraient jamais. Les Congolais que vous insultez, ce sont les gens qui ont le souci de voir leur pays se développer et avoir une place de choix dans le concert des nations. Lorsque la cour suprême a confirmé Kabila président de la République pour un autre mandat de cinq ans, il y a eu ici en Europe des Congolaises qui avaient perdu connaissance et transportées dans des hôpitaux. Elles n'envient pas vos postes au gouvernement, mais plutôt ont le souci de voir la situation de ce pays évoluer et changer comme dans d'autres pays. Les Congolais dont vous vous moquez avec Wetshi, l'avocat du diable, qui seraient venus en Europe pour faire le vigile et chercher la vie, ce sont ceux là aussi qui apportent leur contribution au développement de ce pays par les fonds qu'ils envoient à leurs familles. Certains ont même investi au Congo dans plusieurs domaines! "Il n'y a pas de sots métiers, mais il n'y a que des sottes gens!" Votre électorat ne se constitue pas seulement des riches et PDG, monsieur Lumbala! Ce sont des sentinelles, des boys, des vendeurs à la sauvette et des agriculteurs qui vous ont porté au parlement. Et vous, en tant que parlementaire,vous vous moquez d'eux aujourd'hui ?
Par ailleurs, monsieur Lumbala se reconnaît impulsif et rebelle. Il va même plus loin jusqu'à donner rendez-vous aux combattants à Paris pour se battre contre eux lorsqu'il y sera. Mais alors comment allons-nous condamner Kabila qui a envoyé sa milice tuer Tungulu pour avoir jeté une pierre sur son convoi? Pourquoi allons-nous condamner Kabila qui envoie sa garde présidentielle massacrer nos enfants puisqu'ils ne veulent plus de lui à la tête du pays? Quel homme politique et démocrate faites-vous? Sachez qu'un homme politique, un dirigeant, est comme une lampe que l'on place plus haut pour éclairer toute la salle. Il doit jouir de plusieurs qualités morales et d'éthique. Il devra savoir qu'en toute circonstance, le peuple est souverain et que l'on s'adresse à lui avec humilité. Votre langage n'est en rien différent de ceux qui ont décidé de diriger notre pays par défi. Et c'est dommage!
Pour terminer j'en arrive à cette conclusion: La République Démocratique du Congo n'a qu'un seul homme politique: c'est Tshisekedi wa Mulumba. Les autres peuvent retourner d'où ils sont venus. Ils sont esclaves de leurs ventres. La réalité du Congo a démontré qu'il ne suffit pas d'avoir étudié pour devenir homme politique. Mai il faut aussi une culture politique qui manque lamentablement à ce pays. Ces deux vidéos nous en donnent la preuve.
Lumbamba Kanyiki
Mercredi 11 avril 2012
Roger Lumbala m'a profondément déçu!
Crée le 11-04-2012- 18h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 11-04-2012 - 18H10- AFRIQUE REDACTION PAR:LE POTENTIEL
Interrogé sur ses impressions après son premier voyage en République Démocratique du Congo, monsieur Karel De Gucht , alors ministre des Affaires Etrangères du Royaume de Belgique répondit qu'il n'avait pas rencontré des hommes politiques au Congo. Ce fut un tollé général dans la classe politique congolaise. Mais la suite lui donne raison jusqu'aujourd'hui.
Ce soir, je reçois un coup de fil d'un compatriote. "va vite sur congomikili; une surprise t'attend". En fait de surprise, il s'agissait d'une émission avec Roger Lumbala, député national, présentée en deux vidéos de 28 minutes chacune. Ce dernier devait s'expliquer sur sa décision de siéger à l'Assemblée Nationale après moult tergiversations. Je me suis fait violence pour suivre la première vidéo jusqu'à la fin, mais les forces m'ont manqué pour terminer la seconde parce que ne pouvant pas supporter les injures de monsieur Roger Lumbala au peuple qu'il est censé représenter à cette Assemblée Nationale. Ces vidéos m'ont laissé avec un goût amer et j'ai peur pour mon pays si c'est ça, les hommes politiques qui sont censés défendre les intérêts du peuple congolais.
Je ne pouvais pas m'imaginer qu'un homme qui a été aux côtés d'Etienne Tshisekedi, un homme qui a occupé des postes importants au gouvernement de la RDC, un homme qui a été et est réélu député national puisse injurier si facilement son peuple qu'il est censé représenter à l'Assemblée Nationale. C'est tout simplement du jamais vu sous d'autres cieux. Monsieur Roger Lumbala traite les combattants de la diaspora de vigiles communément appelé au Congo des sentinelles, des gens qui auraient raté leur vie et qui passeraient le temps à critiquer les autres et qui voudraient tous devenir politiciens. Mais il a oublié que son rôle en tant que député national, c'est représenter le peuple tout entier au parlement. En effet, lorsqu'on devient député national, on ne représente pas seulement son électorat, mais la nation tout entière, d'où la dénomination "DEPUTE NATIONALE. Il s'en est pris aux combattants dans le même langage que Mende, l'ex- vuvuzelateur de la majorité présidentielle: "les combattants, ce sont les sans papiers qui manifestent pour soutenir leurs dossiers d'asile; ce sont les gens qui ont raté leur vie en Europe et qui sont jaloux, aigris, etc."
Non! Ce n'est pas vrai, monsieur Lumbala! Les Congolais que vous insultez, n'ont aucun problème de séjour. Dans la plupart des manifestations vous les voyez en découdre avec les agents de l'ordre. Les sans-papiers ou les demandeurs d'asile ne le feraient jamais. Les Congolais que vous insultez, ce sont les gens qui ont le souci de voir leur pays se développer et avoir une place de choix dans le concert des nations. Lorsque la cour suprême a confirmé Kabila président de la République pour un autre mandat de cinq ans, il y a eu ici en Europe des Congolaises qui avaient perdu connaissance et transportées dans des hôpitaux. Elles n'envient pas vos postes au gouvernement, mais plutôt ont le souci de voir la situation de ce pays évoluer et changer comme dans d'autres pays. Les Congolais dont vous vous moquez avec Wetshi, l'avocat du diable, qui seraient venus en Europe pour faire le vigile et chercher la vie, ce sont ceux là aussi qui apportent leur contribution au développement de ce pays par les fonds qu'ils envoient à leurs familles. Certains ont même investi au Congo dans plusieurs domaines! "Il n'y a pas de sots métiers, mais il n'y a que des sottes gens!" Votre électorat ne se constitue pas seulement des riches et PDG, monsieur Lumbala! Ce sont des sentinelles, des boys, des vendeurs à la sauvette et des agriculteurs qui vous ont porté au parlement. Et vous, en tant que parlementaire,vous vous moquez d'eux aujourd'hui ?
Par ailleurs, monsieur Lumbala se reconnaît impulsif et rebelle. Il va même plus loin jusqu'à donner rendez-vous aux combattants à Paris pour se battre contre eux lorsqu'il y sera. Mais alors comment allons-nous condamner Kabila qui a envoyé sa milice tuer Tungulu pour avoir jeté une pierre sur son convoi? Pourquoi allons-nous condamner Kabila qui envoie sa garde présidentielle massacrer nos enfants puisqu'ils ne veulent plus de lui à la tête du pays? Quel homme politique et démocrate faites-vous? Sachez qu'un homme politique, un dirigeant, est comme une lampe que l'on place plus haut pour éclairer toute la salle. Il doit jouir de plusieurs qualités morales et d'éthique. Il devra savoir qu'en toute circonstance, le peuple est souverain et que l'on s'adresse à lui avec humilité. Votre langage n'est en rien différent de ceux qui ont décidé de diriger notre pays par défi. Et c'est dommage!
Pour terminer j'en arrive à cette conclusion: La République Démocratique du Congo n'a qu'un seul homme politique: c'est Tshisekedi wa Mulumba. Les autres peuvent retourner d'où ils sont venus. Ils sont esclaves de leurs ventres. La réalité du Congo a démontré qu'il ne suffit pas d'avoir étudié pour devenir homme politique. Mai il faut aussi une culture politique qui manque lamentablement à ce pays. Ces deux vidéos nous en donnent la preuve.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Arrestation de Ntaganda : Kabila donne son feu vert
Par Le Potentiel
Entre Kinshasa et Bosco Ntaganda, c’est le divorce. Depuis Goma, le président de la République, Joseph Kabila, a annoncé son intention de livrer celui qui, dans un passé récent, passait pour le fusible d’une paix durable à l’Est. Le revirement est spectaculaire. Kinshasa n’est plus cet ange gardien de celui qui, depuis 2006, court sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Au nom de la paix, Joseph Kabila a décidé de s’en défaire.
Le président de la République, Joseph Kabila, vient de créer la surprise en décidant finalement d’arrêter Bosco Ntaganda, général des Forces armées de la République démocratique du Congo, recherché activement par la Cour pénale internationale (CPI) pour des faits commis en Ituri aux côtés de Thomas Lubunga. «Je veux arrêter Bosco Ntaganda parce que l'ensemble de la population souhaite la paix», a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans l'Est, rapporte l’agence de presse Reuters.
Kinshasa a donc décidé de se défaire de celui qui passait à ses yeux pour le seul fusible encore actif pour le maintien d’une paix durable à l’Est. C’était en exécution de l’accord conclu en 2008 à Goma entre le gouvernement de Kinshasa et un groupe des milices opérant à l’Est, entre autres, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dont se réclamait Bosco Ntaganda. Le gouvernement avait fait de cet officier supérieur, aussitôt intégré dans les rangs des FARDC, son élément pivot pour toute opération de maintien de la paix dans l’Est. Cela nonobstant tout le tollé que cette élévation avait soulevé dans l’opinion nationale et internationale. D’aucuns ont parlé de capitulation, d’autres de faiblesse. Qu’importe, Kinshasa avait fait son choix. Bosco Ntaganda, qui courait toujours sous un mandat d’arrêt de la CPI livré en 2006, pouvait donc reposer tranquillement dans les collines verdoyantes de l’Est. Collines qu’il n’a jamais accepté de quitter.
Mais, il a fallu que les juges de la CPI établissent la culpabilité de Thomas Lubanga dans l’affaire qui l’oppose au procureur Luis Moreno O’campo pour que l’affaire Ntaganda prenne une autre tournure, obligeant finalement Kinshasa à revoir sa position.
Bien avant que Kinshasa ne se prononce officiellement, les hommes de troupes fidèles à Bosco Ntaganda avaient senti le danger venir. La nouvelle d’un probable changement de cap dans le chef du pouvoir les avait mis dans tous leurs états au point qu’ils s’étaient donnés en spectacle pour manifester leur désapprobation. Il s’en est suivi, début avril, un mouvement de défection des troupes à des positions réputées occupées par les ex-éléments du CNDP. Allant crescendo, ce mouvement de désertion a provoqué la panique au sein de la population. Il fallait donc parer au plus pressé. D’où, le déplacement à Goma en début de cette semaine du président de la République.
KINSHASA A CHOISI SON CAMP
Ntaganda sera bel et bien arrêté au nom de la paix, a déclaré Joseph Kabila. Autrement dit, entre un ami et un frère, Kinshasa a fait son choix. Pour le président de la République, la paix passe avant toute chose. Dans ces conditions, Kinshasa n’entend donc se lier indéfiniment à l’accord de Goma pour autant que celui-ci a montré ses limites, mieux, s’est révélé suicidaire pour la population.
Kinshasa n’aurait pas l’intention de livrer directement Ntaganda à la CPI. Il devrait, toujours selon Reuters, être avant tout jugé par les juridictions de la RDC, plutôt qu’être transféré à la CPI. «Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma», a dit Joseph Kabila, cité par Reuters.
Mais, arrêter Ntaganda ne sera pas vraisemblablement une promenade de santé. C’est un véritable marathon qui est engagé, pour autant que, dans une déclaration à Reuters, le chef d’état-major général des FARDC a dit ne pas connaître là où se trouve présentement Ntaganda. «L'armée congolaise ne sait pas où il se trouve», a déclaré à Reuters Didier Etumba.
La tâche s’annonce ardue et les populations de l’Est risquent de revivre des moments désastreux. Et pour cause. Bosco Ntaganda est un homme lâché par ses protecteurs. Electron libre et donné pour être en cavale, c’est désormais un chien enragé capable de tout pour se protéger. Des sources indiquent que l’ex-seigneur de guerre de l’Ituri ne serait pas disposé à se rendre. Il pourrait défendre chèrement sa peau ou sa tête dans la mesure où il garderait encore intacte toute sa capacité de nuisance. Allusion faite aux unités ex-CNDP qui ont fait défection récemment et seraient prêts à mourir au front.
La décision impose un grand challenge à l’armée congolaise. Tout doit être mis en œuvre au niveau des FARDC pour éviter que Bosco Ntaganda ne fasse beaucoup de dégâts avant son arrestation. Il y va de la sécurité de la population et l’intégrité du territoire national.
Par Le Potentiel
Entre Kinshasa et Bosco Ntaganda, c’est le divorce. Depuis Goma, le président de la République, Joseph Kabila, a annoncé son intention de livrer celui qui, dans un passé récent, passait pour le fusible d’une paix durable à l’Est. Le revirement est spectaculaire. Kinshasa n’est plus cet ange gardien de celui qui, depuis 2006, court sous un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale. Au nom de la paix, Joseph Kabila a décidé de s’en défaire.
Le président de la République, Joseph Kabila, vient de créer la surprise en décidant finalement d’arrêter Bosco Ntaganda, général des Forces armées de la République démocratique du Congo, recherché activement par la Cour pénale internationale (CPI) pour des faits commis en Ituri aux côtés de Thomas Lubunga. «Je veux arrêter Bosco Ntaganda parce que l'ensemble de la population souhaite la paix», a déclaré le chef de l'Etat lors d'un déplacement dans l'Est, rapporte l’agence de presse Reuters.
Kinshasa a donc décidé de se défaire de celui qui passait à ses yeux pour le seul fusible encore actif pour le maintien d’une paix durable à l’Est. C’était en exécution de l’accord conclu en 2008 à Goma entre le gouvernement de Kinshasa et un groupe des milices opérant à l’Est, entre autres, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) dont se réclamait Bosco Ntaganda. Le gouvernement avait fait de cet officier supérieur, aussitôt intégré dans les rangs des FARDC, son élément pivot pour toute opération de maintien de la paix dans l’Est. Cela nonobstant tout le tollé que cette élévation avait soulevé dans l’opinion nationale et internationale. D’aucuns ont parlé de capitulation, d’autres de faiblesse. Qu’importe, Kinshasa avait fait son choix. Bosco Ntaganda, qui courait toujours sous un mandat d’arrêt de la CPI livré en 2006, pouvait donc reposer tranquillement dans les collines verdoyantes de l’Est. Collines qu’il n’a jamais accepté de quitter.
Mais, il a fallu que les juges de la CPI établissent la culpabilité de Thomas Lubanga dans l’affaire qui l’oppose au procureur Luis Moreno O’campo pour que l’affaire Ntaganda prenne une autre tournure, obligeant finalement Kinshasa à revoir sa position.
Bien avant que Kinshasa ne se prononce officiellement, les hommes de troupes fidèles à Bosco Ntaganda avaient senti le danger venir. La nouvelle d’un probable changement de cap dans le chef du pouvoir les avait mis dans tous leurs états au point qu’ils s’étaient donnés en spectacle pour manifester leur désapprobation. Il s’en est suivi, début avril, un mouvement de défection des troupes à des positions réputées occupées par les ex-éléments du CNDP. Allant crescendo, ce mouvement de désertion a provoqué la panique au sein de la population. Il fallait donc parer au plus pressé. D’où, le déplacement à Goma en début de cette semaine du président de la République.
KINSHASA A CHOISI SON CAMP
Ntaganda sera bel et bien arrêté au nom de la paix, a déclaré Joseph Kabila. Autrement dit, entre un ami et un frère, Kinshasa a fait son choix. Pour le président de la République, la paix passe avant toute chose. Dans ces conditions, Kinshasa n’entend donc se lier indéfiniment à l’accord de Goma pour autant que celui-ci a montré ses limites, mieux, s’est révélé suicidaire pour la population.
Kinshasa n’aurait pas l’intention de livrer directement Ntaganda à la CPI. Il devrait, toujours selon Reuters, être avant tout jugé par les juridictions de la RDC, plutôt qu’être transféré à la CPI. «Il a commis des crimes dans la province du Nord-Kivu et à Goma. Il sera jugé à Goma», a dit Joseph Kabila, cité par Reuters.
Mais, arrêter Ntaganda ne sera pas vraisemblablement une promenade de santé. C’est un véritable marathon qui est engagé, pour autant que, dans une déclaration à Reuters, le chef d’état-major général des FARDC a dit ne pas connaître là où se trouve présentement Ntaganda. «L'armée congolaise ne sait pas où il se trouve», a déclaré à Reuters Didier Etumba.
La tâche s’annonce ardue et les populations de l’Est risquent de revivre des moments désastreux. Et pour cause. Bosco Ntaganda est un homme lâché par ses protecteurs. Electron libre et donné pour être en cavale, c’est désormais un chien enragé capable de tout pour se protéger. Des sources indiquent que l’ex-seigneur de guerre de l’Ituri ne serait pas disposé à se rendre. Il pourrait défendre chèrement sa peau ou sa tête dans la mesure où il garderait encore intacte toute sa capacité de nuisance. Allusion faite aux unités ex-CNDP qui ont fait défection récemment et seraient prêts à mourir au front.
La décision impose un grand challenge à l’armée congolaise. Tout doit être mis en œuvre au niveau des FARDC pour éviter que Bosco Ntaganda ne fasse beaucoup de dégâts avant son arrestation. Il y va de la sécurité de la population et l’intégrité du territoire national.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les Congolais(es) (RD) : un peuple d’avenir !
by INGETA on Apr 11, 2012 • 4:58 pm No Comments
Par Jean-Pierre Mbelu
La Grèce, berceau de la démocratie occidentale et classée parmi les 30 pays les plus riches du monde jusqu’en 2008 est devenue un pays des « paresseux », soumis aux mesures d’austérité prônée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) bénéficiant des complicités internes. Imaginons un seul instant que le Congo (RD) notre pays est passé –et ce n’est pas encore terminé- par les fourches caudines des IFI à deux reprises ! Cela en plus des deux génocides dont ses filles et fils ont été l’objet. Quand nous nous auto-flagellons, nous oublions de revisiter notre histoire et celle des autres peuples victimes des complots internationaux. Nous oublions que nous sommes un peuple d’avenir.
Depuis un certain temps, dans un certain élan d’auto-flagellation, certains compatriotes ont repris le refrain entonné autrefois par des ressortissants d’un pays voisin : « Les Congolais(es) sont des BMW ». Ils ne s’intéressent qu’à la bière, à l’argent (maisons, voitures, vêtements chers, etc.) et aux femmes (et/ou aux hommes). Cette persistance de l’élan d’auto-flagellation est cette fois-ci consécutive aux espoirs déçus -pour les non-avertis- après les élections des mois de novembre et décembre 2011. Elle semble mettre entre parenthèse les efforts déployés par nos populations pour s’approprier ce processus électoral et les irrégularités, les fraudes et les tricheries qui les ont torpillés. (Même si, pour les Congolais avertis, s’engager dans un processus dont la maîtrise des tenants et des aboutissants échappait était une entreprise suicidaire.) Elle met aussi entre parenthèse le courage de nos martyrs que les escadrons de la mort soutenant ce processus ont pu faire comme en témoignent différents rapports rédigés à ce sujet.
Cette permanence d’auto-flagellation oublie gravement que le Congo vient de loin. Il a à son passif deux génocides, des assassinats ciblés des leaders politiques et des patriotes et deux impositions des mesures d’austérité par les IFI. Souvent, il arrive que nous puissions balayer tout ceci d’un revers de la main en arguant que le Congo (RD) n’est pas le seul pays à avoir connu cette histoire odieuse. Soit ! N’empêche que nous puissions la connaître et peut-être en tirer toutes les conséquences.
Sous Léopold II, en plus de la pratique des mains coupées, notre population a été diminuée officiellement de plus ou moins 10.000.000 d’habitants. Depuis la guerre d’agression de 1996, le nombre de tous nos morts avoisineraient à peu prêt ce chiffre au jour d’aujourd’hui ; il faut compter les victimes directes de cette guerre permanente et celles collatérales. Entre ces deux génocides, il y a eu l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba et de ses compagnons, de Pierre Mulele, de Laurent-Désiré Kabila, etc.
Avant que Mobutu ne s’enfonce dans une dictature pure et dure, en octobre 1973, il a tenu, à l’Assemblée générale des Nations-Unis, un discours aux accents panafricanistes dont le retentissement doit avoir fait peur à « ses créateurs ». Même si paradoxalement, il devait jouer un rôle important dans la guerre de l’impérialisme contre la montée du « communisme » en Afrique australe.
La dictature de Mobutu a été fragilisée (entre autres) par l’application des programmes d’ajustement structurel dans notre pays vers les années 80. Pourquoi ? Parce que « les PAS sont synonymes de désétatisation, de dérégulation, de privatisation et d’exclusion pour le plus grand nombre. » (A. TRAORE, Le viol de l’imaginaire, Paris, Fayard, 2001, p. 44) Ils créent un imbroglio socio-politique où germent l’exode rural, la fuite des cerveaux et des capitaux, des émeutes, des soulèvements et des guerres. « L’ajustement structurel est au corps social ce que le virus de sida est au corps humain : il le fragilise par des réformes économiques inopportunes à tel point que des défaillances qu’il aurait dû être en mesure de gérer prennent des dimensions dramatiques, d’autant plus que les solutions prônées sont externes. » (Ibidem) Les coupes budgétaires dans les domaines tels que la fonction publique, l’éducation et la santé fragilisent davantage le corps social ; elles ne permettent pas aux citoyens d’exercer, à bon escient, leurs droits socio-économiques et culturels.
Mobutu tombe malade et « ses créateurs » et acteurs majeurs dans les IFI estiment qu’ils doivent changer de « nègres de service ». La guerre de prédation et d’agression de 1996 s’inscrit (aussi) dans cette quête de changement de « marionnettes ». Laurent-Désiré Kabila, mis à la tête du pays par « les ex-créateurs de Mobutu » avec la complicité de Kagame et Museveni, tentera, avant le retournement des alliances avec Kigali, une approche (théorique) autocentrée du développement intégral de l’homme et de la femme congolaise. Il précise son orientation lors de la Conférence nationale sur la reconstruction en septembre 1997. Pour lui, « il faut adapter les activités économiques aux besoins de la population, faire du village et des petites collectivités la base d’un développement endogène. » (C. BRAECKMAN, Les nouveaux prédateurs. Politiques des puissances en Afrique centrale, Paris, Fayard, 2003,p. 60)
Dans la présentation de son plan triennal, il note : « Le gouvernement ne pourra laisser entre les mains des seuls privés, des seuls financiers, des secteurs entiers de l’économie (…). L’homme congolais libéré de la servitude néocoloniale fera sa propre histoire, il se réappropriera comme seul maître sa propre destinée, étant lui-même à l’origine de son projet de développement, au centre de sa réalisation (…). » (Ibidem) Retrouvant les accents panafricanistes de ses prédécesseurs, Mzee concluait ainsi son texte : « Le Congo devra prendra la tête du développement économique en Afrique centrale, ce qui nous permettra de créer les impulsions nouvelles pour la redynamisation du panafricanisme. » (Ibidem)
Pour rappel, L.-D. Kabila a pu gouverner notre pays pendant deux ans sans recevoir un seul sous des IFI ; il s’en est sorti tant bien que mal. Mais ses alliances stratégiques (contre nature) l’ont conduit à l’assassinat dont Kagame est accusé d’être l’exécuteur (Cfr Théogène Rudasimgwa à Bruxelles le 31 mars 2012). L’usurpation du pouvoir (os) à la tête de notre pays par « Joseph Kabila » en 2001 (avec la complicité interne des « nouveaux prédateurs ») va refaire de notre pays la proie facile des IFI et du néolibéralisme.
Pour une deuxième bonne fois, le FMI va nous imposer, sous Gizenga et Muzito, les mesures d’austérité dénommées IPPTE (Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés) comme moyen de perpétrer le désengagement de l’Etat, la privatisation des services et la paupérisation en masse. Initiée en 1996 à Lyon au sommet du G7, cette initiative « consiste en des rééchelonnements successifs de la dette pour les pays ayant réalisé de façon durable de « bonnes performances » selon les IFI. » (p.46) Comme les PAS, l’IPPTE exige une diminution drastique des dépenses publiques aux dépens des domaines tels que la santé, l’éducation, la fonction publique, l’habitat, etc. La paupérisation en masse qu’elle génère affecte l’individu et la société ainsi que les liens sociaux : les liens de solidarité se relâchent, l’atomisation sociale profite aux îlots de prospérité instrumentalisant la tribu et l’ethnie.
Si nous estimons que le Congo (RD) est un miracle, c’est parce qu’il a survécu à toutes ces mesures d’austérité et à deux génocides. Le Congo a survécu deux fois à ce qui est fait aujourd’hui une seule fois à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne et à l’Italie ! Il en porte les marques. Comme les populations de ces pays occidentaux, nous sommes, nous aussi, tiraillés entre le calvaire et la résistance. Peut-être à cette différence-ci que ce qui nous sert de classe politique et d’une certaine élite intellectuelle au pays (à l’exception des amis de Victor Nzuzi) n’a pas encore abordé ces questions de fond au point de créer des débats populaires là-dessus. Au cours de la campagne électorale de novembre et décembre 2011, la question de notre rapport aux institutions financières internationales (IFI) a été éludée.
Elle semble avoir été absente de presque tous les projets de société des candidats à la présidentielle au nom de la foi en la nébuleuse dénommé « communauté internationale ». Néanmoins, petit à petit, les Congolais(es), surtout ceux et celles de la diaspora commencent à identifier « les véritables baloki ya Congo ». Et ils auront intérêt à s’inspirer des luttes que les résistants et « les indignés » de tous ces pays occidentaux mènent pour briser le joug des banquiers et des « financiers ». L’Amérique Latine les a devancés et aujourd’hui, le Front de la gauche française de Jean-Luc Mélenchon s’en inspire pour sortir son pays du piège de la Troïka.
Chez nous, briser le joug des IFI passera par l’audit de la dette extérieure de notre pays depuis Mobutu jusqu’à ce jour. Cela passera aussi par le développement autocentré faisant de nos villages et de nos collectivités les centres prioritaires de nos intérêts. Mais aussi par notre ancrage sage et intelligent dans un monde polycentré où les banques du Sud sont sur le point de disqualifier les IFI.
Oui. Nous sommes un peuple normal, avec nos qualités et nos défauts, avec une histoire dominée par la pensée hégémonique, impérialiste et néolibérale ; un peuple qui a survécu à deux génocides et à deux programmes d’ajustement structurel. Un peuple de l’avenir. Notre progéniture le sait intuitivement.
J.-P. Mbelu
by INGETA on Apr 11, 2012 • 4:58 pm No Comments
Par Jean-Pierre Mbelu
La Grèce, berceau de la démocratie occidentale et classée parmi les 30 pays les plus riches du monde jusqu’en 2008 est devenue un pays des « paresseux », soumis aux mesures d’austérité prônée par la Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) bénéficiant des complicités internes. Imaginons un seul instant que le Congo (RD) notre pays est passé –et ce n’est pas encore terminé- par les fourches caudines des IFI à deux reprises ! Cela en plus des deux génocides dont ses filles et fils ont été l’objet. Quand nous nous auto-flagellons, nous oublions de revisiter notre histoire et celle des autres peuples victimes des complots internationaux. Nous oublions que nous sommes un peuple d’avenir.
Depuis un certain temps, dans un certain élan d’auto-flagellation, certains compatriotes ont repris le refrain entonné autrefois par des ressortissants d’un pays voisin : « Les Congolais(es) sont des BMW ». Ils ne s’intéressent qu’à la bière, à l’argent (maisons, voitures, vêtements chers, etc.) et aux femmes (et/ou aux hommes). Cette persistance de l’élan d’auto-flagellation est cette fois-ci consécutive aux espoirs déçus -pour les non-avertis- après les élections des mois de novembre et décembre 2011. Elle semble mettre entre parenthèse les efforts déployés par nos populations pour s’approprier ce processus électoral et les irrégularités, les fraudes et les tricheries qui les ont torpillés. (Même si, pour les Congolais avertis, s’engager dans un processus dont la maîtrise des tenants et des aboutissants échappait était une entreprise suicidaire.) Elle met aussi entre parenthèse le courage de nos martyrs que les escadrons de la mort soutenant ce processus ont pu faire comme en témoignent différents rapports rédigés à ce sujet.
Cette permanence d’auto-flagellation oublie gravement que le Congo vient de loin. Il a à son passif deux génocides, des assassinats ciblés des leaders politiques et des patriotes et deux impositions des mesures d’austérité par les IFI. Souvent, il arrive que nous puissions balayer tout ceci d’un revers de la main en arguant que le Congo (RD) n’est pas le seul pays à avoir connu cette histoire odieuse. Soit ! N’empêche que nous puissions la connaître et peut-être en tirer toutes les conséquences.
Sous Léopold II, en plus de la pratique des mains coupées, notre population a été diminuée officiellement de plus ou moins 10.000.000 d’habitants. Depuis la guerre d’agression de 1996, le nombre de tous nos morts avoisineraient à peu prêt ce chiffre au jour d’aujourd’hui ; il faut compter les victimes directes de cette guerre permanente et celles collatérales. Entre ces deux génocides, il y a eu l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba et de ses compagnons, de Pierre Mulele, de Laurent-Désiré Kabila, etc.
Avant que Mobutu ne s’enfonce dans une dictature pure et dure, en octobre 1973, il a tenu, à l’Assemblée générale des Nations-Unis, un discours aux accents panafricanistes dont le retentissement doit avoir fait peur à « ses créateurs ». Même si paradoxalement, il devait jouer un rôle important dans la guerre de l’impérialisme contre la montée du « communisme » en Afrique australe.
La dictature de Mobutu a été fragilisée (entre autres) par l’application des programmes d’ajustement structurel dans notre pays vers les années 80. Pourquoi ? Parce que « les PAS sont synonymes de désétatisation, de dérégulation, de privatisation et d’exclusion pour le plus grand nombre. » (A. TRAORE, Le viol de l’imaginaire, Paris, Fayard, 2001, p. 44) Ils créent un imbroglio socio-politique où germent l’exode rural, la fuite des cerveaux et des capitaux, des émeutes, des soulèvements et des guerres. « L’ajustement structurel est au corps social ce que le virus de sida est au corps humain : il le fragilise par des réformes économiques inopportunes à tel point que des défaillances qu’il aurait dû être en mesure de gérer prennent des dimensions dramatiques, d’autant plus que les solutions prônées sont externes. » (Ibidem) Les coupes budgétaires dans les domaines tels que la fonction publique, l’éducation et la santé fragilisent davantage le corps social ; elles ne permettent pas aux citoyens d’exercer, à bon escient, leurs droits socio-économiques et culturels.
Mobutu tombe malade et « ses créateurs » et acteurs majeurs dans les IFI estiment qu’ils doivent changer de « nègres de service ». La guerre de prédation et d’agression de 1996 s’inscrit (aussi) dans cette quête de changement de « marionnettes ». Laurent-Désiré Kabila, mis à la tête du pays par « les ex-créateurs de Mobutu » avec la complicité de Kagame et Museveni, tentera, avant le retournement des alliances avec Kigali, une approche (théorique) autocentrée du développement intégral de l’homme et de la femme congolaise. Il précise son orientation lors de la Conférence nationale sur la reconstruction en septembre 1997. Pour lui, « il faut adapter les activités économiques aux besoins de la population, faire du village et des petites collectivités la base d’un développement endogène. » (C. BRAECKMAN, Les nouveaux prédateurs. Politiques des puissances en Afrique centrale, Paris, Fayard, 2003,p. 60)
Dans la présentation de son plan triennal, il note : « Le gouvernement ne pourra laisser entre les mains des seuls privés, des seuls financiers, des secteurs entiers de l’économie (…). L’homme congolais libéré de la servitude néocoloniale fera sa propre histoire, il se réappropriera comme seul maître sa propre destinée, étant lui-même à l’origine de son projet de développement, au centre de sa réalisation (…). » (Ibidem) Retrouvant les accents panafricanistes de ses prédécesseurs, Mzee concluait ainsi son texte : « Le Congo devra prendra la tête du développement économique en Afrique centrale, ce qui nous permettra de créer les impulsions nouvelles pour la redynamisation du panafricanisme. » (Ibidem)
Pour rappel, L.-D. Kabila a pu gouverner notre pays pendant deux ans sans recevoir un seul sous des IFI ; il s’en est sorti tant bien que mal. Mais ses alliances stratégiques (contre nature) l’ont conduit à l’assassinat dont Kagame est accusé d’être l’exécuteur (Cfr Théogène Rudasimgwa à Bruxelles le 31 mars 2012). L’usurpation du pouvoir (os) à la tête de notre pays par « Joseph Kabila » en 2001 (avec la complicité interne des « nouveaux prédateurs ») va refaire de notre pays la proie facile des IFI et du néolibéralisme.
Pour une deuxième bonne fois, le FMI va nous imposer, sous Gizenga et Muzito, les mesures d’austérité dénommées IPPTE (Initiative pour les Pays Pauvres Très Endettés) comme moyen de perpétrer le désengagement de l’Etat, la privatisation des services et la paupérisation en masse. Initiée en 1996 à Lyon au sommet du G7, cette initiative « consiste en des rééchelonnements successifs de la dette pour les pays ayant réalisé de façon durable de « bonnes performances » selon les IFI. » (p.46) Comme les PAS, l’IPPTE exige une diminution drastique des dépenses publiques aux dépens des domaines tels que la santé, l’éducation, la fonction publique, l’habitat, etc. La paupérisation en masse qu’elle génère affecte l’individu et la société ainsi que les liens sociaux : les liens de solidarité se relâchent, l’atomisation sociale profite aux îlots de prospérité instrumentalisant la tribu et l’ethnie.
Si nous estimons que le Congo (RD) est un miracle, c’est parce qu’il a survécu à toutes ces mesures d’austérité et à deux génocides. Le Congo a survécu deux fois à ce qui est fait aujourd’hui une seule fois à la Grèce, au Portugal, à l’Espagne et à l’Italie ! Il en porte les marques. Comme les populations de ces pays occidentaux, nous sommes, nous aussi, tiraillés entre le calvaire et la résistance. Peut-être à cette différence-ci que ce qui nous sert de classe politique et d’une certaine élite intellectuelle au pays (à l’exception des amis de Victor Nzuzi) n’a pas encore abordé ces questions de fond au point de créer des débats populaires là-dessus. Au cours de la campagne électorale de novembre et décembre 2011, la question de notre rapport aux institutions financières internationales (IFI) a été éludée.
Elle semble avoir été absente de presque tous les projets de société des candidats à la présidentielle au nom de la foi en la nébuleuse dénommé « communauté internationale ». Néanmoins, petit à petit, les Congolais(es), surtout ceux et celles de la diaspora commencent à identifier « les véritables baloki ya Congo ». Et ils auront intérêt à s’inspirer des luttes que les résistants et « les indignés » de tous ces pays occidentaux mènent pour briser le joug des banquiers et des « financiers ». L’Amérique Latine les a devancés et aujourd’hui, le Front de la gauche française de Jean-Luc Mélenchon s’en inspire pour sortir son pays du piège de la Troïka.
Chez nous, briser le joug des IFI passera par l’audit de la dette extérieure de notre pays depuis Mobutu jusqu’à ce jour. Cela passera aussi par le développement autocentré faisant de nos villages et de nos collectivités les centres prioritaires de nos intérêts. Mais aussi par notre ancrage sage et intelligent dans un monde polycentré où les banques du Sud sont sur le point de disqualifier les IFI.
Oui. Nous sommes un peuple normal, avec nos qualités et nos défauts, avec une histoire dominée par la pensée hégémonique, impérialiste et néolibérale ; un peuple qui a survécu à deux génocides et à deux programmes d’ajustement structurel. Un peuple de l’avenir. Notre progéniture le sait intuitivement.
J.-P. Mbelu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
maq
11 avril 2012
Pourquoi fait-on la politique?
N’est-ce pas pour voir émerger
certaines valeurs et participer à la
gestion de la cité en vue
d’améliorer le bien-être de la
population? Cet axiome étant
posé, chaque parti politique a la
latitude d’adopter une stratégie
pour atteindre ces objectifs. Tous
les moyens légaux sont alors
permis sauf celui qui consiste à
user de l’impérium du pouvoir
pour écraser ses adversaires
pendant la législature et tricher
de manière éhontée quand
viennent les élections. Dans un tel
système, aucune opposition ne
peut émerger et s’épanouir en
respectant les « lois » du pays
surtout si la justice, corollaire
immédiat, est au service des
puissants.
En quelles valeurs croit-on
finalement? A quoi bon d’aller
siéger à l’assemblée nationale si
le leader du principal parti
d’opposition est privé de liberté?
A quoi bon d’aller siéger au
parlement si on sait que le seul
rôle que l’opposition va y jouer
c’est de la figuration? A quoi bon
d’y aller si la majorité s’amusera à
violer systématiquement la
constitution au grand dam de
l’opposition?
On entend dire que la politique
de la chaise vide ne paie pas.
Peut-on nous donner le bilan
des partis politiques
d’opposition qui ont participé à
la dernière législature? Ne les a-
t-on pas vus venir s’appuyer sur
le même Etienne Tshisekedi pour
maximiser leurs chances de
rempiler? Ces figurants ont-il un
seul instant pu empêcher une
seule manœuvre illégale de la
majorité? Les sujets sont légion:
Présence des étrangers au
parlement et au gouvernement,
invasion de quelques villages de
Kahemba par l’Angola, Massacre
des adeptes du Bundu Dia
Kongo, Opacité des contrats
chinois, «Invitation » des troupes
Rwandaises en RDC, adoption
unilatérale de l’amendement de la
constitution, interpellations et
autres motions étouffées dans
l’œuf,…
Certains partis politiques de
l’opposition disent qu’ils ne sont
pas tenus de suivre le mot
d’ordre de Tshisekedi, ce que je
peux comprendre, d’autant plus
qu’Etienne Tshisekedi ne les a
pas consulté pour annuler de
manière unilatérale les résultats
es élections législatives. Ce qui
n’est pas cohérent, c’est que les
mêmes partis crient à ceux qui
veulent les entendre que
Tshisekedi est le seul président
élu. Question à 1 franc : Quand
ces partis cesseront-il de
considérer Tshisekedi comme
tel? Est bien malin celui qui
pourra répondre à cette
question.
On peut discuter sur
l’unilatéralisme de Tshisekedi, il
n’en demeure pas moins qu’il
reste cohérent jusqu’ici par
rapport à ce qu’il a dit depuis
qu’il rejeté les résultats
proclamés par la bande à Ngoy
Mulunda. Si la réalité est que le
choix des Congolais a été volé
tant à la présidence qu’au niveau
des législatives, que proposent
ces partis qui vont à l’assemblée
nationale pour remédier à cette
injustice? Si la mobilisation
qu’ils affichent pour retirer les
formulaires d’inscription à
l’assemblée nationale était la
même que pour exiger la vérité
des urnes et la libération de
Tshisekedi, l’histoire aurait pris
un autre tournant en RDC…
Pour les élus (ou proclamés tels)
de l’UDPS, c’est le moment de se
demander si l’appât du gain qui
leur est promis est plus
important que la lutte qu’ils ont
menée jusqu’ici. En siégeant à
l’assemblée nationale, ils
obtiendront au maximum
l’amélioration de leur seul bien-
être pendant les cinq prochaines
années. Est-ce pour cela qu’ils se
sont battus toutes ces années? A
chacun de prendre des
responsabilités et veiller à
demeurer du bon côté de
l’Histoire.
En trichant pour atteindre la
barre des 300 députés, la
majorité Kabiliste a un agenda
clair: la modification de la
constitution pour permettre à
Joseph Kabila de briguer un
3ème mandat dans 4 ans.
Comme à son habitude, la
majorité Kabiliste ne consultera
pas l’opposition pour cette action
préméditée et la fera passer
comme une lettre à la poste, en
s’appuyant sur la majorité
confortable sortie des
laboratoires de Ngoy Mulunda.
Que fera alors cette opposition
de façade et complaisante quand
viendra le moment de mobiliser
les citoyens Congolais?
Bonne chance tout de même à
ces téméraires qui veulent
apprendre à nager en
plongeant pieds et poing liés
dans une mare aux crocodiles.
Tshisekedi, ceux qui vont
mourir politiquement te
saluent et vont siéger à
l’assemblée nationale!
11 avril 2012
Pourquoi fait-on la politique?
N’est-ce pas pour voir émerger
certaines valeurs et participer à la
gestion de la cité en vue
d’améliorer le bien-être de la
population? Cet axiome étant
posé, chaque parti politique a la
latitude d’adopter une stratégie
pour atteindre ces objectifs. Tous
les moyens légaux sont alors
permis sauf celui qui consiste à
user de l’impérium du pouvoir
pour écraser ses adversaires
pendant la législature et tricher
de manière éhontée quand
viennent les élections. Dans un tel
système, aucune opposition ne
peut émerger et s’épanouir en
respectant les « lois » du pays
surtout si la justice, corollaire
immédiat, est au service des
puissants.
En quelles valeurs croit-on
finalement? A quoi bon d’aller
siéger à l’assemblée nationale si
le leader du principal parti
d’opposition est privé de liberté?
A quoi bon d’aller siéger au
parlement si on sait que le seul
rôle que l’opposition va y jouer
c’est de la figuration? A quoi bon
d’y aller si la majorité s’amusera à
violer systématiquement la
constitution au grand dam de
l’opposition?
On entend dire que la politique
de la chaise vide ne paie pas.
Peut-on nous donner le bilan
des partis politiques
d’opposition qui ont participé à
la dernière législature? Ne les a-
t-on pas vus venir s’appuyer sur
le même Etienne Tshisekedi pour
maximiser leurs chances de
rempiler? Ces figurants ont-il un
seul instant pu empêcher une
seule manœuvre illégale de la
majorité? Les sujets sont légion:
Présence des étrangers au
parlement et au gouvernement,
invasion de quelques villages de
Kahemba par l’Angola, Massacre
des adeptes du Bundu Dia
Kongo, Opacité des contrats
chinois, «Invitation » des troupes
Rwandaises en RDC, adoption
unilatérale de l’amendement de la
constitution, interpellations et
autres motions étouffées dans
l’œuf,…
Certains partis politiques de
l’opposition disent qu’ils ne sont
pas tenus de suivre le mot
d’ordre de Tshisekedi, ce que je
peux comprendre, d’autant plus
qu’Etienne Tshisekedi ne les a
pas consulté pour annuler de
manière unilatérale les résultats
es élections législatives. Ce qui
n’est pas cohérent, c’est que les
mêmes partis crient à ceux qui
veulent les entendre que
Tshisekedi est le seul président
élu. Question à 1 franc : Quand
ces partis cesseront-il de
considérer Tshisekedi comme
tel? Est bien malin celui qui
pourra répondre à cette
question.
On peut discuter sur
l’unilatéralisme de Tshisekedi, il
n’en demeure pas moins qu’il
reste cohérent jusqu’ici par
rapport à ce qu’il a dit depuis
qu’il rejeté les résultats
proclamés par la bande à Ngoy
Mulunda. Si la réalité est que le
choix des Congolais a été volé
tant à la présidence qu’au niveau
des législatives, que proposent
ces partis qui vont à l’assemblée
nationale pour remédier à cette
injustice? Si la mobilisation
qu’ils affichent pour retirer les
formulaires d’inscription à
l’assemblée nationale était la
même que pour exiger la vérité
des urnes et la libération de
Tshisekedi, l’histoire aurait pris
un autre tournant en RDC…
Pour les élus (ou proclamés tels)
de l’UDPS, c’est le moment de se
demander si l’appât du gain qui
leur est promis est plus
important que la lutte qu’ils ont
menée jusqu’ici. En siégeant à
l’assemblée nationale, ils
obtiendront au maximum
l’amélioration de leur seul bien-
être pendant les cinq prochaines
années. Est-ce pour cela qu’ils se
sont battus toutes ces années? A
chacun de prendre des
responsabilités et veiller à
demeurer du bon côté de
l’Histoire.
En trichant pour atteindre la
barre des 300 députés, la
majorité Kabiliste a un agenda
clair: la modification de la
constitution pour permettre à
Joseph Kabila de briguer un
3ème mandat dans 4 ans.
Comme à son habitude, la
majorité Kabiliste ne consultera
pas l’opposition pour cette action
préméditée et la fera passer
comme une lettre à la poste, en
s’appuyant sur la majorité
confortable sortie des
laboratoires de Ngoy Mulunda.
Que fera alors cette opposition
de façade et complaisante quand
viendra le moment de mobiliser
les citoyens Congolais?
Bonne chance tout de même à
ces téméraires qui veulent
apprendre à nager en
plongeant pieds et poing liés
dans une mare aux crocodiles.
Tshisekedi, ceux qui vont
mourir politiquement te
saluent et vont siéger à
l’assemblée nationale!
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