Journée de la Femme au USA: les congoaises se NGULUTILISENT

[chidap]

Sur 300 Congolaises qui ont bénéficié des visas de l’Ambassade des USA, à peine 50 participent effectivement aux travaux

L’opinion nationale est informée qu’en marge de la Journée internationale de la femme célébrée le 8 mars de chaque année, il s’organise au siège de l’Organisation des Nations Unies ‘’ONU’’, une conférence internationale autour d’un thème retenu. Pour cette année 2012, le thème tourne autour des problèmes liés à la femme maraîchère. Des sources proches de l’Ambassade des USA en RDC, 300 femmes congolaises ont bénéficié des visas afin de leur permettre de participer au Forum de New-York.

Cependant, comme les pratiques maffieuses ont toujours été le péché mignon dans notre pays, nous apprenons qu’à peine 50 femmes (sur les 300) ont reçu des badges et participent effectivement aux différentes conférences qui se tiennent présentement à New-York. Les 250 autres se sont volatilisées dans la nature. Elles feraient certainement du tourisme aux USA non sans ternir l’image du pays.

Au moment où nous mettons cet article sous presse, une vingtaine seulement de nos compatriotes attendent encore une probable chance d’avoir accès aux badges pour participer à ce Forum. A ce sujet, nous nous posons beaucoup de questions : primo, celle de savoir quelle est la structure qui coordonne, organise et fait le suivi de la participation des femmes congolaises au Forum de New-York ? Secundo, quels sont les critères de choix des participantes ? Tertio, qui a fixé le quota de 300 femmes issues de différentes catégories socioprofessionnelles pour ce déplacement alors que seulement 50 participent ? Quarto, est ce dans le lot, n’y a-t-il pas des « ngulus » (des immigrés clandestins) ?

Nous pensons que les autorités compétentes devront ouvrir une enquête pour connaître toute la ramification de ce réseau qui ternit l’image de notre pays. Il faudra en outre demander à toutes les structures et les déléguées de tous les ministères qui ont voyagé, de pouvoir produire un rapport de leur mission une fois rentrées au pays. Ce qui est encore plus grave dans ce dossier, toutes ces femmes touristes ont obtenu des visas de deux ans à l’Ambassade des USA. Et toutes ces femmes ont voyagé avec des ordres de mission signés par les différents ministres. Cette simple évocation prouve qu’il y aurait complicité quelque part. A ce que nous sachions, la femme rurale a besoin des personnes qui doivent analyser et trouver des solutions à l’accès à la terre, au microcrédit et à la vente rationnelle de sa production pour consolider son épanouissement et sa sécurité en lieu et place des touristes qui voyagent en son nom et ternissent l’image du pays.

Notre souhait est que des dispositions soient prises pour que la participation de la RDC au Forum de 2013 soit correctement organisée et que les déléguées puissent être utilement choisies afin de réfléchir sur le thème qui sera retenu. Entre-temps, il va falloir que les femmes puissent changer aussi de mentalités.

Nous attendons donc le retour de ces conférencières et les différentes touristes pour connaître toute la vérité sur cette participation de la RDC à la cette Conférence.