Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.lalibre.be/debats/opinions/a ... nders.html
Le cri d’alarme d’un prêtre congolais à Didier Reynders
Mis en ligne le 03/03/2012
Je suis prêtre congolais de l’Eglise catholique travaillant à Bruxelles qui a choisi la Belgique comme patrie. C’est avec des larmes aux yeux et avec une très grande tristesse que je viens vous adresser cette lettre pour vous exprimer les mécontentements de la plupart des Congolais résidant sur le territoire belge. Avec une attention particulière, nous suivons vos différentes déclarations soit au Parlement soit dans les médias, depuis que vous êtes ministre des Affaires étrangères, sur la situation qui prévaut actuellement en RD Congo. Vous êtes, avec tant d’autres, citoyens d’un pays de droit, d’une société démocratique, qui se réfère à chaque circonstance à la Constitution et aux lois belges pour résoudre tout problème qui se pose dans la société. Et vous particulièrement, cela figure dans le texte du serment que vous avez prêté devant Sa Majesté le Roi Monsieur le ministre, vous avez été le premier à reconnaître les irrégularités de votre mission d’observation quand vous avez regretté que la Cour suprême de justice congolaise n’ait pas examiné sereinement et profondément la requête introduite par Monsieur Vital Kamerhe. Aujourd’hui, vous soutenez la thèse invraisemblable que toutes les entorses faites à plusieurs étapes, et la falsification des résultats, et la disparition des fiches originales des résultats, n’ont pas changé l’ordre d’arrivée. Cet ordre d’arrivée dont vous parlez, c’est par rapport à quoi ? Est-ce par rapport à un vainqueur prédéfini par votre famille politique, le MR ? Si on s’en tient à la loi électorale, logiquement parlant, avant de parler de l’ordre d’arrivée, on devrait d’abord sanctionner pénalement tous ceux qui ont contribué à la falsification avérée des résultats. Monsieur le ministre, je pense que le vrai ordre d’arrivée, c’est le respect de la volonté du peuple congolais. Laurent Gbagbo a été délogé par la force, parce qu’il n’avait pas respecté la volonté des Ivoiriens, malgré sa prestation de serment. Kadhafi a été tué parce que, disait-on, il était dictateur et il ne respectait pas la volonté du peuple libyen. Comment expliquer que vous, qui prônez la démocratie et l’Etat de droit, vous ne puissiez pas écouter le peuple congolais, qui aspire aussi à la justice, à la démocratie, et au bien-être comme tous les peuples de la Terre. Comment expliquer que vous, qui prônez la transparence dans la gestion de la chose publique, la moralité dans la vie politique, la rectitude et l’honnêteté, vous puissiez encore soutenir des tricheurs et des fraudeurs ? Pensez-vous que le peuple congolais ne mérite pas aussi une certaine dignité et un certain respect dans son autodétermination et dans ses aspirations les plus profondes ? ( ) Quel intérêt la Belgique a-t-elle d’avoir un Congo faible et mal gouverné ? Croyez-vous qu’un Congo bien portant ne constituerait pas aussi une garantie pour les intérêts de la Belgique ? Je sais très bien que la situation de la RD Congo est une histoire de gros sous, avec des multinationales qui tirent les ficelles dans l’ombre. Cependant, en tant que prêtre, je viens faire appel à votre conscience. Je vous prie de voir l’intérêt du peuple congolais et non les intérêts d’une personne ou d’un groupe de personnes. De quel peuple congolais parlez-vous, Monsieur le ministre, à travers toutes vos déclarations ? S’agit-il vraiment de ce peuple qui manifeste à Washington, à Londres, à Tel-Aviv, à Séoul, à Paris, à Bruxelles, à Anvers, à Leuven, à Zaventem, à Rome, en Australie ou d’un autre peuple congolais imaginaire, que, vous seul et Joseph Kabila connaissez ? Le peuple congolais ne se retrouve pas dans ce peuple dont vous parlez. Au pays, il est bâillonné. Il a peur de manifester à cause de la sauvage répression qui s’ensuivrait, et vous le savez très bien. Ces Congolais qui manifestent aujourd’hui à travers le monde, croyez-vous qu’ils sont tous partisans de l’UDPS ou d’Etienne Tshisekedi ? Croyez-vous que ce sont des voyous ? Croyez-vous que ce sont des opportunistes ? C’est un peuple qui en a marre des tueries, des enlèvements, de l’impunité, etc. Comme disent les évêques congolais dans leur dernière déclaration sur les élections, "on ne dirige pas un pays par défi". Il est pratiquement impossible de "diriger un pays contre la volonté populaire ", dit la Mémoire de la Révolution française. En 2006, je vous avais adressé une correspondance à travers laquelle je me plaignais des différentes violations des droits de l’homme en RD Congo et vous me répondiez en ces termes : "Je tiens à vous assurer sur le fait, que lors de mes contacts officiels avec les représentants congolais, j’insiste systématiquement sur la préoccupation des autorités belges de voir se développer en République démocratique du Congo comme dans d’autres Etats de la région, un Etat de droit respectueux des droits de l’homme et des valeurs démocratiques. Soyez assuré que je poursuivrai dans cette voie". (Cf réponse du 06/07/2006, références CABFIN/DR/CG). Où en sommes-nous aujourd’hui, après 11 ans de pouvoir de Joseph Kabila ? Où en sommes-nous avec la démocratie ? Est-il normal qu’après 50 ans d’indépendance, les Congolais soient en retard de 50 ans en matière de développement ? Comment est-il possible que vous continuiez toujours à défendre avec force un tel régime ? Est-ce que ce que vous défendez aujourd’hui en RDC correspond réellement aux valeurs démocratiques auxquelles vous croyez ? Existe-il deux démocraties, une à l’africaine et une autre à l’européenne ? Comme homme politique, l’histoire que vous écrivez vous poursuivra toujours, en bien ou en mal. Et le jugement de cette histoire sera très sévère. Je me permets de vous dire qu’il n’est pas encore tard pour que vous puissiez vous mettre du côté du vrai peuple congolais et non du côté de ce peuple mythique dont vous parlez tout le temps dans les médias. C’est pourquoi, en tant que prêtre n’ayant aucune ambition politique, je viens lancer à votre intention ce cri d’alarme, afin que vous puissiez vous mettre du vrai côté de l’histoire. Mais j’espère surtout que ce cri d’alarme du pauvre prêtre congolais touchera votre conscience de ministre et serviteur des concitoyens, et par surcroît celle du père de famille que vous êtes.
Gilbert Yamba
Prêtre à Bruxelles
Le cri d’alarme d’un prêtre congolais à Didier Reynders
Mis en ligne le 03/03/2012
Je suis prêtre congolais de l’Eglise catholique travaillant à Bruxelles qui a choisi la Belgique comme patrie. C’est avec des larmes aux yeux et avec une très grande tristesse que je viens vous adresser cette lettre pour vous exprimer les mécontentements de la plupart des Congolais résidant sur le territoire belge. Avec une attention particulière, nous suivons vos différentes déclarations soit au Parlement soit dans les médias, depuis que vous êtes ministre des Affaires étrangères, sur la situation qui prévaut actuellement en RD Congo. Vous êtes, avec tant d’autres, citoyens d’un pays de droit, d’une société démocratique, qui se réfère à chaque circonstance à la Constitution et aux lois belges pour résoudre tout problème qui se pose dans la société. Et vous particulièrement, cela figure dans le texte du serment que vous avez prêté devant Sa Majesté le Roi Monsieur le ministre, vous avez été le premier à reconnaître les irrégularités de votre mission d’observation quand vous avez regretté que la Cour suprême de justice congolaise n’ait pas examiné sereinement et profondément la requête introduite par Monsieur Vital Kamerhe. Aujourd’hui, vous soutenez la thèse invraisemblable que toutes les entorses faites à plusieurs étapes, et la falsification des résultats, et la disparition des fiches originales des résultats, n’ont pas changé l’ordre d’arrivée. Cet ordre d’arrivée dont vous parlez, c’est par rapport à quoi ? Est-ce par rapport à un vainqueur prédéfini par votre famille politique, le MR ? Si on s’en tient à la loi électorale, logiquement parlant, avant de parler de l’ordre d’arrivée, on devrait d’abord sanctionner pénalement tous ceux qui ont contribué à la falsification avérée des résultats. Monsieur le ministre, je pense que le vrai ordre d’arrivée, c’est le respect de la volonté du peuple congolais. Laurent Gbagbo a été délogé par la force, parce qu’il n’avait pas respecté la volonté des Ivoiriens, malgré sa prestation de serment. Kadhafi a été tué parce que, disait-on, il était dictateur et il ne respectait pas la volonté du peuple libyen. Comment expliquer que vous, qui prônez la démocratie et l’Etat de droit, vous ne puissiez pas écouter le peuple congolais, qui aspire aussi à la justice, à la démocratie, et au bien-être comme tous les peuples de la Terre. Comment expliquer que vous, qui prônez la transparence dans la gestion de la chose publique, la moralité dans la vie politique, la rectitude et l’honnêteté, vous puissiez encore soutenir des tricheurs et des fraudeurs ? Pensez-vous que le peuple congolais ne mérite pas aussi une certaine dignité et un certain respect dans son autodétermination et dans ses aspirations les plus profondes ? ( ) Quel intérêt la Belgique a-t-elle d’avoir un Congo faible et mal gouverné ? Croyez-vous qu’un Congo bien portant ne constituerait pas aussi une garantie pour les intérêts de la Belgique ? Je sais très bien que la situation de la RD Congo est une histoire de gros sous, avec des multinationales qui tirent les ficelles dans l’ombre. Cependant, en tant que prêtre, je viens faire appel à votre conscience. Je vous prie de voir l’intérêt du peuple congolais et non les intérêts d’une personne ou d’un groupe de personnes. De quel peuple congolais parlez-vous, Monsieur le ministre, à travers toutes vos déclarations ? S’agit-il vraiment de ce peuple qui manifeste à Washington, à Londres, à Tel-Aviv, à Séoul, à Paris, à Bruxelles, à Anvers, à Leuven, à Zaventem, à Rome, en Australie ou d’un autre peuple congolais imaginaire, que, vous seul et Joseph Kabila connaissez ? Le peuple congolais ne se retrouve pas dans ce peuple dont vous parlez. Au pays, il est bâillonné. Il a peur de manifester à cause de la sauvage répression qui s’ensuivrait, et vous le savez très bien. Ces Congolais qui manifestent aujourd’hui à travers le monde, croyez-vous qu’ils sont tous partisans de l’UDPS ou d’Etienne Tshisekedi ? Croyez-vous que ce sont des voyous ? Croyez-vous que ce sont des opportunistes ? C’est un peuple qui en a marre des tueries, des enlèvements, de l’impunité, etc. Comme disent les évêques congolais dans leur dernière déclaration sur les élections, "on ne dirige pas un pays par défi". Il est pratiquement impossible de "diriger un pays contre la volonté populaire ", dit la Mémoire de la Révolution française. En 2006, je vous avais adressé une correspondance à travers laquelle je me plaignais des différentes violations des droits de l’homme en RD Congo et vous me répondiez en ces termes : "Je tiens à vous assurer sur le fait, que lors de mes contacts officiels avec les représentants congolais, j’insiste systématiquement sur la préoccupation des autorités belges de voir se développer en République démocratique du Congo comme dans d’autres Etats de la région, un Etat de droit respectueux des droits de l’homme et des valeurs démocratiques. Soyez assuré que je poursuivrai dans cette voie". (Cf réponse du 06/07/2006, références CABFIN/DR/CG). Où en sommes-nous aujourd’hui, après 11 ans de pouvoir de Joseph Kabila ? Où en sommes-nous avec la démocratie ? Est-il normal qu’après 50 ans d’indépendance, les Congolais soient en retard de 50 ans en matière de développement ? Comment est-il possible que vous continuiez toujours à défendre avec force un tel régime ? Est-ce que ce que vous défendez aujourd’hui en RDC correspond réellement aux valeurs démocratiques auxquelles vous croyez ? Existe-il deux démocraties, une à l’africaine et une autre à l’européenne ? Comme homme politique, l’histoire que vous écrivez vous poursuivra toujours, en bien ou en mal. Et le jugement de cette histoire sera très sévère. Je me permets de vous dire qu’il n’est pas encore tard pour que vous puissiez vous mettre du côté du vrai peuple congolais et non du côté de ce peuple mythique dont vous parlez tout le temps dans les médias. C’est pourquoi, en tant que prêtre n’ayant aucune ambition politique, je viens lancer à votre intention ce cri d’alarme, afin que vous puissiez vous mettre du vrai côté de l’histoire. Mais j’espère surtout que ce cri d’alarme du pauvre prêtre congolais touchera votre conscience de ministre et serviteur des concitoyens, et par surcroît celle du père de famille que vous êtes.
Gilbert Yamba
Prêtre à Bruxelles
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les vampires continuent leurs basses oeuvres...
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews
ENRICHISSEMENT SANS CAUSE Mulunda a acquis une villa à 2,5 millions USD
DIMANCHE, 04 MARS 2012 14:43
Ça ne s'appelle autrement que de l'enrichissement sans cause. En tout cas, il n'y a pas autre qualification lorsque le président du bureau de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, se tape une acquisition immobilière à 2,5 millions dollars à Utexafrica, l'un des quartiers les plus huppés de la capitale. Vous avez bien lu deux millions cinq cents mille dollars en lettres. Soit de quoi assurer la paie des dizaines de milliers des fonctionnaires de l'Etat.
Des informations faisaient déjà état de l'enrichissement illicite de Mulunda et les membres de son bureau grâce à des retro-commissions et surfacturations empochées au terme des marchés passés sans appel d'offre. Mais que cette prévarisation atteigne une telle hauteur scandalise davantage.
Si Mulunda achète à ce prix, combien a-t-il accumulé au total. Dix, vingt millions de dollars. Ce n'est pas avec la corruption ambiante que les contribuables le sauront un jour. Ce qui est certain au niveau de la rédaction de «CONGONEWS», c'est que le prix de la villa a été minoré au niveau du cadastre à 450.000 dollars sur un acte de vente établi sous un prête-nom, selon des informations recueillies auprès de ce service public. Donc, Mulunda et le vendeur se sont convenus de frauder pour priver l'Etat des droits dûs pour une transaction de cette nature.
Une fois nommé à la tête de la CENI, le pasteur méthodiste a commencé à trouver harassant de traverser chaque jour la ville pour son ancienne résidence dans le quartier Mont Fleury.
Utexafrica était indiqué pour la proximité, surtout sécurité d'un quartier où n'y accède qui veut. La principale entrée du quartier, située une maison après l'ambassade de France sur colonel Mondjiba, est protégée par une barrière. Pour traverser cette barrière, il faut montrer patte blanche à deux vigiles en faction à longueur de journée. Mulunda y est arrive comme locataire. Il a d'abord loué la villa achetée, située non de la résidence cossue du secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab.
Selon des sources dignes de foi, il y a fait faire des travaux pour 150.000 dollars, notamment la construction d'une piscine. Puis un beau jour, il y a plus de deux mois, il a demandé au propriétaire de lui vendre la maison. Selon des experts immobiliers, cette propriété vaut moins de 2,5 millions de dollars mais le vendeur a fait de la spéculation face à un acquéreur habité par la convoitise de devenir à tout prix bailleur à Utexafrica. Le même Ngoy Mulunda est très attendu dans la salle de congrès du Palais du peuple. Les députés de l'opposition projettent, une fois le bureau définitif de l'Assemblée nationale mis en place, de diligenter un audit financier et administratif sur la gestion de la CENI.
Au bout, ils visent le départ de Mulunda, Jacques Djoli et consorts. Ce départ devenait inéluctable en raison de la nouvelle configuration politique. Du côté de l'opposition, l'UDPS est devenue la principale et les anciens groupes parlementaires qui avaient délégué Laurent Ndaye et Carole Kabanga au bureau de la CENI ont disparu et d'autres sont en gestation. De quoi plus logique d'en tirer toutes les conséquences politiques.
Cela est autant valable du côté de la majorité. Il y a donc un consensus pour le renouvellement du bureau de la CENI. Djoli l'a reconnu lui-même à demi mot dans une interview accordée à Digital Congo le 2 mars.
MATHIEU KEPA
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... :congonews
ENRICHISSEMENT SANS CAUSE Mulunda a acquis une villa à 2,5 millions USD
DIMANCHE, 04 MARS 2012 14:43
Ça ne s'appelle autrement que de l'enrichissement sans cause. En tout cas, il n'y a pas autre qualification lorsque le président du bureau de la CENI, le pasteur Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, se tape une acquisition immobilière à 2,5 millions dollars à Utexafrica, l'un des quartiers les plus huppés de la capitale. Vous avez bien lu deux millions cinq cents mille dollars en lettres. Soit de quoi assurer la paie des dizaines de milliers des fonctionnaires de l'Etat.
Des informations faisaient déjà état de l'enrichissement illicite de Mulunda et les membres de son bureau grâce à des retro-commissions et surfacturations empochées au terme des marchés passés sans appel d'offre. Mais que cette prévarisation atteigne une telle hauteur scandalise davantage.
Si Mulunda achète à ce prix, combien a-t-il accumulé au total. Dix, vingt millions de dollars. Ce n'est pas avec la corruption ambiante que les contribuables le sauront un jour. Ce qui est certain au niveau de la rédaction de «CONGONEWS», c'est que le prix de la villa a été minoré au niveau du cadastre à 450.000 dollars sur un acte de vente établi sous un prête-nom, selon des informations recueillies auprès de ce service public. Donc, Mulunda et le vendeur se sont convenus de frauder pour priver l'Etat des droits dûs pour une transaction de cette nature.
Une fois nommé à la tête de la CENI, le pasteur méthodiste a commencé à trouver harassant de traverser chaque jour la ville pour son ancienne résidence dans le quartier Mont Fleury.
Utexafrica était indiqué pour la proximité, surtout sécurité d'un quartier où n'y accède qui veut. La principale entrée du quartier, située une maison après l'ambassade de France sur colonel Mondjiba, est protégée par une barrière. Pour traverser cette barrière, il faut montrer patte blanche à deux vigiles en faction à longueur de journée. Mulunda y est arrive comme locataire. Il a d'abord loué la villa achetée, située non de la résidence cossue du secrétaire général du PPRD, Evariste Boshab.
Selon des sources dignes de foi, il y a fait faire des travaux pour 150.000 dollars, notamment la construction d'une piscine. Puis un beau jour, il y a plus de deux mois, il a demandé au propriétaire de lui vendre la maison. Selon des experts immobiliers, cette propriété vaut moins de 2,5 millions de dollars mais le vendeur a fait de la spéculation face à un acquéreur habité par la convoitise de devenir à tout prix bailleur à Utexafrica. Le même Ngoy Mulunda est très attendu dans la salle de congrès du Palais du peuple. Les députés de l'opposition projettent, une fois le bureau définitif de l'Assemblée nationale mis en place, de diligenter un audit financier et administratif sur la gestion de la CENI.
Au bout, ils visent le départ de Mulunda, Jacques Djoli et consorts. Ce départ devenait inéluctable en raison de la nouvelle configuration politique. Du côté de l'opposition, l'UDPS est devenue la principale et les anciens groupes parlementaires qui avaient délégué Laurent Ndaye et Carole Kabanga au bureau de la CENI ont disparu et d'autres sont en gestation. De quoi plus logique d'en tirer toutes les conséquences politiques.
Cela est autant valable du côté de la majorité. Il y a donc un consensus pour le renouvellement du bureau de la CENI. Djoli l'a reconnu lui-même à demi mot dans une interview accordée à Digital Congo le 2 mars.
MATHIEU KEPA
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoone.net/one/index.php?o ... e&Itemid=2
Notre lutte, nos alliés et les autres
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Dimanche, 04 Mars 2012 19:38
Notre pays dispose des matières premières cruciales. Cela en fait la proie des seigneurs de la guerre et des multinationales. Le capitalisme économico-financier et le capitalo-parlementarisme qu’il génère entretiennent le système de prédation et la mort qu’il génère. Le capitalisme économico-financer étant globalisé, notre lutte doit, elle aussi, se globaliser : elle a besoin des alliés mondiaux sûrs. A l’Est et ailleurs dans notre pays, elle est trahie par l’ONU. Celle-ci est instrumentalisée par les ex-grandes puissances recourant à ses résolutions pour écraser les petits pays et les pilles au nom de « la démocratie » et des « droits de l’homme ».
La guerre d’agression contre notre pays prend du temps. A l’Est, les compatriotes ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Massacres, viols, vols, traitements dégradants deviennent monnaie courante. Les mascarades électorales se succèdent et se ressemblent : elles n’apportent aucune solution structurelle à la misère anthropologique de nos populations. La culture de la machette s’installe de plus en plus dans la capitale Congolaise. L’ensauvagement devient de plus en plus un principe de gestion du pays adopté par les marionnettes des multinationales et des partis politiques traditionnels de l’Occident. De gauche comme de droite. Le cirque politique joué par les adeptes du système néolibéral au Nord du monde a des incidences catastrophiques au Sud en général et dans notre pays en particulier.
Pour rappel, le Congo, notre beau et grand pays dispose de cinq ressources minérales cruciales : le coltan, les diamants, le cuivre, le cobalt et l’or. Le pétrole, le soleil et l’eau peuvent être ajoutés à ces cinq. Celui qui les possède en permanence dirige le monde. Telle est l’ambition du capitalisme global que servent les différents chefs de guerre tapis au Rwanda, en Ouganda, au Burundi, au Kenya, en Tanzanie, à Kinshasa, à Walungu, à Beni-Lubero, etc. A cause de ces matières premières cruciales, « depuis la chute de Mobutu, le Congo n’existe plus comme un Etat opérationnel unifié, surtout dans sa partie orientales, une multiplicité de territoires sous la coupe de chefs de guerre locaux qui défendent leur pré-carré (…). Chaque chef de guerre entretient des liens commerciaux avec une compagnie ou une firme étrangère qui exploite la plupart des richesses minières de la région. Cet arrangement convient aux deux parties : la firme obtient les droits miniers sans taxes ou autres tracasseries, le chef de guerre s’enrichit.[1] » Les chefs de guerre qui s’enrichissent à l’Est de notre pays ont leurs relais à Kinshasa, au « gouvernement central ». Ces relais entretiennent l’ensauvagement de notre pays en recourant au service des « Pomba » ou des « Kuluna ». Ils sont eux-mêmes des « Kuluna en cravate ».
Le capitalisme global tirant profit de cette situation d’ensauvagement généralisé de notre pays est transnational. Ceci est important à savoir. Ce capitalisme est à la fois russe, chinois, étasunien, européen, africain, etc. Lui trouver un système alternatif est indispensable. Comment devrions-nous procéder au niveau local, national, supranational et transnational ?
A tous ces niveaux, nous avons besoin d’une bonne maîtrise de son fonctionnement et de ses relais. Nous avons aussi besoin d’alliés opérant au niveau local, national, supranational et transnational à travers le monde entier.
Ayant beaucoup souffert des affres du capitalisme globalisé, nous avons tendance à nous replier sur nous-mêmes et à devenir sourds aux alliés possibles de notre sous-région et même du monde entier. Ayant été tournés en bourriques par certains ressortissants des pays voisins ayant profité de notre hospitalité, nous avons tendance à ériger la méfiance en principe de gestion de nos relations avec les tiers. Cette méfiance nous marque tellement que nous soupçonnons rapidement la présence des « collabos » au sein de notre propre communauté. A tort ou à raison. C’est vrai. Nous devons demeurer sages et prudents.
Même si certains contacts prouvent de plus en plus qu’à travers le monde entier, nous avons des alliés. Prenons quelques exemples. Comment nos compatriotes qui ont tourné le documentaire sur « le conflit au Congo. La vérité dévoilé » ont-ils pu faire pour arracher des professeurs d’université Américains les vérités qu’ils ont pu obtenir sur l’implication de leur pays dans la guerre d’agression que le nôtre connaît depuis 1996 ? Les sous que Thierry Michel pourrait récolter en projetant son documentaire sur l’assassinant de l’activiste des droits de l’homme Congolais Floribert Chebeya (à travers l’Europe et le Congo) suffisent-ils pour justifier son engagement de cinéaste dans « la jungle Congolais » ? Comment pourrons-nous expliquer la présentation de la situation catastrophique que traverse notre pays au Parlement Européen par l’ASBL Belge « Rencontre et Paix » le 31 janvier 2012 ? (Cette présentation avait été faite avec une grande expertise et beaucoup de maîtrise par les membres de Rencontre et Paix.) Nous pouvons multiplier ces exemples de prise de parole ou de parole partagée avec des citoyens et des citoyennes du monde épris de solidarité, de fraternité, d’égalité, de liberté et de respect de la dignité humaine par-delà les différences raciales, philosophiques, religieuses, culturelles ou idéologiques. Le constat est que nous, Congolais(es), ne nous battons pas seuls. Même si nous sommes les premiers concernés par cette lutte trop exigeante. Elle nous demandera que nous soyons toujours disposés à l’évaluer du point de vue des résultats obtenus, de l’organisation ayant permis ces résultats, des faiblesses n’ayant pas permis que nous puissions engranger un peu plus que ce que nous avons obtenu et de notre capacité de nous remettre en question pour repartir du bon pied aux côtés des alliés sûrs.
Nous aurions tout à gagner en ayant certains des dignes filles et fils de notre pays et ces alliés au sein des institutions dont ils peuvent infléchir, petit à petit, contre vents et marées, la politique que de lutter seuls dans la rue. Oui. La rue a fait et continue à faire ses preuves. Mais les transformations structurelles partent du cœur des institutions. Trouver des liens permanents entre la rue et les institutions demeure un défi que nous aurons sans cesse à relever. De l’entretien performant de ce lien pourrait dépendre le reste de notre lutte.
A ce point nommé, nous ne devrions pas beaucoup nous leurrer : nous ne sommes pas les seuls à crier dans la rue notre ras-le-bol contre le néolibéralisme et ses valets. A New York, à Londres, à Madrid, à Athènes, à Paris, à Bruxelles, à Athènes, etc. des indignés se lèvent. Il serait souhaitable que nous soyons attentifs au traitement qui leur est réservé et à leur manière de poser les questions qu’ils abordent. Cela pourrait nous rendre un peu plus réalistes. Car, les marionnettes de nos pays obéissent, souvent, aux ordres de leurs parrains qui, aujourd’hui, sont en train de mater les rues de chez eux sans ménagement.
Dans nos stratégies de lutte, le dépassement des clivages politiques, raciaux, philosophiques et idéologiques pourrait nous aider à rejoindre « nos alliés naturels » dans les rues de chez eux pour entrevoir ensemble notre commune capacité de recréer un autre vivre-ensemble mondial.
Que nous le voulions ou pas, le monde est en train de devenir polycentrique. L’une des démonstrations a été donnée par le dernier veto imposé par l’axe Russie-Chine au Conseil de sécurité sur la question syrienne.
Malheureusement, les règles définissant la gestion d’un monde polycentrique n’ont pas encore été clairement définies par l’ONU. (Chez nous, elle donne suffisamment de preuves de son instrumentalisation par les ex-grandes puissances.) Les ex-grandes puissances font comme si elles ne se rendaient pas compte que le monde devient de plus en plus polycentrique. Ils s’en prennent aux petits pays (comme le nôtre) qu’ils écrasent au nom de « la démocratie » et des « droits de l’homme » pour entretenir l’illusion d’être toujours les gendarmes du monde. Et certains de ces petits pays enfermés dans l’obscurantisme et l’ignorance les croient.
Dans ce contexte, les minorités organisées et agissantes ont le devoir civique de rester attentives au devenir polycentrique du monde pour en tirer toutes les conséquences possibles et imaginables avec les alliés attachés à un autre monde possible.
« Mwena bwebe wabuamba bikole, nanku bena panshi pakuambilabu », chantent les Bayuda du Congo. Cela veut dire que si nous ne plaidons pas nous-mêmes notre cause, nous n’aurons pas d’alliés. Dieu merci ! Nos différentes mobilisations et la rue sont en train d’aider nos possibles alliés à comprendre et à défendre notre cause commune : la lutte contre le capitalisme économico-financier et le capitalo-parlementarisme qu’il génère. Cette lutte est Congolaise. Mais elle est en train devenir mondiale. Le circus politicus[2] occidental va être, dans les mois et les années à venir, une circonstance aggravante. (A Bayonne, le candidat à la présidentielle en France, Nicolas Sarkozy, « le président des riches » a été accueilli par le jet des œufs. Il a dû se replier dans un bar !) Nous, Congolais et Congolaises, ne boudons pas notre plaisir quand il nous faut rejoindre « nos alliés naturels » dans notre lutte commune.
Mise à jour le Dimanche, 04 Mars 2012 19:41
Notre lutte, nos alliés et les autres
Écrit par Jean-Pierre Mbelu
Dimanche, 04 Mars 2012 19:38
Notre pays dispose des matières premières cruciales. Cela en fait la proie des seigneurs de la guerre et des multinationales. Le capitalisme économico-financier et le capitalo-parlementarisme qu’il génère entretiennent le système de prédation et la mort qu’il génère. Le capitalisme économico-financer étant globalisé, notre lutte doit, elle aussi, se globaliser : elle a besoin des alliés mondiaux sûrs. A l’Est et ailleurs dans notre pays, elle est trahie par l’ONU. Celle-ci est instrumentalisée par les ex-grandes puissances recourant à ses résolutions pour écraser les petits pays et les pilles au nom de « la démocratie » et des « droits de l’homme ».
La guerre d’agression contre notre pays prend du temps. A l’Est, les compatriotes ne savent toujours pas à quel saint se vouer. Massacres, viols, vols, traitements dégradants deviennent monnaie courante. Les mascarades électorales se succèdent et se ressemblent : elles n’apportent aucune solution structurelle à la misère anthropologique de nos populations. La culture de la machette s’installe de plus en plus dans la capitale Congolaise. L’ensauvagement devient de plus en plus un principe de gestion du pays adopté par les marionnettes des multinationales et des partis politiques traditionnels de l’Occident. De gauche comme de droite. Le cirque politique joué par les adeptes du système néolibéral au Nord du monde a des incidences catastrophiques au Sud en général et dans notre pays en particulier.
Pour rappel, le Congo, notre beau et grand pays dispose de cinq ressources minérales cruciales : le coltan, les diamants, le cuivre, le cobalt et l’or. Le pétrole, le soleil et l’eau peuvent être ajoutés à ces cinq. Celui qui les possède en permanence dirige le monde. Telle est l’ambition du capitalisme global que servent les différents chefs de guerre tapis au Rwanda, en Ouganda, au Burundi, au Kenya, en Tanzanie, à Kinshasa, à Walungu, à Beni-Lubero, etc. A cause de ces matières premières cruciales, « depuis la chute de Mobutu, le Congo n’existe plus comme un Etat opérationnel unifié, surtout dans sa partie orientales, une multiplicité de territoires sous la coupe de chefs de guerre locaux qui défendent leur pré-carré (…). Chaque chef de guerre entretient des liens commerciaux avec une compagnie ou une firme étrangère qui exploite la plupart des richesses minières de la région. Cet arrangement convient aux deux parties : la firme obtient les droits miniers sans taxes ou autres tracasseries, le chef de guerre s’enrichit.[1] » Les chefs de guerre qui s’enrichissent à l’Est de notre pays ont leurs relais à Kinshasa, au « gouvernement central ». Ces relais entretiennent l’ensauvagement de notre pays en recourant au service des « Pomba » ou des « Kuluna ». Ils sont eux-mêmes des « Kuluna en cravate ».
Le capitalisme global tirant profit de cette situation d’ensauvagement généralisé de notre pays est transnational. Ceci est important à savoir. Ce capitalisme est à la fois russe, chinois, étasunien, européen, africain, etc. Lui trouver un système alternatif est indispensable. Comment devrions-nous procéder au niveau local, national, supranational et transnational ?
A tous ces niveaux, nous avons besoin d’une bonne maîtrise de son fonctionnement et de ses relais. Nous avons aussi besoin d’alliés opérant au niveau local, national, supranational et transnational à travers le monde entier.
Ayant beaucoup souffert des affres du capitalisme globalisé, nous avons tendance à nous replier sur nous-mêmes et à devenir sourds aux alliés possibles de notre sous-région et même du monde entier. Ayant été tournés en bourriques par certains ressortissants des pays voisins ayant profité de notre hospitalité, nous avons tendance à ériger la méfiance en principe de gestion de nos relations avec les tiers. Cette méfiance nous marque tellement que nous soupçonnons rapidement la présence des « collabos » au sein de notre propre communauté. A tort ou à raison. C’est vrai. Nous devons demeurer sages et prudents.
Même si certains contacts prouvent de plus en plus qu’à travers le monde entier, nous avons des alliés. Prenons quelques exemples. Comment nos compatriotes qui ont tourné le documentaire sur « le conflit au Congo. La vérité dévoilé » ont-ils pu faire pour arracher des professeurs d’université Américains les vérités qu’ils ont pu obtenir sur l’implication de leur pays dans la guerre d’agression que le nôtre connaît depuis 1996 ? Les sous que Thierry Michel pourrait récolter en projetant son documentaire sur l’assassinant de l’activiste des droits de l’homme Congolais Floribert Chebeya (à travers l’Europe et le Congo) suffisent-ils pour justifier son engagement de cinéaste dans « la jungle Congolais » ? Comment pourrons-nous expliquer la présentation de la situation catastrophique que traverse notre pays au Parlement Européen par l’ASBL Belge « Rencontre et Paix » le 31 janvier 2012 ? (Cette présentation avait été faite avec une grande expertise et beaucoup de maîtrise par les membres de Rencontre et Paix.) Nous pouvons multiplier ces exemples de prise de parole ou de parole partagée avec des citoyens et des citoyennes du monde épris de solidarité, de fraternité, d’égalité, de liberté et de respect de la dignité humaine par-delà les différences raciales, philosophiques, religieuses, culturelles ou idéologiques. Le constat est que nous, Congolais(es), ne nous battons pas seuls. Même si nous sommes les premiers concernés par cette lutte trop exigeante. Elle nous demandera que nous soyons toujours disposés à l’évaluer du point de vue des résultats obtenus, de l’organisation ayant permis ces résultats, des faiblesses n’ayant pas permis que nous puissions engranger un peu plus que ce que nous avons obtenu et de notre capacité de nous remettre en question pour repartir du bon pied aux côtés des alliés sûrs.
Nous aurions tout à gagner en ayant certains des dignes filles et fils de notre pays et ces alliés au sein des institutions dont ils peuvent infléchir, petit à petit, contre vents et marées, la politique que de lutter seuls dans la rue. Oui. La rue a fait et continue à faire ses preuves. Mais les transformations structurelles partent du cœur des institutions. Trouver des liens permanents entre la rue et les institutions demeure un défi que nous aurons sans cesse à relever. De l’entretien performant de ce lien pourrait dépendre le reste de notre lutte.
A ce point nommé, nous ne devrions pas beaucoup nous leurrer : nous ne sommes pas les seuls à crier dans la rue notre ras-le-bol contre le néolibéralisme et ses valets. A New York, à Londres, à Madrid, à Athènes, à Paris, à Bruxelles, à Athènes, etc. des indignés se lèvent. Il serait souhaitable que nous soyons attentifs au traitement qui leur est réservé et à leur manière de poser les questions qu’ils abordent. Cela pourrait nous rendre un peu plus réalistes. Car, les marionnettes de nos pays obéissent, souvent, aux ordres de leurs parrains qui, aujourd’hui, sont en train de mater les rues de chez eux sans ménagement.
Dans nos stratégies de lutte, le dépassement des clivages politiques, raciaux, philosophiques et idéologiques pourrait nous aider à rejoindre « nos alliés naturels » dans les rues de chez eux pour entrevoir ensemble notre commune capacité de recréer un autre vivre-ensemble mondial.
Que nous le voulions ou pas, le monde est en train de devenir polycentrique. L’une des démonstrations a été donnée par le dernier veto imposé par l’axe Russie-Chine au Conseil de sécurité sur la question syrienne.
Malheureusement, les règles définissant la gestion d’un monde polycentrique n’ont pas encore été clairement définies par l’ONU. (Chez nous, elle donne suffisamment de preuves de son instrumentalisation par les ex-grandes puissances.) Les ex-grandes puissances font comme si elles ne se rendaient pas compte que le monde devient de plus en plus polycentrique. Ils s’en prennent aux petits pays (comme le nôtre) qu’ils écrasent au nom de « la démocratie » et des « droits de l’homme » pour entretenir l’illusion d’être toujours les gendarmes du monde. Et certains de ces petits pays enfermés dans l’obscurantisme et l’ignorance les croient.
Dans ce contexte, les minorités organisées et agissantes ont le devoir civique de rester attentives au devenir polycentrique du monde pour en tirer toutes les conséquences possibles et imaginables avec les alliés attachés à un autre monde possible.
« Mwena bwebe wabuamba bikole, nanku bena panshi pakuambilabu », chantent les Bayuda du Congo. Cela veut dire que si nous ne plaidons pas nous-mêmes notre cause, nous n’aurons pas d’alliés. Dieu merci ! Nos différentes mobilisations et la rue sont en train d’aider nos possibles alliés à comprendre et à défendre notre cause commune : la lutte contre le capitalisme économico-financier et le capitalo-parlementarisme qu’il génère. Cette lutte est Congolaise. Mais elle est en train devenir mondiale. Le circus politicus[2] occidental va être, dans les mois et les années à venir, une circonstance aggravante. (A Bayonne, le candidat à la présidentielle en France, Nicolas Sarkozy, « le président des riches » a été accueilli par le jet des œufs. Il a dû se replier dans un bar !) Nous, Congolais et Congolaises, ne boudons pas notre plaisir quand il nous faut rejoindre « nos alliés naturels » dans notre lutte commune.
Mise à jour le Dimanche, 04 Mars 2012 19:41
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Roger LUMBALA, le très estimé "opposant" de MADI...
Roger LUMBALA, criminel notoire, Général de pacotille...et ajd taupe de KANAMBE dans l'opposition...
Général de Pacotille, criminel notoire…
Par Berry Muekatone
En voilà un qui, en attendant, n’en branle pas une et se prépare à palper sa solde de député tout en crachant dans la soupe.
Et c’est un exemple parmi bien d’autres en kabilie, dont le seul point commun serait en plus d’être des incapables, d’avoir été nommé par le kuluna Daniel Ngoy.
Ce sinistre personnage nauséabond, criminel de son état se permet de nous donner des leçons de morale et de politique. Cet individu qui a rallié le groupe rebelle du RCD/Goma d’Azaria Ruberwa par pur opportunité et qui en créant un parti dissident, le RCDN à Bafwasende s’est acoquiné le service de Khalil, un sujet libanais travaillant pour le compte de Museveni et de Salim Saleh pour exploiter honteusement les richesses de notre pays en faisant travailler les enfants sur les mines de diamant. Il a quitté Paris dans les années 90 en étant simple employé pour se retrouver quelques semaines plut tard général de division. Général de mes deux bougre d’idiot !
Nous n’avons pas oublier l’épisode rocambolesque du remplacement de sa propre femme au ministère du commerce extérieur alors qu’il fût évincé de ce poste pour détournement de fonds public. Et que dire de l’argent escroqué (plus d’un million de dollars) par ce dernier à John Garang le soudanais , sans compter la vente des rhinocéros blancs du parc de Garamba au Kenya. Que Roger Lumbala qui se targue élu député national puisse faire un tour dans la collectivité de Bakumu d’Angumu, territoire où il a laissé des centaines de morts, décidément notre pays se complait avec des criminels. Lors de sa prochaine visite à Paris, il pourra nous expliquer de vive voix et nous dire que nous sommes dépendant de l’aide sociale et que lui, vit grâce à l’argent du peuple congolais et de ses exploits d’assassin !!!
Roger LUMBALA, criminel notoire, Général de pacotille...et ajd taupe de KANAMBE dans l'opposition...
Général de Pacotille, criminel notoire…
Par Berry Muekatone
En voilà un qui, en attendant, n’en branle pas une et se prépare à palper sa solde de député tout en crachant dans la soupe.
Et c’est un exemple parmi bien d’autres en kabilie, dont le seul point commun serait en plus d’être des incapables, d’avoir été nommé par le kuluna Daniel Ngoy.
Ce sinistre personnage nauséabond, criminel de son état se permet de nous donner des leçons de morale et de politique. Cet individu qui a rallié le groupe rebelle du RCD/Goma d’Azaria Ruberwa par pur opportunité et qui en créant un parti dissident, le RCDN à Bafwasende s’est acoquiné le service de Khalil, un sujet libanais travaillant pour le compte de Museveni et de Salim Saleh pour exploiter honteusement les richesses de notre pays en faisant travailler les enfants sur les mines de diamant. Il a quitté Paris dans les années 90 en étant simple employé pour se retrouver quelques semaines plut tard général de division. Général de mes deux bougre d’idiot !
Nous n’avons pas oublier l’épisode rocambolesque du remplacement de sa propre femme au ministère du commerce extérieur alors qu’il fût évincé de ce poste pour détournement de fonds public. Et que dire de l’argent escroqué (plus d’un million de dollars) par ce dernier à John Garang le soudanais , sans compter la vente des rhinocéros blancs du parc de Garamba au Kenya. Que Roger Lumbala qui se targue élu député national puisse faire un tour dans la collectivité de Bakumu d’Angumu, territoire où il a laissé des centaines de morts, décidément notre pays se complait avec des criminels. Lors de sa prochaine visite à Paris, il pourra nous expliquer de vive voix et nous dire que nous sommes dépendant de l’aide sociale et que lui, vit grâce à l’argent du peuple congolais et de ses exploits d’assassin !!!
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriqueredaction.com/article ... 09792.html
Lundi 5 mars 2012
L’UDPS face à l’Assemblée nationale - Etienne Tshisekedi met les points sur les « i »
Crée le 05-03-2012- 17h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 05-03-2012 - 17H40 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Le président national de l’union pour la démocratie et le progrès social, Etienne Tshisekedi qui se considère toujours comme le président élu et légitime de la République Démocratique du Congo n’a jamais donné un quitus à quiconque de siéger à l’hémicycle du palais du peuple.
C’est à l’issue d’un entretient qui a duré quatre heures avec le président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongola vendredi 2 mars dans sa résidence sur la rue Pétunias que le Sphinx a réaffirmé sa décision d’annuler les élections législatives du 28 novembre. Il a ainsi tranché sur la polémique qui divise son parti concernant la participation ou non des élus de l’Union pour la démocratie et le progrès social au parlement.
Le président de l’UDPS a mis en garde tous ceux qui utilisent abusivement son nom pour participer aux travaux d’une assemblée composée dans sa grande majorité des députés nommés par les officines du régime en place en RDC de mèche avec les responsables de la Ceni.
Tshisekedi a promis de porter incessamment un cinglant démenti dans une déclaration publique sur les allégations selon les quelles, il aurait donné son aval aux députés de l’opposition de participer à l’actuelle Assemblée nationale qu’il juge illégitime.
Le Leader Maximo a confirmé à son interlocuteur que les députés de l’UDPS et de l’opposition qui participent à cette assemblée, le font à titre individuel et non à son nom.
Convaincu que la constance est la clé qui a permis à son parti de déboulonner le régime dictatorial de la deuxième République, Tshisekedi refuse de se dédire pour ne pas légitimer les résultats frauduleux publiés par la Ceni, lesquels ne reflètent pas la vérité des urnes.
L’opposant historique a rappelé que dans sa longue lutte pour l’instauration d’un Etat de droit et la démocratie, il a connu déjà ce genre de trahison de certains de ses compagnons de‘lutte qui avaient choisi d’abandonner le combat pour le confort matériel.
Pour le président de l’UDPS, tous les opposants qui ont opté pour cette assemblée ont simplement lâché le combat pour le rétablissement de la vérité des urnes au profit de leurs intérêts personnels.
Il a conseillé à Diomi de rester ferme dans sa position car la lutte pour atteindre les objectifs nobles comme celui du bien être de la population exige beaucoup de sacrifices.
Il s’est dit convaincu que la volonté du changement que le peuple congolais appelle de tous ses voeux en dépit du hold-up électoral du 28 novembre est de loin prioritaire que les émoluments et les gros Cylindrés qu‘on peut obtenir en acceptant de participer à cette assemblée qu’il estime être la caisse de résonance du pouvoir actuel.
Le même vendredi, Etienne Tshisekedi a, au cours d’un dîner avec Ingrid Rudin, secrétaire adjoint chargé de la formation du parti socialiste suédois, réaffirmé sa position sur le tripatouillage des résultats des élections par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Pour lui, la solution à la crise post-électorale que connaît la RDC passe inéluctablement par le rétablissement de la vérité des urnes.
Eric WEMBA
Lundi 5 mars 2012
L’UDPS face à l’Assemblée nationale - Etienne Tshisekedi met les points sur les « i »
Crée le 05-03-2012- 17h20 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 05-03-2012 - 17H40 AFRIQUE REDACTION PAR : CONGONEWS
Le président national de l’union pour la démocratie et le progrès social, Etienne Tshisekedi qui se considère toujours comme le président élu et légitime de la République Démocratique du Congo n’a jamais donné un quitus à quiconque de siéger à l’hémicycle du palais du peuple.
C’est à l’issue d’un entretient qui a duré quatre heures avec le président de la Démocratie Chrétienne, Eugène Diomi Ndongola vendredi 2 mars dans sa résidence sur la rue Pétunias que le Sphinx a réaffirmé sa décision d’annuler les élections législatives du 28 novembre. Il a ainsi tranché sur la polémique qui divise son parti concernant la participation ou non des élus de l’Union pour la démocratie et le progrès social au parlement.
Le président de l’UDPS a mis en garde tous ceux qui utilisent abusivement son nom pour participer aux travaux d’une assemblée composée dans sa grande majorité des députés nommés par les officines du régime en place en RDC de mèche avec les responsables de la Ceni.
Tshisekedi a promis de porter incessamment un cinglant démenti dans une déclaration publique sur les allégations selon les quelles, il aurait donné son aval aux députés de l’opposition de participer à l’actuelle Assemblée nationale qu’il juge illégitime.
Le Leader Maximo a confirmé à son interlocuteur que les députés de l’UDPS et de l’opposition qui participent à cette assemblée, le font à titre individuel et non à son nom.
Convaincu que la constance est la clé qui a permis à son parti de déboulonner le régime dictatorial de la deuxième République, Tshisekedi refuse de se dédire pour ne pas légitimer les résultats frauduleux publiés par la Ceni, lesquels ne reflètent pas la vérité des urnes.
L’opposant historique a rappelé que dans sa longue lutte pour l’instauration d’un Etat de droit et la démocratie, il a connu déjà ce genre de trahison de certains de ses compagnons de‘lutte qui avaient choisi d’abandonner le combat pour le confort matériel.
Pour le président de l’UDPS, tous les opposants qui ont opté pour cette assemblée ont simplement lâché le combat pour le rétablissement de la vérité des urnes au profit de leurs intérêts personnels.
Il a conseillé à Diomi de rester ferme dans sa position car la lutte pour atteindre les objectifs nobles comme celui du bien être de la population exige beaucoup de sacrifices.
Il s’est dit convaincu que la volonté du changement que le peuple congolais appelle de tous ses voeux en dépit du hold-up électoral du 28 novembre est de loin prioritaire que les émoluments et les gros Cylindrés qu‘on peut obtenir en acceptant de participer à cette assemblée qu’il estime être la caisse de résonance du pouvoir actuel.
Le même vendredi, Etienne Tshisekedi a, au cours d’un dîner avec Ingrid Rudin, secrétaire adjoint chargé de la formation du parti socialiste suédois, réaffirmé sa position sur le tripatouillage des résultats des élections par la Commission Electorale Nationale Indépendante. Pour lui, la solution à la crise post-électorale que connaît la RDC passe inéluctablement par le rétablissement de la vérité des urnes.
Eric WEMBA
-
madi
- Professionnel

- Messages : 3815
- Enregistré le : 28 nov. 2007, 12:44
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Paroles d'un dictateur"tous ceux qui utilisent mon nom pour sieger à l'aasemblée" mince alors? C'est le nom de l"UDPS ou celui de tshitshi qui envoie les deputés au parlement. Muluba vantard
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Madi a écrit :
"Muluba vantard"
On glisse mnt avec des propos tribalistes ! Tu ne respectes pas le règlement de ce site monsieur ! Dégoutant et pauvre complexé...Je ne peux malheureusement rien pour te décomplexer vis à vis des baluba...Pauvre naze...
"Muluba vantard"
On glisse mnt avec des propos tribalistes ! Tu ne respectes pas le règlement de ce site monsieur ! Dégoutant et pauvre complexé...Je ne peux malheureusement rien pour te décomplexer vis à vis des baluba...Pauvre naze...
-
madi
- Professionnel

- Messages : 3815
- Enregistré le : 28 nov. 2007, 12:44
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
j'en suis un, donc pas de complexe possible. J'ai jamais pensé que etre vantard était une mauvaise chose, moi je m'en prévaux tres souvent.Ilunga a écrit :Madi a écrit :
"Muluba vantard"
On glisse mnt avec des propos tribalistes ! Tu ne respectes pas le règlement de ce site monsieur ! Dégoutant et pauvre complexé...Je ne peux malheureusement rien pour te décomplexer vis à vis des baluba...Pauvre naze...
- tony yave
- Professionnel

- Messages : 3603
- Enregistré le : 16 oct. 2007, 07:26
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
madi a écrit :Paroles d'un dictateur"tous ceux qui utilisent mon nom pour sieger à l'aasemblée" mince alors? C'est le nom de l"UDPS ou celui de tshitshi qui envoie les deputés au parlement. Muluba vantard
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 2 invités