Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Démon tsibaou March 2, 2012 at 11:41 am
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Ceux qui n’ont pas compris comprendront bientôt car le train de la révolution sanglante poursuit inexorablement son chemin,le peuple congolais a compris tous ces jeux macabres,il n’est plus dupe,ceux qui ont sous estimé le peuple congolais auront tort bientôt,plus rien au monde ne pourrait plus jamais détourner le peuple congolais dans sa détermination vers une victoire certaine,ce despote rwandais doit partir de gré ou de force!
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Ceux qui n’ont pas compris comprendront bientôt car le train de la révolution sanglante poursuit inexorablement son chemin,le peuple congolais a compris tous ces jeux macabres,il n’est plus dupe,ceux qui ont sous estimé le peuple congolais auront tort bientôt,plus rien au monde ne pourrait plus jamais détourner le peuple congolais dans sa détermination vers une victoire certaine,ce despote rwandais doit partir de gré ou de force!
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Evarist Boshab envoie des Kulunas armés de machettes pour s'attaquer aux fonctionnaires
http://banamikili.skyrock.com/307380989 ... aquer.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
La lutte non-violente, c'est fini, elle a montré ses limites avec des sanguinaires obtus du PPRD/Rwanda...Place à la lutte armée mnt...Tous ceux qui se précipitent à l'Assemblée pour amasser l'argent et légitimer le pouvoir de Kanambe sont "persona non grata" ici en Europe, ils subiront le même sort que les collabos du PPRD...
SPECIAL CRASH CRUSH LES MOTS D'ORDRE DE LA R.C.K PLATFORM 2012 LONDON UK
http://banamikili.skyrock.com/307380967 ... ONDON.html
SPECIAL CRASH CRUSH LES MOTS D'ORDRE DE LA R.C.K PLATFORM 2012 LONDON UK
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
La RD Congo rattrapée par la « machette »
VENDREDI, 02 MARS 2012 13:56
Le processus électoral de 2011 a été marqué par l’émergence, en République Démocratique du Congo, de la culte de la « machette », cette arme blanche qui s’est tapée une solide mais sale réputation ailleurs. Avant, pendant comme après les élections, des « Kuluna » et « Pomba » manifestement instrumentalisés par des candidats proches du pouvoir en ont fait leur arme de prédilection dans des actions de répression des manifestations pacifiques de l’Opposition et des structures de la Société civile.
Le dernier exploit en date de ces inciviques a été la chasse aux prêtres, abbés, religieuses et fidèles catholiques le jeudi 16 février 2012, date arrêtée pour une marche pacifique visant à la fois la commémoration du 20ème anniversaire du massacre des chrétiens sous le régime Mobutu et l’exigence de la vérité des urnes pour es scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011.
Chaque fois que « Kuluna » et « Pomba » faisaient une démonstration de force avec les lames de leurs machettes face aux militants de l’Opposition et aux membres de l’Eglise catholique, ils recevaient, de la part de plusieurs décideurs politiques, des messages d’encouragement et de félicitations,, pour avoir sauvé la patrie du péril de la déstabilisation. Les parrains de ces enfants égarés, sans foi ni loi, étaient loin de penser que la culture de la machette, savamment distillée au sein de la société congolaise, allait finir un jour par se retourner contre eux.
Ce que l’on redoutait le plus est finalement arrivé.
Hier jeudi 1er mars 2012, les virtuoses de la machette se sont invités dans les arcanes du pouvoir judiciaire, celui-là même qui passe pour le socle sur lequel les Congolaises et Congolais devraient construire l’Etat de droit. Dès lors que la justice, qui devrait sécuriser les bons et honnêtes citoyens et faire peur aux hors-la-loi, a fait l’objet d’une attaque d’une témérité difficile à imaginer, que reste-t-il de la notion de « tolérance zéro » ?
Le message venu hier des « Kuluna » et « Pomba » est l’expression la plus nette de l’impunité qui gangrène la République Démocratique du Congo. Il constitue aussi un signal fort en direction de leurs sponsors et commanditaires, qui ont toujours cru que leurs milices ne pouvaient que nuire aux petits citoyens, ceux dépouillés de toute parcelle du pouvoir.
Témoin de l’humiliation que ces inciviques viennent d’infliger au pouvoir judiciaire, toute la Nation attend des sanctions, celles destinées à frapper aussi bien « Kuluna » et «Pomba » que leurs protecteurs, et non d menu fretin ou des innocents.
Sans une riposte appropriée et un divorce public entre cette nouvelle race de criminels et les décideurs politiques prompts à banaliser leurs méfaits, la culture de la « machette » risque de faire davantage des ravages dans l’espace politique et social congolais.
Kimp
La RD Congo rattrapée par la « machette »
VENDREDI, 02 MARS 2012 13:56
Le processus électoral de 2011 a été marqué par l’émergence, en République Démocratique du Congo, de la culte de la « machette », cette arme blanche qui s’est tapée une solide mais sale réputation ailleurs. Avant, pendant comme après les élections, des « Kuluna » et « Pomba » manifestement instrumentalisés par des candidats proches du pouvoir en ont fait leur arme de prédilection dans des actions de répression des manifestations pacifiques de l’Opposition et des structures de la Société civile.
Le dernier exploit en date de ces inciviques a été la chasse aux prêtres, abbés, religieuses et fidèles catholiques le jeudi 16 février 2012, date arrêtée pour une marche pacifique visant à la fois la commémoration du 20ème anniversaire du massacre des chrétiens sous le régime Mobutu et l’exigence de la vérité des urnes pour es scrutins présidentiel et législatifs du 28 novembre 2011.
Chaque fois que « Kuluna » et « Pomba » faisaient une démonstration de force avec les lames de leurs machettes face aux militants de l’Opposition et aux membres de l’Eglise catholique, ils recevaient, de la part de plusieurs décideurs politiques, des messages d’encouragement et de félicitations,, pour avoir sauvé la patrie du péril de la déstabilisation. Les parrains de ces enfants égarés, sans foi ni loi, étaient loin de penser que la culture de la machette, savamment distillée au sein de la société congolaise, allait finir un jour par se retourner contre eux.
Ce que l’on redoutait le plus est finalement arrivé.
Hier jeudi 1er mars 2012, les virtuoses de la machette se sont invités dans les arcanes du pouvoir judiciaire, celui-là même qui passe pour le socle sur lequel les Congolaises et Congolais devraient construire l’Etat de droit. Dès lors que la justice, qui devrait sécuriser les bons et honnêtes citoyens et faire peur aux hors-la-loi, a fait l’objet d’une attaque d’une témérité difficile à imaginer, que reste-t-il de la notion de « tolérance zéro » ?
Le message venu hier des « Kuluna » et « Pomba » est l’expression la plus nette de l’impunité qui gangrène la République Démocratique du Congo. Il constitue aussi un signal fort en direction de leurs sponsors et commanditaires, qui ont toujours cru que leurs milices ne pouvaient que nuire aux petits citoyens, ceux dépouillés de toute parcelle du pouvoir.
Témoin de l’humiliation que ces inciviques viennent d’infliger au pouvoir judiciaire, toute la Nation attend des sanctions, celles destinées à frapper aussi bien « Kuluna » et «Pomba » que leurs protecteurs, et non d menu fretin ou des innocents.
Sans une riposte appropriée et un divorce public entre cette nouvelle race de criminels et les décideurs politiques prompts à banaliser leurs méfaits, la culture de la « machette » risque de faire davantage des ravages dans l’espace politique et social congolais.
Kimp
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LE PRESIDENT TSHISEKEDI A RECU LES AMBASSADEURS D’ALLEMAGNE ET DE SUEDE HIER, 01/03/2012
Publié le 2 mars 2012
LE PRESIDENT ELU, S.E. ETIENNE TSHISEKEDI, A OFFERT HIER SOIR, 01/03/2012, A SA RESIDENCE A LIMETE, UN DINER EN L’ HONNEUR DE S.E. M. PETER BLOMEYER, L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE EN R.D.C. ET S.E. M.ME SUNNERGREN METTE, AMBASSADRICE DE SUEDE EN R.D.C.
AU COURS DE CE DINER, LE PRESIDENT TSHISEKEDI, EN COMPAGNIE DE SON EPOUSE M.ME MARTHE TSHISEKEDI, ONT EU L’OCCASION DE POURSUIVRE LEURS ECHANGES AVEC LES AMBASSADEURS DES PAYS MEMBRES DE L’ UNION EUROPEENNE A PROPOS DE LA SITUATION GENERALE DU PAYS ET LA CRISE POST-ELECTORALE QUI FRAPPE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, APRES L’INVITATION QUE CES DERNIERS AVAIENT LANCEE AU PRESIDENT TSHISEKEDI ET SON EPOUSE A LA RESIDENCE DE L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE, S.E. PETER BLOMEYER.
TEMOINS DE L’EVENEMENT, LES DIRIGEANTS DE L’UDPS ET CEUX DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE.
FAIT A KINSHASA LE 02/03/2012
MARC MAWETE
DEMOCRATIECHRETIENNE.ORG
Publié le 2 mars 2012
LE PRESIDENT ELU, S.E. ETIENNE TSHISEKEDI, A OFFERT HIER SOIR, 01/03/2012, A SA RESIDENCE A LIMETE, UN DINER EN L’ HONNEUR DE S.E. M. PETER BLOMEYER, L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE EN R.D.C. ET S.E. M.ME SUNNERGREN METTE, AMBASSADRICE DE SUEDE EN R.D.C.
AU COURS DE CE DINER, LE PRESIDENT TSHISEKEDI, EN COMPAGNIE DE SON EPOUSE M.ME MARTHE TSHISEKEDI, ONT EU L’OCCASION DE POURSUIVRE LEURS ECHANGES AVEC LES AMBASSADEURS DES PAYS MEMBRES DE L’ UNION EUROPEENNE A PROPOS DE LA SITUATION GENERALE DU PAYS ET LA CRISE POST-ELECTORALE QUI FRAPPE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, APRES L’INVITATION QUE CES DERNIERS AVAIENT LANCEE AU PRESIDENT TSHISEKEDI ET SON EPOUSE A LA RESIDENCE DE L’AMBASSADEUR D’ALLEMAGNE, S.E. PETER BLOMEYER.
TEMOINS DE L’EVENEMENT, LES DIRIGEANTS DE L’UDPS ET CEUX DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE.
FAIT A KINSHASA LE 02/03/2012
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Ilunga a écrit :Evarist Boshab envoie des Kulunas armés de machettes pour s'attaquer aux fonctionnaires
http://banamikili.skyrock.com/307380989 ... aquer.html
c'est vraiment un vrai kulunar ce boshab, et il s'est dit prof d'université ! pffffffffff !
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Excellence Monsieur l’Ambassadeur, les États-Unis doivent être juste avec la RDC – Djamba Yohé
Publié le 2 mars 2012
Excellence Monsieur l’Ambassadeur, les États-Unis doivent être juste avec la RDC
Mitt Romney a soulevé le dossier congolais ignoré de l’Administration Obama
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
LES CONGOLAIS RESSENTENT UNE IMMENSE INJUSTICE
DE LA PART DES ÉTATS-UNIS QUI LES HUMILIENT
MMM
À son Excellence Monsieur James Entwisle
Ambassadeur des États-Unis en RDC
À Kinshasa
Objet : Déni de démocratie et de l’idéal américain
De droit de l’homme, Justice et Libertés
I. LA MARCHE DES CHRÉTIENS MAL VUE À WASHINGTON
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Elles sont allées à l’Ambassade demander la justice du puissant
Le Président Barack Obama doit agir, il est aussi de chez nous
Je trouve désolant l’attitude des États-Unis d’Amérique à l’endroit la République Démocratique du Congo. La politique extérieure de l’Amérique vis-à-vis du peuple congolais est une science diplomatique qui refuse à la RDC une émancipation libre et un avancement digne qu’une nation requière pour son développement. Depuis plus de cinquante ans, Washington a une politique cassante à l’endroit de Kinshasa pour empêcher les Congolais à prendre en main les rennes de leur destinée. L’Amérique n’a pas vu de bon œil les préparations de la « Marche des chrétiens » pour réclamer la vérité des urnes. À la veille de ce défilé mémorable, en pleine célébration de l’anniversaire vingt ans de massacre des chrétiens en procession par le régime de Mobutu, la Maison Blanche s’est précipitée à reconnaître avec malveillance l’élection illégitime de « Joseph Kabila ». Par ce coup, elle s’est ouvertement alignée à côté de la Belgique, de la France, de la Grande Bretagne et des autres pays qui exploitent le Congo à blanc dans l’exécution des conventions délibérément consentie dans les cercles fermés de la gouvernance mondiale. Bien entendu, cela se passe des Congolais exclus comme des malfrats aux commandes institutionnelles de leur pays.
En effet, il ne nous suffit pas, nous citoyen de la RDC, de croire que nous avons des bonnes relations avec les États-Unis d’Amérique pour penser naïvement et de bonne foi qu’à la Maison Blanche, les autorités de cette éminente résidence des Présidents américains sont impliquées à vouloir voir le Congo affronter les défis du futur avec une sereine liberté d’initiative et d’inventivité. Les obstacles que rencontre le peuple de ce pays suffisent pour affirmer par elle-même que Kinshasa est interdit à disposer de sa propre direction politique émanant de la volonté de sa communauté nationale. Sans doute, il existe dans le plumitif de l’exécutif américain une directive secrète des gouvernements successifs qui a décidé à l’avance que le Congo ne pourra jamais être une entité nationale sous le contrôle de ses filles et fils. Donc une sentence qui frappe le Congo d’une mesure d’ingouvernabilité.
J’ai des larmes aux yeux de constater que le gouvernement américain qui a critiqué les dernières élections du bout des lèvres est le même pouvoir qui soutient dans le fond des coulisses le gouvernement fantoche de Kinshasa qui a volé ouvertement, aux yeux de la planète entière, les suffrages citoyen de la dilection publique du 28 novembre 2011. Point n’est besoin de vous faire la preuve de ce que j’allègue, vous aviez été vous-même dans les salles de vote à l’Institut « Motema Mpiko » pour y voir le décor du scrutin dans son vrai visage. L’Amérique, en somme, fut le chef d’orchestre de ce manège puisque le « Centre Carter » était là aussi pour engager sa part de témoignage dont vous connaissez l’opinion. Pourtant, si c’était en France, en Belgique ou en Russie et encore moins en Chine, aucun ambassadeur d’un pays étranger ne peut être admis dans un lieu de vote national. Mais la toute puissance de votre pays a permis ce qui les États-Unis eux même ne permettraient jamais à un représentant de Moscou et de Pékin.
Cela est arrivé non pas parce que, nous peuple congolais, nous sommes un peuple enfant, mais à cause du lobbyisme patronal américain et de l’ubiquité des États-Unis à vouloir assumer le leadership partout où ils exercent leur influence dans le monde. Au demeurant, accepter votre présence dans les processus comme les élections, c’est une garantie acquise pour rendre crédible ce rendez-vous citoyen que les élections marquent de leur sceau. En d’autres mots, avoir l’Amérique dans un moment historique pour jouir de sa voix de reportage est un prérequis qui assure à la vérité son droit de cité. En tout cas, dans la plupart des cas, c’est cela qui est arrivé. Lorsque les Américains s’engagent à surveiller un processus risqué, ils rendent compte de la vérité sans spéculation. Hélas, pour la RDC, cette évidence est une chimère. Les États-Unis ont déjà les résolutions advenant pour toutes les politiques congolaises, il s’agit de faire obstruction à toute velléité d’indépendance politique, économique et culturelle émanant de la volonté du peuple congolais.
II. LA DÉMOCRATIE SPÉCIALE POUR LES CHOUCHOU
DE LA MAISON BLANCHE
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Kagamé tue en RDC tous les jours, on rigole à Bruxelles
Personne n’est dupe sur la façon dont la Maison Blanche a pervertie la démocratie. Ce qui s’entend comme démocratie à travers les oreilles de ces personnalités que je rappelle à votre intention n’est plus la substance que le discours de Gettysburg a bien explicité dans la guerre civile de 1860 à 1865, ce combat pour lequel Abraham Lincoln a offert sa vie pour que l’Amérique demeure respectueuse de son idéal et de son contrat historique avec sa Constitution. Cette résonnance du mot démocratie n’est pas non plus celle des Pères de la Déclaration de l’indépendance, de la République des États-Unis comme ils l’ont entendu et éprouvé en 1776, à Philadelphie. Leurs successeurs illustres n’auront pas non plus la même compréhension. Ces présidents ci-dessous sont étrangers à cette démocratie spéciale :
George Washington ;
Thomas Jefferson ;
John Adams ;
Alexander Hamilton ;
Benjamin Franklin ;
Abraham Lincoln ;
Franklin Roosevelt ;
John Fitzgerald Kennedy ;
Ronald Reagan, etc.
Pour l’Amérique actuelle, la démocratie est un chantage et une menace qui consiste à dicter à celui qui s’inscrit dans le jeu des dupes de faire ce que son Haut-Commandement politique oblige de faire sous peine de sanctions. Celui qui ne la veut pas ou qui s’objecte est vilipendé par les médias américains et occidentaux de cette obédience de pouvoir qui fait et défait les chefs d’État et gouvernements étrangers. C’est bien-là un mauvais précédent, car les États-Unis perdent une interaction sincère avec des partenaires qui peuvent imprimer à leur politique des éléments enrichissants ayant une expertise acquise d’inspirer avec fraîcheur la politique étrangère des USA dans le sens d’un leadership davantage gratifiant.
L’Amérique s’est engagée dans une voie aveugle qui sacrifie le prestige de sa vision du monde telle que les ancêtres de la nation l’ont établie. L’adoption des principes fondés sur les mensonges conquérant de l’appât du gain sans limite d’appréciation des intervalles de dépassement d’audace est bien une mauvaise résolution. Car, par ce temps qui passe, les États-Unis devraient se préoccuper de la montée de la Chine et des autres pays qui leur font concurrence en soignant leurs relations historiques majeures avec la plus grande délicatesse. Il n’y a pas à se faire bon sang quand le mauvais sang rempli les veines avec le taux d’une asthénie pouvant provoquer contre sa propre physiologie une septicémie. Cette pathologie-là, l’Amérique la vit dans son économie et, malgré la reprise économique, elle n’est pas prête à disparaître.
Or, il faut être contre soi-même, si on est Américain pour ne pas voir que la moindre imprudence des politiques mal engagée dans le concert des nations, les États-Unis sont en train progressivement de faire le transfert de leur puissance à la Chine et vers d’autres horizons par rapport à ceux qui sont épris par la même intégration du concept de voir les États-Unis devenir un « Has been ». Les politiques américaines appliquées à la RDC sont la plus grande imprudence qu’une nation intelligente peut commettre contre soi-même. La Maison Blanche refuse de voir émerger une élite formée pour diriger la RDC dans la transparence avec, de temps en temps son concours, mais surtout à cause de l’amitié du Congo qui est pour lui un « Must ». Une RDC en constante insécurité ne profite en rien à l’Amérique au plan d’une concorde de la coopération. Un Congo avec ses handicaps multiples d’aujourd’hui est un camp sous-terrain du terrorisme international.
Après voir fait semblant de reprocher ce qui est arrivé au cours des élections, les États-Unis affichent une attitude de défiance complète envers la RDC et cela en des termes qui frisent la moquerie et qui dénie au peuple congolais le droit à la démocratie. Bien plus que ça, c’est la tradition même des droits de l’homme et des libertés qui sont inscrits dans la « Déclaration de l’indépendance » qui en prennent un coup. On ne peut pas me contredire de penser que ce que font les États-Unis en RDC et avec la notion des droits de l’homme dans le monde, quand cette notion-là ne défends pas leurs intérêts directs, offense les Pères de l’indépendance des États-Unis. Et qu’à toute fin utile, la Déclaration de l’indépendance sert aujourd’hui le gouvernement américain de faire le marketing politique des égoïsmes des hommes au pouvoir aux États-Unis plutôt que comme un héritage du flambeau qui guide l’âme américaine vers les rivages du futur repos de la République et de sa Nation. Qu’il plaise à votre Excellence de relire ce texte qui nous vient de Madame Victoria Nuland :
Les États-Unis continuent de suivre de près le processus électoral en République démocratique du Congo, et les centaines de contestations juridiques des résultats de certains scrutins législatifs. Nous exhortons les autorités congolaises à mener des enquêtes approfondies, rigoureuses et transparentes à ce sujet, et à rendre publics la tabulation des votes et autres documents pertinents ayant trait à ces élections et leurs résultats. Nous demeurons profondément préoccupés par les nombreuses allégations de violations des droits de l’homme par les forces de sécurité, notamment par les détentions extra-juridiques et arbitraires tout au long du processus électoral. Le gouvernement congolais doit mener des enquêtes approfondies sur ces allégations, tenir responsables tous les auteurs identifiés de ces actes, et prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les forces de sécurité fassent preuve de retenue et respectent les droits des citoyens de se réunir et de manifester pacifiquement. Nous appelons tous les dirigeants congolais et leurs partisans à agir de manière responsable et à renoncer publiquement à la violence.
En dépit de ces inquiétudes, nous encourageons tous les partis politiques à participer pleinement à l’Assemblée nationale lorsqu’elle siégera, afin de préserver et de protéger les principes démocratiques fondamentaux d’un gouvernement représentatif au Congo. Les États-Unis demeurent fermement solidaires du peuple congolais alors qu’il ouvre pour bâtir un avenir meilleur et plus démocratique en RDC. Source : Déclaration de la porte-parole, Victoria Nuland, sur le processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC). Source : Département d’État, Bureau de la porte-parole.
Il y a bien là une réalité qui ne cache pas son astuce. Il ne s’agit pas de la démocratie classique que prêchent les États-Unis depuis deux siècles pour corriger les dysfonctionnalités de la vie institutionnelle des États délinquants qui violent les droits fondamentaux et les libertés civiles. L’Amérique actuelle, au niveau de sa Direction politique la plus élevée, là où siège le Président « Barack Obama » a une notion particulière de la démocratie que je nomme « fast track ». Il faut voir en cela une analogie faite en comparaison avec le « fast food » de Mc Donald pour être appliquée à chaque pays selon les priorités du gouvernement américain en exercice. Cette démocratie-là, c’est la « Démocratie spéciale de la Maison Blanche ». Toute la cécité des États-Unis en politique étrangère se signale là.
III. QUE DIT LA DÉCLARATION DE L’INDÉPENDANCE
DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE ?
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Ces hommes ont sacrifié leur honneur et leur dignité pour créer une
République juste qui n’est pas en compromission avec son idéal, 1776
Le discours américain de la démocratie est passe de devenir une arnaque. Dans bien des cas, cette préoccupation dévoile les intentions des Dirigeants américains plutôt que le souci objectif d’encourager les peuples à adopter une manière politiquement correcte de raisonner et de faire de promouvoir la démocratie au vrai sens du mot. Ce n’est pas l’Amérique étasunienne, celle des citoyens qui parle, c’est une personne ou un groupe qui initie une pensée de harceler les autres pour obtenir ce que leur cercle veut acquérir. L’on comprendrait quand ces exigences sont faites dans l’intérêt de la sécurité nationale, c’est tout à fait censé. Mais que le desiderata d’un Président américain devienne un ordre à l’universalité pour imposer les complaisances de ses délices, cela va à l’encontre de la Constitution des États-Unis et de l’esprit des Lois américaine dans le sens logique de la « Déclaration de l’indépendance ». Ce sont ces genres d’abus que les Pères de l’indépendance des USA ont critiqué et combattu, écoutons les révolutionnaires de 1776 :
Mais lorsqu’une longue suite d’abus et d’usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est aujourd’hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de gouvernement. L’histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l’histoire d’une série d’injustices et d’usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l’établissement d’une tyrannie absolue sur ces États. Source : Déclaration de l’indépendance des États-Unis, 1776.
La République Démocratique du Congo est malmenée par ces genres d’abus. La plus récente preuve, ce sont les élections du 28 novembre 2011. Les plus anciennes preuves commencent avec l’indépendance du Congo proclamée le 30 juin 1960. les États-Unis sont dans le tableau de la déstabilisation du jeune État pour obliger Léopoldville à suivre ses orientations au motif que la guerre froide est une menace à la paix du monde. Cette intervention a fait ses victimes. Les États-Unis ne peuvent pas nier qu’ils ont décidé de la mort du Premier Ministre congolais Patrice Emery Lumumba. Malgré cela, le Congo a continué à être l’ami de l’Amérique et à soutenir ses croisades diplomatiques dans le monde.
Les congolais ont cru qu’à la fin de la guerre froide, l’Amérique viendrait à leur rescousse et les aiderait à bâtir un pays très attaché à sa démocratie et à ses valeurs dans la convergence d’un idéal partagé. Hélas, tel n’est pas le cas, l’Administration Clinton a provoqué la guerre au Congo alors Zaïre sous prétexte de chasser Mobutu. Un Collège des animateurs de l’insécurité puis de la guerre en RDC s’est constitué autour du Président Clinton avec comme figures principales :
Madeleine Albright ;
Bill Richardson ;
George Mouse, etc …
Ce bureau a éconduit tous les préparatifs de la Conférence Nationale Souveraine de la décennie ’90 pour imposer un agenda de guerre avec Laurent Désiré Kabila. Bill Richardson, avec ce qu’il a déclaré de mortuaire au Zaïre avant la guerre peut être poursuivi aux États-Unis pour menace de mort. Avec les deux dernières élections, celles de 2006 et de 2011, la volonté de vouloir imposer un chef de l’État non-élu par les Congolais est ouvertement affichée par l’Union Européenne et les États-Unis en faveur de Joseph Kabila. Dès lors, tous les efforts de la nation pour se débarrasser d’un personnage qui ne répond pas à ses attentes sont brimés dans le sang. L’Amérique se tait, la Belgique, par ses Ministres des Affaires étrangères sortant et entrant cautionnent la brutalité faite aux Congolais pris par le feu croisé des policiers au cours des manifestations. Finalement, tout le préambule de la « Déclaration de l’indépendance des États-Unis », par ces impondérables, fini par se vérifier dans ses prédictions en RDC » La Maison Blanche est-elle amnésique à cet Édit :
Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Source : « Déclaration de l’indépendance, 1776.
Nous voici devant une question qui interpelle la politique de la Maison Blanche en RDC. Car, le contournent de la philosophie politique de la démocratie générée par les théories des pères de la Nation américaine est mis à mal par la mauvaise volonté de certains dirigeants majeurs à la tête de la République des États-Unis. Il est impérieux de remettre les documents de l’identité politique américaine pour interpeller ce que font les États-Unis en République Démocratique du Congo. Il n’y a pas des raisons à cacher des évidences par lesquelles ont peut débloquer les situations confuses qu’entretiennent une certaines classe politique et de l’Establishment pour garder un peuple dans un état de pure dégénérescence morale et cérébrale.
IV. ET SI ON REGARDE DU CÔTÉ DE LA GÉORGIE,
DE L’UKRAINE, DE LA SERBIE ET DE LA CÔTE D’IVOIRE
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
L’ex-Président Lushchenko d’Ukraine alors candidat
Il est ici question ici de contester la satisfaction des États-Unis, de l’Union Européenne et dans une certaine mesure, celle de la Communauté internationale entre guillemets. Washington, en particulier, ne défend plus la démocratie dans le monde dans les zones qui sont sous son influence, elle installe des dictateurs au pouvoir et se plaît à imposer un ordre politique contraire à la tradition de sa vocation historico-politique communiqué à sa mémoire par les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique. Ce sont les mots d’une diplomatie qui emploie des termes justes en usage en politique, en droit public et dans les oraisons de la démocratie. Mais qu’à cela ne tienne, ces discours sont creux et ne sont pas une preuve d’énoncés véritables exprimant de bonne foi le credo qui proclament ce que la politique étrangère américaine clame depuis deux siècles.
4.1 PROLOGUE D’UN CONSTAT AMÈRE
Il ne faut pas aller loin pour tenter d’expliquer cela, ces noms constituent au vu et au su de tous les peuples de la terre, l’abandon par l’Amérique de sa mission énoncé dans la « Déclaration de l’indépendance » de 1776 à Philadelphie, il s’agit de :
Paul Kagamé, Président du Rwanda, responsable de la mort de plus de six millions de Congolais ;
Yoweri Museveni, responsable de la mort de plus de six millions de Congolais dont il partage l’opprobre avec Paul Kagamé, lequel, outre ce record désolant, il maintient la LRA en territoire congolais en chassant ses tueurs pour qu’ils se réfugient en RDC.
Ces deux hommes, comparativement à « Robert Mugabe » qui est au cœur des reproches passionnés sont des cruels bandits qui ont un record des crimes qui dépassent en bilan le dictateur du Zimbabwe et de Idi Amin Dada de l’Ouganda, mais les États-Unis les tolèrent et même les soutiennent. Pourtant, nul raison n’oblige Washington à s’en prendre au Président zimbabwéen que je ne défends pas. La Maison Blanche est complaisante avec ces assassins unanimement reconnus dans le monde entier. Il fut un temps où le Président Rwanda, par le nom de son pays le Rwanda fut consacré être la pupille de l’œil des États-Unis. C’est Madeleine Albright qui dit cela. Le Présidents rwandais et ougandais sont des Princes en Afriques centrales et sont immunisés à vie.
Le développement de cette attitude de condescendance de mépris vis-à-vis de ceux que la Maison Blanche n’aiment conduit celle-ci à statuer sur l’émergence d’une « démocratie bicéphale », l’une pour les pays comme la RDC, la Libye, l’Égypte, le Zimbabwe et l’autre à gant de velours pour le Rwanda, l’Ouganda, le Yémen et le Libéria. Au final, cette construction théorique de la démocratie fictive amorcée et voulue s’avère être un bouillon creux qui ne répond que de l’intentionnalité de promouvoir les Présidents et les Premiers Ministres vassaux dont la légitimité illégales est une atteinte directe à l’énoncé fondamental de la « Déclaration de l’indépendance » des États-Unis d’Amérique.
L’interprétation de cette emprise de la Maison Blanche d’installer les dictateurs sur les uns, c’est-à-dire ceux qui s’opposent à l’injustice institutionnelle, et sur les autres, ceux qui ont courbé l’échine courbée parce que broyés depuis longtemps par les corvées, se lit de différentes façons selon que l’on soit bien-aimé ou mal-aimé. Dans le cas d’espèce, la RDC est mal-aimé Pourtant, ce pays n’a jamais été compté parmi les États qui veulent du mal aux États-Unis d’Amérique. Cela étant, voyons comment j’explique cela avec les pays que l’Amérique a obligé de promouvoir la démocratie avec le battage médiatique et les Sanctions à tout venant.
4.2 LES RÉVOLUTIONS DE GÉORGIE ET L’UKRAINE …
Ces pays cités sont des cas d’espèces incontournables par le traitement que leurs dirigeants réfractaires au processus démocratiques ont reçu lors de leurs victoires vraies, fausses ou douteuses à la fin des élections. Je choisi les trois vocabulaires pour ne pas attester en faveur de l’un ou de l’autre quand la « Communauté internationale », celle qui comprend unilatéralement la France, les États-Unis, la Grande Bretagne, la Belgique et l’Allemagne représente. Car, même si pour ces derniers, le résultat est digne de foi ou en voie de l’être, si ces pays ne vous aiment pas, vous êtes partant, cela quel que soit la situation de la crise.
Dès avant les élections, surtout en dans les pays en développement, on sent dans la bouche de Washington, de Londres et de Paris, voire de l’Union Européenne une prédilection du vote pour le candidat parrainé. La presse américaine, française, anglaise et de l’Ouest en général prépare l’opinion publique des peuples pour celui qui va devenir Président de la République.
A/ LA GÉORGIE
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=o9k ... =endscreen
(Cliquez : la chute d’Édouard Chevardnadze, en Géorgie)
Visage d’E. Chevardnadze évincé du pouvoir
Il était clair que l’on ne voulait pas de la reconduite d’Édouard Chevardnadze à la Présidence de la République. Les journaux américains et européens ont commencé à faire des sondages et des pronostics du prochain chef de l’État en donnant gagnant celui qui était pressenti par eux. Dès 2003, les Délégations américaines de grande importance ont commencé un ballet diplomatique pour prier Chevardnadze à préparer sa sortie. Derrière les coulisses du pouvoir, un candidat frais était propulsé par les spécialistes de la propagande à installer aux gouvernes à Tbilissi, c’est « Mikhaïl Saakashvili ». Le peuple quant à lui a aussi appuyé ce choix dont on n’a pas connu les origines de la promotion, mais l’homme fut présenté comme le meilleur après l’ancien ministre soviétique de Mikhaïl Gorbatchev dans l’ex-URSS. Nous pouvons tout en continuant l’analyse de la fin d’un régime visionner la bobine de la chute deChevardnadze.
L’Amérique et l’Europe occidentale ont veillé au déroulement du scrutin. Comme on devait s’y attendre, Édouard Chevardnadze, n’a vu cela de bon œil, il a résisté de toutes ses forces, mais la puissance du marketing de « Mikhaïl Saakasvili » l’a contraint à démissionner. De toute part, les radios de l’Europe de l’Union Européenne et des États-Unis ont exigé le départ de Chevardnadze comme préalable à la paix sociale en Géorgie. Vaincu par cette forte pression qui a accusé le Président sortant de fraude, celui-ci a jeté l’éponge. Ce fut là la fin d’un règne et d’une époque d’une Europe de l’Est postsoviétique. Avec ce départ, Washington, Bruxelles, Londres et Paris ont clamé que la démocratie a gagné son pari. Force est de constater que les États-Unis seraient allés jusqu’au bout avec l’exigence de recomptage des résultats. La chute de Chevardnadze a été appelée de « Révolution rose », comme pour dire que le cours de l’actualité s’est imposée pacifiquement par la volonté populaire.
B/ L’UKRAINE
http://www.youtube.com/watch?v=laKfgYeC ... re=related
(Cliquez dessus, la révolution orange, Ukraine)
Encore une fois, le même scénario se produit. Il faut à tout prix qu’à Kiev un ancien de la vieille garde ne passe pas. On ne peut pas nier les efforts sincères, mais intéressés des États-Unis en Ukraine pour que le meilleur gagne et passe. On savait que le « Victor Yanakovich » ne voulait pas partir et qu’il ferait tout avec l’aide de Moscou pour se maintenir au pouvoir. Les États-Unis soucieux de voir triompher l’injustice sont venus à la rescousse du candidat « Président Victor Yushchenko » et ont financé le mouvement de la Révolution orange. L’année 2004 fera annale dans l’histoire de l’émergence de la démocratie en Europe de l’Est et cela grâce à Washington, il n’y a rien à redire. Cet extrait et sa vidéo en fait foi :
“The Orange Revolution was a large dispute in 2004 about the results of the elections in Ukraine . Victor Yanakovich claims to be the winner, but the supporters of Victor Yushchenko fight with claims of fraud and vote-rigging. A poisoning and increased suppression by the Russian government continue to fuel this determined revolution. The people stand; they believe; and they fight. This revolution is known around the world today as one of the most powerful and inspiring protests, from the people to the government in history.” Source : Michael and Marc Dembicki, M. Solosky.
Dans le cours des jours, Washington suit la campagne électorale avec la plus déconcertante sensibilité. CNN, comme au temps de l’avancée de Laurent Désiré Kabila avec l’AFDL mettra les bouchés doubles pour reporter au jour le jour l’évolution des candidats sur le terrain électoral. Chemin faisant, l’Amérique obligera la Russie de se contenir pour laisser un pays souverain disposer de lui-même. L’Ukraine s’autodéterminer en toute indépendance sans contrainte extérieure. En même temps, tout de l’actualité de Victor Yushchenko est connue, l’Amérique accuse la Russie d’avoir empoisonné ce dernier avec des produits radioactifs, ce qui ne fut pas faux. Au bout du compte, Victor Yanakovich jette accepte la défaite et quitte le pouvoir.
Avant ces événements électoraux de la Géorgie et de l’Ukraine, le même intérêt de Washington pour l’émergence d’une démocratie honnête et juste « Made in America » a fait couler tant d’encre en « Serbie », le candidat « Zoran Dindic », grâce à l’intervention des États-Unis, fut déclaré vainqueur et « Slobodan Milosevic »perdant. À partir de ce moment-là, il devint possible d’engager une action judiciaire pour déférer le Président serbe, à La Haye, au Pays-Bas, au Tribunal Pénal International sur l’ex-Yougoslavie. L’Amérique a réussi à implanter le régime politique qui lui est cher en s’investissant à fond dans l’ex-Yougoslavie. L’année dernière, Washington a eu l’oreille sensible aux récriminations de Nicolas Sarkozy pour booster Alassane Ouattara contre Laurent Gbagbo qui croupit dans les cellules de La Haye aujourd’hui. La révolution ukrainienne passe à l’histoire avec le nom de la « Révolution orange » comme pour dire l’effort d’un patient travail opiniâtre d’un peuple décidé à se donner les moyens de sa souveraineté et de sa liberté sans l’emprise d’un puissant voisin, la Russie.
4.3 LE DOUBLE DISCOURS SE WASHINGTON
Ailleurs, les États-Unis poussent jusqu’au bout la logique de l’émergence de la démocratie et sous d’autres réalités semblables, la Maison Blanche cautionnent l’injustice. Pourquoi promouvoir la « Démocratie » jusqu’au niveau de voir couler le sang comme dans la défenestration de Mobutu, de Laurent Gbagbo, de Milosevic, de Chevardnadze, d’Hosni Moubarak et d’être sourd et aphone face aux criminels comme Paul Kagamé et Yoweri Museveni qui ont vidé la RDC de sa population ?
Washington peut-elle donner une explication au soutien qu’elle accorde à Joseph Kabila qui tue dans la proportion pareille aux récriminations que la « Maison Blanche » adresse à « Bachar El Assad » de Syrie. Les Congolais sont amenés à croire que l’argument de la démocratie que l’Amérique fait valoir est un mensonge, car en réalité, elle ne la veut pas, surtout aux Africains de race noire. Pourtant, agir de cette façon-là ne peut que questionner la vocation historique des États-Unis dans sa relation discursive avec le thème de la démocratie, de droit de l’homme et des libertés civiles. En RDC, Washington ne veut que la démocratie s’y implante. Le ton des adresses directives données aux Congolais, via l’Ambassade des USA à Kinshasa, après les élections du 28 novembre 2012 en est la preuve de ce manque de volonté de Washington de voir émerger la démocratie en RDC.
Le plus dégradant dans ce message désobligeant, c’est l’importance que l’on donne aux élections de la fraude et l’insistance de l’Administration Obama pour obliger les Congolais d’accepter la victoire fausse de « Joseph Kabila ». Car, de ce que d’aucuns savent, les États-Unis ne donnent pas de crédit à la fraude quelle que fut sa portée minimale ou maximale. Richard Nixon était en position de gagner les élections contre le gouverneur Mc George Govern, mais la Cour Suprême des États-Unis a préféré punir le coupable du « Scandale du Watergate » sans ménagement. Pourquoi cette disposition de l’esprit de loi qui anime les Américains ne peut-elle pas être voulue et exécutée en RDC ? N’est-ce pas que le mensonge de fraude est un crime puni aux États-Unis avec un volume épais de plusieurs années derrière les barreaux. Nous venons d’en voir une façade avec la condamnation du Gouverneur du Michigan qui a voulu brader le siège sénatorial du Président Barack Obama après son élection de l’automne 2008 ?
Et comme, les États-Unis, l’Union Européenne l’inacceptable dans leurs territoires nationaux, ils sont également obligés à supporter l’insupportable de l’opprobre que commettent leurs protégés sur la population congolaise meurtrie depuis l’esclavage, le Congo-Belge, le régime de Mobutu et maintenant de l’association Kagamé, Kabila, Museveni, CNDP, RCD/Goma, LRA et tous les tueurs camouflés et infiltrés dans les entrailles et les entretailles de la RDC. Pour s’en rendre compte, je fais une esquisse criminelle du portrait du Général Charles Bisengimana qui tue et envoie des hommes armés jusqu’à profaner les Églises pour agresser le peuple en prière comme le 12 février du mois dernier. Car pour lui, la marche des chrétiens était une atteinte aux lois de la République Démocratique du Congo. L’Amérique parle à la moindre atteinte des droits qui sont bafoués au Congo lorsqu’il s’agit du Zimbabwe, de la Russie et de la Chine, mais pas au Congo. C’est injuste.
En tout cas, en matière de démocratie, Washington tient un double discours. C’est bien dommage pour le prestige des États-Unis, surtout en Afrique, chez les subsahariens, dont les Congolais de la RDC. Ne pas rapporter ces indifférences à son pouvoir exécutif, c’est se rendre un mauvais service. Les Noirs américains, en leur temps et les Amérindiens plutôt avaient dénoncés leur confinement à a la condition de sous-être. Qu’est ce que l’Amérique attend pour mettre fin à cette infrahumanisation des Congolais par les pays voisins et les multinationales qui sont d’origine nord-américaines, européenne et de l’Est-asiatique ?
V. BISENGIMANA LE ROUGE CHEF TUEUR DES CONGOLAIS
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Voilà l’homme qui disperse les manifestations dans le sang
Le conflit des « Grands-Lacs » a est une production rwandaise à la source comme l’estuaire, le Congo n’y est mêlé que comme pays hôte qui agit toujours comme terre d’Asile des Rwandais bien avant le « Génocide du Rwanda ». Pourquoi cette pudeur ? Je ne suis pas xénophobe ni anti-rwandais, loin de là, mais j’interpelle les Instances qui dirigent l’Afrique et la planète de cette complaisance d’un traitement injuste entretenue contre le Congolais dans la région des Grands-Lacs. On ne peut pas passer sous silence les innombrables crimes commis par les Rwandais en RDC.
Là-dessus, on compte plusieurs criminels du FPR et des membres du Bureau Politique de Paul Kagamé qui ont vécu au Zaïre et en RDC durant l’occupation de l’Est du territoire congolais pendant sept ans. Les rapports là-dessus existent, mais on n’y fait pas cas. Cependant, les criminels qui ont versé le sang au Kivu Nord comme au Kivu Sud, à Kinshasa et dans toute la RDC sont en liberté et continuent d’opérer au Congo. Quand bien-même retiré au Rwanda, ceux-ci agissent avec virulence dans l’insouciance. Ces gens-là ne craignent pas une de poursuite judiciaire engagés contre eux pour leurs crimes contre l’humanité. Je peux citer :
Laurent Nkundabatuare ;
Azarias Ruberwa ;
Bizima Karaha ;
Jules Mutebusi, etc …
Les coupables qualifiés à la prison pour leurs méfaits sont pour la plupart Congolais dans le cas des condamnations faites par la CPI. Un conflit ne se déroule jamais sans antagonismes réciproques. En 1940-1940, malgré les crimes commis par l’Allemagne en Europe, l’Armée américaine a condamné ceux de ses soldats qui ont commis des crimes de guerre contre l’ennemi. C’est consigné en noir et blanc dans les récits de combat de l’US Army et les archives y relatives sont dans tous les Instituts Militaires comme à Fort Bragg et à West Point. Dans les Bibliothèques des Universités, cela se retrouve aussi dans les rayons de livres.
Ce ne sont pas les Congolais qui sont allés provoquer le génocide au Rwanda. L’impunité pour des coupables rwandais ne doit pas devenir un droit et un permis de tuer en territoire congolais par un petit groupe d’hommes de Paul Kagamé dont le prolongement maffieux par l’infiltration en RDC n’est pas un secret. Cela dit, évoluons dans la question en convoquant dans la revue de l’actualité ceux qui font la politique publique de partenariat au Congo et constatons de leur parti-pris. Car, si les souffrances infligées aux Congolais font leur bonhomme de chemin, c’est parce qu’il y a une sorte de pudeur qui accorde à la République rwandaise un traitement de faveur de codiriger la RDC avec les pions de son choix et qui sont placés dans les points névralgiques de l’exercice du pouvoir en son épicentre. Bien sûr, on peut tout alléguer comme argument de jurisprudence, la vérité est que la trop grande impédance du Rwanda dans la politique congolaise sert des intérêts inavoués.
Il y a de quoi pleurer et de s’enfermer contre son gré pour faire une grève à l’existence de pire forme que les États-Unis et l’Union Européenne font vivre au peuple de la RDC. L’Hémisphère occidental a décidé par son attitude et les déclarations qui émanent de ses Chancellerie de refuser aux Congolais une vie libre fondée sur les principes fondamentaux d’Un État régit par une Constitution et les règles juridiques de Droit parrainant l’autorité de son Administration institutionnelle. Le plus offensant des dispositions de cette attitude est la condescendance doublée des mensonges. À voir comment on dirige le Congo, aujourd’hui, on ne peut pas se leurrer sur une quelconque bonne volonté de la part du groupe de ces nations qui s’affichent par une prétentieuse une auto-proclamation de « Communauté internationale ». C’est un leurre pour qui les croit.
Apprécions en préambule ceux qui sont présents en RDC comme intervenants de première ligne dans les affaires politiques depuis que les agressions venus du Rwanda et de l’Ouganda ont enlevé l’éclat aux Congolais eu regard du monde entier :
Les États-Unis par leur poids politique en RDC et par l’initiative de provoquer un changement par la guerre sous l’Administration Clinton ;
La MONUC, puis la MONUSCO et les Délégations d’observateurs de l’Union Européenne sur place ;
La Belgique par ses artifices multiples de présenter le Congo comme le pays au peuple mal éduqué et incapable de se donner un chef dont la presse du Royaume fédéral se fait l’écho dans le monde pour ces ritournelles à travers, surtout, les journaux « La Libre Belgique » (davantage sous Mobutu) et le Soir avec Colette Braeckman qu’aucune déontologie de presse de son pays n’a essayé de faire reproche ;
La France avec son infrastructure des relations internes avec les Congolais du sommet à la base sociale que le « Mouvement international de la Francophonie » parraine ;
Les associations de Droit de l’homme et de la personne, à savoir Amnesty international et le Centre Carter pour une vigilance sur les élections et l’application de la justice des urnes, etc …
Toutes ces présences visibles, malgré le poids de leur incidence dans la politique congolaise si elles lèvent la voix, ne font rien de déterminant pour être les avocats du peuple congolais. Bien sûr que de la bouche des représentants de ces instances, il s’entend des vocabulaires juridiques qui déplorent ça et là une attitude d’un comportement mal venu du gouvernement de la RDC, mais principalement par une indifférence que ces ensembles agissent, hormis le « Human Right Watch » et l’IRC ou « International Refugee Committee ». Ces deux dernières associations sont celles qui se sont donné la peine à comptabiliser les victimes congolaises des guerres depuis les agressions. Malgré ces efforts émanant d’elles, ces associations n’ont jamais été écoutées.
Les Ambassades des États-Unis, de la Belgique et de la France assistent dans l’indifférence qui frise le racisme et le mépris d’un peuple aux assauts d’une armée et d’une police criminelle commandée par un « Officier rwandais du FPR », le soi-disant “Général Bisengimana » au massacre quasi quotidien de la nation congolaise. Dans les conditions actuelles cette nomination est un cas de conflit d’intérêt flagrant même si on peut comprendre à la rigueur qu’un étranger dirige l’armée congolaise à sa tête. Le précédent sur ce terrain avait été vécu sous l’intrigue de “James Kabarebe” qui redevint du jour au lendemain chef d’État-major du Rwanda après avoir été chef d’État-Major en RDC de 1996-1998. L’AMérique a eu la même pridence avec les citoyens américains des pays qui étaient en guerre avec elle. Quel Dirigeant et quel Parlement peut en Occident, dans une période sensible et effervescente comme celle en RDC qui précède les crimes commis par le Front Patriotique Rwandais et l’Armée ougandaise, accepter un Dirigeant politique et militaire d’origine étrangère du pays qui a semé la mort dans leur État ?
N’avons-nous pas vu au cours de la première guerre et de la seconde du Golfe les Américains et les Canadiens mettre en isolément les citoyens d’origine irakienne afin de prévenir tout imprévu pouvant surgir de leur part. Effectivement, c’est cela que nous avions vécu. Ce ne fut pas la première fois, car les fois précédentes sont celles de la Seconde Guerre Mondiale au cours de laquelle les « Japonais » ont été mis dans des camps hors de la société civile américaine et japonaise. Ce principe n’est-il pas application en RDC quand on sait d’Avance que le chef de la « Police Nationale » est un Rwandais d’origine et de surcroît, un ancien soldat du Front Patriotique Rwandais ? C’est-à-dire quelqu’un qui a pris les armes pour attaquer la RDC pays qu’il prétend dire le sien ?
Ici, il n’est pas question de xénophobie. Il s’agit de trier entre ceux des dits-congolais qui ont attaqué la RDC avec les armes offensives pour tuer leurs compatriotes que des Congolais d’origines étrangères qui sont corrects avec la Législation de leur nouveaux pays. Ce que j’avance comme argument est identique à ce que stipule la Constitution américaine, en son article 3 :
« Section 3. Le crime de trahison envers les États-Unis ne consistera que dans l’acte de faire la guerre contre eux, ou de se ranger du côté de leurs ennemis en leur donnant aide et secours. Nul ne sera convaincu de trahison, si ce n’est sur la déposition de deux témoins du même acte manifeste, ou sur son propre aveu en audience publique. » Source : Constitution des États-Unis.
Le dit, Général Bisengimana, entre dans la rubrique que la Constitution des États-Unis considère comme une qualification d’un citoyen à la trahison de son pays. Les Américains ne nommeront jamais un responsable de la sécurité nationale ou publique quelqu’un qui les combattus, peu importe les raisons que celui-ci évoquera ou son avocat. « Charles Bisengimana » a pris les armes pour tuer et massacrer les Congolais. Ce lugubre personnage continue de tuer et c’est lui le boucher des Congolais partout au pays durant les élections du 28 novembre dernier.
Au demeurant, cet homme, Charles Bisengimana, le chef des « Tontons Macoutes » du régime de Kinshasa, est aussi inconnu des Congolais que ne l’est celui qui a triché massivement aux élections « Joseph Kabila » et dont aucune éthique fut-elle de l’Europe ou des États-Unis n’inquiète. Cet homme peut naturellement tirer sur les diplomates de l’Amérique et Washington souri, c’Est déjà arrivé, en 2006, chez Jean-Pierre Bemba son rival chez qui les étaient en visite. Alors, je me demande : « En quoi la trahison de Charles Bisengimana » serait différente des crimes que les Américains commettraient dans les mêmes conditions d’appréciation criminalistique d’inconduite patriotique ?
À tous ces crimes, Washington ne lève pas sa voix pour condamner ce que la main tueuse comment en RDC, mais c’Est aux Congolais que le discours de la Maison Blanche réserve ses reproches en les qualifiant d’incapables sous plusieurs sous-entendu et ouvertement sous la formule d’un peuple qui n’arrive pas à s’entendre pour organiser ses politiques institutionnelles. Comment peut-on faire cela quand l’essentiel de ce qui est demandé par le peuple n’est pas accepté par les représentants du pouvoir et les observateurs qui cautionnent ces genres de façon de faire ?
Le malheur des congolais n’est-il pas originaire et non originelle des crimes commis par l’Armée Rwandaise et ougandaise sur le territoire congolais qu’elles ont occupé pendant plus de sept ans. Et si l’on en vient au bilan visuel de tous ces constats qui s’enchaînent, depuis 1996 à aujourd’hui, n’irions-nous pas jusqu’à dire que les crimes de Paul Kagamé et Yoweri Museveni sont immense au point que le poids politique des États-Unis dans la Communauté des Nations, par son bouclier protecteur sur Kagamé, empêchent la Justice internationale à poursuivre les responsables des crimes contre l’humanité advenu au Congo, lesquels crimes n’épargnent pas celui que l’injustice a reconduit au pouvoir, le nommé « Joseph Kabila » qui déferlent la chronique par sa disparition de la scène publique.
Devant ces désolations qui ne s’arrêtent pas et qui font de la RDC un pays des prisonniers d’une Police et d’une Armée criminelle qui n’arrive pas à extirper les FDLR, le CNDP et la LRA à l’Est, mais qui s’équipent et s’organise dans toutes les voies possibles inimaginables pour assassiner tous les citoyens congolais qui sont excédés d’être mal dirigés. Ce faisant, je demande au Peuple congolais, aux Associations de droit de l’homme de la RDC et de l’étranger qui ont pignon sur rue au Congo et à l’ONU d’inculper ce soi-disant Général, Charles Bisengimana, de crime contre l’humanité. Cet homme dont la servilité d’engendrer le crime par ordonnance pour garder son poste doit être traîné devant la Justice nationale ou international pour répondre de la mort des Congolais pendant la campagne électoral de novembre 2011, pour assassinant délibéré des manifestations, pour violations des Églises et la brutalité mortuaire contre les fidèles en prière attaqués comme le faisait Attila face à Rome, mais qui fut tout de même vaincu d’ailleurs par le “Pape Léon 1er le Grand”. Ce Pape illustre.
Jeune, Djamba Yohé a passé des jours à l’Ambassade USA
et au Centre Culturel Américain dans la concorde RDC/USA
J’ai du mal à me figurer ce que sont devenues les relations diplomatiques Congo-USA. Aussi, Monsieur l’Ambassadeur votre tonalité injuste et méprisant vis-à-vis des Congolaises et Congolais, vous êtes moins sensibles aux nuances qui blessent la fierté légitime d’un peuple. Durant ma jeunesse, j’ai passé des longues heures aux côtés des Ambassadeurs des États-Unis. Le moins que je puisse dire, ils n’étaient pas cérébraux avec les Congolais et les Zaïrois. Ces diplomates étaient épris du sentiment d’une réciprocité amicale sans pareille. Et ce faisant, ces derniers devenaient très subtiles dans leurs rapports locaux avec les Congolais. Cela s’explique sans doute à cause de l’importance que mon peuple accordaient au peuple des États-Unis, à leur histoire et à leur souvenir racontés sous plusieurs formes au cinéma et dans les légendes diverses de l’Ouest. Quelques-uns de ces illustres de diplomates sont :
Son Excellence Sheldon Vance dans la deuxième moitié des années ’60, le plus émouvant de souvenirs de celui-ci, c’est son souci d’informer des actualités américaines par une très fortes documentation de la nouvelle en temps réel, là-dessus, je me souviens des rencontres qu’il a initié pour expliquer à la hauteur de la compréhension de tous, sa croisière de Frank Borman autour de la Lune, en décembre 1968 ;
De Robert Oakley au début des années ’80, celui-ci a fait des relations humaines un moment profond entre les États-Unis et l’Afrique. Cet Ambassadeur n’a pas mis des barrières pour communiquer les États-Unis aux Zaïrois sans paravent, sous son Administration j’ai donné des Conférences au Centre Culturel Américain et j’ai pris part à l’organisation de la célébration du XX ième anniversaire de la mort de John F » Kennedy.
Cette diplomatie n’est plus à l’ordre du jour aujourd’hui. Et quiconque actuellement s’y remémore n’a que des questions à se poser sur le pourquoi de ce dégoût que les USA affichent contre le Congo et ses habitants. Je n’évoque pas ces souvenirs pour parler de moi, mais pour montrer comment les États-Unis étaient ressentis comme un pays ami et confident tous azimuts de la RDC. L’Ambassade des États-Unis, la veille de la « Marche des Chrétiens », au lieu de se montrer soucieuse dans les moments de tension à la moindre méprise de sa prise de position chez un peuple éploré, a choisi justement cet effervescent instant pour déclarer sa « reconnaissance du régime de Kinshasa », ce n’est pas bienveillant.
Certes, la liberté politique d’une nation ne peut pas être édictée par un tiers, quoi que cela fut vrai, ce n’est pas non plus à cause de cette réserve à observer que l’on ne peut pas s’indigner. La liberté d’expression dans ce cas n’a pas à souffrir de censure, car elle survient pour dire ce que la raison de sa logique ne cautionne pas. Les États-Unis ont un parti pris dans le dossier de la crise des Grands-Lacs et exercent leur puissance pour empêcher la poursuite judiciaire contre les criminels des millions de personnes alors que Washington n’a pas hésité à faire procès à Nuremberg aux criminels du même genre. Je ne m’en cache pas, je cite Paul Kagamé et Yoweri Museveni. C’est juste et vrai. Les États-Unis d’Amérique doivent cesser de soutenir des criminels. “Joseph Kabila” en est un des plus redoutés. Les grandes causes de l’actualité et de l’histoire ne peuvent pas souffrir d’une censure.
VI. L’ÉCHEC AFRICAIN DE BARACK OBAMA EN RDC,
MITT ROMNEY EST-IL CELUI QUI VIENT LE RÉPARER
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Maintenant, ce qui est caché et négligé commence à faire boule de neige. Petit à petit, avec ce que l’on a entendu de Mitt Romeney sur la RDC et en relation avec un renvoi à la démocratie brimée dans ce pays, le dossier congolais commence à pénétrer le thème des campagnes électorales aux États-Unis. Pensez-vous que laisser pourrir ce scandale serait de bon augure pour le candidat qui n’en fait pas cas ? Je n’ose pas le croire. Il devient important pour le Président Barack Obama de sortir de son mutisme sur le Congo, l’Afrique centrale attend impatiemment son implication dans le dossier congolais pour que la justice, les réparations et la paix durable reviennent sur la plate-forme traditionnelle de la concorde congolaise.
La RDC a perdu plus de six millions de sa population. On connait les criminels et ceux-ci ne s’en cache pas. Que ce qui est appliqué aux autres pays dont les États-Unis accusent de violation des droits humains et de non-conformité aux dispositions de respect des libertés publiques et de la personne soit aussi exécutoire au Congo. L’Amérique connait sans contours déguisés qui est à la base de la mort des Congolais et de la consomption de leur pays. C’est l’Administration Clinton. Il est temps que par la plume directe d’un Congolais, que la « Maison Blanche » entende le cri des Congolais qui ne demandent que le retour à l’ordre classique de leur pays. Ceux-ci ne peuvent pas réussir cette tâche seul sans associer la source par laquelle le déluge est arrivé. « Bill Clinton » est un Américain, il est à la base de la grande désolation qui sévit en RDC.
Mais plus que ça, l’heure a sonné pour inculper les tueurs des Congolais. Une politique internationale sans justice est une ruine de la Communauté internationale dans son âme d’arbitre, de témoin et de la conscience universelle. Les Congolais sont massacrés chaque jour, les Rabbins Juifs de Londres l’nt dit et on exhorté les élus britanniques à ne pas feindre de n’avoir pas vu ce que les Congolais endurent. Cependant, l’urgence pour le moment, c’est de permettre le recomptage des votes pour installer un Président élu à la tête du Congo dans l’ordre logique de la vérité des urnes. Joseph Kabila, ce parfait inconnu dont personne ne connaît le « Curriculum Vitae » et l’histoire de son passé doit céder doit dégager de la Présidence de la RDC dont rien ne l’y a conduit, sinon le mensonge, la fraude, le crime et la guerre.
Le plus beau cadeau c’est d’œuvrer à
arrêter ça et de chasser les criminels
définitivement au pouvoir suprême de la RDC
Je termine ici ma récrimination en pensant que votre Excellence daignera considérer ce que de raison et de droit je lui fait parvenir. L’Amérique est l’unique pays au monde qui a su dire la Révolution avec des mots justes et qui n’a pas eu un peuple hypocrite pour choisir la liberté avec ses hauts et ses bas. Force est de faire valoir les mêmes proclamations qui font la force des États-Unis chez les autres peuples qui aiment les Américains. Les Congolais sont de ceux-là et l’Amérique le sait surtout dans les moments sombres de son histoire au vingtième siècle entre 1914-1918; 1940-1945 et 1945 à la fin de la guerre froide, en 1999.
Le Congo est en droit d’exiger de l’Amérique la même affection qu’il lui a portée. Ce n’est là que le retour normal du pendule. Il est dans l’avantage du “Président Barack Obama” de s’intéresser au contentieux congolais, sa réélection peut y laisser des plumes. Il faut qu’il parviennent à lire ce que “Jimmy Carter” n’a pas pressenti et qui lui fait perdre les élections, en 1980 face à un vieux, “Ronald Reagan”.
Les détails en politique sont d’un concours sans pareil.
Djamba Yohé
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l’Atlantique Nord,
Ottawa, le 2 mars 2012,
Canada.
Publié le 2 mars 2012
Excellence Monsieur l’Ambassadeur, les États-Unis doivent être juste avec la RDC
Mitt Romney a soulevé le dossier congolais ignoré de l’Administration Obama
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
LES CONGOLAIS RESSENTENT UNE IMMENSE INJUSTICE
DE LA PART DES ÉTATS-UNIS QUI LES HUMILIENT
MMM
À son Excellence Monsieur James Entwisle
Ambassadeur des États-Unis en RDC
À Kinshasa
Objet : Déni de démocratie et de l’idéal américain
De droit de l’homme, Justice et Libertés
I. LA MARCHE DES CHRÉTIENS MAL VUE À WASHINGTON
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Elles sont allées à l’Ambassade demander la justice du puissant
Le Président Barack Obama doit agir, il est aussi de chez nous
Je trouve désolant l’attitude des États-Unis d’Amérique à l’endroit la République Démocratique du Congo. La politique extérieure de l’Amérique vis-à-vis du peuple congolais est une science diplomatique qui refuse à la RDC une émancipation libre et un avancement digne qu’une nation requière pour son développement. Depuis plus de cinquante ans, Washington a une politique cassante à l’endroit de Kinshasa pour empêcher les Congolais à prendre en main les rennes de leur destinée. L’Amérique n’a pas vu de bon œil les préparations de la « Marche des chrétiens » pour réclamer la vérité des urnes. À la veille de ce défilé mémorable, en pleine célébration de l’anniversaire vingt ans de massacre des chrétiens en procession par le régime de Mobutu, la Maison Blanche s’est précipitée à reconnaître avec malveillance l’élection illégitime de « Joseph Kabila ». Par ce coup, elle s’est ouvertement alignée à côté de la Belgique, de la France, de la Grande Bretagne et des autres pays qui exploitent le Congo à blanc dans l’exécution des conventions délibérément consentie dans les cercles fermés de la gouvernance mondiale. Bien entendu, cela se passe des Congolais exclus comme des malfrats aux commandes institutionnelles de leur pays.
En effet, il ne nous suffit pas, nous citoyen de la RDC, de croire que nous avons des bonnes relations avec les États-Unis d’Amérique pour penser naïvement et de bonne foi qu’à la Maison Blanche, les autorités de cette éminente résidence des Présidents américains sont impliquées à vouloir voir le Congo affronter les défis du futur avec une sereine liberté d’initiative et d’inventivité. Les obstacles que rencontre le peuple de ce pays suffisent pour affirmer par elle-même que Kinshasa est interdit à disposer de sa propre direction politique émanant de la volonté de sa communauté nationale. Sans doute, il existe dans le plumitif de l’exécutif américain une directive secrète des gouvernements successifs qui a décidé à l’avance que le Congo ne pourra jamais être une entité nationale sous le contrôle de ses filles et fils. Donc une sentence qui frappe le Congo d’une mesure d’ingouvernabilité.
J’ai des larmes aux yeux de constater que le gouvernement américain qui a critiqué les dernières élections du bout des lèvres est le même pouvoir qui soutient dans le fond des coulisses le gouvernement fantoche de Kinshasa qui a volé ouvertement, aux yeux de la planète entière, les suffrages citoyen de la dilection publique du 28 novembre 2011. Point n’est besoin de vous faire la preuve de ce que j’allègue, vous aviez été vous-même dans les salles de vote à l’Institut « Motema Mpiko » pour y voir le décor du scrutin dans son vrai visage. L’Amérique, en somme, fut le chef d’orchestre de ce manège puisque le « Centre Carter » était là aussi pour engager sa part de témoignage dont vous connaissez l’opinion. Pourtant, si c’était en France, en Belgique ou en Russie et encore moins en Chine, aucun ambassadeur d’un pays étranger ne peut être admis dans un lieu de vote national. Mais la toute puissance de votre pays a permis ce qui les États-Unis eux même ne permettraient jamais à un représentant de Moscou et de Pékin.
Cela est arrivé non pas parce que, nous peuple congolais, nous sommes un peuple enfant, mais à cause du lobbyisme patronal américain et de l’ubiquité des États-Unis à vouloir assumer le leadership partout où ils exercent leur influence dans le monde. Au demeurant, accepter votre présence dans les processus comme les élections, c’est une garantie acquise pour rendre crédible ce rendez-vous citoyen que les élections marquent de leur sceau. En d’autres mots, avoir l’Amérique dans un moment historique pour jouir de sa voix de reportage est un prérequis qui assure à la vérité son droit de cité. En tout cas, dans la plupart des cas, c’est cela qui est arrivé. Lorsque les Américains s’engagent à surveiller un processus risqué, ils rendent compte de la vérité sans spéculation. Hélas, pour la RDC, cette évidence est une chimère. Les États-Unis ont déjà les résolutions advenant pour toutes les politiques congolaises, il s’agit de faire obstruction à toute velléité d’indépendance politique, économique et culturelle émanant de la volonté du peuple congolais.
II. LA DÉMOCRATIE SPÉCIALE POUR LES CHOUCHOU
DE LA MAISON BLANCHE
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Kagamé tue en RDC tous les jours, on rigole à Bruxelles
Personne n’est dupe sur la façon dont la Maison Blanche a pervertie la démocratie. Ce qui s’entend comme démocratie à travers les oreilles de ces personnalités que je rappelle à votre intention n’est plus la substance que le discours de Gettysburg a bien explicité dans la guerre civile de 1860 à 1865, ce combat pour lequel Abraham Lincoln a offert sa vie pour que l’Amérique demeure respectueuse de son idéal et de son contrat historique avec sa Constitution. Cette résonnance du mot démocratie n’est pas non plus celle des Pères de la Déclaration de l’indépendance, de la République des États-Unis comme ils l’ont entendu et éprouvé en 1776, à Philadelphie. Leurs successeurs illustres n’auront pas non plus la même compréhension. Ces présidents ci-dessous sont étrangers à cette démocratie spéciale :
George Washington ;
Thomas Jefferson ;
John Adams ;
Alexander Hamilton ;
Benjamin Franklin ;
Abraham Lincoln ;
Franklin Roosevelt ;
John Fitzgerald Kennedy ;
Ronald Reagan, etc.
Pour l’Amérique actuelle, la démocratie est un chantage et une menace qui consiste à dicter à celui qui s’inscrit dans le jeu des dupes de faire ce que son Haut-Commandement politique oblige de faire sous peine de sanctions. Celui qui ne la veut pas ou qui s’objecte est vilipendé par les médias américains et occidentaux de cette obédience de pouvoir qui fait et défait les chefs d’État et gouvernements étrangers. C’est bien-là un mauvais précédent, car les États-Unis perdent une interaction sincère avec des partenaires qui peuvent imprimer à leur politique des éléments enrichissants ayant une expertise acquise d’inspirer avec fraîcheur la politique étrangère des USA dans le sens d’un leadership davantage gratifiant.
L’Amérique s’est engagée dans une voie aveugle qui sacrifie le prestige de sa vision du monde telle que les ancêtres de la nation l’ont établie. L’adoption des principes fondés sur les mensonges conquérant de l’appât du gain sans limite d’appréciation des intervalles de dépassement d’audace est bien une mauvaise résolution. Car, par ce temps qui passe, les États-Unis devraient se préoccuper de la montée de la Chine et des autres pays qui leur font concurrence en soignant leurs relations historiques majeures avec la plus grande délicatesse. Il n’y a pas à se faire bon sang quand le mauvais sang rempli les veines avec le taux d’une asthénie pouvant provoquer contre sa propre physiologie une septicémie. Cette pathologie-là, l’Amérique la vit dans son économie et, malgré la reprise économique, elle n’est pas prête à disparaître.
Or, il faut être contre soi-même, si on est Américain pour ne pas voir que la moindre imprudence des politiques mal engagée dans le concert des nations, les États-Unis sont en train progressivement de faire le transfert de leur puissance à la Chine et vers d’autres horizons par rapport à ceux qui sont épris par la même intégration du concept de voir les États-Unis devenir un « Has been ». Les politiques américaines appliquées à la RDC sont la plus grande imprudence qu’une nation intelligente peut commettre contre soi-même. La Maison Blanche refuse de voir émerger une élite formée pour diriger la RDC dans la transparence avec, de temps en temps son concours, mais surtout à cause de l’amitié du Congo qui est pour lui un « Must ». Une RDC en constante insécurité ne profite en rien à l’Amérique au plan d’une concorde de la coopération. Un Congo avec ses handicaps multiples d’aujourd’hui est un camp sous-terrain du terrorisme international.
Après voir fait semblant de reprocher ce qui est arrivé au cours des élections, les États-Unis affichent une attitude de défiance complète envers la RDC et cela en des termes qui frisent la moquerie et qui dénie au peuple congolais le droit à la démocratie. Bien plus que ça, c’est la tradition même des droits de l’homme et des libertés qui sont inscrits dans la « Déclaration de l’indépendance » qui en prennent un coup. On ne peut pas me contredire de penser que ce que font les États-Unis en RDC et avec la notion des droits de l’homme dans le monde, quand cette notion-là ne défends pas leurs intérêts directs, offense les Pères de l’indépendance des États-Unis. Et qu’à toute fin utile, la Déclaration de l’indépendance sert aujourd’hui le gouvernement américain de faire le marketing politique des égoïsmes des hommes au pouvoir aux États-Unis plutôt que comme un héritage du flambeau qui guide l’âme américaine vers les rivages du futur repos de la République et de sa Nation. Qu’il plaise à votre Excellence de relire ce texte qui nous vient de Madame Victoria Nuland :
Les États-Unis continuent de suivre de près le processus électoral en République démocratique du Congo, et les centaines de contestations juridiques des résultats de certains scrutins législatifs. Nous exhortons les autorités congolaises à mener des enquêtes approfondies, rigoureuses et transparentes à ce sujet, et à rendre publics la tabulation des votes et autres documents pertinents ayant trait à ces élections et leurs résultats. Nous demeurons profondément préoccupés par les nombreuses allégations de violations des droits de l’homme par les forces de sécurité, notamment par les détentions extra-juridiques et arbitraires tout au long du processus électoral. Le gouvernement congolais doit mener des enquêtes approfondies sur ces allégations, tenir responsables tous les auteurs identifiés de ces actes, et prendre des mesures concrètes pour s’assurer que les forces de sécurité fassent preuve de retenue et respectent les droits des citoyens de se réunir et de manifester pacifiquement. Nous appelons tous les dirigeants congolais et leurs partisans à agir de manière responsable et à renoncer publiquement à la violence.
En dépit de ces inquiétudes, nous encourageons tous les partis politiques à participer pleinement à l’Assemblée nationale lorsqu’elle siégera, afin de préserver et de protéger les principes démocratiques fondamentaux d’un gouvernement représentatif au Congo. Les États-Unis demeurent fermement solidaires du peuple congolais alors qu’il ouvre pour bâtir un avenir meilleur et plus démocratique en RDC. Source : Déclaration de la porte-parole, Victoria Nuland, sur le processus électoral en cours en République démocratique du Congo (RDC). Source : Département d’État, Bureau de la porte-parole.
Il y a bien là une réalité qui ne cache pas son astuce. Il ne s’agit pas de la démocratie classique que prêchent les États-Unis depuis deux siècles pour corriger les dysfonctionnalités de la vie institutionnelle des États délinquants qui violent les droits fondamentaux et les libertés civiles. L’Amérique actuelle, au niveau de sa Direction politique la plus élevée, là où siège le Président « Barack Obama » a une notion particulière de la démocratie que je nomme « fast track ». Il faut voir en cela une analogie faite en comparaison avec le « fast food » de Mc Donald pour être appliquée à chaque pays selon les priorités du gouvernement américain en exercice. Cette démocratie-là, c’est la « Démocratie spéciale de la Maison Blanche ». Toute la cécité des États-Unis en politique étrangère se signale là.
III. QUE DIT LA DÉCLARATION DE L’INDÉPENDANCE
DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE ?
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Ces hommes ont sacrifié leur honneur et leur dignité pour créer une
République juste qui n’est pas en compromission avec son idéal, 1776
Le discours américain de la démocratie est passe de devenir une arnaque. Dans bien des cas, cette préoccupation dévoile les intentions des Dirigeants américains plutôt que le souci objectif d’encourager les peuples à adopter une manière politiquement correcte de raisonner et de faire de promouvoir la démocratie au vrai sens du mot. Ce n’est pas l’Amérique étasunienne, celle des citoyens qui parle, c’est une personne ou un groupe qui initie une pensée de harceler les autres pour obtenir ce que leur cercle veut acquérir. L’on comprendrait quand ces exigences sont faites dans l’intérêt de la sécurité nationale, c’est tout à fait censé. Mais que le desiderata d’un Président américain devienne un ordre à l’universalité pour imposer les complaisances de ses délices, cela va à l’encontre de la Constitution des États-Unis et de l’esprit des Lois américaine dans le sens logique de la « Déclaration de l’indépendance ». Ce sont ces genres d’abus que les Pères de l’indépendance des USA ont critiqué et combattu, écoutons les révolutionnaires de 1776 :
Mais lorsqu’une longue suite d’abus et d’usurpations, tendant invariablement au même but, marque le dessein de les soumettre au despotisme absolu, il est de leur droit, il est de leur devoir de rejeter un tel gouvernement et de pourvoir, par de nouvelles sauvegardes, à leur sécurité future. Telle a été la patience de ces Colonies, et telle est aujourd’hui la nécessité qui les force à changer leurs anciens systèmes de gouvernement. L’histoire du roi actuel de Grande-Bretagne est l’histoire d’une série d’injustices et d’usurpations répétées, qui toutes avaient pour but direct l’établissement d’une tyrannie absolue sur ces États. Source : Déclaration de l’indépendance des États-Unis, 1776.
La République Démocratique du Congo est malmenée par ces genres d’abus. La plus récente preuve, ce sont les élections du 28 novembre 2011. Les plus anciennes preuves commencent avec l’indépendance du Congo proclamée le 30 juin 1960. les États-Unis sont dans le tableau de la déstabilisation du jeune État pour obliger Léopoldville à suivre ses orientations au motif que la guerre froide est une menace à la paix du monde. Cette intervention a fait ses victimes. Les États-Unis ne peuvent pas nier qu’ils ont décidé de la mort du Premier Ministre congolais Patrice Emery Lumumba. Malgré cela, le Congo a continué à être l’ami de l’Amérique et à soutenir ses croisades diplomatiques dans le monde.
Les congolais ont cru qu’à la fin de la guerre froide, l’Amérique viendrait à leur rescousse et les aiderait à bâtir un pays très attaché à sa démocratie et à ses valeurs dans la convergence d’un idéal partagé. Hélas, tel n’est pas le cas, l’Administration Clinton a provoqué la guerre au Congo alors Zaïre sous prétexte de chasser Mobutu. Un Collège des animateurs de l’insécurité puis de la guerre en RDC s’est constitué autour du Président Clinton avec comme figures principales :
Madeleine Albright ;
Bill Richardson ;
George Mouse, etc …
Ce bureau a éconduit tous les préparatifs de la Conférence Nationale Souveraine de la décennie ’90 pour imposer un agenda de guerre avec Laurent Désiré Kabila. Bill Richardson, avec ce qu’il a déclaré de mortuaire au Zaïre avant la guerre peut être poursuivi aux États-Unis pour menace de mort. Avec les deux dernières élections, celles de 2006 et de 2011, la volonté de vouloir imposer un chef de l’État non-élu par les Congolais est ouvertement affichée par l’Union Européenne et les États-Unis en faveur de Joseph Kabila. Dès lors, tous les efforts de la nation pour se débarrasser d’un personnage qui ne répond pas à ses attentes sont brimés dans le sang. L’Amérique se tait, la Belgique, par ses Ministres des Affaires étrangères sortant et entrant cautionnent la brutalité faite aux Congolais pris par le feu croisé des policiers au cours des manifestations. Finalement, tout le préambule de la « Déclaration de l’indépendance des États-Unis », par ces impondérables, fini par se vérifier dans ses prédictions en RDC » La Maison Blanche est-elle amnésique à cet Édit :
Lorsque dans le cours des événements humains, il devient nécessaire pour un peuple de dissoudre les liens politiques qui l’ont attaché à un autre et de prendre, parmi les puissances de la Terre, la place séparée et égale à laquelle les lois de la nature et du Dieu de la nature lui donnent droit, le respect dû à l’opinion de l’humanité oblige à déclarer les causes qui le déterminent à la séparation.
Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. Les gouvernements sont établis parmi les hommes pour garantir ces droits, et leur juste pouvoir émane du consentement des gouvernés. Toutes les fois qu’une forme de gouvernement devient destructive de ce but, le peuple a le droit de la changer ou de l’abolir et d’établir un nouveau gouvernement, en le fondant sur les principes et en l’organisant en la forme qui lui paraîtront les plus propres à lui donner la sûreté et le bonheur. La prudence enseigne, à la vérité, que les gouvernements établis depuis longtemps ne doivent pas être changés pour des causes légères et passagères, et l’expérience de tous les temps a montré, en effet, que les hommes sont plus disposés à tolérer des maux supportables qu’à se faire justice à eux-mêmes en abolissant les formes auxquelles ils sont accoutumés. Source : « Déclaration de l’indépendance, 1776.
Nous voici devant une question qui interpelle la politique de la Maison Blanche en RDC. Car, le contournent de la philosophie politique de la démocratie générée par les théories des pères de la Nation américaine est mis à mal par la mauvaise volonté de certains dirigeants majeurs à la tête de la République des États-Unis. Il est impérieux de remettre les documents de l’identité politique américaine pour interpeller ce que font les États-Unis en République Démocratique du Congo. Il n’y a pas des raisons à cacher des évidences par lesquelles ont peut débloquer les situations confuses qu’entretiennent une certaines classe politique et de l’Establishment pour garder un peuple dans un état de pure dégénérescence morale et cérébrale.
IV. ET SI ON REGARDE DU CÔTÉ DE LA GÉORGIE,
DE L’UKRAINE, DE LA SERBIE ET DE LA CÔTE D’IVOIRE
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
L’ex-Président Lushchenko d’Ukraine alors candidat
Il est ici question ici de contester la satisfaction des États-Unis, de l’Union Européenne et dans une certaine mesure, celle de la Communauté internationale entre guillemets. Washington, en particulier, ne défend plus la démocratie dans le monde dans les zones qui sont sous son influence, elle installe des dictateurs au pouvoir et se plaît à imposer un ordre politique contraire à la tradition de sa vocation historico-politique communiqué à sa mémoire par les Pères fondateurs des États-Unis d’Amérique. Ce sont les mots d’une diplomatie qui emploie des termes justes en usage en politique, en droit public et dans les oraisons de la démocratie. Mais qu’à cela ne tienne, ces discours sont creux et ne sont pas une preuve d’énoncés véritables exprimant de bonne foi le credo qui proclament ce que la politique étrangère américaine clame depuis deux siècles.
4.1 PROLOGUE D’UN CONSTAT AMÈRE
Il ne faut pas aller loin pour tenter d’expliquer cela, ces noms constituent au vu et au su de tous les peuples de la terre, l’abandon par l’Amérique de sa mission énoncé dans la « Déclaration de l’indépendance » de 1776 à Philadelphie, il s’agit de :
Paul Kagamé, Président du Rwanda, responsable de la mort de plus de six millions de Congolais ;
Yoweri Museveni, responsable de la mort de plus de six millions de Congolais dont il partage l’opprobre avec Paul Kagamé, lequel, outre ce record désolant, il maintient la LRA en territoire congolais en chassant ses tueurs pour qu’ils se réfugient en RDC.
Ces deux hommes, comparativement à « Robert Mugabe » qui est au cœur des reproches passionnés sont des cruels bandits qui ont un record des crimes qui dépassent en bilan le dictateur du Zimbabwe et de Idi Amin Dada de l’Ouganda, mais les États-Unis les tolèrent et même les soutiennent. Pourtant, nul raison n’oblige Washington à s’en prendre au Président zimbabwéen que je ne défends pas. La Maison Blanche est complaisante avec ces assassins unanimement reconnus dans le monde entier. Il fut un temps où le Président Rwanda, par le nom de son pays le Rwanda fut consacré être la pupille de l’œil des États-Unis. C’est Madeleine Albright qui dit cela. Le Présidents rwandais et ougandais sont des Princes en Afriques centrales et sont immunisés à vie.
Le développement de cette attitude de condescendance de mépris vis-à-vis de ceux que la Maison Blanche n’aiment conduit celle-ci à statuer sur l’émergence d’une « démocratie bicéphale », l’une pour les pays comme la RDC, la Libye, l’Égypte, le Zimbabwe et l’autre à gant de velours pour le Rwanda, l’Ouganda, le Yémen et le Libéria. Au final, cette construction théorique de la démocratie fictive amorcée et voulue s’avère être un bouillon creux qui ne répond que de l’intentionnalité de promouvoir les Présidents et les Premiers Ministres vassaux dont la légitimité illégales est une atteinte directe à l’énoncé fondamental de la « Déclaration de l’indépendance » des États-Unis d’Amérique.
L’interprétation de cette emprise de la Maison Blanche d’installer les dictateurs sur les uns, c’est-à-dire ceux qui s’opposent à l’injustice institutionnelle, et sur les autres, ceux qui ont courbé l’échine courbée parce que broyés depuis longtemps par les corvées, se lit de différentes façons selon que l’on soit bien-aimé ou mal-aimé. Dans le cas d’espèce, la RDC est mal-aimé Pourtant, ce pays n’a jamais été compté parmi les États qui veulent du mal aux États-Unis d’Amérique. Cela étant, voyons comment j’explique cela avec les pays que l’Amérique a obligé de promouvoir la démocratie avec le battage médiatique et les Sanctions à tout venant.
4.2 LES RÉVOLUTIONS DE GÉORGIE ET L’UKRAINE …
Ces pays cités sont des cas d’espèces incontournables par le traitement que leurs dirigeants réfractaires au processus démocratiques ont reçu lors de leurs victoires vraies, fausses ou douteuses à la fin des élections. Je choisi les trois vocabulaires pour ne pas attester en faveur de l’un ou de l’autre quand la « Communauté internationale », celle qui comprend unilatéralement la France, les États-Unis, la Grande Bretagne, la Belgique et l’Allemagne représente. Car, même si pour ces derniers, le résultat est digne de foi ou en voie de l’être, si ces pays ne vous aiment pas, vous êtes partant, cela quel que soit la situation de la crise.
Dès avant les élections, surtout en dans les pays en développement, on sent dans la bouche de Washington, de Londres et de Paris, voire de l’Union Européenne une prédilection du vote pour le candidat parrainé. La presse américaine, française, anglaise et de l’Ouest en général prépare l’opinion publique des peuples pour celui qui va devenir Président de la République.
A/ LA GÉORGIE
http://www.youtube.com/watch?NR=1&v=o9k ... =endscreen
(Cliquez : la chute d’Édouard Chevardnadze, en Géorgie)
Visage d’E. Chevardnadze évincé du pouvoir
Il était clair que l’on ne voulait pas de la reconduite d’Édouard Chevardnadze à la Présidence de la République. Les journaux américains et européens ont commencé à faire des sondages et des pronostics du prochain chef de l’État en donnant gagnant celui qui était pressenti par eux. Dès 2003, les Délégations américaines de grande importance ont commencé un ballet diplomatique pour prier Chevardnadze à préparer sa sortie. Derrière les coulisses du pouvoir, un candidat frais était propulsé par les spécialistes de la propagande à installer aux gouvernes à Tbilissi, c’est « Mikhaïl Saakashvili ». Le peuple quant à lui a aussi appuyé ce choix dont on n’a pas connu les origines de la promotion, mais l’homme fut présenté comme le meilleur après l’ancien ministre soviétique de Mikhaïl Gorbatchev dans l’ex-URSS. Nous pouvons tout en continuant l’analyse de la fin d’un régime visionner la bobine de la chute deChevardnadze.
L’Amérique et l’Europe occidentale ont veillé au déroulement du scrutin. Comme on devait s’y attendre, Édouard Chevardnadze, n’a vu cela de bon œil, il a résisté de toutes ses forces, mais la puissance du marketing de « Mikhaïl Saakasvili » l’a contraint à démissionner. De toute part, les radios de l’Europe de l’Union Européenne et des États-Unis ont exigé le départ de Chevardnadze comme préalable à la paix sociale en Géorgie. Vaincu par cette forte pression qui a accusé le Président sortant de fraude, celui-ci a jeté l’éponge. Ce fut là la fin d’un règne et d’une époque d’une Europe de l’Est postsoviétique. Avec ce départ, Washington, Bruxelles, Londres et Paris ont clamé que la démocratie a gagné son pari. Force est de constater que les États-Unis seraient allés jusqu’au bout avec l’exigence de recomptage des résultats. La chute de Chevardnadze a été appelée de « Révolution rose », comme pour dire que le cours de l’actualité s’est imposée pacifiquement par la volonté populaire.
B/ L’UKRAINE
http://www.youtube.com/watch?v=laKfgYeC ... re=related
(Cliquez dessus, la révolution orange, Ukraine)
Encore une fois, le même scénario se produit. Il faut à tout prix qu’à Kiev un ancien de la vieille garde ne passe pas. On ne peut pas nier les efforts sincères, mais intéressés des États-Unis en Ukraine pour que le meilleur gagne et passe. On savait que le « Victor Yanakovich » ne voulait pas partir et qu’il ferait tout avec l’aide de Moscou pour se maintenir au pouvoir. Les États-Unis soucieux de voir triompher l’injustice sont venus à la rescousse du candidat « Président Victor Yushchenko » et ont financé le mouvement de la Révolution orange. L’année 2004 fera annale dans l’histoire de l’émergence de la démocratie en Europe de l’Est et cela grâce à Washington, il n’y a rien à redire. Cet extrait et sa vidéo en fait foi :
“The Orange Revolution was a large dispute in 2004 about the results of the elections in Ukraine . Victor Yanakovich claims to be the winner, but the supporters of Victor Yushchenko fight with claims of fraud and vote-rigging. A poisoning and increased suppression by the Russian government continue to fuel this determined revolution. The people stand; they believe; and they fight. This revolution is known around the world today as one of the most powerful and inspiring protests, from the people to the government in history.” Source : Michael and Marc Dembicki, M. Solosky.
Dans le cours des jours, Washington suit la campagne électorale avec la plus déconcertante sensibilité. CNN, comme au temps de l’avancée de Laurent Désiré Kabila avec l’AFDL mettra les bouchés doubles pour reporter au jour le jour l’évolution des candidats sur le terrain électoral. Chemin faisant, l’Amérique obligera la Russie de se contenir pour laisser un pays souverain disposer de lui-même. L’Ukraine s’autodéterminer en toute indépendance sans contrainte extérieure. En même temps, tout de l’actualité de Victor Yushchenko est connue, l’Amérique accuse la Russie d’avoir empoisonné ce dernier avec des produits radioactifs, ce qui ne fut pas faux. Au bout du compte, Victor Yanakovich jette accepte la défaite et quitte le pouvoir.
Avant ces événements électoraux de la Géorgie et de l’Ukraine, le même intérêt de Washington pour l’émergence d’une démocratie honnête et juste « Made in America » a fait couler tant d’encre en « Serbie », le candidat « Zoran Dindic », grâce à l’intervention des États-Unis, fut déclaré vainqueur et « Slobodan Milosevic »perdant. À partir de ce moment-là, il devint possible d’engager une action judiciaire pour déférer le Président serbe, à La Haye, au Pays-Bas, au Tribunal Pénal International sur l’ex-Yougoslavie. L’Amérique a réussi à implanter le régime politique qui lui est cher en s’investissant à fond dans l’ex-Yougoslavie. L’année dernière, Washington a eu l’oreille sensible aux récriminations de Nicolas Sarkozy pour booster Alassane Ouattara contre Laurent Gbagbo qui croupit dans les cellules de La Haye aujourd’hui. La révolution ukrainienne passe à l’histoire avec le nom de la « Révolution orange » comme pour dire l’effort d’un patient travail opiniâtre d’un peuple décidé à se donner les moyens de sa souveraineté et de sa liberté sans l’emprise d’un puissant voisin, la Russie.
4.3 LE DOUBLE DISCOURS SE WASHINGTON
Ailleurs, les États-Unis poussent jusqu’au bout la logique de l’émergence de la démocratie et sous d’autres réalités semblables, la Maison Blanche cautionnent l’injustice. Pourquoi promouvoir la « Démocratie » jusqu’au niveau de voir couler le sang comme dans la défenestration de Mobutu, de Laurent Gbagbo, de Milosevic, de Chevardnadze, d’Hosni Moubarak et d’être sourd et aphone face aux criminels comme Paul Kagamé et Yoweri Museveni qui ont vidé la RDC de sa population ?
Washington peut-elle donner une explication au soutien qu’elle accorde à Joseph Kabila qui tue dans la proportion pareille aux récriminations que la « Maison Blanche » adresse à « Bachar El Assad » de Syrie. Les Congolais sont amenés à croire que l’argument de la démocratie que l’Amérique fait valoir est un mensonge, car en réalité, elle ne la veut pas, surtout aux Africains de race noire. Pourtant, agir de cette façon-là ne peut que questionner la vocation historique des États-Unis dans sa relation discursive avec le thème de la démocratie, de droit de l’homme et des libertés civiles. En RDC, Washington ne veut que la démocratie s’y implante. Le ton des adresses directives données aux Congolais, via l’Ambassade des USA à Kinshasa, après les élections du 28 novembre 2012 en est la preuve de ce manque de volonté de Washington de voir émerger la démocratie en RDC.
Le plus dégradant dans ce message désobligeant, c’est l’importance que l’on donne aux élections de la fraude et l’insistance de l’Administration Obama pour obliger les Congolais d’accepter la victoire fausse de « Joseph Kabila ». Car, de ce que d’aucuns savent, les États-Unis ne donnent pas de crédit à la fraude quelle que fut sa portée minimale ou maximale. Richard Nixon était en position de gagner les élections contre le gouverneur Mc George Govern, mais la Cour Suprême des États-Unis a préféré punir le coupable du « Scandale du Watergate » sans ménagement. Pourquoi cette disposition de l’esprit de loi qui anime les Américains ne peut-elle pas être voulue et exécutée en RDC ? N’est-ce pas que le mensonge de fraude est un crime puni aux États-Unis avec un volume épais de plusieurs années derrière les barreaux. Nous venons d’en voir une façade avec la condamnation du Gouverneur du Michigan qui a voulu brader le siège sénatorial du Président Barack Obama après son élection de l’automne 2008 ?
Et comme, les États-Unis, l’Union Européenne l’inacceptable dans leurs territoires nationaux, ils sont également obligés à supporter l’insupportable de l’opprobre que commettent leurs protégés sur la population congolaise meurtrie depuis l’esclavage, le Congo-Belge, le régime de Mobutu et maintenant de l’association Kagamé, Kabila, Museveni, CNDP, RCD/Goma, LRA et tous les tueurs camouflés et infiltrés dans les entrailles et les entretailles de la RDC. Pour s’en rendre compte, je fais une esquisse criminelle du portrait du Général Charles Bisengimana qui tue et envoie des hommes armés jusqu’à profaner les Églises pour agresser le peuple en prière comme le 12 février du mois dernier. Car pour lui, la marche des chrétiens était une atteinte aux lois de la République Démocratique du Congo. L’Amérique parle à la moindre atteinte des droits qui sont bafoués au Congo lorsqu’il s’agit du Zimbabwe, de la Russie et de la Chine, mais pas au Congo. C’est injuste.
En tout cas, en matière de démocratie, Washington tient un double discours. C’est bien dommage pour le prestige des États-Unis, surtout en Afrique, chez les subsahariens, dont les Congolais de la RDC. Ne pas rapporter ces indifférences à son pouvoir exécutif, c’est se rendre un mauvais service. Les Noirs américains, en leur temps et les Amérindiens plutôt avaient dénoncés leur confinement à a la condition de sous-être. Qu’est ce que l’Amérique attend pour mettre fin à cette infrahumanisation des Congolais par les pays voisins et les multinationales qui sont d’origine nord-américaines, européenne et de l’Est-asiatique ?
V. BISENGIMANA LE ROUGE CHEF TUEUR DES CONGOLAIS
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Voilà l’homme qui disperse les manifestations dans le sang
Le conflit des « Grands-Lacs » a est une production rwandaise à la source comme l’estuaire, le Congo n’y est mêlé que comme pays hôte qui agit toujours comme terre d’Asile des Rwandais bien avant le « Génocide du Rwanda ». Pourquoi cette pudeur ? Je ne suis pas xénophobe ni anti-rwandais, loin de là, mais j’interpelle les Instances qui dirigent l’Afrique et la planète de cette complaisance d’un traitement injuste entretenue contre le Congolais dans la région des Grands-Lacs. On ne peut pas passer sous silence les innombrables crimes commis par les Rwandais en RDC.
Là-dessus, on compte plusieurs criminels du FPR et des membres du Bureau Politique de Paul Kagamé qui ont vécu au Zaïre et en RDC durant l’occupation de l’Est du territoire congolais pendant sept ans. Les rapports là-dessus existent, mais on n’y fait pas cas. Cependant, les criminels qui ont versé le sang au Kivu Nord comme au Kivu Sud, à Kinshasa et dans toute la RDC sont en liberté et continuent d’opérer au Congo. Quand bien-même retiré au Rwanda, ceux-ci agissent avec virulence dans l’insouciance. Ces gens-là ne craignent pas une de poursuite judiciaire engagés contre eux pour leurs crimes contre l’humanité. Je peux citer :
Laurent Nkundabatuare ;
Azarias Ruberwa ;
Bizima Karaha ;
Jules Mutebusi, etc …
Les coupables qualifiés à la prison pour leurs méfaits sont pour la plupart Congolais dans le cas des condamnations faites par la CPI. Un conflit ne se déroule jamais sans antagonismes réciproques. En 1940-1940, malgré les crimes commis par l’Allemagne en Europe, l’Armée américaine a condamné ceux de ses soldats qui ont commis des crimes de guerre contre l’ennemi. C’est consigné en noir et blanc dans les récits de combat de l’US Army et les archives y relatives sont dans tous les Instituts Militaires comme à Fort Bragg et à West Point. Dans les Bibliothèques des Universités, cela se retrouve aussi dans les rayons de livres.
Ce ne sont pas les Congolais qui sont allés provoquer le génocide au Rwanda. L’impunité pour des coupables rwandais ne doit pas devenir un droit et un permis de tuer en territoire congolais par un petit groupe d’hommes de Paul Kagamé dont le prolongement maffieux par l’infiltration en RDC n’est pas un secret. Cela dit, évoluons dans la question en convoquant dans la revue de l’actualité ceux qui font la politique publique de partenariat au Congo et constatons de leur parti-pris. Car, si les souffrances infligées aux Congolais font leur bonhomme de chemin, c’est parce qu’il y a une sorte de pudeur qui accorde à la République rwandaise un traitement de faveur de codiriger la RDC avec les pions de son choix et qui sont placés dans les points névralgiques de l’exercice du pouvoir en son épicentre. Bien sûr, on peut tout alléguer comme argument de jurisprudence, la vérité est que la trop grande impédance du Rwanda dans la politique congolaise sert des intérêts inavoués.
Il y a de quoi pleurer et de s’enfermer contre son gré pour faire une grève à l’existence de pire forme que les États-Unis et l’Union Européenne font vivre au peuple de la RDC. L’Hémisphère occidental a décidé par son attitude et les déclarations qui émanent de ses Chancellerie de refuser aux Congolais une vie libre fondée sur les principes fondamentaux d’Un État régit par une Constitution et les règles juridiques de Droit parrainant l’autorité de son Administration institutionnelle. Le plus offensant des dispositions de cette attitude est la condescendance doublée des mensonges. À voir comment on dirige le Congo, aujourd’hui, on ne peut pas se leurrer sur une quelconque bonne volonté de la part du groupe de ces nations qui s’affichent par une prétentieuse une auto-proclamation de « Communauté internationale ». C’est un leurre pour qui les croit.
Apprécions en préambule ceux qui sont présents en RDC comme intervenants de première ligne dans les affaires politiques depuis que les agressions venus du Rwanda et de l’Ouganda ont enlevé l’éclat aux Congolais eu regard du monde entier :
Les États-Unis par leur poids politique en RDC et par l’initiative de provoquer un changement par la guerre sous l’Administration Clinton ;
La MONUC, puis la MONUSCO et les Délégations d’observateurs de l’Union Européenne sur place ;
La Belgique par ses artifices multiples de présenter le Congo comme le pays au peuple mal éduqué et incapable de se donner un chef dont la presse du Royaume fédéral se fait l’écho dans le monde pour ces ritournelles à travers, surtout, les journaux « La Libre Belgique » (davantage sous Mobutu) et le Soir avec Colette Braeckman qu’aucune déontologie de presse de son pays n’a essayé de faire reproche ;
La France avec son infrastructure des relations internes avec les Congolais du sommet à la base sociale que le « Mouvement international de la Francophonie » parraine ;
Les associations de Droit de l’homme et de la personne, à savoir Amnesty international et le Centre Carter pour une vigilance sur les élections et l’application de la justice des urnes, etc …
Toutes ces présences visibles, malgré le poids de leur incidence dans la politique congolaise si elles lèvent la voix, ne font rien de déterminant pour être les avocats du peuple congolais. Bien sûr que de la bouche des représentants de ces instances, il s’entend des vocabulaires juridiques qui déplorent ça et là une attitude d’un comportement mal venu du gouvernement de la RDC, mais principalement par une indifférence que ces ensembles agissent, hormis le « Human Right Watch » et l’IRC ou « International Refugee Committee ». Ces deux dernières associations sont celles qui se sont donné la peine à comptabiliser les victimes congolaises des guerres depuis les agressions. Malgré ces efforts émanant d’elles, ces associations n’ont jamais été écoutées.
Les Ambassades des États-Unis, de la Belgique et de la France assistent dans l’indifférence qui frise le racisme et le mépris d’un peuple aux assauts d’une armée et d’une police criminelle commandée par un « Officier rwandais du FPR », le soi-disant “Général Bisengimana » au massacre quasi quotidien de la nation congolaise. Dans les conditions actuelles cette nomination est un cas de conflit d’intérêt flagrant même si on peut comprendre à la rigueur qu’un étranger dirige l’armée congolaise à sa tête. Le précédent sur ce terrain avait été vécu sous l’intrigue de “James Kabarebe” qui redevint du jour au lendemain chef d’État-major du Rwanda après avoir été chef d’État-Major en RDC de 1996-1998. L’AMérique a eu la même pridence avec les citoyens américains des pays qui étaient en guerre avec elle. Quel Dirigeant et quel Parlement peut en Occident, dans une période sensible et effervescente comme celle en RDC qui précède les crimes commis par le Front Patriotique Rwandais et l’Armée ougandaise, accepter un Dirigeant politique et militaire d’origine étrangère du pays qui a semé la mort dans leur État ?
N’avons-nous pas vu au cours de la première guerre et de la seconde du Golfe les Américains et les Canadiens mettre en isolément les citoyens d’origine irakienne afin de prévenir tout imprévu pouvant surgir de leur part. Effectivement, c’est cela que nous avions vécu. Ce ne fut pas la première fois, car les fois précédentes sont celles de la Seconde Guerre Mondiale au cours de laquelle les « Japonais » ont été mis dans des camps hors de la société civile américaine et japonaise. Ce principe n’est-il pas application en RDC quand on sait d’Avance que le chef de la « Police Nationale » est un Rwandais d’origine et de surcroît, un ancien soldat du Front Patriotique Rwandais ? C’est-à-dire quelqu’un qui a pris les armes pour attaquer la RDC pays qu’il prétend dire le sien ?
Ici, il n’est pas question de xénophobie. Il s’agit de trier entre ceux des dits-congolais qui ont attaqué la RDC avec les armes offensives pour tuer leurs compatriotes que des Congolais d’origines étrangères qui sont corrects avec la Législation de leur nouveaux pays. Ce que j’avance comme argument est identique à ce que stipule la Constitution américaine, en son article 3 :
« Section 3. Le crime de trahison envers les États-Unis ne consistera que dans l’acte de faire la guerre contre eux, ou de se ranger du côté de leurs ennemis en leur donnant aide et secours. Nul ne sera convaincu de trahison, si ce n’est sur la déposition de deux témoins du même acte manifeste, ou sur son propre aveu en audience publique. » Source : Constitution des États-Unis.
Le dit, Général Bisengimana, entre dans la rubrique que la Constitution des États-Unis considère comme une qualification d’un citoyen à la trahison de son pays. Les Américains ne nommeront jamais un responsable de la sécurité nationale ou publique quelqu’un qui les combattus, peu importe les raisons que celui-ci évoquera ou son avocat. « Charles Bisengimana » a pris les armes pour tuer et massacrer les Congolais. Ce lugubre personnage continue de tuer et c’est lui le boucher des Congolais partout au pays durant les élections du 28 novembre dernier.
Au demeurant, cet homme, Charles Bisengimana, le chef des « Tontons Macoutes » du régime de Kinshasa, est aussi inconnu des Congolais que ne l’est celui qui a triché massivement aux élections « Joseph Kabila » et dont aucune éthique fut-elle de l’Europe ou des États-Unis n’inquiète. Cet homme peut naturellement tirer sur les diplomates de l’Amérique et Washington souri, c’Est déjà arrivé, en 2006, chez Jean-Pierre Bemba son rival chez qui les étaient en visite. Alors, je me demande : « En quoi la trahison de Charles Bisengimana » serait différente des crimes que les Américains commettraient dans les mêmes conditions d’appréciation criminalistique d’inconduite patriotique ?
À tous ces crimes, Washington ne lève pas sa voix pour condamner ce que la main tueuse comment en RDC, mais c’Est aux Congolais que le discours de la Maison Blanche réserve ses reproches en les qualifiant d’incapables sous plusieurs sous-entendu et ouvertement sous la formule d’un peuple qui n’arrive pas à s’entendre pour organiser ses politiques institutionnelles. Comment peut-on faire cela quand l’essentiel de ce qui est demandé par le peuple n’est pas accepté par les représentants du pouvoir et les observateurs qui cautionnent ces genres de façon de faire ?
Le malheur des congolais n’est-il pas originaire et non originelle des crimes commis par l’Armée Rwandaise et ougandaise sur le territoire congolais qu’elles ont occupé pendant plus de sept ans. Et si l’on en vient au bilan visuel de tous ces constats qui s’enchaînent, depuis 1996 à aujourd’hui, n’irions-nous pas jusqu’à dire que les crimes de Paul Kagamé et Yoweri Museveni sont immense au point que le poids politique des États-Unis dans la Communauté des Nations, par son bouclier protecteur sur Kagamé, empêchent la Justice internationale à poursuivre les responsables des crimes contre l’humanité advenu au Congo, lesquels crimes n’épargnent pas celui que l’injustice a reconduit au pouvoir, le nommé « Joseph Kabila » qui déferlent la chronique par sa disparition de la scène publique.
Devant ces désolations qui ne s’arrêtent pas et qui font de la RDC un pays des prisonniers d’une Police et d’une Armée criminelle qui n’arrive pas à extirper les FDLR, le CNDP et la LRA à l’Est, mais qui s’équipent et s’organise dans toutes les voies possibles inimaginables pour assassiner tous les citoyens congolais qui sont excédés d’être mal dirigés. Ce faisant, je demande au Peuple congolais, aux Associations de droit de l’homme de la RDC et de l’étranger qui ont pignon sur rue au Congo et à l’ONU d’inculper ce soi-disant Général, Charles Bisengimana, de crime contre l’humanité. Cet homme dont la servilité d’engendrer le crime par ordonnance pour garder son poste doit être traîné devant la Justice nationale ou international pour répondre de la mort des Congolais pendant la campagne électoral de novembre 2011, pour assassinant délibéré des manifestations, pour violations des Églises et la brutalité mortuaire contre les fidèles en prière attaqués comme le faisait Attila face à Rome, mais qui fut tout de même vaincu d’ailleurs par le “Pape Léon 1er le Grand”. Ce Pape illustre.
Jeune, Djamba Yohé a passé des jours à l’Ambassade USA
et au Centre Culturel Américain dans la concorde RDC/USA
J’ai du mal à me figurer ce que sont devenues les relations diplomatiques Congo-USA. Aussi, Monsieur l’Ambassadeur votre tonalité injuste et méprisant vis-à-vis des Congolaises et Congolais, vous êtes moins sensibles aux nuances qui blessent la fierté légitime d’un peuple. Durant ma jeunesse, j’ai passé des longues heures aux côtés des Ambassadeurs des États-Unis. Le moins que je puisse dire, ils n’étaient pas cérébraux avec les Congolais et les Zaïrois. Ces diplomates étaient épris du sentiment d’une réciprocité amicale sans pareille. Et ce faisant, ces derniers devenaient très subtiles dans leurs rapports locaux avec les Congolais. Cela s’explique sans doute à cause de l’importance que mon peuple accordaient au peuple des États-Unis, à leur histoire et à leur souvenir racontés sous plusieurs formes au cinéma et dans les légendes diverses de l’Ouest. Quelques-uns de ces illustres de diplomates sont :
Son Excellence Sheldon Vance dans la deuxième moitié des années ’60, le plus émouvant de souvenirs de celui-ci, c’est son souci d’informer des actualités américaines par une très fortes documentation de la nouvelle en temps réel, là-dessus, je me souviens des rencontres qu’il a initié pour expliquer à la hauteur de la compréhension de tous, sa croisière de Frank Borman autour de la Lune, en décembre 1968 ;
De Robert Oakley au début des années ’80, celui-ci a fait des relations humaines un moment profond entre les États-Unis et l’Afrique. Cet Ambassadeur n’a pas mis des barrières pour communiquer les États-Unis aux Zaïrois sans paravent, sous son Administration j’ai donné des Conférences au Centre Culturel Américain et j’ai pris part à l’organisation de la célébration du XX ième anniversaire de la mort de John F » Kennedy.
Cette diplomatie n’est plus à l’ordre du jour aujourd’hui. Et quiconque actuellement s’y remémore n’a que des questions à se poser sur le pourquoi de ce dégoût que les USA affichent contre le Congo et ses habitants. Je n’évoque pas ces souvenirs pour parler de moi, mais pour montrer comment les États-Unis étaient ressentis comme un pays ami et confident tous azimuts de la RDC. L’Ambassade des États-Unis, la veille de la « Marche des Chrétiens », au lieu de se montrer soucieuse dans les moments de tension à la moindre méprise de sa prise de position chez un peuple éploré, a choisi justement cet effervescent instant pour déclarer sa « reconnaissance du régime de Kinshasa », ce n’est pas bienveillant.
Certes, la liberté politique d’une nation ne peut pas être édictée par un tiers, quoi que cela fut vrai, ce n’est pas non plus à cause de cette réserve à observer que l’on ne peut pas s’indigner. La liberté d’expression dans ce cas n’a pas à souffrir de censure, car elle survient pour dire ce que la raison de sa logique ne cautionne pas. Les États-Unis ont un parti pris dans le dossier de la crise des Grands-Lacs et exercent leur puissance pour empêcher la poursuite judiciaire contre les criminels des millions de personnes alors que Washington n’a pas hésité à faire procès à Nuremberg aux criminels du même genre. Je ne m’en cache pas, je cite Paul Kagamé et Yoweri Museveni. C’est juste et vrai. Les États-Unis d’Amérique doivent cesser de soutenir des criminels. “Joseph Kabila” en est un des plus redoutés. Les grandes causes de l’actualité et de l’histoire ne peuvent pas souffrir d’une censure.
VI. L’ÉCHEC AFRICAIN DE BARACK OBAMA EN RDC,
MITT ROMNEY EST-IL CELUI QUI VIENT LE RÉPARER
EXCELLENCE MONSIEUR L’AMBASSADEUR,
Maintenant, ce qui est caché et négligé commence à faire boule de neige. Petit à petit, avec ce que l’on a entendu de Mitt Romeney sur la RDC et en relation avec un renvoi à la démocratie brimée dans ce pays, le dossier congolais commence à pénétrer le thème des campagnes électorales aux États-Unis. Pensez-vous que laisser pourrir ce scandale serait de bon augure pour le candidat qui n’en fait pas cas ? Je n’ose pas le croire. Il devient important pour le Président Barack Obama de sortir de son mutisme sur le Congo, l’Afrique centrale attend impatiemment son implication dans le dossier congolais pour que la justice, les réparations et la paix durable reviennent sur la plate-forme traditionnelle de la concorde congolaise.
La RDC a perdu plus de six millions de sa population. On connait les criminels et ceux-ci ne s’en cache pas. Que ce qui est appliqué aux autres pays dont les États-Unis accusent de violation des droits humains et de non-conformité aux dispositions de respect des libertés publiques et de la personne soit aussi exécutoire au Congo. L’Amérique connait sans contours déguisés qui est à la base de la mort des Congolais et de la consomption de leur pays. C’est l’Administration Clinton. Il est temps que par la plume directe d’un Congolais, que la « Maison Blanche » entende le cri des Congolais qui ne demandent que le retour à l’ordre classique de leur pays. Ceux-ci ne peuvent pas réussir cette tâche seul sans associer la source par laquelle le déluge est arrivé. « Bill Clinton » est un Américain, il est à la base de la grande désolation qui sévit en RDC.
Mais plus que ça, l’heure a sonné pour inculper les tueurs des Congolais. Une politique internationale sans justice est une ruine de la Communauté internationale dans son âme d’arbitre, de témoin et de la conscience universelle. Les Congolais sont massacrés chaque jour, les Rabbins Juifs de Londres l’nt dit et on exhorté les élus britanniques à ne pas feindre de n’avoir pas vu ce que les Congolais endurent. Cependant, l’urgence pour le moment, c’est de permettre le recomptage des votes pour installer un Président élu à la tête du Congo dans l’ordre logique de la vérité des urnes. Joseph Kabila, ce parfait inconnu dont personne ne connaît le « Curriculum Vitae » et l’histoire de son passé doit céder doit dégager de la Présidence de la RDC dont rien ne l’y a conduit, sinon le mensonge, la fraude, le crime et la guerre.
Le plus beau cadeau c’est d’œuvrer à
arrêter ça et de chasser les criminels
définitivement au pouvoir suprême de la RDC
Je termine ici ma récrimination en pensant que votre Excellence daignera considérer ce que de raison et de droit je lui fait parvenir. L’Amérique est l’unique pays au monde qui a su dire la Révolution avec des mots justes et qui n’a pas eu un peuple hypocrite pour choisir la liberté avec ses hauts et ses bas. Force est de faire valoir les mêmes proclamations qui font la force des États-Unis chez les autres peuples qui aiment les Américains. Les Congolais sont de ceux-là et l’Amérique le sait surtout dans les moments sombres de son histoire au vingtième siècle entre 1914-1918; 1940-1945 et 1945 à la fin de la guerre froide, en 1999.
Le Congo est en droit d’exiger de l’Amérique la même affection qu’il lui a portée. Ce n’est là que le retour normal du pendule. Il est dans l’avantage du “Président Barack Obama” de s’intéresser au contentieux congolais, sa réélection peut y laisser des plumes. Il faut qu’il parviennent à lire ce que “Jimmy Carter” n’a pas pressenti et qui lui fait perdre les élections, en 1980 face à un vieux, “Ronald Reagan”.
Les détails en politique sont d’un concours sans pareil.
Djamba Yohé
Gaston-Marie F.
Le Congolais de l’Atlantique Nord,
Ottawa, le 2 mars 2012,
Canada.
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madi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Il devrait savoir que toute correspondance de plus d'une page trouve toujours directement sa place dans la poubelle.
Pour ce qui est de Boshab, c'est l'homme politique le plus detestable que je connaisse. S'il est par malheur nommé PM alors on est parti pour des longues galeres
Pour ce qui est de Boshab, c'est l'homme politique le plus detestable que je connaisse. S'il est par malheur nommé PM alors on est parti pour des longues galeres
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Madi a écrit :
"Pour ce qui est de Boshab, c'est l'homme politique le plus detestable que je connaisse. S'il est par malheur nommé PM alors on est parti pour des longues galeres"
Tout le monde est mauvais sauf "kabila"...Le mangecrate attend son tour pour "boukouter" aussi et ça passe par écarter tous ceux qui lui font de l'ombre auprès du Raïs bien-aimé...
"Pour ce qui est de Boshab, c'est l'homme politique le plus detestable que je connaisse. S'il est par malheur nommé PM alors on est parti pour des longues galeres"
Tout le monde est mauvais sauf "kabila"...Le mangecrate attend son tour pour "boukouter" aussi et ça passe par écarter tous ceux qui lui font de l'ombre auprès du Raïs bien-aimé...
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madi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ilunga a écrit :Madi a écrit :
"Pour ce qui est de Boshab, c'est l'homme politique le plus detestable que je connaisse. S'il est par malheur nommé PM alors on est parti pour des longues galeres"
Tout le monde est mauvais sauf "kabila"...Le mangecrate attend son tour pour "boukouter" aussi et ça passe par écarter tous ceux qui lui font de l'ombre auprès du Raïs bien-aimé...
Pourquoi tu n'arrives pas à accepter que je puisse developper de la sympathie pour un homme sans forcement attendre de lui quelque chose?
Au fait, tu auras un poste si ton reve se realise
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