Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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madi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
[quote="Ilunga"
kie kie kie kie kie kie...
Tu ne me connais pas et tout de go, tu écris n'importe quoi...Je vais te surprendre : j'ai été parmi les gens qui ont chassé Mobutu avec Kabila-père...J'ai travaillé pour le Mzee pendant 3 ans, de 1997 à 2000, avant que son soi-disant fils "de mes 2" l'assassine...Je n'en dirai pas plus mais crois-moi, tu regretteras ton soutien à ce "conglomérat d'aventuriers"...[/quote]
Si regret j'ai un jour, ça sera tout simplement pcque l'homme soutenu n'aura pas fait ce que j'attendais de lui, mais pas pcque toi tu pourrais une fois chef de securité du gvt que tu esperes voir en place me faire un mal quelconque.
Kabila ne me nourrit pas et saches que parmi toutes les oppositions à kabila, j'ai un proche. Tu seras surpris de me voir encore plus fort aux cotés de tes amis.
Mais boff je ne mange pas de ce pain là. j'ai appris à m'en sortir seul dans la vie tu ne me verras donc jamais longer les couloirs...
kie kie kie kie kie kie...
Tu ne me connais pas et tout de go, tu écris n'importe quoi...Je vais te surprendre : j'ai été parmi les gens qui ont chassé Mobutu avec Kabila-père...J'ai travaillé pour le Mzee pendant 3 ans, de 1997 à 2000, avant que son soi-disant fils "de mes 2" l'assassine...Je n'en dirai pas plus mais crois-moi, tu regretteras ton soutien à ce "conglomérat d'aventuriers"...[/quote]
Si regret j'ai un jour, ça sera tout simplement pcque l'homme soutenu n'aura pas fait ce que j'attendais de lui, mais pas pcque toi tu pourrais une fois chef de securité du gvt que tu esperes voir en place me faire un mal quelconque.
Kabila ne me nourrit pas et saches que parmi toutes les oppositions à kabila, j'ai un proche. Tu seras surpris de me voir encore plus fort aux cotés de tes amis.
Mais boff je ne mange pas de ce pain là. j'ai appris à m'en sortir seul dans la vie tu ne me verras donc jamais longer les couloirs...
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Madi a écrit :
"saches que parmi toutes les oppositions à kabila, j'ai un proche"
Oui, on a compris : il s'agit de la taupe, l'agent-double Roger LUMBALA, ex-RCD rwanda...Mais lui, il est sous les lampions de la diaspora qui va se charger de lui un de ces 4 et lui réserver la sanction qui sied aux "traitres"...
"saches que parmi toutes les oppositions à kabila, j'ai un proche"
Oui, on a compris : il s'agit de la taupe, l'agent-double Roger LUMBALA, ex-RCD rwanda...Mais lui, il est sous les lampions de la diaspora qui va se charger de lui un de ces 4 et lui réserver la sanction qui sied aux "traitres"...
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Muya Ilunga Albert - Bientôt Etienne Tshisekedi forme un gouvernement d´union.
http://www.youtube.com/watch?v=YBiTLOK6Tlo
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7149
Opposition : La stratégie de la résignation
Tharcisse Loseke Nembalemba. Photo CIC
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission". «Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !»
« La vision qui consiste à négocier avec un dictateur peut même être dangereuse : les négociations donnent au dictateur une légitimité dont il a besoin pour asseoir son pouvoir».
Le rappel des ces principes nous conduit à l’actualité politique du moment en RD Congo. Certains députés « élus » de l’opposition veulent siéger au sein de cette institution «made in CENI» de Daniel Ngoy Mulunda. Pour quel combat et pour gagner quoi dès lors que les vraies préoccupations de la population sont canalisées par les forces de changement réunies autour du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ? La majorité dans cette assemblée est détenue par le camp Kabila avec plus de 350 «députés» sur 500. La phagocytose des
«députés» issus de l’opposition ne saurait tarder lors de décisions importantes, notamment lors de l’élaboration du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La « majorité présidentielle » MP pro-Kabila ne fera aucun cadeau à l’opposition qui totalise à peine « théoriquement » plus d’une centaine des députés sans compter les classiques défections. En prélude à cette domination, il suffit de prendre connaissance des propos tenus récemment par Joseph Kabila à sa famille politique et rapportés par la presse : « pour des raisons qui tiennent au jeu démocratique ; il n’y aura ni concession, ni gouvernement d’union nationale». C’est tout dire. Comme on peut le constater, dans une dictature, le seul homme politique c’est le dictateur lui-même, toutes les autres personnes ne sont que des «suiveurs».
Le président élu, Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n’a pas eu besoin d’une trop longue réflexion pour prendre sa décision d’annuler les élections législatives du 28 novembre 2011. Sur base de la Constitution qui régit actuellement la RD Congo, il est le garant de la Constitution et des Institutions. Agir autrement c’est cautionner des fraudes massives et des antivaleurs. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Ou bien on est avec Tshisekedi ou on n’est pas avec lui et on le lui dit.
Décision non concertée ?
Nous entendons ci et là certaines personnes dire que la décision du président Tshisekedi d’annuler les élections est unilatérale et non concertée. Concertation oui, mais entre la Présidence de la République et quelle structure ? Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun effort n’est fait par ces personnes pour comprendre le bien-fondé de cette décision logique empreinte de cohérence politique et intellectuelle.
Certains députés « élus » de l’opposition partisans de la participation à tout prix ont tendance à oublier les objectifs de 30 ans de combat politique du Président Tshisekedi. Bien plus, aucune argumentation convaincante ne lui est fournie pour infléchir sa position. Sont-ils convaincus que le fait de siéger dans cette Assemblée largement dominée par la « MP », la RD Congo sera un Etat de droit ? Avec cette assemblée, sauront-ils éradiquer la corruption, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme ? Rien n’est moins sûr dès lors que les partisans de Kabila disposant d’une majorité trop confortable ne feront de cette institution, à l’instar de la précédente législature, qu’une caisse de résonnance de leur exécutif.
Par quel mécanisme démocratique et parlementaire nos « élus » de l’opposition feront-ils triompher leurs thèses dès lors qu’il s’agit d’un problème d’arithmétique parlementaire et du jeu démocratique ?
Sort réservé au Président du Bureau provisoire.
Le Président du Bureau provisoire actuel ne comprend pas qu’il est instrumentalisé. Son rôle se limite à valider les mandats des « députés élus » et mettre en place le Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Mais en attendant, il fragilise son parti et la vraie opposition par son attitude. Bientôt, il sera relégué dans les oubliettes et se rendra dans son Madimba en honorable déshonoré. Etant donné le cynisme bien connu des kabilistes, ils peuvent même aller jusqu’à invalider plus son mandat par la Cour suprême de justice (CSJ) comme ils ont fait il y a de cela 5 ans avec Monsieur Mbenza Thubi. Il suffit qu’il y ait un recours de quelqu’un de la MP contre l’actuel Président du Bureau provisoire et ainsi la messe sera dite. Ce sont eux qui contrôlent la CSJ qui n’est pas du tout indépendante. Il continue à se réclamer de l’UDPS, laquelle ? car il n’est sûrement plus dans celle dirigée par Tshisekedi.
Polémique non fondée
Dans certains médias audio sur le net, un ancien Secrétaire Général de l’UDPS s’en est pris de manière discourtoise à ses collègues candidats qui n’étaient pas « élus » ou « nommés » pour devenir « députés » de cette Assemblée de la fraude. Cela étonne plus d’un observateur car cet ancien SG était l’Animateur de la structure qui a piloté les élections au sein de ce parti. Comment comprendre qu’il fasse semblant d’ignorer les injustices dont certains membres de son Parti et d’autres de l’opposition ont subi de la part de la CENI ? Cet ancien SG de l’UDPS sait-il que même dans les rangs de ces « élus » ou « nommés » issus de l’opposition ; certains ont largement bénéficié du concours charitable de la CENI pour devenir « député » ? Nous connaissons tous trop bien ce qui s’est passé. Avant de critiquer les « non élus » dont la plupart sont des victimes de ces manœuvres électorales frauduleuses, il aurait fallu plutôt afficher une attitude de solidarité. Pour beaucoup d’observateurs, il est inutile d’alimenter cette polémique qui marque le début de l’ivresse du pouvoir dans le chef de certains « élus » issus de l’opposition et qui ne peut que faire le jeu de l’adversaire politique.
L’argent et l’honneur
Beaucoup de ces « élus » ou « nommés » issus de l’opposition utilisent des arguments spécieux pour justifier la participation à cette assemblée. Les plus courants sont notamment : éviter la politique de la chaise vide… , il faut se battre à l’intérieur…, il faut siéger au nom des mandats donnés par les bases qui nous ont « élus »,… Il n’est pas certain que les véritables bases électorales soient d’accord avec eux car ils n’arriveront jamais à nous démontrer comment avec la majorité de ces députés kabilistes, produits de la fraude électorale massive, ils parviendront à améliorer le sort de cette population qui risque de croupir encore pendant 5 ans dans la misère innommable. C’est l’argent qui est la véritable motivation de cette participation. Cela est humainement compréhensible mais malheureusement tout à fait incompatible avec les objectifs de notre lutte politique.
S’agissant de l’argent, il est clair que la précarité dans laquelle nous vivons tous nous pousse à accepter l’inacceptable. Siéger pour toucher l’argent venant de ceux que nous combattons, c’est cela la résignation et l’essoufflement de certains membres dits de l’opposition qui mettent leur confort personnel à l’avant plan. Les caisses de l’Etat sont vides. Où le gouvernement trouvera-t-il de l’argent pour payer régulièrement les « députés » pendant que les agents de l’Etat restent des mois impayés ? Une façon de rendre impopulaires les « élus » dits de l’opposition qui ne feront que la figuration.
Bientôt, nous ne manquerons pas d’observer ces « opposants » dans des délégations des missions parlementaires à l’extérieur et dans des Commissions d’enquête ou de contrôle parlementaire de toutes sortes comme pour leur dire «prenez vos perdiems et taisez-vous ». Il n’est pas nécessaire de se battre dans l’opposition pour prétendre avoir ces privilèges.
Ce qui est vrai pour l’argent, l’est aussi vrai pour les honneurs liés à la fonction de député. Nous disons que les véritables « honorables députés » ne seront que ceux seront issus des élections réellement démocratiques, justes et transparentes ; mais qui auront amélioré le niveau de vie des Congolais de par leur présence active dans une véritable Assemblée nationale. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui pour la présente assemblée nationale si on se réfère à la Déclaration de la CENCO, le dernier Rapport du Centre Carter et ceux de tous observateurs nationaux et internationaux. Les observateurs du centre Carter estiment que la situation politique se complique puisque le problème de légitimité qu’ils mettaient en avant après la présidentielle s’étend désormais à l’Assemblée nationale.
Le rapport de force asymétrique.
Ce qui est important pour la vraie opposition, c’est de rétablir la symétrie de rapport de force ou carrément l’inverser. Pour y arriver il faut d’abord bien maîtriser les paramètres sur lesquels repose ce rapport de force et adopter des stratégies adéquates. Parmi ces paramètres, nous pouvons citer : le peuple, l’argent, l’armée et les forces de sécurité, la communication et enfin la communauté internationale.
Le peuple est le paramètre le plus important qui donne la légitimité aux élus.
L’argent est le nerf de la guerre sans lequel aucune action valable ne peut aboutir. L’armée et les forces de l’ordre avec leur pouvoir de contrainte confèrent l’impérium au pouvoir élu. Nous observons en ce moment comment le pouvoir illégitime en place à Kinshasa use de ce paramètre pour neutraliser le Président élu de la RD Congo. La communication a toujours servi à tenir le peuple informé de la marche du pays et d’être à l’abri des rumeurs et de la désinformation distillées par les tenants du pouvoir illégitime. Actuellement dans notre pays, tous les médias officiels sont confisqués par la famille politique de Joseph Kabila. C’est la pensée unique parce que les tenants du pouvoir ont réussi à rendre l’opposition aphone. Quant à la communauté internationale, elle s’aligne toujours du côté où se trouve l’avantage par rapport à ce rapport de force. C’est ce que nous venons d’observer en RD Congo avec les positions récentes de certains de nos partenaires extérieurs. Que l’on ne se trompe pas. Il n’ y a pas que des intérêts de ces partenaires qui comptent. C’est avant tout la capacité des acteurs politiques de l’opposition d’inverser ce rapport de force qui sera le facteur déterminant du soutien de la communauté internationale.
La question fondamentale est celle de savoir si notre combat avec le Président Tshisekedi permettra d’inverser ce rapport de force. La réponse est forcément affirmative dans la mesure où il a la légitimité populaire. L’avènement d’un Etat de droit en RD Congo étant notre objectif ultime, nous devons commencer par modifier les structures du pouvoir politique et instaurer une démocratie durable. Cela ne peut se réaliser sous certaines conditions : éviter la compromission, chasser la peur et surtout éviter d e s’essouffler prématurément. Toutes les stratégies doivent viser conquérir l’impérium. La participation à cette assemblée nationale n’en est pas une. Elle ne fera que cautionner l’illégitimité.
En effet, toute négociation entre un dictateur et ses opposants démocratiques est vouée à déboucher sur un marché de dupes : la vision "romantique" de dictateurs qui seraient prêts à faire des concessions majeures, est au mieux irréaliste car si un dictateur veut assouplir son régime, il n’a pas besoin de négocier pour le faire. Aucun pouvoir ne peut se maintenir durablement s’il n’a pas d’appui populaire. C’est ce que nos Evêques de la CENCO ont appelé « gouverner par défi ».
L’art d’éluder les dossiers qui fâchent.
Il est souvent reproché à l’opposition d’être aphone ou de se cabrer en permanence dans la défensive alors que la meilleure stratégie politique serait l’attaque avec des dossiers qui mettent en difficulté les adversaires politiques.
L’exemple typique est celui que nous vivons actuellement au sein de cette fameuse assemblée nationale où on s’apprête à valider des mandats des « députés » qui ont des nationalités étrangères. Que fait l’opposition pour faire entendre sa voix à commençant par le Président du Bureau qui ne peut pas prétendre ignorer ce dossier ou qu’il n’a pas de preuve alors que les lettres lui ont été adressées pour lui donner les noms et les preuves de ces caciques de la Majorité présidentielle qui ont des nationalités étrangères. Il ne peut pas ignorer le cas du ministre de la défense sortant de la Défense nationale qui a la nationalité belge.
L’autre sujet qui fâche, c’est la confiscation des médias publics par la famille politique de Joseph Kabila. L’opposition n’a pas encore usé de tous les moyens démocratiques pour libérer ces médias.
Pour l’opinion, ces attitudes de l’opposition sont assimilées à la compromission, à la peur, à l’aveu d’impuissance ou tout simplement à l’irresponsabilité politique par rapport à la constitution de la RD Congo. Avec un peuple impuissant et résigné, il ne faudrait pas que les « élus » de l’opposition adoptent aussi la stratégie de résignation. Une lutte politique sans sacrifices, surtout physiques et matériels, ne peut conduire à un changement démocratique durable.
Cette analyse exclusivement personnelle n’engage que son auteur.
Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD. Acteur politique
© Congoindépendant 2003-2012
Opposition : La stratégie de la résignation
Tharcisse Loseke Nembalemba. Photo CIC
"Chaque génération a le choix entre trahir ou accomplir sa mission". «Celui qui lutte peut gagner ! Celui qui ne lutte pas a déjà tout perdu !»
« La vision qui consiste à négocier avec un dictateur peut même être dangereuse : les négociations donnent au dictateur une légitimité dont il a besoin pour asseoir son pouvoir».
Le rappel des ces principes nous conduit à l’actualité politique du moment en RD Congo. Certains députés « élus » de l’opposition veulent siéger au sein de cette institution «made in CENI» de Daniel Ngoy Mulunda. Pour quel combat et pour gagner quoi dès lors que les vraies préoccupations de la population sont canalisées par les forces de changement réunies autour du président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ? La majorité dans cette assemblée est détenue par le camp Kabila avec plus de 350 «députés» sur 500. La phagocytose des
«députés» issus de l’opposition ne saurait tarder lors de décisions importantes, notamment lors de l’élaboration du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. La « majorité présidentielle » MP pro-Kabila ne fera aucun cadeau à l’opposition qui totalise à peine « théoriquement » plus d’une centaine des députés sans compter les classiques défections. En prélude à cette domination, il suffit de prendre connaissance des propos tenus récemment par Joseph Kabila à sa famille politique et rapportés par la presse : « pour des raisons qui tiennent au jeu démocratique ; il n’y aura ni concession, ni gouvernement d’union nationale». C’est tout dire. Comme on peut le constater, dans une dictature, le seul homme politique c’est le dictateur lui-même, toutes les autres personnes ne sont que des «suiveurs».
Le président élu, Monsieur Etienne Tshisekedi wa Mulumba, n’a pas eu besoin d’une trop longue réflexion pour prendre sa décision d’annuler les élections législatives du 28 novembre 2011. Sur base de la Constitution qui régit actuellement la RD Congo, il est le garant de la Constitution et des Institutions. Agir autrement c’est cautionner des fraudes massives et des antivaleurs. On ne peut pas vouloir une chose et son contraire à la fois. Ou bien on est avec Tshisekedi ou on n’est pas avec lui et on le lui dit.
Décision non concertée ?
Nous entendons ci et là certaines personnes dire que la décision du président Tshisekedi d’annuler les élections est unilatérale et non concertée. Concertation oui, mais entre la Présidence de la République et quelle structure ? Le moins que l’on puisse dire est qu’aucun effort n’est fait par ces personnes pour comprendre le bien-fondé de cette décision logique empreinte de cohérence politique et intellectuelle.
Certains députés « élus » de l’opposition partisans de la participation à tout prix ont tendance à oublier les objectifs de 30 ans de combat politique du Président Tshisekedi. Bien plus, aucune argumentation convaincante ne lui est fournie pour infléchir sa position. Sont-ils convaincus que le fait de siéger dans cette Assemblée largement dominée par la « MP », la RD Congo sera un Etat de droit ? Avec cette assemblée, sauront-ils éradiquer la corruption, la mauvaise gouvernance et les violations des droits de l’homme ? Rien n’est moins sûr dès lors que les partisans de Kabila disposant d’une majorité trop confortable ne feront de cette institution, à l’instar de la précédente législature, qu’une caisse de résonnance de leur exécutif.
Par quel mécanisme démocratique et parlementaire nos « élus » de l’opposition feront-ils triompher leurs thèses dès lors qu’il s’agit d’un problème d’arithmétique parlementaire et du jeu démocratique ?
Sort réservé au Président du Bureau provisoire.
Le Président du Bureau provisoire actuel ne comprend pas qu’il est instrumentalisé. Son rôle se limite à valider les mandats des « députés élus » et mettre en place le Bureau définitif de l’Assemblée nationale. Mais en attendant, il fragilise son parti et la vraie opposition par son attitude. Bientôt, il sera relégué dans les oubliettes et se rendra dans son Madimba en honorable déshonoré. Etant donné le cynisme bien connu des kabilistes, ils peuvent même aller jusqu’à invalider plus son mandat par la Cour suprême de justice (CSJ) comme ils ont fait il y a de cela 5 ans avec Monsieur Mbenza Thubi. Il suffit qu’il y ait un recours de quelqu’un de la MP contre l’actuel Président du Bureau provisoire et ainsi la messe sera dite. Ce sont eux qui contrôlent la CSJ qui n’est pas du tout indépendante. Il continue à se réclamer de l’UDPS, laquelle ? car il n’est sûrement plus dans celle dirigée par Tshisekedi.
Polémique non fondée
Dans certains médias audio sur le net, un ancien Secrétaire Général de l’UDPS s’en est pris de manière discourtoise à ses collègues candidats qui n’étaient pas « élus » ou « nommés » pour devenir « députés » de cette Assemblée de la fraude. Cela étonne plus d’un observateur car cet ancien SG était l’Animateur de la structure qui a piloté les élections au sein de ce parti. Comment comprendre qu’il fasse semblant d’ignorer les injustices dont certains membres de son Parti et d’autres de l’opposition ont subi de la part de la CENI ? Cet ancien SG de l’UDPS sait-il que même dans les rangs de ces « élus » ou « nommés » issus de l’opposition ; certains ont largement bénéficié du concours charitable de la CENI pour devenir « député » ? Nous connaissons tous trop bien ce qui s’est passé. Avant de critiquer les « non élus » dont la plupart sont des victimes de ces manœuvres électorales frauduleuses, il aurait fallu plutôt afficher une attitude de solidarité. Pour beaucoup d’observateurs, il est inutile d’alimenter cette polémique qui marque le début de l’ivresse du pouvoir dans le chef de certains « élus » issus de l’opposition et qui ne peut que faire le jeu de l’adversaire politique.
L’argent et l’honneur
Beaucoup de ces « élus » ou « nommés » issus de l’opposition utilisent des arguments spécieux pour justifier la participation à cette assemblée. Les plus courants sont notamment : éviter la politique de la chaise vide… , il faut se battre à l’intérieur…, il faut siéger au nom des mandats donnés par les bases qui nous ont « élus »,… Il n’est pas certain que les véritables bases électorales soient d’accord avec eux car ils n’arriveront jamais à nous démontrer comment avec la majorité de ces députés kabilistes, produits de la fraude électorale massive, ils parviendront à améliorer le sort de cette population qui risque de croupir encore pendant 5 ans dans la misère innommable. C’est l’argent qui est la véritable motivation de cette participation. Cela est humainement compréhensible mais malheureusement tout à fait incompatible avec les objectifs de notre lutte politique.
S’agissant de l’argent, il est clair que la précarité dans laquelle nous vivons tous nous pousse à accepter l’inacceptable. Siéger pour toucher l’argent venant de ceux que nous combattons, c’est cela la résignation et l’essoufflement de certains membres dits de l’opposition qui mettent leur confort personnel à l’avant plan. Les caisses de l’Etat sont vides. Où le gouvernement trouvera-t-il de l’argent pour payer régulièrement les « députés » pendant que les agents de l’Etat restent des mois impayés ? Une façon de rendre impopulaires les « élus » dits de l’opposition qui ne feront que la figuration.
Bientôt, nous ne manquerons pas d’observer ces « opposants » dans des délégations des missions parlementaires à l’extérieur et dans des Commissions d’enquête ou de contrôle parlementaire de toutes sortes comme pour leur dire «prenez vos perdiems et taisez-vous ». Il n’est pas nécessaire de se battre dans l’opposition pour prétendre avoir ces privilèges.
Ce qui est vrai pour l’argent, l’est aussi vrai pour les honneurs liés à la fonction de député. Nous disons que les véritables « honorables députés » ne seront que ceux seront issus des élections réellement démocratiques, justes et transparentes ; mais qui auront amélioré le niveau de vie des Congolais de par leur présence active dans une véritable Assemblée nationale. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui pour la présente assemblée nationale si on se réfère à la Déclaration de la CENCO, le dernier Rapport du Centre Carter et ceux de tous observateurs nationaux et internationaux. Les observateurs du centre Carter estiment que la situation politique se complique puisque le problème de légitimité qu’ils mettaient en avant après la présidentielle s’étend désormais à l’Assemblée nationale.
Le rapport de force asymétrique.
Ce qui est important pour la vraie opposition, c’est de rétablir la symétrie de rapport de force ou carrément l’inverser. Pour y arriver il faut d’abord bien maîtriser les paramètres sur lesquels repose ce rapport de force et adopter des stratégies adéquates. Parmi ces paramètres, nous pouvons citer : le peuple, l’argent, l’armée et les forces de sécurité, la communication et enfin la communauté internationale.
Le peuple est le paramètre le plus important qui donne la légitimité aux élus.
L’argent est le nerf de la guerre sans lequel aucune action valable ne peut aboutir. L’armée et les forces de l’ordre avec leur pouvoir de contrainte confèrent l’impérium au pouvoir élu. Nous observons en ce moment comment le pouvoir illégitime en place à Kinshasa use de ce paramètre pour neutraliser le Président élu de la RD Congo. La communication a toujours servi à tenir le peuple informé de la marche du pays et d’être à l’abri des rumeurs et de la désinformation distillées par les tenants du pouvoir illégitime. Actuellement dans notre pays, tous les médias officiels sont confisqués par la famille politique de Joseph Kabila. C’est la pensée unique parce que les tenants du pouvoir ont réussi à rendre l’opposition aphone. Quant à la communauté internationale, elle s’aligne toujours du côté où se trouve l’avantage par rapport à ce rapport de force. C’est ce que nous venons d’observer en RD Congo avec les positions récentes de certains de nos partenaires extérieurs. Que l’on ne se trompe pas. Il n’ y a pas que des intérêts de ces partenaires qui comptent. C’est avant tout la capacité des acteurs politiques de l’opposition d’inverser ce rapport de force qui sera le facteur déterminant du soutien de la communauté internationale.
La question fondamentale est celle de savoir si notre combat avec le Président Tshisekedi permettra d’inverser ce rapport de force. La réponse est forcément affirmative dans la mesure où il a la légitimité populaire. L’avènement d’un Etat de droit en RD Congo étant notre objectif ultime, nous devons commencer par modifier les structures du pouvoir politique et instaurer une démocratie durable. Cela ne peut se réaliser sous certaines conditions : éviter la compromission, chasser la peur et surtout éviter d e s’essouffler prématurément. Toutes les stratégies doivent viser conquérir l’impérium. La participation à cette assemblée nationale n’en est pas une. Elle ne fera que cautionner l’illégitimité.
En effet, toute négociation entre un dictateur et ses opposants démocratiques est vouée à déboucher sur un marché de dupes : la vision "romantique" de dictateurs qui seraient prêts à faire des concessions majeures, est au mieux irréaliste car si un dictateur veut assouplir son régime, il n’a pas besoin de négocier pour le faire. Aucun pouvoir ne peut se maintenir durablement s’il n’a pas d’appui populaire. C’est ce que nos Evêques de la CENCO ont appelé « gouverner par défi ».
L’art d’éluder les dossiers qui fâchent.
Il est souvent reproché à l’opposition d’être aphone ou de se cabrer en permanence dans la défensive alors que la meilleure stratégie politique serait l’attaque avec des dossiers qui mettent en difficulté les adversaires politiques.
L’exemple typique est celui que nous vivons actuellement au sein de cette fameuse assemblée nationale où on s’apprête à valider des mandats des « députés » qui ont des nationalités étrangères. Que fait l’opposition pour faire entendre sa voix à commençant par le Président du Bureau qui ne peut pas prétendre ignorer ce dossier ou qu’il n’a pas de preuve alors que les lettres lui ont été adressées pour lui donner les noms et les preuves de ces caciques de la Majorité présidentielle qui ont des nationalités étrangères. Il ne peut pas ignorer le cas du ministre de la défense sortant de la Défense nationale qui a la nationalité belge.
L’autre sujet qui fâche, c’est la confiscation des médias publics par la famille politique de Joseph Kabila. L’opposition n’a pas encore usé de tous les moyens démocratiques pour libérer ces médias.
Pour l’opinion, ces attitudes de l’opposition sont assimilées à la compromission, à la peur, à l’aveu d’impuissance ou tout simplement à l’irresponsabilité politique par rapport à la constitution de la RD Congo. Avec un peuple impuissant et résigné, il ne faudrait pas que les « élus » de l’opposition adoptent aussi la stratégie de résignation. Une lutte politique sans sacrifices, surtout physiques et matériels, ne peut conduire à un changement démocratique durable.
Cette analyse exclusivement personnelle n’engage que son auteur.
Tharcisse Loseke Nembalemba, MD, PhD. Acteur politique
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... tion=10058
L’UDPS persiste et signe : les députés seront exclus
Par Le Potentiel
Où va la République démocratique du Congo ? Interrogation pertinente au moment où l’on assiste à la mise en place progressive des institutions de la République alors que ne cesse d’enregistrer des critiques sur la crédibilité du processus électoral.
Entre-temps, l’UDPS menace les députés élus sous son label d’exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Le parti cher à Etienne Tshisekedi décide donc d’évoluer en dehors des institutions nationales. C’est donc la crise politique qui se précise et s’accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu’à inquiéter les partenaires extérieurs.
On savait déjà que le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat à la dernière élection présidentielle, avait rejeté les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour suprême de justice. Cette réaction a suscité un débat et des interrogations pour autant qu’elle jetait les bases d’une énième crise politique en République démocratique du Congo. Aussi, soucieux d’éviter à la RDC des jours incertains, des initiatives ont été déclenchées, évoquant la possibilité d’un dialogue.
Le déjeuner chez l’ambassadeur allemand au président national de l’UDPS, confirme bel et bien l’existence d’une crise politique. Il ne faut plus la nier.
Voilà que le Centre Carter saisit ce moment pour rendre public son rapport définitif sur les élections du 28 novembre 2011. Cette organisation de promotion de la démocratie conclut en des termes sévères que le processus électoral en RDC a été entaché de graves irrégularités, que les élections du 28 novembre ne sont pas du tout crédibles. Elles posent nettement le problème de légitimité.
Ce rapport relance ainsi le débat. C’est dans ce contexte que quelques députés de l’Opposition ont décidé de boycotter les travaux de l’Assemblée nationale jusqu’à ce que leurs préoccupations soient prises en considération. Bien plus, l’UDPS menace les députés élus sous son label d’exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Du coup, la crise politique se précise et s’accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu’à inquiéter les partenaires extérieurs. Voire à les diviser.
Des lendemains incertains
Que va-t-il se passer maintenant ? C’est la question fondamentale. Une chose est vraie, c’est qu’en politique, tout fait, tout événement, mineur soit-il, mérite qu’il soit vite géré pour éviter qu’il ne s’éternise avec toutes les conséquences imprévisibles. Ceci dit, la crise politique est là, il faut la gérer.
Autre chose, c’est que rien n’arrêtera la mise en place des institutions nationales. Certes, comme toutes les parties ont reconnu qu’il y a eu de graves irrégularités qui ont été commises, allant jusqu’à poser le problème de légitimité, il faudra un consensus de toutes les parties congolaises pour annuler ces élections. Or, la réponse est bien connue : il n’y aura pas de consensus.
D’autre part, en partant du principe qu’il vaut mieux «de mauvaises élections que pas d’élections du tout», même les partenaires extérieurs ne sont pas prêts à cautionner ce schéma. Ils continueront à privilégier la poursuite du débat national au sein des institutions.
Par ailleurs, l’Opposition semble divisée. Seule l’UDPS est radicale et tranchante, allant jusqu’à menacer ses députés d’exclusion. Voilà une autre dimension de cette crise politique, car la décision de l’UDPS, après la validation des mandats est sans effet. «Ses» députés continueront à siéger au Parlement. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le parti.
Tous ces faits confirment l’existence de la crise politique en RDC. Bien plus, elle s’accentue en prenant des dimensions multiformes. Le fait que l’Occident soit déjà divisée autour de la crédibilité des élections aura des conséquences néfastes sur la classe politique qui sera également divisée. A chacun son parrain ou son parapluie. De ce fait, les institutions nationales vogueront au gré des vagues. Elles seront inefficaces, inefficientes.
Arrêter l’escalade
Il est temps de prendre des initiatives concrètes, réalisables et courageuses. La première chose consiste à favoriser un face-à-face entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pour qu’ils prennent la mesure de cette crise en privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation et du peuple congolais. Certes, c’est une tâche difficile, mais c’est une voie de sortie de crise pour une solution durable.
Qu’ils se parlent même par personnes interposées crédibles pour dégager un compromis tant les intérêts de la Nation et du peuple ne sont pas à brader. Chacun est bien obligé de mettre de l’eau dans son vin.
Dialogue également au sein de l’Opposition et particulièrement au niveau de l’UDPS. Une fois de plus, appel doit être fait à des stratégies politiques payantes pour qu’il y ait une «suite à suivre» et non «une suite et une fin». Aussi, est-il à retenir que la «rue» est une forme d’expression démocratique. Mais la «rue» ne gouverne pas.
L’Opposition a maintenant une chance unique, UDPS y compris, de faire entendre sa voix au sein des institutions nationales en brisant le rétroviseur pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Une tribune qu’il ne faut jamais renverser. Pragmatisme politique oblige. Surtout que l’Opposition n’a pas du tout les moyens de sa politique de provoquer des élections anticipées.
Enfin, les partenaires extérieurs devront eux aussi se parler. Jouer franc jeu et non entreprendre des initiatives sur fond des intérêts divergents, en cherchant à régler le «leadership» européen ou mondial sur le sol congolais.
C’est de cette manière-là qu’on arrêtera l’escalade et régler la crise politique congolaise qui, depuis 1960, a comme cause principale la «méconnaissance de l’autorité établie». Il n’y a qu’à se souvenir de différentes rébellions, sécessions, guerres de libération… pour reconnaître que les mêmes causes continuent à produire les mêmes effets. Qu’on se le tienne pour dit.
L’UDPS persiste et signe : les députés seront exclus
Par Le Potentiel
Où va la République démocratique du Congo ? Interrogation pertinente au moment où l’on assiste à la mise en place progressive des institutions de la République alors que ne cesse d’enregistrer des critiques sur la crédibilité du processus électoral.
Entre-temps, l’UDPS menace les députés élus sous son label d’exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Le parti cher à Etienne Tshisekedi décide donc d’évoluer en dehors des institutions nationales. C’est donc la crise politique qui se précise et s’accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu’à inquiéter les partenaires extérieurs.
On savait déjà que le président national de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, candidat à la dernière élection présidentielle, avait rejeté les résultats proclamés par la CENI et confirmés par la Cour suprême de justice. Cette réaction a suscité un débat et des interrogations pour autant qu’elle jetait les bases d’une énième crise politique en République démocratique du Congo. Aussi, soucieux d’éviter à la RDC des jours incertains, des initiatives ont été déclenchées, évoquant la possibilité d’un dialogue.
Le déjeuner chez l’ambassadeur allemand au président national de l’UDPS, confirme bel et bien l’existence d’une crise politique. Il ne faut plus la nier.
Voilà que le Centre Carter saisit ce moment pour rendre public son rapport définitif sur les élections du 28 novembre 2011. Cette organisation de promotion de la démocratie conclut en des termes sévères que le processus électoral en RDC a été entaché de graves irrégularités, que les élections du 28 novembre ne sont pas du tout crédibles. Elles posent nettement le problème de légitimité.
Ce rapport relance ainsi le débat. C’est dans ce contexte que quelques députés de l’Opposition ont décidé de boycotter les travaux de l’Assemblée nationale jusqu’à ce que leurs préoccupations soient prises en considération. Bien plus, l’UDPS menace les députés élus sous son label d’exclusion si jamais ils continuent à siéger au Palais du peuple. Du coup, la crise politique se précise et s’accentue. Elle prend une dimension multiforme jusqu’à inquiéter les partenaires extérieurs. Voire à les diviser.
Des lendemains incertains
Que va-t-il se passer maintenant ? C’est la question fondamentale. Une chose est vraie, c’est qu’en politique, tout fait, tout événement, mineur soit-il, mérite qu’il soit vite géré pour éviter qu’il ne s’éternise avec toutes les conséquences imprévisibles. Ceci dit, la crise politique est là, il faut la gérer.
Autre chose, c’est que rien n’arrêtera la mise en place des institutions nationales. Certes, comme toutes les parties ont reconnu qu’il y a eu de graves irrégularités qui ont été commises, allant jusqu’à poser le problème de légitimité, il faudra un consensus de toutes les parties congolaises pour annuler ces élections. Or, la réponse est bien connue : il n’y aura pas de consensus.
D’autre part, en partant du principe qu’il vaut mieux «de mauvaises élections que pas d’élections du tout», même les partenaires extérieurs ne sont pas prêts à cautionner ce schéma. Ils continueront à privilégier la poursuite du débat national au sein des institutions.
Par ailleurs, l’Opposition semble divisée. Seule l’UDPS est radicale et tranchante, allant jusqu’à menacer ses députés d’exclusion. Voilà une autre dimension de cette crise politique, car la décision de l’UDPS, après la validation des mandats est sans effet. «Ses» députés continueront à siéger au Parlement. Ce qui pourrait avoir des répercussions négatives sur le parti.
Tous ces faits confirment l’existence de la crise politique en RDC. Bien plus, elle s’accentue en prenant des dimensions multiformes. Le fait que l’Occident soit déjà divisée autour de la crédibilité des élections aura des conséquences néfastes sur la classe politique qui sera également divisée. A chacun son parrain ou son parapluie. De ce fait, les institutions nationales vogueront au gré des vagues. Elles seront inefficaces, inefficientes.
Arrêter l’escalade
Il est temps de prendre des initiatives concrètes, réalisables et courageuses. La première chose consiste à favoriser un face-à-face entre Joseph Kabila et Etienne Tshisekedi pour qu’ils prennent la mesure de cette crise en privilégiant les intérêts supérieurs de la Nation et du peuple congolais. Certes, c’est une tâche difficile, mais c’est une voie de sortie de crise pour une solution durable.
Qu’ils se parlent même par personnes interposées crédibles pour dégager un compromis tant les intérêts de la Nation et du peuple ne sont pas à brader. Chacun est bien obligé de mettre de l’eau dans son vin.
Dialogue également au sein de l’Opposition et particulièrement au niveau de l’UDPS. Une fois de plus, appel doit être fait à des stratégies politiques payantes pour qu’il y ait une «suite à suivre» et non «une suite et une fin». Aussi, est-il à retenir que la «rue» est une forme d’expression démocratique. Mais la «rue» ne gouverne pas.
L’Opposition a maintenant une chance unique, UDPS y compris, de faire entendre sa voix au sein des institutions nationales en brisant le rétroviseur pour ne plus tomber dans les erreurs du passé. Une tribune qu’il ne faut jamais renverser. Pragmatisme politique oblige. Surtout que l’Opposition n’a pas du tout les moyens de sa politique de provoquer des élections anticipées.
Enfin, les partenaires extérieurs devront eux aussi se parler. Jouer franc jeu et non entreprendre des initiatives sur fond des intérêts divergents, en cherchant à régler le «leadership» européen ou mondial sur le sol congolais.
C’est de cette manière-là qu’on arrêtera l’escalade et régler la crise politique congolaise qui, depuis 1960, a comme cause principale la «méconnaissance de l’autorité établie». Il n’y a qu’à se souvenir de différentes rébellions, sécessions, guerres de libération… pour reconnaître que les mêmes causes continuent à produire les mêmes effets. Qu’on se le tienne pour dit.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.lepotentiel.com/afficher_art ... cle=120983
Participation de l’UDPS à l’Assemblée nationale
Raymond Kahungu : « Siéger dans ce forum, c’est rompre avec le parti »
Par Le Potentiel
L’annulation des législatives nationales du 28 novembre 2011 par Etienne Tshisekedi reste irrévocable. C’est pourquoi, le secrétaire général a.i. de son parti, Raymond Kahungu, a fait remarquer que les élus de l’UDPS et ceux d’autres partis politiques alliés devraient en tirer les conséquences.
Au lendemain de la validation des pouvoirs à l’Assemblée nationale, de tous les députés élus à l’issue des élections législatives nationales du 28 novembre 2011, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) reste logique à elle-même. Les députés élus sous le label de l’UDPS/Tshisekedi ne siègeront pas à l’hémicycle du Palais du peuple.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi 29 février, au restaurant Green Garden à Gombe, le secrétaire général ad intérim de ce parti, Raymond Kahungu, a martelé sur la position de sa formation politique à ce sujet.
«Du fait que le président Tshisekedi a annulé les législatives du 28 novembre 2011 pour irrégularités criantes, non seulement les élus de l’UDPS, mais aussi ceux d’autres partis devraient en tirer les conséquences qui s’imposent », a déclaré le secrétaire général a.i de l’UDPS.
A une question relative à la problématique d’un débat interne à ce sujet au niveau du parti, Raymond Kahungu a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti ».
J. Shabani dans un état de santé préoccupant
Par ailleurs, il a été relevé que l’état de santé du secrétaire général, Me Jacquemain Shabani Lukoo est préoccupant. Torturé dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février, au quartier général de l’ANR, situé en face de la Primature à Gombe, les brutalités subies ont provoqué des contusions diverses, et surtout de fortes migraines, très douloureuses et handicapantes, a rappelé Raymond Kahungu. Avant de déplorer que les examens médicaux effectués sur le secrétaire général Shabani ont été pratiqué dans des conditions quasi clandestines par crainte de représailles sur la victime ou le personnel soignant.
C’est pourquoi, l’UDPS exige des services de l’Etat concernés, la restitution du passeport et des effets personnels de M. Shabani Lukoo, pour qu’il puisse, sans entraves et dans les meilleurs délais, aller suivre des soins appropriés, en toute sécurité et quiétude, dans un pays de son choix autre que la République démocratique du Congo.
Entre-temps, le secrétaire général a.i, a fait savoir que Shabani Lukoo Jacquemain a porté plainte auprès du procureur général de la République, à charge de MM. Mambo Dani, chargé des contentieux à la direction générale des Migrations (DGM) à l’aéroport international de N’Djili et Kalev Mutondo, administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Concernant les cinq questions de l’ANR posées au secrétaire général de l’UDPS au sujet d’un éventuel complot contre la République, Raymond Kahungu Mbemba confirme que par deux fois l’intéressé a répondu aux questions qui, selon lui, ont été la condition pour la restitution de ses biens et titres de voyage saisis. Curieusement, cette restitution traîne, a-t-il conclu.
Pitshou Mulumba
Participation de l’UDPS à l’Assemblée nationale
Raymond Kahungu : « Siéger dans ce forum, c’est rompre avec le parti »
Par Le Potentiel
L’annulation des législatives nationales du 28 novembre 2011 par Etienne Tshisekedi reste irrévocable. C’est pourquoi, le secrétaire général a.i. de son parti, Raymond Kahungu, a fait remarquer que les élus de l’UDPS et ceux d’autres partis politiques alliés devraient en tirer les conséquences.
Au lendemain de la validation des pouvoirs à l’Assemblée nationale, de tous les députés élus à l’issue des élections législatives nationales du 28 novembre 2011, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) reste logique à elle-même. Les députés élus sous le label de l’UDPS/Tshisekedi ne siègeront pas à l’hémicycle du Palais du peuple.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi 29 février, au restaurant Green Garden à Gombe, le secrétaire général ad intérim de ce parti, Raymond Kahungu, a martelé sur la position de sa formation politique à ce sujet.
«Du fait que le président Tshisekedi a annulé les législatives du 28 novembre 2011 pour irrégularités criantes, non seulement les élus de l’UDPS, mais aussi ceux d’autres partis devraient en tirer les conséquences qui s’imposent », a déclaré le secrétaire général a.i de l’UDPS.
A une question relative à la problématique d’un débat interne à ce sujet au niveau du parti, Raymond Kahungu a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti ».
J. Shabani dans un état de santé préoccupant
Par ailleurs, il a été relevé que l’état de santé du secrétaire général, Me Jacquemain Shabani Lukoo est préoccupant. Torturé dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février, au quartier général de l’ANR, situé en face de la Primature à Gombe, les brutalités subies ont provoqué des contusions diverses, et surtout de fortes migraines, très douloureuses et handicapantes, a rappelé Raymond Kahungu. Avant de déplorer que les examens médicaux effectués sur le secrétaire général Shabani ont été pratiqué dans des conditions quasi clandestines par crainte de représailles sur la victime ou le personnel soignant.
C’est pourquoi, l’UDPS exige des services de l’Etat concernés, la restitution du passeport et des effets personnels de M. Shabani Lukoo, pour qu’il puisse, sans entraves et dans les meilleurs délais, aller suivre des soins appropriés, en toute sécurité et quiétude, dans un pays de son choix autre que la République démocratique du Congo.
Entre-temps, le secrétaire général a.i, a fait savoir que Shabani Lukoo Jacquemain a porté plainte auprès du procureur général de la République, à charge de MM. Mambo Dani, chargé des contentieux à la direction générale des Migrations (DGM) à l’aéroport international de N’Djili et Kalev Mutondo, administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Concernant les cinq questions de l’ANR posées au secrétaire général de l’UDPS au sujet d’un éventuel complot contre la République, Raymond Kahungu Mbemba confirme que par deux fois l’intéressé a répondu aux questions qui, selon lui, ont été la condition pour la restitution de ses biens et titres de voyage saisis. Curieusement, cette restitution traîne, a-t-il conclu.
Pitshou Mulumba
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Bravo à l'UDPS !!!! "Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal"
"Raymond Kahungu, Secrétaire Général adjoint de l'UDPS, a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti »."
A bon entendeur, salut !
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Raymond Kahungu : « Siéger dans ce forum, c’est rompre avec le parti »
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L’annulation des législatives nationales du 28 novembre 2011 par Etienne Tshisekedi reste irrévocable. C’est pourquoi, le secrétaire général a.i. de son parti, Raymond Kahungu, a fait remarquer que les élus de l’UDPS et ceux d’autres partis politiques alliés devraient en tirer les conséquences.
Au lendemain de la validation des pouvoirs à l’Assemblée nationale, de tous les députés élus à l’issue des élections législatives nationales du 28 novembre 2011, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) reste logique à elle-même. Les députés élus sous le label de l’UDPS/Tshisekedi ne siègeront pas à l’hémicycle du Palais du peuple.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi 29 février, au restaurant Green Garden à Gombe, le secrétaire général ad intérim de ce parti, Raymond Kahungu, a martelé sur la position de sa formation politique à ce sujet.
«Du fait que le président Tshisekedi a annulé les législatives du 28 novembre 2011 pour irrégularités criantes, non seulement les élus de l’UDPS, mais aussi ceux d’autres partis devraient en tirer les conséquences qui s’imposent », a déclaré le secrétaire général a.i de l’UDPS.
A une question relative à la problématique d’un débat interne à ce sujet au niveau du parti, Raymond Kahungu a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti ».
J. Shabani dans un état de santé préoccupant
Par ailleurs, il a été relevé que l’état de santé du secrétaire général, Me Jacquemain Shabani Lukoo est préoccupant. Torturé dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février, au quartier général de l’ANR, situé en face de la Primature à Gombe, les brutalités subies ont provoqué des contusions diverses, et surtout de fortes migraines, très douloureuses et handicapantes, a rappelé Raymond Kahungu. Avant de déplorer que les examens médicaux effectués sur le secrétaire général Shabani ont été pratiqué dans des conditions quasi clandestines par crainte de représailles sur la victime ou le personnel soignant.
C’est pourquoi, l’UDPS exige des services de l’Etat concernés, la restitution du passeport et des effets personnels de M. Shabani Lukoo, pour qu’il puisse, sans entraves et dans les meilleurs délais, aller suivre des soins appropriés, en toute sécurité et quiétude, dans un pays de son choix autre que la République démocratique du Congo.
Entre-temps, le secrétaire général a.i, a fait savoir que Shabani Lukoo Jacquemain a porté plainte auprès du procureur général de la République, à charge de MM. Mambo Dani, chargé des contentieux à la direction générale des Migrations (DGM) à l’aéroport international de N’Djili et Kalev Mutondo, administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Concernant les cinq questions de l’ANR posées au secrétaire général de l’UDPS au sujet d’un éventuel complot contre la République, Raymond Kahungu Mbemba confirme que par deux fois l’intéressé a répondu aux questions qui, selon lui, ont été la condition pour la restitution de ses biens et titres de voyage saisis. Curieusement, cette restitution traîne, a-t-il conclu.
Pitshou Mulumba
"Raymond Kahungu, Secrétaire Général adjoint de l'UDPS, a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti »."
A bon entendeur, salut !
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Participation de l’UDPS à l’Assemblée nationale
Raymond Kahungu : « Siéger dans ce forum, c’est rompre avec le parti »
Par Le Potentiel
L’annulation des législatives nationales du 28 novembre 2011 par Etienne Tshisekedi reste irrévocable. C’est pourquoi, le secrétaire général a.i. de son parti, Raymond Kahungu, a fait remarquer que les élus de l’UDPS et ceux d’autres partis politiques alliés devraient en tirer les conséquences.
Au lendemain de la validation des pouvoirs à l’Assemblée nationale, de tous les députés élus à l’issue des élections législatives nationales du 28 novembre 2011, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) reste logique à elle-même. Les députés élus sous le label de l’UDPS/Tshisekedi ne siègeront pas à l’hémicycle du Palais du peuple.
Au cours d’une conférence de presse tenue, hier mercredi 29 février, au restaurant Green Garden à Gombe, le secrétaire général ad intérim de ce parti, Raymond Kahungu, a martelé sur la position de sa formation politique à ce sujet.
«Du fait que le président Tshisekedi a annulé les législatives du 28 novembre 2011 pour irrégularités criantes, non seulement les élus de l’UDPS, mais aussi ceux d’autres partis devraient en tirer les conséquences qui s’imposent », a déclaré le secrétaire général a.i de l’UDPS.
A une question relative à la problématique d’un débat interne à ce sujet au niveau du parti, Raymond Kahungu a indiqué : «La décision du président Tshisekedi, du reste confortée par les différents rapports d’observations électorales, est irrévocable. Les élus ne peuvent pas réfléchir en termes d’argent. Sinon que dire de tous ceux qui sont tombés depuis la lutte pour l’exigence de la transparence électorale ? Fléchir à l’idée de siéger dans ce forum des gens nommés, c’est faire perdre à l’UDPS son essence et son idéal». Et d’ajouter : «Les contrevenants vont s’auto-exclure du parti, tel est le cas, de M. Timothée Kombo Nkisi, ex-membre de la présidence du parti ».
J. Shabani dans un état de santé préoccupant
Par ailleurs, il a été relevé que l’état de santé du secrétaire général, Me Jacquemain Shabani Lukoo est préoccupant. Torturé dans la nuit du mardi 7 au mercredi 8 février, au quartier général de l’ANR, situé en face de la Primature à Gombe, les brutalités subies ont provoqué des contusions diverses, et surtout de fortes migraines, très douloureuses et handicapantes, a rappelé Raymond Kahungu. Avant de déplorer que les examens médicaux effectués sur le secrétaire général Shabani ont été pratiqué dans des conditions quasi clandestines par crainte de représailles sur la victime ou le personnel soignant.
C’est pourquoi, l’UDPS exige des services de l’Etat concernés, la restitution du passeport et des effets personnels de M. Shabani Lukoo, pour qu’il puisse, sans entraves et dans les meilleurs délais, aller suivre des soins appropriés, en toute sécurité et quiétude, dans un pays de son choix autre que la République démocratique du Congo.
Entre-temps, le secrétaire général a.i, a fait savoir que Shabani Lukoo Jacquemain a porté plainte auprès du procureur général de la République, à charge de MM. Mambo Dani, chargé des contentieux à la direction générale des Migrations (DGM) à l’aéroport international de N’Djili et Kalev Mutondo, administrateur général de l’Agence nationale des renseignements (ANR).
Concernant les cinq questions de l’ANR posées au secrétaire général de l’UDPS au sujet d’un éventuel complot contre la République, Raymond Kahungu Mbemba confirme que par deux fois l’intéressé a répondu aux questions qui, selon lui, ont été la condition pour la restitution de ses biens et titres de voyage saisis. Curieusement, cette restitution traîne, a-t-il conclu.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Ilunga a écrit :Tony Yav,
Pour rien au monde je ne regretterai d'avoir fait partie de ceux qui ont chassé Mobutu et cela faisait partie d'un processus normal...Mais ajd, je suis content de n'avoir JAMAIS servi cette imposture de Kanambe et bientôt la "rectification historique" va se faire contre ce Brutus que vous soutenez, Madi et toi...
Et pour les Rwandais alors? a qui vous avez demande de l'aide pour chasser Mobutu et qui ne sont plus jamais repartie, on sait tous ce qu'ils sont devenus aujourd'hui, tu ne regrette pas ça?
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://radiookapi.net/actualite/2012/02 ... -tortures/
UDPS: Jacquemin Shabani porte plainte contre l’ANR et la DGM pour tortures
publié il y a 14 heures, 28 minutes, | Denière mise à jour le 1 mars, 2012 à 8:49 | sous Actualité, Justice, Kinshasa, La Une, Politique.
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jacquemin Shabani, a déposé une plainte contre les services de l’Agence nationale de renseignement (ANR) et de la Direction générale des migrations (DGM) au parquet général de la République. Cette plainte fait suite aux « tortures dont il a été victime » lors de son interpellation à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. C’est ce qu’a indiqué à la presse, mercredi 29 février, le secrétaire général adjoint de l’UDPS, Raymond Kahungu.
Dans sa plainte déposée le lundi 27 février, Jacquemin Shabani accuse les services de l’ANR de l’avoir torturé lors de son interpellation, mercredi 8 février, lors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un avion pour aller répondre à une invitation en Allemagne.
Le secrétaire général adjoint de l’UDPS accuse les services de sécurité d’avoir recouru à la technique de torture appelée simulation de noyade (Waterboarding).
«Après l’avoir dévêtu et recouvert la tête d’un tissu, de l’eau a été versée dessus à partir d’un robinet et, sa respiration devenant très difficile, la victime a été mise dans l’angoisse d’une mort prochaine par asphyxie», a rapporté Raymond Kahungu lors de ce point de presse.
A ce jour, l’UDPS juge très préoccupant l’état de santé actuel de son secrétaire général. «Il est en pleine reconstruction mentale et morale après avoir subi la torture de l’eau», a précisé Raymond Kahungu à Radio Okapi.
Selon lui, les examens médicaux ont été effectués sur Jacquemin Shabani dans la clandestinité par crainte des représailles sur la victime ou le personnel soignant.
Le parti d’Étienne Tshisekedi exige que l’ANR et de la DGM restituent le passeport et les biens de Jacquemin Shabani confisqués «dans l’immédiat pour lui permettre de suivre les soins appropriés en toute sécurité et quiétude dans un pays de son choix, autre que la République démocratique du Congo».
Lundi 13 février, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, avait affirmé que les services de migration ont retrouvé dans l’ordinateur portable de Jacquemin Shabani la matrice des tracts et plusieurs autres documents dont des photos faisant état des violations graves des droits de l’Homme pendant la période électorale en RDC.
UDPS: Jacquemin Shabani porte plainte contre l’ANR et la DGM pour tortures
publié il y a 14 heures, 28 minutes, | Denière mise à jour le 1 mars, 2012 à 8:49 | sous Actualité, Justice, Kinshasa, La Une, Politique.
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), Jacquemin Shabani, a déposé une plainte contre les services de l’Agence nationale de renseignement (ANR) et de la Direction générale des migrations (DGM) au parquet général de la République. Cette plainte fait suite aux « tortures dont il a été victime » lors de son interpellation à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa. C’est ce qu’a indiqué à la presse, mercredi 29 février, le secrétaire général adjoint de l’UDPS, Raymond Kahungu.
Dans sa plainte déposée le lundi 27 février, Jacquemin Shabani accuse les services de l’ANR de l’avoir torturé lors de son interpellation, mercredi 8 février, lors qu’il s’apprêtait à embarquer dans un avion pour aller répondre à une invitation en Allemagne.
Le secrétaire général adjoint de l’UDPS accuse les services de sécurité d’avoir recouru à la technique de torture appelée simulation de noyade (Waterboarding).
«Après l’avoir dévêtu et recouvert la tête d’un tissu, de l’eau a été versée dessus à partir d’un robinet et, sa respiration devenant très difficile, la victime a été mise dans l’angoisse d’une mort prochaine par asphyxie», a rapporté Raymond Kahungu lors de ce point de presse.
A ce jour, l’UDPS juge très préoccupant l’état de santé actuel de son secrétaire général. «Il est en pleine reconstruction mentale et morale après avoir subi la torture de l’eau», a précisé Raymond Kahungu à Radio Okapi.
Selon lui, les examens médicaux ont été effectués sur Jacquemin Shabani dans la clandestinité par crainte des représailles sur la victime ou le personnel soignant.
Le parti d’Étienne Tshisekedi exige que l’ANR et de la DGM restituent le passeport et les biens de Jacquemin Shabani confisqués «dans l’immédiat pour lui permettre de suivre les soins appropriés en toute sécurité et quiétude dans un pays de son choix, autre que la République démocratique du Congo».
Lundi 13 février, le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende Omalanga, avait affirmé que les services de migration ont retrouvé dans l’ordinateur portable de Jacquemin Shabani la matrice des tracts et plusieurs autres documents dont des photos faisant état des violations graves des droits de l’Homme pendant la période électorale en RDC.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Primaires républicaines aux USA : Un candidat veut savoir la position d’Obama sur les élections biaisées en RDC
JEUDI, 01 MARS 2012 10:46
Beaucoup de citoyens américains pensent en effet, que leur président doit briser son silence pour approuver ou désapprouver le rapport de la fondation Carter sur les élections du 28 novembre 2011 en République Démocratique du congo. Battant campagne lundi dernier dans le cadre des primaires américaines pour le compte du parti républicain, le candidat Mitt Romney que les sondages sur les intentions de votre placent en première position pour faire face au candidat démocrate lors de prochaines présidentielles, a tenu lundi dernier une série de réunions publiques au cours desquelles il s’est mis littéralement à tacher Barack Obama, candidat démocrate à sa propre succession à la Maison Blanche !
Parlant à cette occasion des Etats-Unis d’Amérique qui se positionnent comme les plus grands et meilleurs défenseurs de la démocratie à travers le monde ; parlant particulièrement du président Obama qui fait de la démocratie son cheval de bataille électorale, Mitt Romney n’a pas manqué de critiquer violemment son pays pour n’avoir pas défendu la démocratie là où elle a été exportée par son pays notamment en Afrique.
Evoquant la situation qui prévaut actuellement au Congo-Kinshasa suite aux élections tenues de la manière que l’on sait le 28 novembre 2011, le républicain Mitt Romney a posé la question suivante à l’électorat de son pays qui s’apprête à élire son futur président : “ qu’attend Barack Obama pour défendre la démocratie bafouée dans ce pays”?
En effet, pour beaucoup de citoyens américains, le parti démocrate professe la démocratie partout à travers le monde mais ne cherche pas à défendre celle-ci lorsqu’elle se trouve dans une passe difficile. Ils en veulent pour preuve la caution apportée par l’administration Obama aux résultats des élections tenues dernièrement au Congo Kinshasa alors que celles-ci n’ont pas été conformes aux principes classiques de ce mode de gouvernement.
Rejoignant donc le point de vue exprimé par une frange importante de ses compatriotes, Mitt Romney pense que le locataire actuel de la Maison Blanche doit démontrer que son part reste connecté aux sources de la démocratie et qu’il est prêt à défendre celle-ci partout et en toute circonstance.
Les forces politiques qui comptent
A ce moment précis où le monde libre se mobilise pour mieux comprendre ce qui il est réellement passé au Congo-Kinshasa dès le début du processus électoral en cours jusqu’à la date du 28 novembre 2011, Mitt Romney profite de l’occasion ainsi offerte pour demander au chef de l’Etat américain de riser l’inquiétant silence qu’il observe pour approuver ou désapprouver le rapport dressé par la fondation Carter sur les élections tenues dans ce pays à la date mentionnée ci-dessus !
L’opinion publique américaine attend impatiemment la réponse de Barack Obama à l’interpellante question de celui qui passe déjà pour être le virtuel challenger de ce dernier aux prochaines présidentielles des Etats Unis mais alors pourquoi ?
Aux Etats Unis l’opinion publique veut savoir avec quelles forces politiques qui comptent au Congo-Kinshasa composer pour consolider la puissance multiforme du pays actuellement menacée par la coalition économies émergentes du Sud !
Or, pour se faire valoir aux yeux des électeurs potentiels du pays les candidats de deux pôles politiques en présence (Démocrates au pouvoir et Républicains dans l’opposition) se livrent une bataille farouche pendant cette période des primaires pour préparer les citoyens du pays à voter en parfaite connaissance de causes.
Le Congo-Kinshasa étant un pays d’avenir pour le monde libre, les peuples des Etats-Unis considèrent que leur absence sur le théâtre des événements qui s’y déroulent est un demi-suicide à éviter à tout prix !
Tout dépendra donc de comment Washington va gérer la situation politique prévalant actuellement dans ce pays en s’appuyant sur les forces les plus représentatives du peuple.
KAMBALE MUTOGHERWA
Primaires républicaines aux USA : Un candidat veut savoir la position d’Obama sur les élections biaisées en RDC
JEUDI, 01 MARS 2012 10:46
Beaucoup de citoyens américains pensent en effet, que leur président doit briser son silence pour approuver ou désapprouver le rapport de la fondation Carter sur les élections du 28 novembre 2011 en République Démocratique du congo. Battant campagne lundi dernier dans le cadre des primaires américaines pour le compte du parti républicain, le candidat Mitt Romney que les sondages sur les intentions de votre placent en première position pour faire face au candidat démocrate lors de prochaines présidentielles, a tenu lundi dernier une série de réunions publiques au cours desquelles il s’est mis littéralement à tacher Barack Obama, candidat démocrate à sa propre succession à la Maison Blanche !
Parlant à cette occasion des Etats-Unis d’Amérique qui se positionnent comme les plus grands et meilleurs défenseurs de la démocratie à travers le monde ; parlant particulièrement du président Obama qui fait de la démocratie son cheval de bataille électorale, Mitt Romney n’a pas manqué de critiquer violemment son pays pour n’avoir pas défendu la démocratie là où elle a été exportée par son pays notamment en Afrique.
Evoquant la situation qui prévaut actuellement au Congo-Kinshasa suite aux élections tenues de la manière que l’on sait le 28 novembre 2011, le républicain Mitt Romney a posé la question suivante à l’électorat de son pays qui s’apprête à élire son futur président : “ qu’attend Barack Obama pour défendre la démocratie bafouée dans ce pays”?
En effet, pour beaucoup de citoyens américains, le parti démocrate professe la démocratie partout à travers le monde mais ne cherche pas à défendre celle-ci lorsqu’elle se trouve dans une passe difficile. Ils en veulent pour preuve la caution apportée par l’administration Obama aux résultats des élections tenues dernièrement au Congo Kinshasa alors que celles-ci n’ont pas été conformes aux principes classiques de ce mode de gouvernement.
Rejoignant donc le point de vue exprimé par une frange importante de ses compatriotes, Mitt Romney pense que le locataire actuel de la Maison Blanche doit démontrer que son part reste connecté aux sources de la démocratie et qu’il est prêt à défendre celle-ci partout et en toute circonstance.
Les forces politiques qui comptent
A ce moment précis où le monde libre se mobilise pour mieux comprendre ce qui il est réellement passé au Congo-Kinshasa dès le début du processus électoral en cours jusqu’à la date du 28 novembre 2011, Mitt Romney profite de l’occasion ainsi offerte pour demander au chef de l’Etat américain de riser l’inquiétant silence qu’il observe pour approuver ou désapprouver le rapport dressé par la fondation Carter sur les élections tenues dans ce pays à la date mentionnée ci-dessus !
L’opinion publique américaine attend impatiemment la réponse de Barack Obama à l’interpellante question de celui qui passe déjà pour être le virtuel challenger de ce dernier aux prochaines présidentielles des Etats Unis mais alors pourquoi ?
Aux Etats Unis l’opinion publique veut savoir avec quelles forces politiques qui comptent au Congo-Kinshasa composer pour consolider la puissance multiforme du pays actuellement menacée par la coalition économies émergentes du Sud !
Or, pour se faire valoir aux yeux des électeurs potentiels du pays les candidats de deux pôles politiques en présence (Démocrates au pouvoir et Républicains dans l’opposition) se livrent une bataille farouche pendant cette période des primaires pour préparer les citoyens du pays à voter en parfaite connaissance de causes.
Le Congo-Kinshasa étant un pays d’avenir pour le monde libre, les peuples des Etats-Unis considèrent que leur absence sur le théâtre des événements qui s’y déroulent est un demi-suicide à éviter à tout prix !
Tout dépendra donc de comment Washington va gérer la situation politique prévalant actuellement dans ce pays en s’appuyant sur les forces les plus représentatives du peuple.
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