Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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Bizarre bizarre...Vous avez dit bizarre? Comme c'est bizarre...










http://www.afriqueredaction.com/article ... 38024.html

Lundi 27 février 2012

Un coup dur pour MLC et la famille JP BEMBA.


Crée le 27-02-2012- 13h40 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le lundi 27-02-2012 - 13H45 AFRIQUE REDACTION PAR : ARTV


La défense de Jean-Pierre Bemba vient d'être décapitée suite au décès - dans des circonstances troubles - de son principal avocat Me Richard KWEBE LIRIS. Ceci, à quelques mois du début de la présentation des témoins à décharge.

Que son âme repose en paix. Une perte considérable pour la RDC, un brillant avocat vient de partir avec lui dans sa tombe avec innombrables secrets sur l'affaire Jean Pierre BEMBA.
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http://www.cheikfitanews.net/article-pi ... 53660.html




Dimanche 26 février 2012

PIERRE MBUYI DE L’UDPS-BENELUX: "POUR SES 30 ANS, L’UDPS A VAINCU"



Pour les trente ans d’existence de leur parti, les membres de l’UDPS-Benelux ont organisé deux journées de commémoration : le vendredi 24 février 2012 une messe d’action de grâce, et le samedi 25 février 2012 au 107 Boulevard Bockstæl Laeken, une matinée politique.
Parmi les invités, il y avait une délégation de l’UNC parti présidé par monsieur Vital Kamerhe, ainsi que le représentant Europe de l’Anader.
Quatre moments forts ont marqué la journée du samedi:
- Le mot d’accueil et le discours de circonstance de monsieur Pierre Mbuyi, représentant-Benelux du parti
- Les témoignages de plusieurs membres du parti.
- l’accueil de Mama Annie veuve Chebeya et Guylain Bazana fils de feu Bazana de la voix des sans voix tué en même temps que Chebeya, et dont le corps n’a jamais été retrouvé.
- Le cocktail
Dans son discours, monsieur Pierre Mbuyi a retracé l’histoire du parti depuis sa création le 15 février 1982 jusqu’à ce jour, après les élections de novembre 2011. L’UDPS doit désormais considérer que son slogan : « UDPS vaincra » est devenu réalité: l’UDPS a vaincu avec l’élection de monsieur Étienne Tshisekedi à la présidence.
Des témoignages, le plus pathétique a été celui de madame Charly Lunzala de la section femmes de l’UDPS Benelux. Arrivée à Kinshasa le 26 novembre, elle a été témoin de multiples exactions du pouvoir: séquestration du candidat Tshisekedi à l’aéroport deux jours avant les élections, assassinats de jeunes du parti, vol de leurs corps, destruction de la permanence du parti, instruction du pouvoir aux centres médicaux pour que les blessés de l’UDPS ne soient pas soignés.
Un véritable plan d‘extermination d‘une certaine catégorie de concitoyens: les jeunes appuyant monsieur Tshisekedi.
En tant que personnel soignant madame Lunzala a dû assister les blessés et autres victimes du parti avec des moyens de bord.
La célébration de cet anniversaire de l’UDPS a donc eu lieu à un moment particulier du parti.
Preuve, même ceux qui avaient longtemps déserté les rencontres du parti ont été présents.
En tant membre de la coordination du congrès mondial des congolais vivant à l’étranger, il nous a été donné la possibilité d’expliquer aux participants le projet en cours, de recensement des congolais vivant à l’étranger. (voir site
http://www.congolaisvivantaletranger.com )
C’est avec joie qu’avant de se séparer, les invités ont partagé un verre et quelques mets congolais.
Ayant désormais atteint l’âge adulte, l’UDPS est désormais en devoir de marquer de son empreinte la marche de notre pays. La plupart des partis nés après, ayant montré leurs limites, voire le niveau de légèreté de leurs animateurs.

Cheik Fita
Bruxelles le 26 février 2012
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Message par Ilunga »

RDC : Liliane BEMBA appelle «Les Combattants» à s'unir pour chasser «KABILA»

http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... abila.html
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http://www.culturecongolaise.net/?p=9482



Tshisekedi attendu aux Etats-Unis
28 février, 2012

Des sources proches de l’UDPS ont rapporté qu’Etienne Tshisekedi (photo) s’apprêterait à se rendre aux Etats-Unis au début du mois de mars. Les raisons de ce voyage n’ont pas été révélées.
Mais, des sources ont révélé que le président élu est tendu particulièrement au département d’Etat où il pourrait exposer sa vision de sortie de crise en RDC au terme des élections du 28 novembre dernier. Il convient de rappeler que l’Union européenne par le canal de sa représentation a eu à s’entretenir sur le même sujet avec Mr. Tshisekedi à Kinshasa. L’entrevue s’est déroulée vendredi 24 février dernier à l’ambassade d’Allemagne. Le président Tshisekedi demeure constant dans sa quête de faire impliquer la communauté internationale, « garante de la paix au monde », dans la résolution du blocage post électoral en RDC. Il a émis ce voeux au lendemain de sa prestation de serment en décembre dernier. Après les Etats-Unis, l’homme d’Etat Congolais visitera quelques capitales européennes notamment Bruxelles. Alors qu’il apprête à voyager en dehors de son pays, le camp de Kabila continue la mise en place du parlement dont les membres sont nommés par Ngoy Mulunda. Kabila rêve d’un rapprochement avec l’UDPS pour conforter son pouvoir acquis à la hussarde. Réponse du président élu : « C’est du confusionnisme. Il n’est pas question de participer à quelque table ronde que ce soit. Le peuple a pensé à Tshisekedi et c’est lui qui va diriger [la RDC] ».
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Certes...Mais il a l'air bien mal en point ce planqué de p'tit rwandais...Mnt qu'on sait qu'il respire encore, on va préparer l'arme pour l'envoyer "6 pieds sous terre"...

Un rappel de ce qui a failli lui arriver il y a 1 an, jour pour jour :









"RDC/27 février 2011 : les Forces de Resistance Patriotiques commémorent l’assaut contre la résidence de Joseph Kabila à Kinshasa"

"Flash : Joseph Kabila en fuite, les Forces de Résistance Patriotique marchent sur Kinshasa."

"Après l’assaut contre la résidence de Joseph Kabila, les Forces de la Résistance Patriotique rassurent le peuple congolais."

http://bakolokongo.com/portail/2012/02/ ... -kinshasa/
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7144



"Médiation"

«Tshitshi» chez les «Germains»



L’ambassadeur d’Allemagne au Congo-Kinshasa, Peter Blomeyer. Photo ambassade d’Allemagne
Sur invitation de Peter Blomeyer, ambassadeur de l’Allemagne à Kinshasa, le couple Tshisekedi a dîné, vendredi 24 février, avec quelques diplomates européens. Ce repas, qui a eu lieu à la résidence du diplomate allemand, semble inaugurer la «médiation» que le leader de l’UDPS espérait voir la «communauté internationale» se charger pour sortir le Congo-Kinshasa de la crise politique née au lendemain de l’élection présidentielle et des législatives du 28 novembre dernier. Il avait exprimé ce vœu le vendredi 23 décembre après sa contre-prestation de serment. Certains milieux de l’opposition se mettent déjà à rêver d’un "compromis historique" sous la forme d’un "second tour" de la présidentielle en vue de départager Tshisekedi et «Kabila». Utopie ?

Analyse

Dans une déclaration faite à l’issue du dîner de vendredi avec le couple Tshisekedi, l’ambassadeur d’Allemagne à Kinshasa, Peter Blomeyer, cité par radio Okapi, a semblé «relativiser» la portée de cette rencontre. Il l’a inséré dans le cadre des «contacts» qu’il a avec «tous les acteurs politiques». En diplomatie, il est archi-rare qu’un diplomate invite un citoyen du pays d’accueil - a fortiori un acteur politique de premier plan - juste pour partager une tasse de thé ou un repas pour parler de la pluie et du beau temps. L’art de résoudre les différends par la négociation, la diplomatie a besoin de dialogue mais aussi de discrétion.

L’ambassadeur Blomeyer a sans doute jugé prématuré de divulguer la teneur de son entrevue avec le leader de l’UDPS et principal rival du président sortant «Joseph Kabila» au scrutin récent présidentiel.

Ceux qui avaient «enterré», un peu trop tôt, Etienne Tshisekedi wa Mulumba se seraient-ils rendus compte finalement que, malgré les incohérences de sa communication, l’homme reste une partie de la solution à la crise grave que traverse le Congo-Kinshasa ? La démarche diplomatique allemande est perçue par certains membres de l’opposition pro-Tshisekedi comme l’amorce de la «médiation internationale» souhaitée par ce dernier pour décrisper l’atmosphère politique. Certains tshisekedistes n’hésitent pas affirmer que leur «champion» est disposé à mettre un peu d’eau dans son vin pour trouver une «solution». "Reste à savoir si Tshisekedi qui a passé plusieurs années de convalescence boit encore du vin", ricane un "kabiliste modéré".

Une puissance décomplexée

Première puissance économique de l’Europe en général et des «Vingt-sept» en particulier, l’Allemagne exerce un leadership économique et financier incontesté au sein de l’Union européenne. Ayant perdu ses colonies de l’Afrique de l’Est
(Rwanda, Urundi et Tanganyika) au lendemain de la première guerre mondiale (1914-1918), l’Allemagne semble «décomplexée» dans ses rapports avec les Etats africains. Et ce, contrairement aux anciennes puissances coloniales telles que la France, la Belgique et la Grande Bretagne lesquelles s’impliquent un peu trop dans le débat politique interne dans leurs anciennes possessions. Ces puissances n’hésitent pas à clamer leur sympathie ou antipathie à l’égard de tel ou tel autre acteur politique africain. «Tshisekedi ne nous rassure pas». C’est une rengaine qui a été répétée aux opposants pro-Tshisekedi lors d’une récente tournée en Occident. L’Allemagne, elle, garde un brin de neutralité. Rares sont les pays africains qui représentent un intérêt vital pour elle.

A l’occasion de la «Journée allemande» le 1er octobre 2011, l’ambassadeur Blomeyer a prononcé une allocution qui confirme cette attitude. «La liberté, déclarait-il notamment, est un bien précieux qu’il faut préserver aussi à presque tout prix. Un principe dépend de l’autre : Les dictatures comme ennemi naturel de la liberté sont aussi ce qui met en danger la paix et le droit. Elles sont agressives vers l’extérieur et ils ne respectent pas le droit vers l’intérieur, vers leurs citoyens. Alors: paix, droit et liberté vont ensemble. Quel est l’impact de ces principes de notre politique extérieure sur l’Afrique et sur la RDC? Notre ministère des affaires étrangères a récemment essayé de les transformer dans une stratégie vers l’Afrique. Voilà les éléments clés de cette stratégie:Il nous faut une analyse réaliste du continent qui prend note des transformations profondes politiques, économiques et sociaux en Afrique sub-saharienne.»

On ne pourrait s’empêcher néanmoins de regretter une certaine duplicité de la part de la «communauté internationale». Pour honorer l’invitation lui adressée, le leader de l’UDPS a dû «négocier» une sorte de «libération conditionnelle» avec le commandement de la police. On le sait, depuis deux mois, «Tshitshi» est privé de liberté locomotrice par des miliciens kabilistes déguisés en policiers qui quadrillent le quartier de Limete où se trouve la résidence du leader de l’UDPS. D’aucuns parlent de «mercenaires étrangers». Cette situation antidémocratique laisse indifférents les ambassadeurs occidentaux en poste à Kinshasa.

Quel est le problème ?

Il s’agit aujourd’hui de préserver la paix civile en conciliant des exigences antinomiques. D’un côté, Tshisekedi qui clame avoir été dépossédé de sa victoire à la présidentielle. De l’autre, «Kabila» qui, par l’abus des moyens coercitifs de l’Etat, réplique : «J’y suis, j’y reste!». Qui va concéder quoi à qui? Les deux camps antagonistes sont-ils capables de compromis ? Ou vont-ils continuer à jouer la carte du «tout ou rien» aux conséquences imprévisibles?

Deux mois après l’élection présidentielle et les législatives du 28 novembre 2011, l’Etat congolais est comme pétrifié. Le pays est frappé d’immobilisme en dépit de l’apparente normalité des gens qui vaquent à leur occupation. Il n’y a ni paix de cœur ni paix d’esprit. En cause, les fraudes massives ayant émaillé tant la présidentielle que les législatives. Comme s’il se sentait mal dans sa peau de «vainqueur», «Joseph Kabila» est devenu invisible depuis sa prestation de serment le 20 décembre. Il ne préside plus les réunions du Conseil des ministres. Pire, il n’ose pas non plus déléguer cette tâche au Premier ministre. Depuis cette date, "Joseph" a déserté son lieu de "travail" au Palais de la nation. Il n’a été revu en public que le 13 février lors de la veillée mortuaire à la résidence d’Augustin Katumba Mwanke.

Un pouvoir illégitime

En fait «Kabila» a perdu toute légitimité faute d’incarner l’espérance. L’intérêt général. Rares sont les Congolais qui le croient encore capable d’améliorer les conditions sociales de la population et de redonner au Congo sa respectabilité à l’extérieur. L’homme a fait beaucoup de promesses. Il n’en a tenu aucune en matière de progrès économique et social. L’essentiel de l’énergie présidentielle a été investi dans les «infrastructures». Des "réalisations" sans impact direct sur le "social". Le 28 novembre dernier, les citoyens congolais ont rejeté le système Kabila. Ils l’ont fait savoir dans les urnes. Voilà pourquoi ce même peuple renaclent à s’incliner devant une prétendue victoire de "Kabila" et ses affidés, réputés pour leur arrogante incompétence.

Incorrigible, dans son «allocution inaugurale» du 20 décembre, «Kabila» a réitéré les mêmes promesses non-tenues. Il a clamé notamment sa «détermination» à «être réellement le garant de la nation congolaise dans toute sa diversité, à l’écoute et au service de toutes les Congolaises et de tous les Congolais. Sans distinction de race, d’origine, d’obédience politique ou de confession religieuse.» Une déclaration loufoque au regard du retour en force du tribalisme et du régionalisme. Depuis dix ans, l’homme s’est toujours appuyé sur un groupe des Congolais contre d’autres. Au lieu d’être l’arbitre, il se considère avant tout comme le chef - l’"autorité morale" - d’un clan politique dénommé la "Majorité présidentielle". L’Etat est devenu la "chose" du parti présidentiel le PPRD.

Dans son speech, « Kabila » a annoncé sa volonté de «poursuivre» et d’«accélérer la reconstruction» du pays. La preuve est ainsi faite que l’homme n’a jamais été à l’écoute de la population laquelle attend que les pouvoirs publics s’occupent enfin de ses besoins essentiels : logement, sécurité des personnes et des biens, emploi, eau courante, électricité, santé, éducation, transport en commun. «Parallèlement au développement des infrastructures, ajoutait, sans rire, «Kabila», le gouvernement se montrera particulièrement soucieux de la vie sociale du citoyen congolais.» «Une politique soucieuse de la parité, de la cohésion et de la paix sociale, et qui offre des opportunités à notre jeunesse, ainsi qu’à la femme congolaise. La République Démocratique du Congo doit donc être plus efficacement administrée. Elle a besoin d’une administration publique décentralisée, instance de régulation et force de proposition, au service de la population et des acteurs du développement. Notre diplomatie sera réorganisée et modernisée, de manière à en faire la vitrine d’un Congo qui rassure et qui gagne, source de fierté légitime».

Si personne ne croit sérieusement que Tshisekedi, devenu président de la République, serait muni d’une baguette magique pour changer la société congolaise, il reste que le 28 novembre dernier, les citoyens ont fait le choix du "Changement". Certains milieux de l’opposition se mettent à rêver de la réussite des «consultations» entamées par le diplomate allemand. D’autres évoquent l’idée de «neutralisation» des deux prétendants à la Présidence suivie par l’organisation d’une sorte de «deuxième tour» de l’élection présidentielle. Histoire, disent-ils, de sortir le Congo-Kinshasa d’une dangereuse inertie. L’invitation adressée à Tshisekedi à venir dîner chez l’ambassadeur de l’Allemagne d’Angela Merkel montre bien que «Tshitshi» reste, pour le moment, un acteur politique incontournable. Chacun est libre de l’aimer ou de ne pas l’aimer…

Baudouin Amba Wetshi
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kie kie kie kie kie kie kie...





L'homme (presque) invisible :


"Comme s’il se sentait mal dans sa peau de «vainqueur», «Joseph Kabila» est devenu invisible depuis sa prestation de serment le 20 décembre. Il ne préside plus les réunions du Conseil des ministres. Pire, il n’ose pas non plus déléguer cette tâche au Premier ministre. Depuis cette date, "Joseph" a déserté son lieu de "travail" au Palais de la nation. Il n’a été revu en public que le 13 février lors de la veillée mortuaire à la résidence d’Augustin Katumba Mwanke. "
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Message par Ilunga »

EMILE LIKONGO [emilelikongo@hotmail.cm] 27/02/2012 22:52:26

Très bonne analyse B.A.W. Il est un fait certain et, la fine bouche des chancelleries occidentales démontre qu’elles comprennent l’aspiration profonde du peuple Congolais.
Le vote sanction du 28 Novembre dernier a sonné le glas d’un pouvoir autocratique vomi par la population. L’appropriation des médias nationaux, des moyens de l’état et, l’utilisation abusive de l’administration publique par le pouvoir, n’échappent pas aux diplomates accrédités au Congo.
L’arrogance des dirigeants et, certaines pratiques barbares nous rappelle le 20ème siècle. Il ne man-
que à kabila qu’une toque en peau de léopard, une canne et les chants authentiques pour boucler la boucle. Mais, mobutu était connu par les Congolais. Il avait le culot de justifier sa politique.
Kabila à l’inverse de Mobutu, se comporte au Congo, comme dans un territoire conquit. Il emprisonne, tue sans justification aucune. Gagne les élections sans programme, sans jamais débattre etc… Honni et vomi , il fait venir les mercenaires étrangers pour exterminer le Congolais.
Il a triché. Au Congo, le tricheur est exclu ! Il doit le comprendre. La légitimité avant la légalité !
Kabila a nommé 18 magistrats à la cour suprême de justice en période électorale. Tout cela est Connu. C’est un bandit, il ne mérite pas de diriger un pays ! Il ne dirige d’ailleurs pas le Congo, il fait office. C’est une marionnette.
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7146




La participation des élus de l’UDPS et alliés à l’Assemblée nationale : Un faux débat !



Mwamba Tshibangu

Les retombées des élections organisées par la Ceni continuent à déferler la chronique tant au pays que dans les milieux de la diaspora congolaise. La question que d’aucuns se posent est celle de la participation des élus de l’UDPS à la nouvelle assemblée nationale qui a ouvert sa première session de validation des mandats le jeudi 16 février dernier. Ont-ils mieux fait de suivre la consigne de ne pas siéger au nouveau parlement ou fallait-il qu’ils aillent faire de la figuration dans une assemblée où ils seront minoritaires ? La question mérite d’être posée non pas pour une question du nombre des élus (majoritaire ou minoritaire) qui a une importance relative au sein d’un parlement dopé par la tricherie et la fraude ayant caractérisées les élections mais, pour sa pertinence du point de vue de la légalité. En fait, le cafouillage institutionnel a discrédité tout le processus électoral au point de le faire perdre toute légitimité populaire.

Persistance de la crise

Il est un fait important que l’on ne peut ignorer dans le jugement à porter sur cette question brûlante où une certaine opinion évoque à tort, à mon avis, l’application par l’UDPS de la politique de la chaise vide. Le pays est confronté à une grande crise institutionnelle qu’il n’a jamais connu depuis son indépendance. La partialité grotesque et éhontée de la Ceni a abouti à avoir deux présidents de la république qui ont prêté serment. Après trois mois de la tenue des élections, le bicéphalisme persiste à la tête du pays. Le climat est tout sauf d’être détendu. La répression massive de la population et les arrestations arbitraires et extrajudiciaires en rajoutent en envenimant terriblement la situation politique et sociale. Il y a en dépit des apparences et des déclarations tonitruantes de certains acteurs politiques, un vide institutionnel qui bloque la bonne marche du fonctionnement du pays.

Complexité du problème

Dans le contexte d’une situation politique à la limite de l’implosion, le problème de la participation ou non à cette nouvelle législature du parlement ne concerne pas seulement les députés « élus » de l’UDPS ou, au sens plus large, tous les députés de la Dynamique Tshisekedi Président. Elle concerne tout le monde du fait qu’elle revêt un caractère important de légitimation avec comme soubassement la confiance qui doit s’établir avec les électeurs. Car, ne perdons pas de vue que le but primordial de l’organisation même des élections c’est celui d’avoir des dirigeants légitimés par le suffrage universel.

Le problème dont il est question est beaucoup plus complexe. Il faudra être myope ou avoir une vision erronée ou restrictive de la démocratie pour ne pas le reconnaître. La tenue d’une élection en bonne et due forme implique l’observation de beaucoup de règles et l’application de plusieurs lois sous-jacentes, opposables à tous. Si l’entendement des principes de base est biaisé au départ, il va de soi qu’on se retrouve face à des interprétations différentes, face à une certaine complaisance ou encore plus grave, face à la trahison par rapport aux idéaux démocratiques et aux intérêts patriotiques.

Pas de concession possible

Dès lors qu’il est connu de tous que les règles ont été faussées et qu’elles n’ont pas été respectées, cette problématique devient un cas de conscience. Elle devient un dilemme auquel est confronté toute la société. En se basant sur son poids sociologique, il n’y a que le peuple souverain qui peut inverser la donne. Il peut dicter sa volonté en faisant de sorte que son vote puisse réellement compter. Ce faisant, aucune concession ne peut être accordée aux fraudeurs patentés, aux vampires qui vivent au dépend de la population. Il est clair que la route doit être barrée aux aventuriers, aux gens sans conscience ni scrupule qui ramènent l’importance des enjeux politiques et électoraux à une simple question d’argent pour la satisfaction intimiste de leurs propres ventres sans tenir aucunement compte ni des intérêts à préserver et à défendre ni de la moralité et de l’aspect de justice qui accompagnent tout le déroulement du scrutin.

S’il était impérieux de maintenir le régime sortant au pouvoir, nul ne servait à organiser les élections. Le pouvoir avait tous les moyens de renvoyer aux calendes grecques la joute électorale. En acceptant le défi de les organiser, le bon sens et la droiture dictent d’en accepter le verdict quel qu’il soit : la victoire ou la défaite. C’est en vertu de ce credo que le président élu s’est déjà prononcé clairement sur ce point en disant un non catégorique à toute participation à cette institution qui est une émanation de la mascarade électorale échafaudée par Ngoy Mulunda et sa bande de falsificateurs et tricheurs.

Ne pas cautionner le déni de démocratie

À moins de perdre la boussole et de ne pas savoir ou l’on va et quel a été la volonté du peuple exprimée clairement et nettement lors du vote, la question de la participation des élus a l’hémicycle perd tout son fondement et devient dénuée du bon sens et de toute logique politique. S’engager sur cette voie alors que l’on sait combien ces élections ont été noyées jusqu’au fond dans la supercherie, dans un vaste complot de tripatouillage des résultats, c’est, à ne point s’en douter, cautionner le déni de la démocratie. C’est prendre le peuple congolais pour des bons à rien qui n’ont absolument pas voix au chapitre. Or, dans ce cas, nous parlons de la concrétisation de la volonté populaire qui s’exprime par la délégation ou la représentation par les élus de cette population. Faire le jeu des ennemis de la démocratie, c’est prêter le flanc à un suicide collectif, c’est s’aventurer sur un terrain très glissant avec des conséquences inimaginables sur la solidité même de nos institutions. Le peuple congolais cherche-t-il la paix et la démocratie ou la consolidation des régimes dictatoriaux?

Accepter la participation à l’assemblée nationale « des élus du peuple » dans de telles conditions, cela équivaut à renchérir la politique du chaos, de l’anarchie et de l’injustice sociale. C’est cette politique qui a ruiné le pays et l’a fait sombrer au rang des républiques bananières qui agissent non sur la force des lois mais en appliquant la loi de la force.

Mwamba Tshibangu
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