Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.udps.be/udps/index.php/utili ... e-de-ludps
DÉCLARATION POLITIQUE DE L’UDPS
DÉCLARATION POLITIQUE DE L’UDPS CONSÉCUTIVE AU POINT DE PRESSE DE
MONSIEUR MENDE OMALANGA LAMBERT DU SAMEDI 11 FÉVRIER 2012 AU SUJET DU CAS DU DOSSIER DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL JACQUEMAIN SHABANI.
1. L’UDPS dénonce fermement les contrevérités proférées, comme à ses habitudes, par Monsieur Mende Omalanga Lambert au cours de sa sortie médiatique du samedi dernier.
2. La stratégie de toutes les dictatures ne varie pas : elle est basée sur la violation des droits humains et le mensonge. C’est ainsi que, dans le cas d’espèce, le régime déchu tente de porter atteinte à la liberté d’expression et de mouvement du Secrétaire Général de l’UDPS, Monsieur SHABANI Jacquemain, et use pour ce faire de la torture physique sur ce dernier et des contrevérités les plus perfides pour tenter de tromper l’opinion.
3. Le Secrétaire Général de l’UDPS a été arrêté par la DGM [Direction Générale des Migrations] le mardi 08 février à 2ohoo’ à l’aéroport international de N’djili au moment où il s’apprêtait à embarquer sur un vol en partance pour Berlin via Bruxelles.
4. La DGM l’a livré à l’ANR [Agence Nationale de Renseignement] où il a été atrocement torturé une bonne partie de la nuit du mardi au mercredi. A ce sujet, l’UDPS attire l’attention de l’opinion que ces actes ignobles se sont déroulés dans les locaux d’une agence publique de l’Etat supposée être républicaine ! il convient de révéler que les agents tortionnaires de l’ANR ont pratiqué sur le Secrétaire Général de l’UDPS une torture spéciale qui se base sur la désorientation sensorielle de la victime, notamment le supplice de la noyade et des coups à la tête. La version complètement mensongère propagée par Monsieur Mende relève tout simplement d’un manque criant d’humanité et d’un profond cynisme.
5. L’UDPS constate aussi que les pièces du dossier de cette affaire, censées être détenues par les services, passent d’une personne à l’autre et sont exhibées avec une grande légèreté et de manière inopportune devant les caméras de télévision et de la presse. L’UDPS est donc en droit de récuser toutes conclusions tirées sur la base d’une attitude qui ne respecte pas le secret en la matière.
6. La lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes et de la justice est cruciale pour l’avènement d’un Etat de droit et de démocratie en République Démocratique du Congo.
7. L’UDPS appelle le Peuple congolais à la vigilance pour ne pas être distrait et détourné de la recherche de la vérité des urnes du 28 novembre 2011 et de la justice à savoir, Étienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA, Président Élu de la République Démocratique du Congo et l’exhorte à participer massivement à toute manifestation organisée pour atteindre cet objectif.
Le Peuple d’abord ! Tshisekedi Président Élu!
Fait à Kinshasa, le 13 février 2012
Pour l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social
KAHUNGU MBEMBA Raymond
Secrétaire Général a. i
DÉCLARATION POLITIQUE DE L’UDPS
DÉCLARATION POLITIQUE DE L’UDPS CONSÉCUTIVE AU POINT DE PRESSE DE
MONSIEUR MENDE OMALANGA LAMBERT DU SAMEDI 11 FÉVRIER 2012 AU SUJET DU CAS DU DOSSIER DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL JACQUEMAIN SHABANI.
1. L’UDPS dénonce fermement les contrevérités proférées, comme à ses habitudes, par Monsieur Mende Omalanga Lambert au cours de sa sortie médiatique du samedi dernier.
2. La stratégie de toutes les dictatures ne varie pas : elle est basée sur la violation des droits humains et le mensonge. C’est ainsi que, dans le cas d’espèce, le régime déchu tente de porter atteinte à la liberté d’expression et de mouvement du Secrétaire Général de l’UDPS, Monsieur SHABANI Jacquemain, et use pour ce faire de la torture physique sur ce dernier et des contrevérités les plus perfides pour tenter de tromper l’opinion.
3. Le Secrétaire Général de l’UDPS a été arrêté par la DGM [Direction Générale des Migrations] le mardi 08 février à 2ohoo’ à l’aéroport international de N’djili au moment où il s’apprêtait à embarquer sur un vol en partance pour Berlin via Bruxelles.
4. La DGM l’a livré à l’ANR [Agence Nationale de Renseignement] où il a été atrocement torturé une bonne partie de la nuit du mardi au mercredi. A ce sujet, l’UDPS attire l’attention de l’opinion que ces actes ignobles se sont déroulés dans les locaux d’une agence publique de l’Etat supposée être républicaine ! il convient de révéler que les agents tortionnaires de l’ANR ont pratiqué sur le Secrétaire Général de l’UDPS une torture spéciale qui se base sur la désorientation sensorielle de la victime, notamment le supplice de la noyade et des coups à la tête. La version complètement mensongère propagée par Monsieur Mende relève tout simplement d’un manque criant d’humanité et d’un profond cynisme.
5. L’UDPS constate aussi que les pièces du dossier de cette affaire, censées être détenues par les services, passent d’une personne à l’autre et sont exhibées avec une grande légèreté et de manière inopportune devant les caméras de télévision et de la presse. L’UDPS est donc en droit de récuser toutes conclusions tirées sur la base d’une attitude qui ne respecte pas le secret en la matière.
6. La lutte pour le rétablissement de la vérité des urnes et de la justice est cruciale pour l’avènement d’un Etat de droit et de démocratie en République Démocratique du Congo.
7. L’UDPS appelle le Peuple congolais à la vigilance pour ne pas être distrait et détourné de la recherche de la vérité des urnes du 28 novembre 2011 et de la justice à savoir, Étienne TSHISEKEDI Wa MULUMBA, Président Élu de la République Démocratique du Congo et l’exhorte à participer massivement à toute manifestation organisée pour atteindre cet objectif.
Le Peuple d’abord ! Tshisekedi Président Élu!
Fait à Kinshasa, le 13 février 2012
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Témoignage émouvant d'un prêtre sur la répression du pouvoir de Kabila ce jeudi 16 février
http://banamikili.skyrock.com/307091069 ... abila.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... razzaville
Interview : Martin Fayulu : « Les membres du bureau de la Céni doivent être poursuivis »
LUNDI, 20 FÉVRIER 2012 08:26
Le président de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement tire les enseignements des scrutins du 28 novembre et scrute l'avenir du pays.
Les Dépêches de Brazzaville: Le recomptage des voix que propose l'opposition n'est-il pas utopique lorsqu'on sait que de nombreux procès- verbaux ont disparu ?
Martin Fayulu : Le pasteur Ngoy Mulunda et son équipe ont reçu mandat d'organiser les élections mais aussi de veiller à la conservation des documents y relatifs. À un moment donné, nous devons apprendre à respecter les valeurs universelles. La falsification d'un document est punie pénalement. Sur un peu plus de 10 000 bureaux de vote recensés à Kinshasa, 2 000 procès-verbaux ont disparu, soit 20% non pris en compte dans l'évaluation générale. Pour notre part, nous professons la vérité des urnes, c'est-à-dire ce que l'électeur a exprimé comme suffrage réel, lequel doit impérativement résulter du verdict final. Le plan de sortie de crise que proposent les forces du changement est clair et s'articule autour de la nécessité de rétablir la vérité des urnes.
LDB : Comment alors contourner la difficulté ?
M.F. : D'abord, il faudra réconcilier les procès-verbaux et, une fois d'accord, procéder au recomptage. Si cette opération s'avère difficile, on reprend les élections. Mais avant cela, il faut que les gens se parlent, que chacun apporte son cahier de charges, qu'il y ait des termes de référence etc.
LDB : Dans ce cas, inutile d'aller à la Cour suprême de justice...
M.F. : C'est juste pour se compliquer inutilement la tâche. Voyez le nombre des recours introduits. Près de deux tiers des députés élus sont contestés. Comment peut-on aller dans une assemblée avec des gens dont la légitimité est mise en doute ? Cela pose un sérieux problème de conscience, d'éthique, de respect des valeurs et de considération.
LDB : Des députés nommés voulez-vous dire ? Avez-vous des preuves ?
M.F. : Outre le nombre impressionnant des requêtes en contestation des résultats introduites à la Cour suprême de justice, le peuple n'a exprimé aucun ressentiment à la proclamation des résultats provisoires par la Céni. Il y a eu des bulletins de vote pré cochés et d'autres qui sont entrés sur le territoire national le jour du vote et même au-delà du 28 novembre. En outre, 3 200 000 personnes ont voté par dérogation, soit 17% du corps électoral. Les procès-verbaux détenus par les témoins étaient en totale déconnexion avec les résultats affichés par la Céni. À cela s'ajoutent les pressions exercées sur le bureau de la Céni par les chefs des clans de la majorité présidentielle pour que les leurs passent au détriment des vrais élus. N'est-ce pas là des preuves suffisantes qui relativisent la légitimité des actuels représentants du peuple ?
LDB : Quelle est la part du bureau de la Céni dans tout cela ?
M.F. : Pour avoir occasionné et planifié la fraude électorale, nous exigeons à ce que les membres du bureau de la Céni soient traînés en justice. Ils doivent s'expliquer sur une série des préoccupations, notamment sur le déroulement des opérations d'enrôlement en précisant combien des cartes d'électeurs et des bulletins de vote ont été commandés, utilisés ou non utilisés. Comment expliquer que sur les 51 députés élus de la ville-province de Kinshasa réputée berceau des forces du changement, ces dernières s'en tirent avec dix-neuf seulement contre 32 issus du camp présidentiel ? Peut-on également justifier les 90% des voix obtenues par Joseph Kabila au Katanga au détriment d'Étienne Tshisekedi réduit à la portion congrue avec seulement 7% ? La Cour suprême de justice devrait aller jusque dans les détails pour corriger ces iniquités manifestes. Le nouveau bureau de la Céni qui succédera à celui de Ngoy Mulunda procédera au nettoyage du fichier électoral et à la reprogrammation des élections sur la base d'un nouveau calendrier électoral. Il sera composé de sept personnes dont un président indépendant d'esprit, deux délégués de l'UDPS, deux de la Majorité présidentielle et deux de la société civile.
LDB : N'êtes-vous pas embarrassé par la position d'Étienne Tshisekedi invitant les députés de l'UDPS à ne pas siéger au Parlement ?
M.F. : Pas du tout. Le président Étienne Tshisekedi est resté logique avec lui-même. Au sein de la Dynamique Tshisekedi président, nous le soutenons totalement. Ne pas reconnaître cet appel, c'est se voiler la face. Il faudra, dès lors, chercher à trouver la solution avec lui et non en dehors de sa personne. L'histoire des hommes est faite des temps difficiles mais aussi de dialogue. Si à l'intérieur, nous sommes incapables de trouver la solution, il faudrait alors recourir à une médiation internationale indépendante.
LDB : Comment entrevoyez-vous l'avenir de l'Ecidé ?
M.F. : L'Ecidé est un parti politique à caractère national qui a fait d'énormes progrès. On nous a dérangés un peu partout. Nous avons introduit des requêtes à la Cour suprême de justice pour six ou sept circonscriptions électorales où nous étions partie prenante. Nous étions très bien classés à Rutshuru, à Lubero, à Mweka, à Mbuji-Mayi, à Kabinda, à Tshela et ailleurs. Si les élections s'étaient déroulées librement, l'Ecidé pourrait se prévaloir aujourd'hui de pas moins de quinze sièges à son actif. Mais hélas !
Propos recueillis par Alain Diasso
Interview : Martin Fayulu : « Les membres du bureau de la Céni doivent être poursuivis »
LUNDI, 20 FÉVRIER 2012 08:26
Le président de l'Engagement pour la citoyenneté et le développement tire les enseignements des scrutins du 28 novembre et scrute l'avenir du pays.
Les Dépêches de Brazzaville: Le recomptage des voix que propose l'opposition n'est-il pas utopique lorsqu'on sait que de nombreux procès- verbaux ont disparu ?
Martin Fayulu : Le pasteur Ngoy Mulunda et son équipe ont reçu mandat d'organiser les élections mais aussi de veiller à la conservation des documents y relatifs. À un moment donné, nous devons apprendre à respecter les valeurs universelles. La falsification d'un document est punie pénalement. Sur un peu plus de 10 000 bureaux de vote recensés à Kinshasa, 2 000 procès-verbaux ont disparu, soit 20% non pris en compte dans l'évaluation générale. Pour notre part, nous professons la vérité des urnes, c'est-à-dire ce que l'électeur a exprimé comme suffrage réel, lequel doit impérativement résulter du verdict final. Le plan de sortie de crise que proposent les forces du changement est clair et s'articule autour de la nécessité de rétablir la vérité des urnes.
LDB : Comment alors contourner la difficulté ?
M.F. : D'abord, il faudra réconcilier les procès-verbaux et, une fois d'accord, procéder au recomptage. Si cette opération s'avère difficile, on reprend les élections. Mais avant cela, il faut que les gens se parlent, que chacun apporte son cahier de charges, qu'il y ait des termes de référence etc.
LDB : Dans ce cas, inutile d'aller à la Cour suprême de justice...
M.F. : C'est juste pour se compliquer inutilement la tâche. Voyez le nombre des recours introduits. Près de deux tiers des députés élus sont contestés. Comment peut-on aller dans une assemblée avec des gens dont la légitimité est mise en doute ? Cela pose un sérieux problème de conscience, d'éthique, de respect des valeurs et de considération.
LDB : Des députés nommés voulez-vous dire ? Avez-vous des preuves ?
M.F. : Outre le nombre impressionnant des requêtes en contestation des résultats introduites à la Cour suprême de justice, le peuple n'a exprimé aucun ressentiment à la proclamation des résultats provisoires par la Céni. Il y a eu des bulletins de vote pré cochés et d'autres qui sont entrés sur le territoire national le jour du vote et même au-delà du 28 novembre. En outre, 3 200 000 personnes ont voté par dérogation, soit 17% du corps électoral. Les procès-verbaux détenus par les témoins étaient en totale déconnexion avec les résultats affichés par la Céni. À cela s'ajoutent les pressions exercées sur le bureau de la Céni par les chefs des clans de la majorité présidentielle pour que les leurs passent au détriment des vrais élus. N'est-ce pas là des preuves suffisantes qui relativisent la légitimité des actuels représentants du peuple ?
LDB : Quelle est la part du bureau de la Céni dans tout cela ?
M.F. : Pour avoir occasionné et planifié la fraude électorale, nous exigeons à ce que les membres du bureau de la Céni soient traînés en justice. Ils doivent s'expliquer sur une série des préoccupations, notamment sur le déroulement des opérations d'enrôlement en précisant combien des cartes d'électeurs et des bulletins de vote ont été commandés, utilisés ou non utilisés. Comment expliquer que sur les 51 députés élus de la ville-province de Kinshasa réputée berceau des forces du changement, ces dernières s'en tirent avec dix-neuf seulement contre 32 issus du camp présidentiel ? Peut-on également justifier les 90% des voix obtenues par Joseph Kabila au Katanga au détriment d'Étienne Tshisekedi réduit à la portion congrue avec seulement 7% ? La Cour suprême de justice devrait aller jusque dans les détails pour corriger ces iniquités manifestes. Le nouveau bureau de la Céni qui succédera à celui de Ngoy Mulunda procédera au nettoyage du fichier électoral et à la reprogrammation des élections sur la base d'un nouveau calendrier électoral. Il sera composé de sept personnes dont un président indépendant d'esprit, deux délégués de l'UDPS, deux de la Majorité présidentielle et deux de la société civile.
LDB : N'êtes-vous pas embarrassé par la position d'Étienne Tshisekedi invitant les députés de l'UDPS à ne pas siéger au Parlement ?
M.F. : Pas du tout. Le président Étienne Tshisekedi est resté logique avec lui-même. Au sein de la Dynamique Tshisekedi président, nous le soutenons totalement. Ne pas reconnaître cet appel, c'est se voiler la face. Il faudra, dès lors, chercher à trouver la solution avec lui et non en dehors de sa personne. L'histoire des hommes est faite des temps difficiles mais aussi de dialogue. Si à l'intérieur, nous sommes incapables de trouver la solution, il faudrait alors recourir à une médiation internationale indépendante.
LDB : Comment entrevoyez-vous l'avenir de l'Ecidé ?
M.F. : L'Ecidé est un parti politique à caractère national qui a fait d'énormes progrès. On nous a dérangés un peu partout. Nous avons introduit des requêtes à la Cour suprême de justice pour six ou sept circonscriptions électorales où nous étions partie prenante. Nous étions très bien classés à Rutshuru, à Lubero, à Mweka, à Mbuji-Mayi, à Kabinda, à Tshela et ailleurs. Si les élections s'étaient déroulées librement, l'Ecidé pourrait se prévaloir aujourd'hui de pas moins de quinze sièges à son actif. Mais hélas !
Propos recueillis par Alain Diasso
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
Pour avoir présidé la séance de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée Nationale Kombo Nkisi radié de l'UDPS
LUNDI, 20 FÉVRIER 2012 12:46
« On ne peut trahir les idéaux du parti pour le problème du ventre » : tel est l'argumentaire développé par le Secrétaire National de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, chargé de la communication, Kapambu pour justifié la décision de radiation du président du bureau provisoire de l'Assemblée nationale, Kombo Nkisi prise par la haute instance du parti.
Au cours d'un point de presse au restaurant Green Garden dans la commune de la Gombe le samedi 18 février, Kapambu a apporta un cinglant démenti aux allégations selon lesquelles, Kombo Nkisi, élu de Madimba pour le compte de l'UDPS, aurait reçu le quitus du président Tshisekedi pour présider provisoirement la nouvelle Assemblée nationale que son parti qualifie d'un forum illégitime.
Il a rappelé qu'Etienne Tshisekedi qu'il considère comme le président légitime de la République démocratique du Congo n'est jamais revenu sur sa décision du 20 janvier annulant les élections législatifs que les évêques et les missions d'observation internationales et nationale ont jugé inacceptables à cause d'une fraude massive opérée dans les officines politiques de la majorité, en complicité avec les responsables de la CENI.
Le porte-parole de l'UDPS a annoncé l'exclusion de l'UDPS de Kombo, à cause de la fragrance et la gravité de son rôle dans cette Assemblée nationale ignorée par son parti.
Kapampu a averti que tous ceux qui siégeront à cette Assemblée prétendument au nom de l'UDPS n'engagent pas le parti et subiront le même sort que Kombo qui a fait librement son choix d'abandonner les idéaux républicains défendus par l'UDPS dans sa lutte de 30 ans pour les émoluments et autres avantages accordés aux députés de l'Assemblée issue des élection dont la tricherie est décriée par le monde libre.
Tout en faisant remarquer que l'UDPS ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir ce proche de Tshisekedi a appelé la population congolaise qui a voté massivement celui-ci à la magistrature suprême, le 28 novembre à ne pas faiblir dans la lutte pour le triomphe de la vérité des urnes.
Il s'est dit convaincu que tôt ou tard, Tshisekedi aura l'imperium pour appliquer l'ambitieux programme de l'UDPS d'instaurer la véritable démocratie et l'Etat de droit que le peuple congolais appelle de tous ses voeux après plusieurs décennies de dictature qui n'a fait qu'aggraver sa souffrance.
Pour cet enfant terrible de la rue Pétunias, la résistance qui a permis le déboulonnement de la dictature mobutienne après un long et dur combat de l'UDPS et de son leader, doit être maintenue pour mettre fin au régime des prétendus nationaliste de gauche caractérisé par la prédation.
Parlant de la marche des chrétiens, Kapambu a au nom de l'UDPS félicité le peuple congolais d'avoir répondu à l'appel du conseil de l'apostolat des laïcs catholiques, (CALCC), organisateur de la marche, en y participant massivement le jeudi 16 février en vue du rétablissement de la vérité des urnes et la justice en exigeant la démission du bureau de CENI.
Tout en encourageant les laïcs catholiques à persévérer dans la lutte pour le rétablissement de la démocratie et l'Etat de droit qui passe par le respect de la volonté du souverain primaire, ce cadre de l'UDPS a condamné fermement la répression brutale de cette marche, ainsi que la profanation des lieux de culte par la police, main dans la main avec la milice du PPRD composée des marginaux appelés «pomba».
ERIC WEMBA
Pour avoir présidé la séance de l'ouverture de la session extraordinaire de l'Assemblée Nationale Kombo Nkisi radié de l'UDPS
LUNDI, 20 FÉVRIER 2012 12:46
« On ne peut trahir les idéaux du parti pour le problème du ventre » : tel est l'argumentaire développé par le Secrétaire National de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, chargé de la communication, Kapambu pour justifié la décision de radiation du président du bureau provisoire de l'Assemblée nationale, Kombo Nkisi prise par la haute instance du parti.
Au cours d'un point de presse au restaurant Green Garden dans la commune de la Gombe le samedi 18 février, Kapambu a apporta un cinglant démenti aux allégations selon lesquelles, Kombo Nkisi, élu de Madimba pour le compte de l'UDPS, aurait reçu le quitus du président Tshisekedi pour présider provisoirement la nouvelle Assemblée nationale que son parti qualifie d'un forum illégitime.
Il a rappelé qu'Etienne Tshisekedi qu'il considère comme le président légitime de la République démocratique du Congo n'est jamais revenu sur sa décision du 20 janvier annulant les élections législatifs que les évêques et les missions d'observation internationales et nationale ont jugé inacceptables à cause d'une fraude massive opérée dans les officines politiques de la majorité, en complicité avec les responsables de la CENI.
Le porte-parole de l'UDPS a annoncé l'exclusion de l'UDPS de Kombo, à cause de la fragrance et la gravité de son rôle dans cette Assemblée nationale ignorée par son parti.
Kapampu a averti que tous ceux qui siégeront à cette Assemblée prétendument au nom de l'UDPS n'engagent pas le parti et subiront le même sort que Kombo qui a fait librement son choix d'abandonner les idéaux républicains défendus par l'UDPS dans sa lutte de 30 ans pour les émoluments et autres avantages accordés aux députés de l'Assemblée issue des élection dont la tricherie est décriée par le monde libre.
Tout en faisant remarquer que l'UDPS ne cherche pas le pouvoir pour le pouvoir ce proche de Tshisekedi a appelé la population congolaise qui a voté massivement celui-ci à la magistrature suprême, le 28 novembre à ne pas faiblir dans la lutte pour le triomphe de la vérité des urnes.
Il s'est dit convaincu que tôt ou tard, Tshisekedi aura l'imperium pour appliquer l'ambitieux programme de l'UDPS d'instaurer la véritable démocratie et l'Etat de droit que le peuple congolais appelle de tous ses voeux après plusieurs décennies de dictature qui n'a fait qu'aggraver sa souffrance.
Pour cet enfant terrible de la rue Pétunias, la résistance qui a permis le déboulonnement de la dictature mobutienne après un long et dur combat de l'UDPS et de son leader, doit être maintenue pour mettre fin au régime des prétendus nationaliste de gauche caractérisé par la prédation.
Parlant de la marche des chrétiens, Kapambu a au nom de l'UDPS félicité le peuple congolais d'avoir répondu à l'appel du conseil de l'apostolat des laïcs catholiques, (CALCC), organisateur de la marche, en y participant massivement le jeudi 16 février en vue du rétablissement de la vérité des urnes et la justice en exigeant la démission du bureau de CENI.
Tout en encourageant les laïcs catholiques à persévérer dans la lutte pour le rétablissement de la démocratie et l'Etat de droit qui passe par le respect de la volonté du souverain primaire, ce cadre de l'UDPS a condamné fermement la répression brutale de cette marche, ainsi que la profanation des lieux de culte par la police, main dans la main avec la milice du PPRD composée des marginaux appelés «pomba».
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Muya Ilunga Albert - Comprendre le message de Etienne Tshisekedi
http://www.youtube.com/watch?v=98ZfWzMTULc
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Exclusité, Bokesthu : BOKESTHU prophète de la nation en studio...Congomikili
http://www.youtube.com/watch?v=uRguJGq11r8
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Zoe à la présidence de la chambre basse
Janet à la présidence du senat
Selemani, chef d'Etat Major de l'Armée ...
Et le peuple congolais dit en choeur : AMEN !
Janet à la présidence du senat
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Et le peuple congolais dit en choeur : AMEN !
Nazala en forme Nazala en forme te nakoki kozanga leopardsfoot te!!!
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La sauvagerie...
http://kongolibre.over-blog.com/article ... 53340.html
Lundi 20 février 2012
LE CINÉASTE THIERRY MICHEL AGRESSÉ À KINSHASA - LA LIBRE BELGIQUE 20.02.2012
Le cinéaste Thierry MICHEL agressé à Kinshasa - La Libre Belgique 20.02.2012 [APRODEC.blog4ever.com]
Brèves
MFC
Mis en ligne le 20/02/2012
http://www.lalibre.be/actu/internationa ... reves.html
Congo
Le cinéaste Thierry Michel agressé à Kinshasa
Le cinéaste belge Thierry Michel - dont le film consacré à l’assassinat à Kinshasa, en 2010, d’un défenseur des droits de l’homme, "L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ?" sort ces jours-ci sur nos écrans - a été victime d’une agression jeudi dernier à Kinshasa. Dans la journée, il avait filmé la répression de la Marche des chrétiens (voir "LLB" 17 février) et avait été emmené au poste puis empêché de travailler malgré ses autorisations en règle. Le soir, vers 23 h 30, il a été attaqué sur le boulevard du 30 juin par une bande de voyous qui l’ont tabassé sans le voler. Il s’en sort avec des contusions.
http://kongolibre.over-blog.com/article ... 53340.html
Lundi 20 février 2012
LE CINÉASTE THIERRY MICHEL AGRESSÉ À KINSHASA - LA LIBRE BELGIQUE 20.02.2012
Le cinéaste Thierry MICHEL agressé à Kinshasa - La Libre Belgique 20.02.2012 [APRODEC.blog4ever.com]
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Mis en ligne le 20/02/2012
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Congo
Le cinéaste Thierry Michel agressé à Kinshasa
Le cinéaste belge Thierry Michel - dont le film consacré à l’assassinat à Kinshasa, en 2010, d’un défenseur des droits de l’homme, "L’affaire Chebeya, un crime d’Etat ?" sort ces jours-ci sur nos écrans - a été victime d’une agression jeudi dernier à Kinshasa. Dans la journée, il avait filmé la répression de la Marche des chrétiens (voir "LLB" 17 février) et avait été emmené au poste puis empêché de travailler malgré ses autorisations en règle. Le soir, vers 23 h 30, il a été attaqué sur le boulevard du 30 juin par une bande de voyous qui l’ont tabassé sans le voler. Il s’en sort avec des contusions.
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Nouvelle cotisation des combattants pour soutenir la marche du 16/02 à Kinshasa et les blessés
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.jeuneafrique.com/Article/ART ... n-rdc.html
Thierry Vircoulon : "On assiste à une régression démocratique" en RDC
démocratie(598) - Joseph Kabila(359) - étienne Tshisekedi(91) - législatives rdc 2011(18)
20/02/2012 à 16h:52 Par Vincent Duhem
Directeur de l’International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon analyse le blocage politique actuel et la faiblesse de l'opposition en République démocratique du Congo (RDC). Tout en déplorant l'escalade du pouvoir dans la répression. Interview.
Jeune Afrique : La rentrée du Parlement congolais a eu lieu jeudi 16 février. Selon certaines sources au sein de l’UDPS, après avoir récemment évoqué l'idée de ne pas siéger, certains députés UDPS ont finalement décidé de valider leur mandat et de suivre une stratégie d'opposition républicaine. Pourquoi un tel revirement ? La stratégie de Tshisekedi est-elle mise en cause ?
Thierry Vircoulon (en photo ci-contre) : Je ne pense pas qu’une décision ait été arrêtée, les députés de l’UDPS sont toujours en grande discussion. Selon mes informations, une majorité d’entre eux n’était pas présente à l’Assemblée. Le parti est très divisé entre d’un côté ceux qui aimeraient bien siéger et de l’autre, ceux qui autour d'Étienne Thisekedi sont dans une position de boycott total. La stratégie de l’UDPS n’est pas encore bien définie. À ce stade de la vie politique, Tshisekedi ne va quant à lui pas modifier sa stratégie. La question est de savoir si le pouvoir va le laisser rester à Kinshasa.
Quelles conséquences le choix de l’UDPS aura sur l’opposition, notamment sur l’Union pour la Nation Congolais (UNC) de Vital Kamerhe ?
L’UDPS est le premier parti de l’opposition. S’il ne siège pas, les autres partis seront clairement affaiblis au Parlement. Dans le cas contraire, cela peut créer un fond d’opposition significatif (une centaine de député). L’enjeu est donc de savoir si l’opposition sera parlementaire ou extra-parlementaire. Mais, il serait souhaitable qu’il y ait une opposition parlementaire en RDC.
La majorité présidentielle sort-elle renforcée du scrutin ?
Bien qu’un nombre important de sièges soient contestés, la majorité est clairement définie. À côté du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Kabila, se trouve le Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD), le Mouvement social pour le renouveau (MSR) de Pierre Lumbi et le Parti lumumbiste unifié (Palu). On connaît donc la configuration de la majorité. Elle sera dominante, voire surdominante si l’UDPS ne siège pas. Dominante au Parlement mais fragile dans la rue, comme le montre la répression de la manifestation de jeudi 16 février.
Ce qui s’est passé le 16 février montre qu'il est maintenant impossible pour l’opposition de manifester à Kinshasa.
En effet, la manifestation de l’Église catholique, interdite par les autorités de Kinshasa, a été violemment réprimée. Vous attendiez-vous à un tel tour de vis de la part du régime de Kabila?
Oui, bien sûr. Ce n’est en rien étonnant. Rappellez-vous dans quelle ambiance sécuritaire tendue se sont déroulés la fin de la campagne et le dépouillement des votes. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que l’on assiste à un scénario de régression démocratique caractérisé par un climat de répression et une absence d’opposition. Une répression qui touche les manifestants, mais aussi directement l’opposition : deux membres de l’UDPS ont récemment été arrêtés et détenus arbitrairement par les services de sécurité du régime de Kabila.
Ce qui s’est passé le 16 février montre que la capacité de mobilisation de l’opposition est largement dépassée par les ressources des forces de l’ordre. Il est maintenant impossible pour l’opposition de manifester à Kinshasa.
À l’occasion de la compilation des résultats des législatives, la Ceni a modifié ses équipes et fait état d’un nombre d’irrégularités bien supérieur à ce qui avait été constaté pour la présidentielle. Cela donne-t-il une plus grande crédibilité à son travail, ou cela montre-t-il a contrario l'incohérence des résultats entre les deux scrutins ?
Cela ne lui donne pas une once de crédibilité supplémentaire. L’enjeu des législatives était moins important que celui de la présidentielle. La seule chose que cela montre, c’est que l’opacité du dépouillement des votes de la présidentielle a été la même pour les législatives.
Quel a été le travail des observateurs dépêchés par les États-Unis et l’Union européenne (UE) ?
Nul. Les États-Unis ont bien dépêché des experts électoraux mais ils n’ont pas réussi à trouver un accord avec la Ceni qui a déclaré qu’elle souhaitait que personne ne mette les pieds dans le dépouillement.
La communauté internationale a pris l’option de geler les problèmes au lieu de les régler et est ainsi renvoyée à ses contradictions.
Les États-Unis ont appelé mercredi 15 février à la formation d’un « gouvernement de large union ». Est-ce une option réaliste ?
Non, je ne vois pas comment quelqu’un qui vient d’être élu accepterait de partager le pouvoir. Ce ne sont que des paroles diplomatiques qui révèlent l’embarras de la communauté internationale vis-à-vis d’une élection qu’elle a en partie financé, et dont elle a participé à l’organisation logistique.
La communauté internationale a pris l’option de geler les problèmes au lieu de les régler et est ainsi renvoyée à ses contradictions. Par exemple, lors de l’élection de 2006, la mission électorale de l’Union européenne a rendu un rapport en vue des élections de 2011. Aucune de ces recommandations n’a été mise en œuvre par Kinshasa. Malgré cela, l’UE a quand même financé les scrutins de novembre dernier.
L’ambassadeur américain à Kinshasa, bien que pointant les nombreuses irrégularités constatées, a reconnu Joseph Kabila comme président légitime. Pourquoi les États-Unis se rangent-ils derrière Kabila ?
Les États-Unis sont confrontés aux mêmes contradictions que la communauté internationale. Après avoir appuyé le processus et penché du côté du pouvoir établi, les USA ont reconnu les fraudes constatées par tous lors du vote. Ils sont maintenant gênés. D’où ce double discours.
Thierry Vircoulon : "On assiste à une régression démocratique" en RDC
démocratie(598) - Joseph Kabila(359) - étienne Tshisekedi(91) - législatives rdc 2011(18)
20/02/2012 à 16h:52 Par Vincent Duhem
Directeur de l’International Crisis Group (ICG) pour l'Afrique centrale, Thierry Vircoulon analyse le blocage politique actuel et la faiblesse de l'opposition en République démocratique du Congo (RDC). Tout en déplorant l'escalade du pouvoir dans la répression. Interview.
Jeune Afrique : La rentrée du Parlement congolais a eu lieu jeudi 16 février. Selon certaines sources au sein de l’UDPS, après avoir récemment évoqué l'idée de ne pas siéger, certains députés UDPS ont finalement décidé de valider leur mandat et de suivre une stratégie d'opposition républicaine. Pourquoi un tel revirement ? La stratégie de Tshisekedi est-elle mise en cause ?
Thierry Vircoulon (en photo ci-contre) : Je ne pense pas qu’une décision ait été arrêtée, les députés de l’UDPS sont toujours en grande discussion. Selon mes informations, une majorité d’entre eux n’était pas présente à l’Assemblée. Le parti est très divisé entre d’un côté ceux qui aimeraient bien siéger et de l’autre, ceux qui autour d'Étienne Thisekedi sont dans une position de boycott total. La stratégie de l’UDPS n’est pas encore bien définie. À ce stade de la vie politique, Tshisekedi ne va quant à lui pas modifier sa stratégie. La question est de savoir si le pouvoir va le laisser rester à Kinshasa.
Quelles conséquences le choix de l’UDPS aura sur l’opposition, notamment sur l’Union pour la Nation Congolais (UNC) de Vital Kamerhe ?
L’UDPS est le premier parti de l’opposition. S’il ne siège pas, les autres partis seront clairement affaiblis au Parlement. Dans le cas contraire, cela peut créer un fond d’opposition significatif (une centaine de député). L’enjeu est donc de savoir si l’opposition sera parlementaire ou extra-parlementaire. Mais, il serait souhaitable qu’il y ait une opposition parlementaire en RDC.
La majorité présidentielle sort-elle renforcée du scrutin ?
Bien qu’un nombre important de sièges soient contestés, la majorité est clairement définie. À côté du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) de Kabila, se trouve le Parti du peuple pour la paix et la démocratie (PPPD), le Mouvement social pour le renouveau (MSR) de Pierre Lumbi et le Parti lumumbiste unifié (Palu). On connaît donc la configuration de la majorité. Elle sera dominante, voire surdominante si l’UDPS ne siège pas. Dominante au Parlement mais fragile dans la rue, comme le montre la répression de la manifestation de jeudi 16 février.
Ce qui s’est passé le 16 février montre qu'il est maintenant impossible pour l’opposition de manifester à Kinshasa.
En effet, la manifestation de l’Église catholique, interdite par les autorités de Kinshasa, a été violemment réprimée. Vous attendiez-vous à un tel tour de vis de la part du régime de Kabila?
Oui, bien sûr. Ce n’est en rien étonnant. Rappellez-vous dans quelle ambiance sécuritaire tendue se sont déroulés la fin de la campagne et le dépouillement des votes. Ce qui est le plus inquiétant, c’est que l’on assiste à un scénario de régression démocratique caractérisé par un climat de répression et une absence d’opposition. Une répression qui touche les manifestants, mais aussi directement l’opposition : deux membres de l’UDPS ont récemment été arrêtés et détenus arbitrairement par les services de sécurité du régime de Kabila.
Ce qui s’est passé le 16 février montre que la capacité de mobilisation de l’opposition est largement dépassée par les ressources des forces de l’ordre. Il est maintenant impossible pour l’opposition de manifester à Kinshasa.
À l’occasion de la compilation des résultats des législatives, la Ceni a modifié ses équipes et fait état d’un nombre d’irrégularités bien supérieur à ce qui avait été constaté pour la présidentielle. Cela donne-t-il une plus grande crédibilité à son travail, ou cela montre-t-il a contrario l'incohérence des résultats entre les deux scrutins ?
Cela ne lui donne pas une once de crédibilité supplémentaire. L’enjeu des législatives était moins important que celui de la présidentielle. La seule chose que cela montre, c’est que l’opacité du dépouillement des votes de la présidentielle a été la même pour les législatives.
Quel a été le travail des observateurs dépêchés par les États-Unis et l’Union européenne (UE) ?
Nul. Les États-Unis ont bien dépêché des experts électoraux mais ils n’ont pas réussi à trouver un accord avec la Ceni qui a déclaré qu’elle souhaitait que personne ne mette les pieds dans le dépouillement.
La communauté internationale a pris l’option de geler les problèmes au lieu de les régler et est ainsi renvoyée à ses contradictions.
Les États-Unis ont appelé mercredi 15 février à la formation d’un « gouvernement de large union ». Est-ce une option réaliste ?
Non, je ne vois pas comment quelqu’un qui vient d’être élu accepterait de partager le pouvoir. Ce ne sont que des paroles diplomatiques qui révèlent l’embarras de la communauté internationale vis-à-vis d’une élection qu’elle a en partie financé, et dont elle a participé à l’organisation logistique.
La communauté internationale a pris l’option de geler les problèmes au lieu de les régler et est ainsi renvoyée à ses contradictions. Par exemple, lors de l’élection de 2006, la mission électorale de l’Union européenne a rendu un rapport en vue des élections de 2011. Aucune de ces recommandations n’a été mise en œuvre par Kinshasa. Malgré cela, l’UE a quand même financé les scrutins de novembre dernier.
L’ambassadeur américain à Kinshasa, bien que pointant les nombreuses irrégularités constatées, a reconnu Joseph Kabila comme président légitime. Pourquoi les États-Unis se rangent-ils derrière Kabila ?
Les États-Unis sont confrontés aux mêmes contradictions que la communauté internationale. Après avoir appuyé le processus et penché du côté du pouvoir établi, les USA ont reconnu les fraudes constatées par tous lors du vote. Ils sont maintenant gênés. D’où ce double discours.
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