Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Lu pour vous:
Zoé KABILA candidat à la présidence de l'assemblée Nationale, et toute la MP le soutient
CETTE INFO NE FAIT QUE CONFIRMER L'INCAPACITE A KABILA DE DIRIGER LE PAYS ET SA DÉMENCE.
SELON LA CONSTITUTION, LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE REMPLACE LE PRESIDENT SI CE DERNIER EST INCAPABLE DE DIRIGER LE PAYS
Zoé KABILA candidat à la présidence de l'assemblée Nationale, et toute la MP le soutient
CETTE INFO NE FAIT QUE CONFIRMER L'INCAPACITE A KABILA DE DIRIGER LE PAYS ET SA DÉMENCE.
SELON LA CONSTITUTION, LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE REMPLACE LE PRESIDENT SI CE DERNIER EST INCAPABLE DE DIRIGER LE PAYS
Nazala en forme Nazala en forme te nakoki kozanga leopardsfoot te!!!
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
BXL,
Ne t'inquiète pas, ils vont s'enfuir bientôt à toute vitesse...
Le Conseil National Congolais vient d'être mis en place à Nice, sur la Côte d'Azur...Nous nous apprêtons pour un "Printemps congolais" aussi...
http://www.ingeta.com/la-revolution-con ... re-a-nice/
La révolution congolaise se prépare à Nice
by INGETA on Feb 18, 2012 • 7:37
Source: Corse Matin. Par Richard Ray. Le 18 février 2012.
Décidément, Nice ne réussit pas à Joseph Kabila : grand absent du dernier sommet France-Afrique en mai 2010, le président du Congo voit aujourd’hui la capitale de la Côte d’Azur se transformer en base arrière de son opposition.
Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d’euros sur la Côte. Aujourd’hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l’hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d’un éventuel « printemps africain ».
Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d’un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».
Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s’y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.
Un « Traité de Nice »
Et ce qui semblait impossible s’est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
« Si on n’y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s’exprimer. »
Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, il s’est proclamé « président de la RDC » au lendemain d’un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d’ailleurs, l’Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».
Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l’ultime voie pour l’opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n’a pas – encore – trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n’espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.
Le palace transformé en QG
Pendant qu’un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l’intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L’exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »
Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d’affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait – ou pas – un pari sur l’avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d’assumer les frais d’hébergement du CNC par pure conviction.
Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d’être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l’ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. » .
Dossier à suivre !
Ne t'inquiète pas, ils vont s'enfuir bientôt à toute vitesse...
Le Conseil National Congolais vient d'être mis en place à Nice, sur la Côte d'Azur...Nous nous apprêtons pour un "Printemps congolais" aussi...
http://www.ingeta.com/la-revolution-con ... re-a-nice/
La révolution congolaise se prépare à Nice
by INGETA on Feb 18, 2012 • 7:37
Source: Corse Matin. Par Richard Ray. Le 18 février 2012.
Décidément, Nice ne réussit pas à Joseph Kabila : grand absent du dernier sommet France-Afrique en mai 2010, le président du Congo voit aujourd’hui la capitale de la Côte d’Azur se transformer en base arrière de son opposition.
Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d’euros sur la Côte. Aujourd’hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l’hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d’un éventuel « printemps africain ».
Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d’un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».
Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s’y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.
Un « Traité de Nice »
Et ce qui semblait impossible s’est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
« Si on n’y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s’exprimer. »
Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d’Ivoire, il s’est proclamé « président de la RDC » au lendemain d’un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d’ailleurs, l’Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».
Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l’ultime voie pour l’opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n’a pas – encore – trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n’espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.
Le palace transformé en QG
Pendant qu’un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l’intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L’exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »
Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d’affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait – ou pas – un pari sur l’avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d’assumer les frais d’hébergement du CNC par pure conviction.
Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d’être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l’ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. » .
Dossier à suivre !
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Kansebu
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BRIKSELA,BXL a écrit :Lu pour vous:
Zoé KABILA candidat à la présidence de l'assemblée Nationale, et toute la MP le soutient
CETTE INFO NE FAIT QUE CONFIRMER L'INCAPACITE A KABILA DE DIRIGER LE PAYS ET SA DÉMENCE.
SELON LA CONSTITUTION, LE PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE REMPLACE LE PRESIDENT SI CE DERNIER EST INCAPABLE DE DIRIGER LE PAYS
C'est plutot le president du Senat ( donc Kengo) qui peut remplacer le president si ce dernier est incapable ....
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Ilunga
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La révolution congolaise se prépare à Nice
http://www.corsematin.com/article/papie ... 85990.html
La révolution congolaise se prépare à Nice
Publié le samedi 18 février 2012 à 07h16
Décidément, Nice ne réussit pas à Joseph Kabila : grand absent du dernier sommet France-Afrique en mai 2010, le président du Congo voit aujourd'hui la capitale de la Côte d'Azur se transformer en base arrière de son opposition.Richard Ray
Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d'euros sur la Côte. Aujourd'hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l'hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d'un éventuel « printemps africain ».
Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d'un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».
Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s'y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.
Un « Traité de Nice »
Et ce qui semblait impossible s'est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
« Si on n'y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s'exprimer. »
Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, il s'est proclamé « président de la RDC » au lendemain d'un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d'ailleurs, l'Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».
Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l'ultime voie pour l'opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n'a pas - encore - trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n'espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.
Le palace transformé en QG
Pendant qu'un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l'intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L'exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »
Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d'affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait - ou pas - un pari sur l'avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d'assumer les frais d'hébergement du CNC par pure conviction.
Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d'être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l'ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. »
http://www.corsematin.com/article/papie ... 85990.html
La révolution congolaise se prépare à Nice
Publié le samedi 18 février 2012 à 07h16
Décidément, Nice ne réussit pas à Joseph Kabila : grand absent du dernier sommet France-Afrique en mai 2010, le président du Congo voit aujourd'hui la capitale de la Côte d'Azur se transformer en base arrière de son opposition.Richard Ray
Les temps changent. Longtemps, ce furent leurs biens mal acquis que les dictateurs africains, de Mobutu à Omar Bongo, vinrent investir par centaines de millions d'euros sur la Côte. Aujourd'hui, ce sont des opposants congolais à Joseph Kabila qui transforment tout un étage de l'hôtel Palais de la Méditerranée à Nice en base arrière d'un éventuel « printemps africain ».
Voilà un mois, en effet, que, dans le plus grand secret, un conseil de transition multiplie ici les consultations avec les résistants au pouvoir du maître de Kinshasa. Et tente, surtout, de fédérer, au-delà des clivages ethniques, religieux ou politiques, tous les partisans d'un vrai renouveau démocratique « dans le plus riche des pays pauvres ».
Une petite fille de Mobutu les a rejoints. Un évêque qui fut proche de Jean-Paul II leur a apporté son soutien. Une princesse congolaise s'y est associée. Ils viennent de Belgique, des États-Unis, de Suisse. Certains ont fait le déplacement depuis Kinshasa, prenant ainsi des risques fous.
Un « Traité de Nice »
Et ce qui semblait impossible s'est réalisé : le 17 janvier, dans un salon du palace niçois, le Conseil national congolais a vu le jour. Sa déclaration constitutive, baptisée « Traité de Nice », a été ratifiée notamment par le Dr François Tshipamba, le porte-parole en Europe du principal opposant à Joseph Kabila, Étienne Tshisekedi.
« Si on n'y parvient pas, ce sera un bain de sang », nous confirmait hier au téléphone, depuis Kinshasa, le conseiller politique de Tshisekedi. « Nous avons créé à Nice une représentation en exil de notre gouvernement… qui, ici, ne peut pas s'exprimer. »
Tshisekedi est, en effet, depuis la présidentielle de novembre, assigné à résidence. Comme Alassane Ouattara en Côte d'Ivoire, il s'est proclamé « président de la RDC » au lendemain d'un scrutin dont il réfute le verdict. Tout comme, d'ailleurs, l'Église catholique, qui avait également conclu « à la plus extravagante des fraudes électorales ».
Mais le joug des « milices de Kabila » serait effroyable. Le conseil national de transition serait donc l'ultime voie pour l'opposition. Le parallèle avec la Libye est tentant. Sauf que le CNC n'a pas - encore - trouvé son Bernard-Henri Lévy pour porter son combat hors du huis clos congolais. « Nous n'espérons rien de la communauté internationale, qui, manifestement, se moque des atrocités commises par ce régime fou », plaidait hier, à Nice, le Dr Tshipamba.
Le palace transformé en QG
Pendant qu'un de ses jeunes collaborateurs pianote sur son iPad, en quête de liens avec les Congolais de l'intérieur, le vieil opposant qui, depuis 1954, se bat pour un Congo libre, assure cependant que le temps est venu : « L'exaspération a atteint toutes les couches de la société. Et nous sommes là pour soutenir le combat pacifique mais déterminé du peuple. »
Étrange atmosphère sur la terrasse du Palais de la Méditerranée. Rondes des apartés. Hommes d'affaires, russe ou français, venant apporter leur soutien à ce gouvernement de transition, comme on fait - ou pas - un pari sur l'avenir. Et puis, ce retraité niçois, qui semble avoir choisi d'assumer les frais d'hébergement du CNC par pure conviction.
Ce « gouvernement en exil » se met en place, petit à petit. Même si les nouvelles qui lui parviennent du pays ne sont pas bonnes : « Une grande manifestation vient d'être réprimée. Plusieurs prêtres ont été arrêtés. Et le bilan humain, on ne le connaîtra jamais : au Congo, les milices ont l'ordre de ne laisser aucun cadavre derrière eux. »
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.afriqueredaction.com/article ... 73864.html
Dimanche 19 février 2012
Intox ou info : Mutinerie de Marabo « une simple action d’indiscipline », selon des officiers des FARDC
Crée le 19-02-2012- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 19-02-2012 - 16H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI
Les pourparlers entre les officiers de l’Etat-major des Forces armées de la RDC (FARDC) venus de Kinshasa et de Kisangani et les officiers mutins se sont poursuivis, samedi 18 février à Bunia (Province Orientale). A l’issue de la rencontre, certains officiers des FARDC ont minimisé le mouvement déclenché il y a cinq jours à Marabo (village situé à 40 km au Sud de Bunia) le qualifiant de « simple action d’indiscipline ».
Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers généraux venus de Kinshasa et de Kisangani.
A l’extérieur de la salle où se tenaient les discussions, certains soldats mutins proféraient des propos hostiles notamment à l’égard des officiers généraux venus de Kinshasa et de leur hiérarchie du district, les accusant de s’être enrichis sur leur dos.
Après la réunion, le chef d’Etat-major des forces terrestres, général major Gabriel Amisi a offert à tous les officiers, loyalistes et mutins, un repas à l’hôtel New Cosmos.
Un membre de sa délégation a déclaré que la mutinerie n’a jamais existé. Selon lui, ce mouvement n’était qu’une voix d’indiscipline exprimée par des hommes qui ont fait longtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer.
Contrairement à ce qu’avait affirmé, vendredi 17 février, le général Kifwa qui fait partie de la délégation de l’Etat-major général venue de Kinshasa, des soldats de la quatrième brigade à Marabo indiquent que les deux bataillons de leurs camarades entrés en mutinerie ne se sont pas encore rendus au commandement de leur brigade.
L’Etat-major a entamé, jeudi 16 février, les discussions avec les mutins qui, par leur movement, entendent dénoncer notamment « le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur terrain ».
Dimanche 19 février 2012
Intox ou info : Mutinerie de Marabo « une simple action d’indiscipline », selon des officiers des FARDC
Crée le 19-02-2012- 16h00 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le dimanche 19-02-2012 - 16H55 AFRIQUE REDACTION PAR :ARTV-RADIOOKAPI
Les pourparlers entre les officiers de l’Etat-major des Forces armées de la RDC (FARDC) venus de Kinshasa et de Kisangani et les officiers mutins se sont poursuivis, samedi 18 février à Bunia (Province Orientale). A l’issue de la rencontre, certains officiers des FARDC ont minimisé le mouvement déclenché il y a cinq jours à Marabo (village situé à 40 km au Sud de Bunia) le qualifiant de « simple action d’indiscipline ».
Tous les officiers mutins ont pris part à cette rencontre présidée par trois officiers généraux venus de Kinshasa et de Kisangani.
A l’extérieur de la salle où se tenaient les discussions, certains soldats mutins proféraient des propos hostiles notamment à l’égard des officiers généraux venus de Kinshasa et de leur hiérarchie du district, les accusant de s’être enrichis sur leur dos.
Après la réunion, le chef d’Etat-major des forces terrestres, général major Gabriel Amisi a offert à tous les officiers, loyalistes et mutins, un repas à l’hôtel New Cosmos.
Un membre de sa délégation a déclaré que la mutinerie n’a jamais existé. Selon lui, ce mouvement n’était qu’une voix d’indiscipline exprimée par des hommes qui ont fait longtemps dans une zone opérationnelle, soit six ans, sans se reposer.
Contrairement à ce qu’avait affirmé, vendredi 17 février, le général Kifwa qui fait partie de la délégation de l’Etat-major général venue de Kinshasa, des soldats de la quatrième brigade à Marabo indiquent que les deux bataillons de leurs camarades entrés en mutinerie ne se sont pas encore rendus au commandement de leur brigade.
L’Etat-major a entamé, jeudi 16 février, les discussions avec les mutins qui, par leur movement, entendent dénoncer notamment « le mauvais traitement infligé aux militaires congolais et le détournement des fonds destinés à ceux qui sont sur terrain ».
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
REVENDICATION DE MILITAIRES DES FORCES A 20/02/2012 10:33:41
REVENDICATION DE MILITAIRES DES FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO(FARDC) ET POLICE NATIONALE CONGOLAISE(PNC) PART II
Voir: http://kongolibre.over-blog.com/article ... 30316.html
REVENDICATION DE MILITAIRES DES FORCES ARMEES DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO(FARDC) ET POLICE NATIONALE CONGOLAISE(PNC) PART II
Voir: http://kongolibre.over-blog.com/article ... 30316.html
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http://kongolibre.over-blog.com/article ... 29737.html
Lundi 20 février 2012
PAUL KAGAME : UN GENERAL SANS GENERAUX
par Theogene Rudasingwa
Les arrestations récentes ordonnées General Kagame sur les sinistrement célèbres généraux et colonels (Ibingira, Rutatina, Munyuza et autres) ont laissé les rwandais et la communauté internationale se demandant ce que l’érratique Général Kagame est capable d’accomplir.
Vous vous souviendrez que l’année passée nous essayions de comprendre les raisons qui l’ont poussé à effectuer un changement dans lequel Rutatina et Munyuza, les officiers en qui il n’a pas confiance, et qu’il déteste et haït, devaient diriger les organisations et les départements clés pour la Sécurité (Agence de Sécurité Nationale, Centre de Renseignement Militaire, et le Service de Renseignement Extérieurs)
Eh bien, nous avions raison. Les actions de Général Kagame, son attitude et son comportement sont beaucoup plus des actes de désespoir qu’une cohérente stratégie. Il peut dire qu’il est en ascension et qu’il ne connaitra jamais le déclin, mais c’est un général sans véritables généraux.
Dix choses qui peuvent arriver aux généraux du General Kagame:
1. Les Promotions et Déploiements Inconséquents.
Le plus grand signal dangereux à un général au Rwanda est d’être nommé Ministre de la Défense ou Chef du service de Sécurité National(SSN). Deux Lt. Généraux Kayumba Nyamwasa et Marcel Gatsinzi en connaissent quelque chose.
Actuellement, c’est James Kabarebe qui occupe le poste séduisant de ministre de la Défense, ce qui pratiquement le met en retraite de service active militaire Général Kagame est son propre Ministre de la Défense et il est son propre Chef de Renseignement. Il ne peut jamais confier ce poste à quelqu’un d’autre.
2. Déportation à une Mission Diplomate
Le Lt. General Kayumba Nyamwasa était déporté en Inde comme Ambassadeur au temps où Kagame explorait chaque occasion possible de le marginaliser ou le tuer.
3. Agatebe (Réduit à être superflu)
Les généraux seront humiliés en les accusant de charges fabriquées de toute pièce (General Muhire: corruption; General Karenzi: Immoralité sexuelle; Rwigamba: corruption; etc.). Sans aide du gouvernement, les officiers sont soumis à la pauvreté et sont obligée de mendier le merci de Kagame.
4.Diabolisés
General Kagame a diabolisé ses généraux commençant par les meurtres du Président Habyarimana, Président Ntaryamira, Président Ntaryamira, Président Laurent Kabila, les crimes de Kibeho et de la République Démocratique de Congo, les assasinations de ses camarades de l’armée Patriotique Rwandais, Seth Sendashonga, Lizinde, attentant d’assassination de Kayumba ,et beaucoup d’autres, Général Kagame a autrement corrompu les bons officiers à devenir criminels.
5. Envoyer en RDC pour Mission Commerciale
Avec son appétit pour les richesses minières du RDC, Général Kagame y a envoyé ses généraux avec mission de piller pour lui. Quand ces actions ignobles deviennent connues du public, il désavoue alors ses mêmes généraux et les arrêtent. Le Négociant-en –Chef devient le Défenseur de la loi et de la discipline, Procureur et Juge.
6. Chantage et Intimidation
Général Kagame utilise ses généraux pour s’espionner l’un et l’autre, comme ils sont en compétition d’avoir son bon oreille, l’attention et les faveurs. Il a en permanence le dossier à jour de chacun d’eux et l’utilise à tout moment opportun pour faire chantage et l’intimidation ce qui conduit au silence des généraux et leur loyalité forcée à Kagame.
7. Demander Pardon
Comme à l’époque de Staline, les généraux qui n’ont plus de faveur de Kagame sont demandés par son cercle de civils et militaires (FPR et FRD) de demander pardon pour les péchés qu’ils n’ont jamais commis et d’abandonner "les mauvaises influences ". Inyumba, Tito Rutaremara, James Kabarebe, Kayonga et les autres ont appliqué ces méthodes sur Nyamwasa, Karegeya, et beaucoup d’autres.
8. Commence une guerre
Général Kagame a été toujours un Général qui conduit les actions depuis l’arrière sécurisée. Il s’en fout beaucoup de la vie de ceux qui sont en première ligne sur le front. Qu’ils survivent ou non, ce n’est pas son problème. Il a obligé ses généraux à se comporter comme des rebots qui combattent des guerres inutiles au Congo, guerres sans objectif précis, guerres de pillage, guerres qui coutent très chères en vies humaines. Pendant que les généraux de Kagame sont 99.99%Tutsi, les petits soldats sont principalement des Hutu.
9. Démobiliser
Général Kagame prend les Forces de Défense du Rwanda comme son propre armée. Très fréquemment, après avoir giflé ou battu les officiers, il les chasse de son "son armée ".
10. Les tuer
En fin de compte, si un général ne peut pas se soumettre à Kagame, il doit être tué. Les cas de Nyamwasa et Karegeya illustre bien ce point. Kagame utilise ses réunions avec les officiers pour rappeler ce point aux généraux et autres officiers.
Napoléon a dit une fois que l’armée marche sur son estomac. Il a probablement beaucoup souligné l’aspect estomac et oublia que l’armée, avec ses généraux comme des dirigeants, doit avoir un objectif national et une conscience qui défend son peuple, mais pas les intérêts commercial et personnels d’un dictateur. Général Kagame a détruit les généraux du Rwanda. Il est devenu un Général sans Généraux. Et les Généraux sont devenus une espèce menacée.
Seulement eux-mêmes et les citoyens Rwandais pourront se sauver de l’extinction.
Lundi 20 février 2012
PAUL KAGAME : UN GENERAL SANS GENERAUX
par Theogene Rudasingwa
Les arrestations récentes ordonnées General Kagame sur les sinistrement célèbres généraux et colonels (Ibingira, Rutatina, Munyuza et autres) ont laissé les rwandais et la communauté internationale se demandant ce que l’érratique Général Kagame est capable d’accomplir.
Vous vous souviendrez que l’année passée nous essayions de comprendre les raisons qui l’ont poussé à effectuer un changement dans lequel Rutatina et Munyuza, les officiers en qui il n’a pas confiance, et qu’il déteste et haït, devaient diriger les organisations et les départements clés pour la Sécurité (Agence de Sécurité Nationale, Centre de Renseignement Militaire, et le Service de Renseignement Extérieurs)
Eh bien, nous avions raison. Les actions de Général Kagame, son attitude et son comportement sont beaucoup plus des actes de désespoir qu’une cohérente stratégie. Il peut dire qu’il est en ascension et qu’il ne connaitra jamais le déclin, mais c’est un général sans véritables généraux.
Dix choses qui peuvent arriver aux généraux du General Kagame:
1. Les Promotions et Déploiements Inconséquents.
Le plus grand signal dangereux à un général au Rwanda est d’être nommé Ministre de la Défense ou Chef du service de Sécurité National(SSN). Deux Lt. Généraux Kayumba Nyamwasa et Marcel Gatsinzi en connaissent quelque chose.
Actuellement, c’est James Kabarebe qui occupe le poste séduisant de ministre de la Défense, ce qui pratiquement le met en retraite de service active militaire Général Kagame est son propre Ministre de la Défense et il est son propre Chef de Renseignement. Il ne peut jamais confier ce poste à quelqu’un d’autre.
2. Déportation à une Mission Diplomate
Le Lt. General Kayumba Nyamwasa était déporté en Inde comme Ambassadeur au temps où Kagame explorait chaque occasion possible de le marginaliser ou le tuer.
3. Agatebe (Réduit à être superflu)
Les généraux seront humiliés en les accusant de charges fabriquées de toute pièce (General Muhire: corruption; General Karenzi: Immoralité sexuelle; Rwigamba: corruption; etc.). Sans aide du gouvernement, les officiers sont soumis à la pauvreté et sont obligée de mendier le merci de Kagame.
4.Diabolisés
General Kagame a diabolisé ses généraux commençant par les meurtres du Président Habyarimana, Président Ntaryamira, Président Ntaryamira, Président Laurent Kabila, les crimes de Kibeho et de la République Démocratique de Congo, les assasinations de ses camarades de l’armée Patriotique Rwandais, Seth Sendashonga, Lizinde, attentant d’assassination de Kayumba ,et beaucoup d’autres, Général Kagame a autrement corrompu les bons officiers à devenir criminels.
5. Envoyer en RDC pour Mission Commerciale
Avec son appétit pour les richesses minières du RDC, Général Kagame y a envoyé ses généraux avec mission de piller pour lui. Quand ces actions ignobles deviennent connues du public, il désavoue alors ses mêmes généraux et les arrêtent. Le Négociant-en –Chef devient le Défenseur de la loi et de la discipline, Procureur et Juge.
6. Chantage et Intimidation
Général Kagame utilise ses généraux pour s’espionner l’un et l’autre, comme ils sont en compétition d’avoir son bon oreille, l’attention et les faveurs. Il a en permanence le dossier à jour de chacun d’eux et l’utilise à tout moment opportun pour faire chantage et l’intimidation ce qui conduit au silence des généraux et leur loyalité forcée à Kagame.
7. Demander Pardon
Comme à l’époque de Staline, les généraux qui n’ont plus de faveur de Kagame sont demandés par son cercle de civils et militaires (FPR et FRD) de demander pardon pour les péchés qu’ils n’ont jamais commis et d’abandonner "les mauvaises influences ". Inyumba, Tito Rutaremara, James Kabarebe, Kayonga et les autres ont appliqué ces méthodes sur Nyamwasa, Karegeya, et beaucoup d’autres.
8. Commence une guerre
Général Kagame a été toujours un Général qui conduit les actions depuis l’arrière sécurisée. Il s’en fout beaucoup de la vie de ceux qui sont en première ligne sur le front. Qu’ils survivent ou non, ce n’est pas son problème. Il a obligé ses généraux à se comporter comme des rebots qui combattent des guerres inutiles au Congo, guerres sans objectif précis, guerres de pillage, guerres qui coutent très chères en vies humaines. Pendant que les généraux de Kagame sont 99.99%Tutsi, les petits soldats sont principalement des Hutu.
9. Démobiliser
Général Kagame prend les Forces de Défense du Rwanda comme son propre armée. Très fréquemment, après avoir giflé ou battu les officiers, il les chasse de son "son armée ".
10. Les tuer
En fin de compte, si un général ne peut pas se soumettre à Kagame, il doit être tué. Les cas de Nyamwasa et Karegeya illustre bien ce point. Kagame utilise ses réunions avec les officiers pour rappeler ce point aux généraux et autres officiers.
Napoléon a dit une fois que l’armée marche sur son estomac. Il a probablement beaucoup souligné l’aspect estomac et oublia que l’armée, avec ses généraux comme des dirigeants, doit avoir un objectif national et une conscience qui défend son peuple, mais pas les intérêts commercial et personnels d’un dictateur. Général Kagame a détruit les généraux du Rwanda. Il est devenu un Général sans Généraux. Et les Généraux sont devenus une espèce menacée.
Seulement eux-mêmes et les citoyens Rwandais pourront se sauver de l’extinction.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Affaire Bureau Provisoire/ UDPS : Timothée Kombo Nkisi exclu !
(La Prospérité 20/02/2012)
24 heures seulement après son installation à la tête du Bureau Provisoire de l’Assemblée Nationale, en sa qualité de Doyen d’âge, Kombo Nkisi Timothée, 76 ans, n’est plus en odeur de sainteté avec son Parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce parti n’a pas vu d’un bon œil son rôle à l’ouverture de la session extraordinaire de la chambre basse du Parlement. Ainsi, réunis le 17 février 2012, les membres de la Présidence de l’UDPS, Exécutif National du parti, ont pris la décision d’exclure M. Kombo Nkisi de cette formation politique. C’est ce qui ressort de la déclaration lue par Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 17 février 2012, au Restaurant Green Garden, à la Gombe. Par la même occasion, l’Exécutif national de l’UDPS prévient que tous les Députés de l’Udps qui oseront siéger à l’hémicycle seront exclus du parti et ne pourront nullement l’engager. D’où vient que l’on s’interroge si le mot d’ordre de boycott du lider maximo sera suivi à la lettre. Déjà, des informations concordantes et crédibles indiquent que quelques-uns des Députés de l’UDPS sont passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables, pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. N’est-ce pas là un cas de divorce qui présage un nouveau séisme au de l’Udps ? Toute la question est là. La colère au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est déchaînée sur la personne de Kombo Nkisi Timothée, Député élu de Madimba, dans la Province du Bas-Congo, au nom de cette formation politique, pour sa participation et son installation comme Président du Bureau provisoire de l’Assemblée Nationale, au cours de la session extraordinaire, ouverte le jeudi 16 février dernier, inaugurant la 2ème deuxième législature de la 3ème République. Le parti du lider maximo ne comprend pas comment son membre, élu Député, peut aller à l’encontre du mot d’ordre de boycott de participation aux travaux de l’Assemblée Nationale parce que les élections ont été truffées de beaucoup d’irrégularités et de fraudes massives. Ce faisant, il a été exclu du parti et ne peut l’engager. C’est ce que ce parti a pris comme décision au cours de la réunion de l’Exécutif national de cette formation politique, le 17 février dernier, soit 24 heures seulement, après que Kombo soit investi au Bureau Provisoire de la chambre basse. La déclaration y afférente a été lue par M. Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 18 février 2012, au restaurant Green Garden, à la Gombe. L’épée de Damoclès suspendue sur les autres élus du parti Parmi quelques autres points retenus, la mise en garde adressée aux autres Députés quant à leur participation aux séances de l’Assemblée Nationale. Raphaël Kapambu a brandi, en outre, la menace d’exclusion de tout membre de l’UDPS qui participerait à ce que cette formation politique qualifie de « forum illégitime ». Et que par ailleurs, toute prise de position de tout Député de l’Udps qui irait dans le sens de contrarier le mot d’ordre, n’engagerait que sa propre personne et l’exposerait à la furie d’Etienne Tshisekedi. Vers un séisme ? Selon plusieurs sources concordantes et crédibles, il est fait mention de quelques- uns des Députés de l’UDPS qui seraient passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. D’où vient que l’on s’interroge si cette façon d’agir ne va à l’encontre du mot d’ordre de boycott lancé par le leader charismatique de l’UDPS. Certains observateurs ne s’en cachent pas. Les Députés de l’UDPS se trouvent présentement entre le marteau et l’enclume. D’une part, l’obligation de respecter la discipline du parti et, d’autre part, le devoir de répondre au mandat leur confié par la population. Mais, plus compliqué ou intéressant, c’est de savoir que tous ces Députés, élus sous la casquette de Tshisekedi, se sont dépensés ou ont dépensé de leurs propres moyens financiers, pour battre campagne. N’est-ce pas là une raison pour qu’ils tournent le dos à leur Président national ? Tout est possible. Seulement, l’Assemblée Nationale a déjà ouvert ses portes. Dès ce lundi matin, l’opinion va se rendre à l’évidence sur le comportement que les uns et les autres vont afficher. Il en est de même de tous les alliés, quand bien même ils ne se sentent pas directement visés par la décision de l’UDPS.
La Pros.
© Copyright La Prospérité
(La Prospérité 20/02/2012)
24 heures seulement après son installation à la tête du Bureau Provisoire de l’Assemblée Nationale, en sa qualité de Doyen d’âge, Kombo Nkisi Timothée, 76 ans, n’est plus en odeur de sainteté avec son Parti, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS). Ce parti n’a pas vu d’un bon œil son rôle à l’ouverture de la session extraordinaire de la chambre basse du Parlement. Ainsi, réunis le 17 février 2012, les membres de la Présidence de l’UDPS, Exécutif National du parti, ont pris la décision d’exclure M. Kombo Nkisi de cette formation politique. C’est ce qui ressort de la déclaration lue par Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 17 février 2012, au Restaurant Green Garden, à la Gombe. Par la même occasion, l’Exécutif national de l’UDPS prévient que tous les Députés de l’Udps qui oseront siéger à l’hémicycle seront exclus du parti et ne pourront nullement l’engager. D’où vient que l’on s’interroge si le mot d’ordre de boycott du lider maximo sera suivi à la lettre. Déjà, des informations concordantes et crédibles indiquent que quelques-uns des Députés de l’UDPS sont passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables, pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. N’est-ce pas là un cas de divorce qui présage un nouveau séisme au de l’Udps ? Toute la question est là. La colère au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) s’est déchaînée sur la personne de Kombo Nkisi Timothée, Député élu de Madimba, dans la Province du Bas-Congo, au nom de cette formation politique, pour sa participation et son installation comme Président du Bureau provisoire de l’Assemblée Nationale, au cours de la session extraordinaire, ouverte le jeudi 16 février dernier, inaugurant la 2ème deuxième législature de la 3ème République. Le parti du lider maximo ne comprend pas comment son membre, élu Député, peut aller à l’encontre du mot d’ordre de boycott de participation aux travaux de l’Assemblée Nationale parce que les élections ont été truffées de beaucoup d’irrégularités et de fraudes massives. Ce faisant, il a été exclu du parti et ne peut l’engager. C’est ce que ce parti a pris comme décision au cours de la réunion de l’Exécutif national de cette formation politique, le 17 février dernier, soit 24 heures seulement, après que Kombo soit investi au Bureau Provisoire de la chambre basse. La déclaration y afférente a été lue par M. Raphaël Kapambu Katukonki, Secrétaire du parti chargé de la Communication, Information et Mobilisation, au cours d’un point de presse, le samedi 18 février 2012, au restaurant Green Garden, à la Gombe. L’épée de Damoclès suspendue sur les autres élus du parti Parmi quelques autres points retenus, la mise en garde adressée aux autres Députés quant à leur participation aux séances de l’Assemblée Nationale. Raphaël Kapambu a brandi, en outre, la menace d’exclusion de tout membre de l’UDPS qui participerait à ce que cette formation politique qualifie de « forum illégitime ». Et que par ailleurs, toute prise de position de tout Député de l’Udps qui irait dans le sens de contrarier le mot d’ordre, n’engagerait que sa propre personne et l’exposerait à la furie d’Etienne Tshisekedi. Vers un séisme ? Selon plusieurs sources concordantes et crédibles, il est fait mention de quelques- uns des Députés de l’UDPS qui seraient passés au service administratif de l’Assemblée Nationale, pour se faire enregistrer et ont, en même temps, touché la cagnotte remise aux Honorables pour la séance d’ouverture de la session extraordinaire. D’où vient que l’on s’interroge si cette façon d’agir ne va à l’encontre du mot d’ordre de boycott lancé par le leader charismatique de l’UDPS. Certains observateurs ne s’en cachent pas. Les Députés de l’UDPS se trouvent présentement entre le marteau et l’enclume. D’une part, l’obligation de respecter la discipline du parti et, d’autre part, le devoir de répondre au mandat leur confié par la population. Mais, plus compliqué ou intéressant, c’est de savoir que tous ces Députés, élus sous la casquette de Tshisekedi, se sont dépensés ou ont dépensé de leurs propres moyens financiers, pour battre campagne. N’est-ce pas là une raison pour qu’ils tournent le dos à leur Président national ? Tout est possible. Seulement, l’Assemblée Nationale a déjà ouvert ses portes. Dès ce lundi matin, l’opinion va se rendre à l’évidence sur le comportement que les uns et les autres vont afficher. Il en est de même de tous les alliés, quand bien même ils ne se sentent pas directement visés par la décision de l’UDPS.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.rfi.fr/afrique/20120220-thim ... exclu-udps
RDC - Article publié le : lundi 20 février 2012 - Dernière modification le : lundi 20 février 2012
RDC : Thimotée Kombo exclu de l'UDPS
Par RFI
Thimotée Kombo a été exclu de son parti, l'UDPS (l'Union pour la démocratie et le progrès social) pour avoir accepté la présidence du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée nationale. Mais la décision ne fait pas l’unanimité et certains demandent au leader du parti, l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de s'exprimer ouvertement.
Thimotée Kombo et l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), c'est terminé, et c'est le parti qui en a décidé. Sa faute : avoir participé jeudi à la séance inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale et, en avoir été désigné président du bureau, en raison de son âge puisqu’il est le doyen des élus de cette chambre.
C’est flagrant et c’est grave, ont estimé certains collègues deThimotée Kombo, au sein du parti. « L’UDPS [Union pour la démocratie et le progrès social] n’est pas concerné par ce forum illégitime issu des manipulations du laboratoire de Daniel Ngoy Mulunda, le président de la Céni [Commission électorale nationale indépendante] », a ainsi déclaré Raphaël Kapambu, lsecrétaire national chargé de la communication, le même qui a annoncé l’exclusion de Thimotée Kombo de l’UDPS.
Mais cette politique de la chaise vide ne fait pas l’unanimité au sein du parti. D’autres militent pour la présence effective des élus de l’UDPS au Parlement, désireux de porter le combat de la démocratie à l’intérieur même des institutions. Les deux camps attendent qu’Etienne Tshisekedi tranche. Et même en cas d’exclusion, la loi permet aux élus de demeurer au Parlement tant qu’ils n’auront pas adhéré à un autre parti.
RDC - Article publié le : lundi 20 février 2012 - Dernière modification le : lundi 20 février 2012
RDC : Thimotée Kombo exclu de l'UDPS
Par RFI
Thimotée Kombo a été exclu de son parti, l'UDPS (l'Union pour la démocratie et le progrès social) pour avoir accepté la présidence du bureau provisoire de la nouvelle Assemblée nationale. Mais la décision ne fait pas l’unanimité et certains demandent au leader du parti, l'opposant historique Etienne Tshisekedi wa Mulumba, de s'exprimer ouvertement.
Thimotée Kombo et l’UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), c'est terminé, et c'est le parti qui en a décidé. Sa faute : avoir participé jeudi à la séance inaugurale de la nouvelle Assemblée nationale et, en avoir été désigné président du bureau, en raison de son âge puisqu’il est le doyen des élus de cette chambre.
C’est flagrant et c’est grave, ont estimé certains collègues deThimotée Kombo, au sein du parti. « L’UDPS [Union pour la démocratie et le progrès social] n’est pas concerné par ce forum illégitime issu des manipulations du laboratoire de Daniel Ngoy Mulunda, le président de la Céni [Commission électorale nationale indépendante] », a ainsi déclaré Raphaël Kapambu, lsecrétaire national chargé de la communication, le même qui a annoncé l’exclusion de Thimotée Kombo de l’UDPS.
Mais cette politique de la chaise vide ne fait pas l’unanimité au sein du parti. D’autres militent pour la présence effective des élus de l’UDPS au Parlement, désireux de porter le combat de la démocratie à l’intérieur même des institutions. Les deux camps attendent qu’Etienne Tshisekedi tranche. Et même en cas d’exclusion, la loi permet aux élus de demeurer au Parlement tant qu’ils n’auront pas adhéré à un autre parti.
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