MORT POUR AVOIR FAIT PIPI

[busa]

RDC – 3 morts et une émeute à Lubumbashi
Publié par La Rédaction, le 18 février 2012 dans Actualité, La une, Politique · 1 Commentaire ·
Un homme a été passé à tabac vendredi 17 février 2012 par les éléments de la garde républicaine en faction à la station de pompage Deborah à Lubumbashi, sur l’axe routier Lubumbashi-Kasumbalesa, rapporte la Radio Okapi ce matin. D’autres sources parlent de trois morts.

Des militaires auraient battu la victime après qu’il ait uriné contre le mur de cette station qui appartiendrait à un membre de la famille présidentielle. Une personne a été blessée par balle et un véhicule incendié après l’intervention de la population en colère. Des faits rapportés par la Radio Onusienne basée à Kinshasa.

Un témoin rapporte par contre à Direct.cd qu’ « Aujourd’hui à Lubumbashi, un jeune homme poussé par une envie de pisser s’approche de la clôture d’une Station de service au Quartier Gecamines, après avoir vider sa vessie, il est de suite interpellé par les policiers commis à la surveillance de celle-ci. En un rien de temps, la situation dégénère, un des policiers dégaine et tire à bout portant sur le pauvre « pisseur » qui meurt sur le champ ».

Avant de poursuivre : « à la vue de ce crime, la population s’emporte et menace ces policiers. Malheureusement, les représailles de ces derniers menacés coûteront des vies. Bilan macabre; 3 citoyens morts. Et une population décidée à brûler la station ».

Selon des témoins dont le témoignage est rendu par la Radio Okapi, l’homme d’une trentaine d’années a été battu à mort avant d’être enlevé par les mêmes militaires. Le disant mort, la population, en colère, s’en est pris à la station d’essence et a détruit une partie de son mur.

« On ne lui a pas reproché d’avoir commis cet acte, il n’a pas reçu d’avertissement. Olala ! Il est mort sur place, tellement on lui a donné de coups. Ensuite, on a enlevé son corps pour partir avec », a indiqué un témoin de l’incident sur le site internet radiookapi.net.

D’autres habitants du quartier ont brûlés des pneus sur la voie publique. Un grand camion transportant plus de 20 tonnes de cathodes de cuivre destiné à l’exportation a été brûlé.

Des éléments de la police nationale, descendus sur place, ont tiré des coups de feu en l’air pour disperser la foule. Une personne a reçu une balle perdue à l’épaule. Sa situation se dégrade, selon les sources médicales.
Le calme est revenu ce samedi matin au niveau de cette station d’essence où un important dispositif policier a été déployé. Les activités ont aussi repris et le marché a rouvert, affirme Radio Okapi.

Bien qu’il ne confirme pas la mort de la victime, l’auditorat militaire de Lubumbashi annonce l’ouverture d’un procès en flagrance contre l’élément de la garde républicaine mis en cause dans ce passage à tabac, a conclut Radio Okapi.



Aux Lushois du site, y a t il des toilettes publiques près de l'endroit où ce drame a eu lieu? Toute cette violence pour ça? On est au 21è siècle au Congo. Sic

[pamphyl]

mawa ma soeur, fait a ton ame. Le couchon aura sa retribution de la part du tres haut.