Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Marche du 16 février : « Toges Noires » salue et appuie la démarche de l’Eglise Catholique
MERCREDI, 15 FÉVRIER 2012 11:12

TOGES NOIRES, organisation de promotion et de défense des Droits de l’Homme et de développement Démocratique, salue et appuie la démarche de l’Eglise Catholique du Congo quant à l’organisation de la marche pacifique des chrétiens prévue ce 16 février en vue d’exiger la vérité des urnes sur les élections du 28 novembre dernier.


En effet, c’est en guise de protestation contre les résultats des élections présidentielle et législatives publiés par la Commission Nationale Electorale et confirmés par le verdict de la Cour Suprême de Justice que l’Eglise Catholique du Congo compte organiser cette marche pacifique. Il ressort que les évêques tout comme l’Archevêque de Kinshasa, dans leurs dernières déclarations, avaient crié haut et fort que les résultats des élections du 28 novembre dernier n’étaient ni conformes à la vérité et ni à la justice.
Dans le but de sauver la patrie, et surtout l’élan démocratique mis à mal par le régime en place depuis le hold up électoral du 28 novembre dernier, « TOGES NOIRES» appelle les diverses composantes de la société civile ainsi que l’ensemble population Congolaise en générale et Kinoise en particulier à adhérer à la démarche de l’Eglise Catholique pour qu’éclaté enfin la vérité des urnes.

Face à ce gui précède, «TOGES NOIRES» recommande ce qui suit :
- au Gouvernement, de se conformer à l’article 26 de la Constitution qui garantit la liberté de manifestation publique tout en prenant des mesures en vu d’encadrer les manifestants durant la marche pacifique du 16 février prochain,
- Aux éléments de la police nationale congolaise et des forces de sécurité, de ne point obéir aux ordres manifestement illégaux visant à réprimer par le sang la marche pacifique du 16 février prochain et de ne point faire usage abusif des gaz lacrymogènes et des tirs à balle réelle ;
-Aux acteurs politiques, de s’activer pleinement dans la dynamique de dialogues de concert avec la société civile, en vue de sauver la jeune démocratie en danger;
- A la communauté internationale, de s’abstenir de toute complaisance face à la situation des violations systématiques des droits de l’homme qui prévaut actuellement en RDC et d’aider le peuple Congolais dans sa démarche de la restauration de la démocratie.- A la MONUSCO, d’assurer pleinement et d’une manière effective et efficace la protection des populations civiles conformément à la résolution 1991 du Conseil de Sécurité.

Fait à Kinshasa, le 14 février 2012

TOGES NOIRES
Joseph SEKABO :
Chargé de communication

Source : Le Phare
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Vérité des urnes : Les femmes acquises au changement fin prêtes

MERCREDI, 15 FÉVRIER 2012 11:12



«C’est la femme qui construit la maison. Elle est appelée à lutter et à militer pour une cause juste, majeure et avantageuse pour le bien-être de sa Nation. Que les femmes s’impliquent dans cette lutte qui trouve son expression dans cette marche du 16 février 2012 organisée par l’Eglise catholique. Car l’avenir du Congo en dépend» a indiqué Mme Pascaline KUDURA. Telle est la déclaration de la communauté des femmes de l’opposition politique congolaise dénommée «Femme acquises au changement ». Cet appel à la prise de conscience de la situation du pays lancés aux femmes congolaises est intervenu hier 14 février au cours d’une rencontre des cadres de l’opposition tenue au Centre d’accueille protestant.
Cette structure politique demande à toutes les mamans congolaises vivant sur le sol congolais et celles de la diaspora de se lever et de participer massivement à la relève du pays qui est en phase très très critique. Cependant, elles prient les militaires et policiers de ne pas déranger ou encore disperser les manifestants car toutes les revendications formulées par l’Eglise Catholique et l’Opposition sont aussi en leur faveur.
« Tirer sur les manifestants n’est pas une solution mais la solution. La CENI et la Cour Suprême s’amendent et donnent la vraie vérité des urnes. La Constitution et la Loi Électorale reconnaissent à la population le droit de contester les résultats publiés si elle constate qu’ils sont faux», a indiqué une femme dans l’anonymat.
Cependant, les Femmes acquises au changement invitent tous les Congolais et Congolaises, jeunes, enfants, adultes... à participer massivement à la marche du 16 février, car tous ensemble, nous constituons une force».
Dorcas NSOMUE


Source : Le Phare
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Dernières infos
15.02.12 Afrikarabia - RDC : L'affaire Shabani vire au règlement de compte politique

La brève arrestation de Jacquemain Shabani, numéro deux du principal parti d'opposition en République démocratique du Congo (RDC) prend une tournure politique. Les autorités congolaises reprochent au secrétaire général de l'UDPS de "porter atteinte à la sûreté de l'Etat" en détenant des documents "compromettants". L'opposition dénonce une manipulation politique et accuse les renseignements congolais de mauvais traitements.


L'affaire Shabani prend de l'envergure. Ce qui aurait pu être une banale affaire de passeport tourne à l'affaire d'Etat. Depuis sa courte interpellation à l'aéroport de Kinshasa, en partance pour l'Allemagne, Jacquemain Shabani essuie les foudres du régime de Kinshasa et a toujours l'interdiction de quitter le territoire congolais. Dans la soirée du 7 février, le numéro deux de l'UDPS, le principal parti d'opposition au président congolais, est empêché d'embarquer à l'aéroport de Ndjili. Motif : détention "d'un autre passeport que le sien". Jacquemain Shabani est alors remis entre les mains de l'ANR, le service de renseignement intérieur congolais. Selon Kinshasa, l'ANR découvre toute une série de documents "compromettants" dans les affaires du secrétaire général de l'UDPS : des photos censées illustrées la répression policière après les élections contestées de novembre, mais aussi des tracts destinés aux militaires afin de leur faire rallier l'opposition. Ce document constitue vraisemblablement la pièce la plus "grave" pour le pouvoir en place. Ce tract circule en effet depuis plusieurs jours dans les différentes casernes de la capitale.

Les autorités congolaises ont donc décidé de porter plainte pour "atteinte à la sûreté intérieur de l'Etat" et de demander à Shabani de venir s'expliquer devant la justice congolaise "avant d'aller à l'extérieur". En clair, Kinshasa ne laissera pas sortir du territoire Jacquemain Shabani sans "explication" sur ses activités d'opposant.

De son côté, l'UDPS réfute toutes ces accusations et accuse à son tour l'ANR d'avoir "torturé" son secrétaire général et souhaite porter plainte. A l'Agence de renseignement, on reconnaît une "bagarre" entre Shabani et ses agents, mais on réfute tout acte de "torture".

L'affaire Shabani est symptomatique de l'ambiance "à couteaux tirés"qui règne à Kinshasa actuellement. Après des élections présidentielle et législatives très contestées par l'opposition, la majorité peine à sortir d'une crise politique post-électorale profonde. L'affaire Shabani et la "mise en résidence surveillée" du candidat de l'UDPS à la présidentielle, Etienne Tshisekedi, qui ne peut plus sortir librement de son QG de Limete, ressemblent à des règlements de comptes politiques et des opérations d'intimidation de l'opposition. Dans un récent communiqué, l'UDPS dénonce "la stratégie de la dictature" dans laquelle s'est enfermé le président Kabila. Une tentation autoritaire dont le régime de Kinshasa est coutumier.

Christophe RIGAUD
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Démission de diplomates congolais à Londres...Ils quittent le navire avant que le Titanic du kabilisme ne coule...











Mercredi 15 février 2012
Hold up électoral, impaiement, violations des Droits Humains - Des diplomates congolais au Royaume Uni démissionnent

Crée le 15-02-2012- 00h10 | AFRIQUE REDACTION | REDACTEUR EN CHEF : ROGER BONGOS | SITE PANAFRICAIN |ACTUALITE NATIONALE, AFRICAINE ET INTERNATIONALE. Mis à jour le mercredi 15-02-2012 - 14H35 AFRIQUE REDACTION PAR : LE PHARE


Le 28 novembre 2011 le peuple congolais est allé aux urnes pour les élections présidentielle et législatives, conformément aux échéances électorales, pour conférer la légitimé, en tant que souverain primaire, aux dirigeants de son choix Cet exercice lié à un principe démocratique fondamental qu’est celui de l’alternance au pouvoir, permet le rappeler à qui voudrait l’oublier, l’émanation du pouvoir et la temporalité de son exercice.

Nous gardons à l’esprit le caractère particulier de cette deuxième tenue d’élections démocratiques – cinquante et un an après l’accession de notre pays à l’indépendance – intervenue dans un contexte de pays post conflit, dont le cadre légal et politique actuel est le fruit de l’accord global et inclusif conclu à Sun City en 2002, lui-même conforté par les premières élections démocratiques de 2006, lesquelles ont permis de mettre fin à la sempiternelle crise de légitimité dont souffrait notre pays. Cette stabilité institutionnelle acquise depuis lors vient sérieusement d’être ébranlée par le hold-up électoral.
Voulues démocratiques, libres et transparentes, les échéances électorales du 28 novembre 2011 tendent inexorablement à déboucher sur un dédoublement des institutions, annihilant par le fait même tous les efforts précédemment consentis par la nation congolaise tout entière et la communauté internationale qui l’a accompagnée dans sa marche vers la démocratie.
Un certain nombre d’indications factuelles en notre possession, soutenues par des éléments probants, sous-tendant notre propre analyse quant à la situation qui prévaut en RDC, forgent notre intime conviction sur les origines de cette crise institutionnelle et ces conséquences.
Fort de ce constat amer face aux manœuvres d’instauration d’un pouvoir totalitaire.; nous, diplomates en poste à Londres, rompons le devoir de réserve que nous imposent les statuts des agents et fonctionnaires de la République et brisons la loi du silence pour joindre nos voix à celles de tous ceux qui, par lucidité et par honnêteté ont dénoncé avec force, des pratiques politiques malveillantes décriées naguère.
Il serait simpliste et présomptueux de se limiter aux seuls derniers événements d’actualité pour étayer notre argumentaire. Il convient donc de faire la comptabilité d’une série de faits qui, placés sur n prisme d’observation, démontrent une démarche politique systémique mise en place par le régime visant à conserver le pouvoir par la force, et ce au détriment de la volonté populaire exprimée lors du scrutin du 28 novembre 2011.
Les prémisses de cette dérive totalitaire remontent bien au-delà de ce hold-up électoral, à une certaine période où le bénéfice du doute était bien permis. Au nom de la paix chèrement recouvrée et tout en abusant de la légitimité nouvellement gagnée, le Gouvernement s’est versé dans la commission d’actes délictueux en toute impunité, en violation de façon quasi permanente de la Constitution et des lois de la République.
A titre de rappel, nous citerons la fameuse affaire dite « Bundu dia Congo », ayant défrayé les chroniques en janvier 2007. Maquillé en bavure policière, ce crime d’Etat a finalement révélé au monde un odieux massacre des populations civiles par la Police Nationale suite à un ordre politique. Des centaines de personnes adeptes de cette église ont péri du fait d’un usage disproportionné de la force. Et la répression qui en a résulté a débordé le cadre de cette église, occasionnant des violations massives des Droits de l’Homme. Les rapports de la MONUC et de bien d’autres organisations indépendantes des Droits de l’Homme ont unanimement conclu à une tuerie des masses.
Nous citerons aussi l’incarcération et le maintien en détention des adversaires politiques au régime tout au long du quinquennat passé. Au nom de l’intolérance politique, l’instrumentalisation outrancière de l’appareil judiciaire a favorisé à masquer les affaires politiques en affaires de droit commun afin de justifier une mise sous silence de la contradiction.
La règle est la liberté et la détention l’exception. La violation permanente de ce principe constitutionnel sacro-saint des droits et libertés des citoyens est telle qu’à ce jour, certains détenus prétendument de droit commun purgent même des peines au-delà du terme légal requis.
Nous citerons enfin, une série d’assassinats dont ont été victimes des personnalités politiques, des activistes de Droits de l’Homme, des journalistes etc. qui, dans la majorité des cas, se sont farouchement opposés aux options politiques du Gouvernement. L’Etat congolais s’est dérobé à assurer une réelle transparence quant à la mise en place des commissions d’enquête pour élucider leurs morts ou encore assurer des procès équitables. L’un des cas les plus démonstratifs reste sans nul doute l’assassinat de l’activiste des Droits de l’Homme Mr Floribert CHEBEYA qui a trouvé la mort, lui et son compagnon d’infortune Fidèle BAZANA, dans les locaux de la Police Nationale. Et même des élus, revêtus pourtant de l’immunité parlementaire comme récemment ce fut le cas avec les assassinats des Honorables BOTHETI et Marius GANGALE.
Par ailleurs, le désastre économique culminé par des affaires de concussion, de corruption et de spoliation de l’économie congolaise dont s’est rendu coupable le régime en toute impunité, constituent des crimes contre l’humanité au regard de leur ampleur et de leur nature.
Un bradage systématique sans précédent a permis l’enrichissement illicite de certaines autorités, principalement par la mainmise des réseaux maffieux notamment sur les ressources minières de la RDC. Différents rapports émanant à la fois des organisations du système des Nations Unies, des organisations non gouvernementales et même d’éminentes personnalités à l’instar du Député Britannique Eric Joyce, Président du groupe parlementaire Afrique - Région des Grands Lacs, qui a dénoncé la complicité du pouvoir en place dans ses différents rapports, notamment celui du 18 novembre 2011 portant sur le bradage des ressources minières de la RDC, évalué à plus ou moins 5 milliards de dollars américains ou encore le dernier rapport du 28 novembre 2011 dans lequel il dénonce les malversations financières au sein de la compagnie SHELL au Congo.
Contrairement aux règles républicaines intimant la séparation des pouvoirs, en consacrant le contrôle de l’action de l’exécutif par le législatif, ces graves crimes économiques n’ont suscité aucun intérêt pour la saisine du parlement congolais, ni même celle du Parquet Général de la République. Cela démontre à suffisance une caporalisation flagrante des institutions de la République.
Que simultanément sur le plan social,, la paupérisation de la population n’a cessé de prendre de l’ampleur, en même temps que sa situation sociale ne cesse de se dégrader tel que démontré par le dernier rapport sur l’indice du développement humain (IDH/2011), publié par le Programme des Nations Unies pour le Développement le 3 novembre 2011. Dans ce rapport, la RDC est classée en dernière position sur 187 pays examinés.
Ce contraste flagrant’ entre les ressources exponentielles dont dispose la RDC et la misère imposée aux millions des congolais, démontre une corrélation parfaite entre la mauvaise gouvernance érigée en mode de gestion et l’impunité que nous tenons à dénoncer.
Sur le plan diplomatique, les grands discours des perspectives tracées pour redorer le blason terni de notre politique diplomatique sur l’échiquier international sont restés des voeux pieux. A la place de la professionnalisation et de la mise à disposition des moyens promis lors de la conférence diplomatique tenue en novembre 2010 c’est le clientélisme et le militantisme qui priment.
Nos recommandations portant sur des questions de politique générale et surtout sur les enjeux diplomatiques, constamment faites à l’attention de l’autorité du Ministère des Affaires Etrangères, n’ont jamais bénéficié d’un écho favorable. Pire, ces observations faites en interne, visant une amélioration de l’orientation politique gouvernementale ont souvent servi d’exutoire à certains pour monter des cabales contre des fonctionnaires que nous sommes, au service de la République.

Ces divergences d’approche ont si souvent motivé des mesures discriminatoires qui nous sont aussi appliquées dans l’exercice de nos fonctions. Sinon, comment pourrait-il en être autrement lorsque seul le militantisme détermine lé droit aux avantages reconnus aux diplomates, lorsque le Ministre des Affaires Etrangères, poussant le cynisme à l’extrême, se permet de priver les diplomates de leurs droits dont les salaires, privant de ce fait les moyens de subsistance à toutes leurs familles, pour les attribuer à des quidams. Comment pourrait-il en être, autrement aussi lorsque ce même ministre s’illustre dans la catégorisation des diplomates, toujours en fonction de leurs affinités ou non au parti présidentiel.
A titre illustratif, nous évoquons le détournement de la paie de certains diplomates en poste, opéré de manière constante. Cette activité délictuelle est rendue possible grâce à un stratagème consistant à inscrire leur rémunération comme poste de dépense dans la loi budgétaire, mais à en détourner l’affectation au détriment des bénéficiaires. Cette maffia organisée floue le trésor public et profite à leurs auteurs.
L’enrichissement sans cause’ est puni, car nul ne peut s’enrichir sans juste motif. Au n9m de quelle logique ou d’une quelconque interprétation, quoiqu’erronée, des lois, peut-on attribuer à un tiers une rémunération pour laquelle il n’a pas presté.
La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée et proclamée, par I’Assemblé Générale des Nations-Unies le 10 décembre 1948 stipule, ce qui suit à l’article 23, alinéa 2 et 3 « Tous ont droit, sans aucune discrimination, à un salaire égal pour un travail égal. Quiconque travaille à droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine et complétée, s’il y a lieu, par tous les autres moyens de protection sociale ».


L’Art 36 alinéa 2 de la Constitution de la RDC stipule : « L’Etat garantit le Droit au travail, la protection contre le chômage et une rémunération équitable et satisfaisante assurant au travailleur ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, complétée par tous les autres moyens de protection sociale, notamment, la pension de retraite et la rente viagère »
Le code du Travail en vigueur en RDC renchérit au Titre 5 Art. 86 et suivants plus spécifiquement en son Art 93 : « La rémunération est due pour le temps où le travailleur, a effectivement fourni ses services; elle est également due lorsque le travailleur a été mis dans l’impossibilité de travailler du fait de l’employer ainsi que pour les jours fériés légaux, hormis le cas de lockout déclenché conformément aux dispositions légales».
Tous ces textes de lois en vigueur dans notre pays abondent dans le même sens, à savoir la protection du salaire comme l’un des droits fondamentaux de l’humain et par-delà son inaliénabilité. Ils sont cependant constamment bafoués de façon désinvolte.
Malgré le détournement de nos salaires depuis plus d’une année, nous sommes astreints à un travail quasi forcé tous les jours, sans charge horaire fixe, sans collation journalière dans une situation d’absence totale de congés annuels. Est-il soutenable pour un humain de travailler sans discontinuer dans une promiscuité permanente pendant plusieurs années ? Certains de nos prédécesseurs étaient même poussés au suicide, suite à une misère structurelle entretenue et voulue par la hiérarchie. Il n’est pas rare de rencontrer des diplomates ayant presté pendant plus de 10 ans sans avoir à bénéficier d’un seul congé annuel, devenu une grâce plutôt qu’un droit.
* Les diplomates congolais sont privés de salaire, alors qu’ils contribuent par leur prestation à générer régulièrement des recettes importantes à même d’assurer un fonctionnement normal de nos ambassades. Ces manifestations flagrantes de détournement ne trompent personne, puisque des preuves irréfutables contredisent les allégations de déficit des finances. En ce temps particulier de, rude hiver, nos maisons manquent cruellement de chauffage, faute de payement de nos factures de gaz.
* Il est fait souvent état d’une thèse erronée d’une volonté manifeste des diplomates à demeurer en poste. La vérité est que le gouvernement congolais utilise la question de rapatriement des diplomates en poste comme fonds de commerce à des fins pécuniaires égoïstes. Beaucoup de diplomates sont restés otages d’un épouvantail qu’on brandit comme surenchère politique. Les conditions de nos traitements sont tellement médiocres que l’on ne peut s’y accrocher en ayant toutes ses facultés. La Convention de Vienne prévoit le rapatriement des diplomates conformément à la dignité de la fonction et à l’humain tout simplement. Or, les conditions de rapatriement auxquelles nous soumet le gouvernement congolais sont tout sauf humaines.
D’autre part, nous avons aussi fait de façon récurrente des observations notre hiérarchie quant aux rapports plutôt discriminatoires, provocateurs et clivants que le gouvernement ne cessait de développer à l’endroit de la diaspora congolaise, faisant prévaloir des considérations politiciennes partisanes contre une frange importante des congolais que nous sommes pourtant censés représenter. Le régime a poussé l’animosité jusqu’à atteindre son paroxysme par la reconduction de la décision de privation du droit de vote aux congolais vivant l’étranger.
Il n’est donc pas fortuit que les rapports entre représentants de l’Etat Congolais et la diaspora congolaise se soient aussi sensiblement détériorés.
Pour toutes les raisons ci-haut évoquées et principalement, par rapport au hold-up électoral, aux exactions qui en ont résulté et à un régime qui tente de se maintenir durablement :
* Attendu que dès la mise en place de la CENI, des préoccupation précises’ ont été émises par l’ensemble des acteurs de la scène politique congolaise, la société civile et la communauté internationale à l’endroit de la CENI quant à la nécessité de l’organisation des élections libres, transparentes et démocratiques, dans un climat apaisé, tenant compte des conditions particulièrement délétères dans lesquelles ces échéances devaient avoir lieu;
* Attendu que tout au long de ce processus, la CENI s’est illustrée par un comportement témérairement partisan, obstinée à faire fi de ces recommandations, continuant résolument par un jusqu’auboutisme suicidaire à procéder aux opérations dont la crédibilité était constamment remise en cause par des preuves matérielles contraires, tel que l’enrôlement des mineurs, le maintien des doublons dans le fichier électoral et le refus de la mise en place d’une commission d’audit du dit fichier;
Considérant la mise en place ce des mesures contraires à l’esprit et à la lettre de la Constitution de la République la veille des élections, dénotant de fait d’un modus operandi visant la conservation du pouvoir notamment par la révision constitutionnelle, dans les conditions troubles, instituant le tour unique pour l’élection présidentielle, en invoquant des motifs fallacieux et la nomination des magistrats de la Cour Suprême, à quelques jours de la tenue des élections, au mépris de la Constitution ;
*Considérant des cas de flagrance de tricherie, de bourrage d’urnes et de manipulations malveillantes constatés dans l’organisation de ces élections,, et que les missions d’observation ont conclu à une carence de crédibilité des résultats de ces élections;
*Considérant l’instrumentation des institutions de la République à savoir, la Commission Electorale Indépendant (CENI) qui, en violation de la loi électorale, a publié les résultats sur base non pas des PV contresignés par les témoins accrédités, mais des résultats compilés qui ne reflètent pas la vérité des urnes. La Cour Suprême de Justice, dernier rempart contre l’arbitraire, s’est honteusement illustrée par un déni de justice en refusant l’instruction quant au fond du contentieux électoral à la présidentielle.
*Considérant que le rêve de l’instauration d’un Etat de droit en République Démocratique du Congo s’est évanoui avec le Hold-up électoral qui n’est ni plus, ni moins qu’un coup d’Etat;
* Considérant les violences gratuites, les enlèvements, les tueries et les massacres qui ont eu lieu durant la campagne électorale, pendant la période électorale et ‘postélectorale et ce, au vu et su de la Monusco et de Communauté Internationale
* Considérant l’organisation catastrophique (chaotique) des élections qui ont été entourées des fraudes massives et tricheries, d’ailleurs reconnues dans les rapports des Observateurs du Centre Carter et ‘de l’Union européenne, appuyé par l’Eglise catholique à travers la déclaration publique de l’Archevêque de Kinshasa, Cardinal Monsengwo Pasinya, corroborée par la déclaration de la Conférence Episcopale Congolaise (CENCO) et des ONG nationales et internationales telles que : Crisis Group, Centre Carter, Free fair etc ;
De ce qui précède, décidons :
* D’arrêter, toutes affaires cessantes, l’exercice de notre mandat de diplomate sous la direction du régime.
* D’invoquer notre droit à l’objection de conscience, conformément à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme contenue dans le préambule de la Charte des Nations Unies de 1945 et à la Constitution de la République Démocratique du Congo qui stipule en son art 64 : « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente constitution… »
Fait à Londres, le 06/02/2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.culturecongolaise.net/?p=9428



RDC:l’église catholique va publier les résultats de la présidentielle du 28 nov. 2011

15 février, 2012

Le 16 février 2012, l’église catholique rendra public l’extrait du rapport de sa mission d’observation des élections Présidentielle et Législatives du 28 novembre 2011 laquelle comptait 30.000 d’observateurs.

En effet, le précité extrait du rapport de la mission d’observation de l’église catholique contient des détails relatifs aux scores des 11 candidats à l’élection présidentielle du 28 novembre 2011.

A ce propos, chaque province dispose de 3 millions de copies dudit rapport lesquelles seront mises à la disposition de tous les marcheur (chrétiens ou pas) !

Pour rappel, le Cardinal Laurent Monsengwo (photo) a déclaré que c’est Etienne Tshisekedi qui a gagné l’élection présidentielle du 28 novembre 2011.

La vérité des urnes doit être respectée à tout prix!

Abbé J-P Mosoko
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7119



Le piège du 17 février 2012 (suite et fin)



Jean-Pierre Mbelu. Photo CIC

Aller siéger dans une Assemblée-nationale-caisse-de résonnance-mensongère, c’est trahir la vérité et la justice dans un pays pris dans l’engrenage du vol, du viol, de la fraude et de la tricherie. Il est illusoire de vouloir changer un pouvoir-os dans un pays sous tutelle en participant aux institutions qu’il crée. Il faut inventer, créer, imaginer d’autres organisations et d’autres institutions pour sortir des chemins battus de l’esclavage moderne et de la mort.

Certaines forces du changement ont déjà compris que la mascarade électorale du 28, 29 et 30 novembre 2011 est «une honte pour notre pays». Elles ne sont pas prêtes à aller siéger dans une Assemblée nationale fondée sur la fraude, le mensonge et la tricherie. Mais les arguments pour les convaincre du contraire ne manquent pas. Il y a l’argument spécieux invitant à «éviter la politique de la chaise vide». Cet argument serait sérieux s’il était avancé dans un pays souverain.

Comment peut-on, dans un pays sous tutelle, parler de la politique de la chaise vide? Cela veut dire que ceux qui vont bientôt convoquer les députés
«nommés», «cooptés» et «mal élus» à «l’Assemblée nationale-caisse de résonnance» n’ont pas l’effectivité du pouvoir au Congo (RD). Ce sont «les petites mains» du capitalo-parlementarisme chancelant pour ne pas dire mourant qui dirigent notre pays. Contrairement aux apparences.

L’une des explications aidant à comprendre cet argument spécieux est que certains de nos «politiciens» n’ont pas encore compris que le Congo est un pays sous tutelle. Ils parlent de pouvoir là où il y a un pouvoir-os contrôlé par les chiens de garde des «cosmocrates». Tant que nous nous laisserons berner par ce genre de « politiques», notre pays n’ira nulle part. Aussi, faudra-t-il vérifier si certains d’entre eux n’ont pas comme unique profession « la politique ». Avoir la politique comme «professio » peut constituer un handicap dans la lutte pour notre émancipation collective. L’accès facile à l’argent peut tout corrompre. Pour preuve, les députés de 2006 ont voté des lois qui n’ont aucunement contribué au mieux-vivre de nos populations. Evitant «la politique de la chaise vide», ils n’ont pas pu stopper la dérive autoritaire des marionnettes au pouvoir-os chez nous. Au jour d’aujourd’hui, évoquer «l’évitement de la politique de la chaise vide» pour fonder la participation à une « Assemblée-nationale-caisse-de- résonnance-mensongère » est une erreur politique grave. Encore faudrait-il que nous nous mettions d’accord sur ce que nous entendons par « l’idée de la politique ». A notre avis, elle est la participation des minorités massives à l’édification collective du destin commun. Celle-ci ne se fait pas sans marquer des frontières étanches entre l’élite compradore et les minorités massives pensantes et agissantes, soucieuses de la réinvention d’un autre Congo.

Les partisans de « la politique-profession » sont disposés à manger à tous les râteliers pour répondre aux besoins de leurs poches sans fond. Ils peuvent passer d’un camp à l’autre pour servir leur « dieu-ventre ». Les vertus ce courage, de persévérance dans la résistance et d’abnégation leur sont inconnues.

A l’étape actuelle de la lutte pour notre émancipation de la politique impérialiste et néocoloniale, il nous semble important d’ignorer l’argument spécieux de « la politique-os de la chaise vide ». Il ne relève pas d’une analyse approfondie de la situation de notre pays. Il est fantaisiste et justifie tout simplement l’accès à la mangeoire du réseau transnationale de prédation opérant dans notre pays.
Notons que lutter contre un pouvoir-os en s’inscrivant dans un schéma concocté par le même pouvoir est un non-sens. La fierté commanderait aux forces du changement d’aider « leurs élus » à créer leurs propres institutions et organisations. Ainsi feraient-elles jouer leur capacité d’imagination, de créativité et d’inventivité. Elles aideraient notre pays à sortir des chemins battus de la mort et de l’esclavage moderne. Et l’une de nos questions essentielles est là : trouver un système alternatif à celui qui a généré notre humiliation et notre chosification.
Lutter à l’intérieur du système capitalo-parlementariste favorable aux oligarchies de l’argent a révélé ses limites dans notre pays. Il faut tenter de le combattre autrement pour éviter que la force de sa pesanteur n’annihile les énergies mobilisées pour l’impuissanter.

De chez nous, il est peut-être difficile de comprendre que le pouvoir-os sortant participe de la même mort que celle du système capitaliste occidentale dont il est l’émanation. Pourtant, c’est de cela qu’il s’agit. Même s’il faut nous rendre à l’évidence que le capitalisme du désastre mourant a encore plusieurs tours dans ses manches. Il se replie sur les pays faibles comme le nôtre pour les piller et penser assurer ainsi sa survie. D’où ses alliances avec les élites compradores de notre pays et « les députés nommés ou cooptés » soucieux d’éviter « la politique de la chaise vide ».

Dieu merci. Les forces du vrai changement ont compris ce jeu. La marche des chrétiens du 16 février va être un signal fort donné par les partisans d’une lutte citoyenne appelait à inventer le temps de sa victoire. Elle va avoir valeur de symbole. Sa valeur ne sera pas liée aux masses qu’elle mobilisera. Non. Elle sera un signe supplémentaire d’un peuple décidé à demeurer debout. Contre vents et marées.

De toutes les façons, plusieurs autres minorités massives agissantes ont compris que ce qui se passe chez nous est une question de vie ou de mort. Elles disent : «Likambo ya mabele ezali likambo ya makila.» Elles ont décidé d’aller jusqu’au bout comme tous les autres peuples du monde soucieux vivre de la liberté, de l’égalité, de la solidarité et de la fraternité. Dieu merci ! Nos enfants ont pris le relais…

J.-P. Mbelu
© Congoindépendant 2003-2012
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Dossier spécial marche chretiens du 16 fevrier kinshasa + rentrée parlement 2012

Malgré l’interdiction de André Kimbuta , la marche des chrétiens aura bel et bien lieu demain jeudi 16 février. Suivez ce Dossier spécial marche chrétienne du Dossier spécial marche chrétienne du 16 février Kinshasa + rentrée parlement 2012, avec des réactions assez timides des kinois sur la marche du 16 février des kinois. Congomikili.com bombardement de news na système ya OTAN, pas de cesser le feu !…News : THOMAS LUWAKA a demandé à tous les députés du MLC d’ aller siéger demain à l’ assemblée et la télé catholique a aussi été coupé.

http://congomikili.com/dossier-special- ... -2012.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Exclusivité, Lambert Mende : Le fils de MENDE agressé par les combattants !

Ironie du sort,Charles, l’un des enfants abandonnés du ministre actuel de la communication et porte parle du gouvernement, s’est retrouvé un matin pris en étau par les gendarmes du peuple congolais qui voulaient lui faire payer les dérives verbales de son père biologique .Voici la version, larmes aux yeux, d’une mère et ex-femme de LAMBERT MENDE qui, après avoir subi l’esclavage et la répudiation, supplie les combattants de ne pas faire de son fils, déjà traumatisé, encore une victime…

http://congomikili.com/exclusivite-lamb ... 5#comments
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Nouvelle cotisation des combattants pour soutenir la marche du 16/02 à Kinshasa et les blessés

http://banamikili.skyrock.com/306981613 ... -02-a.html
Ilunga
Entraîneur
Entraîneur
Messages : 17941
Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
Contact :

Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://www.udps.be/beluxx//viewtopic.ph ... 2366#p2824


Le pouvoir insurrectionnel est aux abois!

Communiqué de presse


Le Secrétaire Général de l'UDPS, Me Jacquemain Shabani Lukoo avait été arrêté le mardi 7 février dernier à l'aéroport de Ndjili par la DGM, puisqu'il possédait une enveloppe contenant un passeport congolais périmé d'une tierce personne. alors qu'il s'apprêtait à s'embarquer sur un vol de la SN Brussels à destination de Berlin pour aller représenter le Chef de l'Etat, Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba, à l'invitation des parlementaires allemands sur la situation post-électorale en RDC.




Il a pour cette raison, été empêché de voyager, conduit clandestinement dans les locaux des services de renseignements (ANR), séquestré, déshabillé et torturé pendant plusieurs heures sous la responsabilité du directeur de ces services, puis abandonné à 3heures du matin dans la rue, dévêtu et sanguinolent après lui avoir confisqué toutes ses affaires, téléphones portables, ordinateurs portable, etc... Il a dû être hospitalisé et recevoir les soins intensifs nécessaires à son état.




Quatre jours après la dénonciation de cette arrestation et les tortures illégales du Secrétaire Général de l'UDPS qui démontrent le caractère dictatorial et sanguinaire de ce pouvoir insurrectionnel, les usurpateurs kanambistes cherchent à criminaliser l'UDPS et l'Eglise catholique qui réclament la vérité des urnes dans leurs démarches convergentes mais distinctes.




L'UDPS dénonce cette stratégie du pouvoir insurrectionnel qui, par la bouche de Monsieur Mende, évoque une collusion imaginaire entre l'UDPS et l'Eglise catholique dans un complot contre l'Etat congolais. Il a, pour ce faire, injecté de faux éléments dans les documents du Secrétaire Général saisis afin de se créer de faux prétextes pour interdire la manifestation pacifique des chrétiens prévue de longue date pour le 16 février prochain. Nous y voyons une stratégie de l'évocation d'un complot semblable à celle utilisée pour le cas du pasteur Kuthino.




L'un des objectifs fondamentaux pour lesquels l'UDPS se bat depuis trente ans est l'instauration d'un Etat de droit au Congo, où les trois pouvoirs (exécutif, judiciaire et législatif) qui disposent chacun de compétences et prérogatives spécifiques, sont réellement séparés et fonctionnent de manière indépendante l'un de l'autre. Et cela est loin d'être le cas, car monsieur Mende, le ministre des communications, hautain, transformé en Procureur de la République s'offre dans un spectacle où il exhibe avec arrogance des pièces d'un dossier qu'il voudrait judiciaire, donc supposé à l'instruction, accuse le Secrétaire Général de l'UDPS, cite 127 photos des crimes de sang qui seraient commis pendant le processus électoral, et estime que les faits devraient être dénoncés à la justice congolaise, avant que l'UDPS n'en parle ou ne le fasse à l'extérieur! Mais ne se moque-t-il pas des congolais ? Qui au Congo ignore aujourd'hui que des crimes de sang y ont été commis et qu'ils continuent à l'être ? Cela étant, à quel tribunal pourrait-on s'adresser au Congo pour s'assurer que justice soit rendue dans ces situations où les coupables sont les membres des services d'ordre? Est-ce à cette justice instrumentalisée, soumise et servile, répondant au doigt et à l'oeil de son « ordonnateur » et dont la plus haute instance a donné le spectacle désolant d'une institution qui ne dit pas la loi, devenant la risée du monde entier, à l’occasion du jugement prononcé dans le cas de la plainte portée pour tricheries électorales par un candidat à la présidence de la République. La cour n'avait même pas daigné examiner la moindre pièce du dossier !




Combien de fois l'UDPS n'a-t-elle pas dénoncé l'enlèvement dans ses locaux des corps des victimes des violences policières. Quelle suite la justice congolaise a-t-elle donné à toutes les plaintes initiées par l'UDPS devant les juridictions congolaises depuis des mois? Le ministre de la santé de votre gouvernement n'a-t-il pas adressé une circulaire aux institutions médicales pour les obliger à occulter toute trace des victimes de vos violences en ne donnant aucune information sur elles ? Les images qu'aujourd'hui Monsieur Mende dénonce, sont bien celles des tueries pendant le processus électoral. Elles avaient été largement diffusées par l'UDPS lors de ses derniers points de presse à Fatima. Mais elles n'ont jamais fait l'objet d'aucune dénonciation par le pouvoir. Il est symptomatique qu'aujourd'hui, pour des raisons opportunistes, le pouvoir insurrectionnel y trouve un prétexte pour évoquer un complot.




Où était Mende le 26 novembre dernier lorsque, au vu et au su de tout le monde, la garde Républicaine, au service exclusif de Kanambe tirait sur les citoyens congolais comme sur des lapins, en en fauchant un grand nombre ? Etait-ce, oui on non pendant le processus électoral ? Ignore-t-il en outre les crimes crapuleux de Floribert Chebeya, Fidèle Bazana et Armand Tungulu dont le pouvoir s'est rendu coupable et pour lesquels le monde entier attend encore un procès équitable.




Monsieur Mende peut-il nous informer de la suite judiciaire donnée aux plaintes de l'UDPS relatives aux recels des cadavres dans les locaux de sa permanence par des policiers congolais? Que peut-il nous dire sur ces victimes enlevées privées de sépulture? Quelle suite judiciaire les plaintes relatives aux saccages successifs de la permanence de l'UDPS ont-elles reçues? De quelle justice congolaise veut-il donc parler?




En évoquant la fin tragique de Kabila, il ne s'agit nullement d'un quelconque complot, mais tout simplement de la similitude entre son sort en tant que dictateur congolais qui s'accroche désespérément au pouvoir et celui de ses semblables dictateurs qui ont dernièrement vécu une fin tragique : Ben Ali en Tunisie, Hosni Mubarak en Egypte, Mouammar Kadhafi en Libye, Abdallah Saleh au Yémen, et tant d'autres encore...




Les résultats des élections du 28 novembre 2011 publiés par la CENI, qui ont été obtenus par la tricherie et la fraude dans les bureaux de compilation des votes, puis entérinés par la Cour Suprême de Justice, caisse de résonance de votre pouvoir insurrectionnel, ne reflètent pas la vérité des urnes, et vous le savez bien. C'est un constat unanime de tous les observateurs tant congolais qu'étrangers. Vous êtes tellement conscients de ce fait et que votre usurpation de position est contestée par le peuple congolais tout entier que vous avez placé l'armée lourdement équipée dans la rue pour terroriser la population et l'empêcher de sortir pour revendiquer son droit et la vérité des urnes conformément à la loi.




Que Monsieur Mende sache que c'est lui, et tous ses comparses du pouvoir insurrectionnel qui veulent gouverner le Congo par défi qui doivent se trouver sur le banc des accusés et répondre du crime d'usurpation de pouvoir. La conscience du peuple congolais est aujourd'hui aiguisée, elle apparaît tous les jours depuis deux mois de manière éloquente et démocratique par les manifestations pacifiques organisées dans les rues des capitales du monde entier pour dénoncer le hold-up électoral dont ce pouvoir insurrectionnel est coupable. Enlevez les chars de nos rues et libérez l'espace publique pour laisser au peuple congolais s'exprimer librement et clamer son libre choix!




Votre pouvoir insurrectionnel est aujourd'hui en débandade. Le crash d'avion qui a causé la mort de vos hauts dignitaires n'est pas accidentel, il a été provoqué pour éliminer certaines brebis et nettoyer votre écurie, comme l'avait dit l'ex-secrétaire d'Etat-Adoint Herman Cohen. Les loups qui ont commencé à se manger entre eux, c'est votre chant du cygne.







Le peuple congolais s'est pris désormais en charge et il restera debout pour assumer son destin démocratique. Que vous le vouliez ou non, Monsieur Mende, les congolais vous feront déguerpir... La peur doit déjà gagner votre camp. Dans la situation actuelle, le pouvoir dont vous vous targuez n'est pas légitime puisqu'il vous est largement contesté par le peuple congolais, source de toute légitimité du pouvoir.




L'article 64 de la constitution congolaise stipule de manière explicite ce qui suit :




Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution.




Et sur cette base constitutionnelle, le peuple congolais qui s'est désormais pris en charge va faire son devoir et jouer pleinement son rôle comme source de légitimité de tout pouvoir au Congo, et il exercera ainsi ses droits constitutionnels.




A bas la peur !

A bas le pouvoir insurrectionnel.




Vive le peuple congolais !

Vive la Démocratie !







--
Raphaël KASHALA
Tél:+3216477431
Gsm: +32485157424
rkashala@gmail.com
http://www.udps.org
http://www.etiennetshisekedi2011.net
Répondre

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités