Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.facebook.com/permalink.php?s ... 2494746076
Mubabinge Bilolo Jacquemain Shabani
APPEL AUX ROIS „BA-MFUMU BA-NENE“ DU CONGO
(= aux Mfumu, Mwami, Nimi/Nyimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe)
Le Congo est dans une crise générale et généralisée. Le Peuple a tenté et tente de faire son devoir, en choisissant un Président responsable, en la personne du Président Tshisekedi wa Mulumba.
La plupart des Partis Politiques ont fait leur devoir. Ils ont contribué à cette victoire.
L’Eglise dominante vient de faire son devoir et sa conclusion est beaucoup plus clairement exprimée par son Eminence Cardinal Mosengwo, Archévêque de Kinshasa, sur base d’un rapport que venait de publier la CENCO.
Le Peuple attend et souhaite que l’Armée fasse son devoir, car la Constitution et les Lois ont été conçues sur mesure afin d’éviterniser la domination étrangère et le tando de prédateurs de tous les coins de la planète. Il y a, manifestement personne, qui peut mettre fin aux Institutions qui excellent par la tricherie, par le pillage et par le massacre du Peuple Congolais (congocide, démocide). La CENI continue son aventure sans être inquiétée. Ngoyi Mulunda est toujours là, encouragé par Kabila et par les prédateurs du PPRD.
Mais avant que l’Armée et la Police fassent leur devoir, il y a une institution plus importante et plus ancienne que toutes ces Institutions importées, qui n’a pas fait et qui ne fait pas son devoir sacré. Il s’agit de l’Institution de nos Rois et Chefs de différentes nations congolaises Kongo, Yaka, Teke, Kuba, Tetela, Zande, Lega, Mangbetu, Shi, Bemba, Cokwe, Luba, Lunda, etc. Ces Mfumu, Mwami, Nimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe, etc. ne font pas leur devoir.
Ils sont entrain de se rendre superflus. Or se rendre superflu, c’est privé les Nations de leurs Hauts-Prêtres, de leurs Pères, représentants représentifs du Dieu-Créateur au sein de chaque groupe. C’est une façon de livrer notre Terre, nos Richesses et notre Peuple à la merci des puissances de la mort, de les abandonner aux forces du mal et du désordre.
Nous interpellons les Mfumu, Mwami, Nimi/Nyimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe, etc. du Congo, afin qu’ils puissent dire la „Parole du Peuple“, c’est-à-dire „chasser“, au sens de KW-IPATA par la Parole Kabila et les autres forces du mal, et „proclamer“ au sens de VIKIKA /BANJIJA et de „reconnaître“ Tshisekedi wa Mulumba, Président de la République Démocratique du Congo.
Les Rois et les Chefs-Aînés de nos nations respectives violeraient leurs devoirs sacrés, issus de nos Ancêtres et du Dieu-Créateur, s’ils restaient silencieux et inactifs dans la crise actuelle. Ils doivent proclamer tout haut leur reconnaissance du Président élu par leurs propres Peuples avant que Barack Obama ou la Reine d’Angleterre ne le fasse.
Cette crise est une chance. Elle nous donne l’occasion de renouveller toutes nos Institutions, de revoir leurs fonctions et d’inventer de nouvelles Institutions.
Nous demandons au Porte-Parole de Ba-Mfumu-Bakabukulu, donc des Bamfumu-Bakulu de rappeler à ses collègues leurs devoirs et de prouver qu’ils sont là avec le Peuple, pour le Peuple et au service du Peuple. Ils doivent nous prouver qu’ils suivent non pas l’argent, mais la „Voix du Peuple“, c’est-à-dire la „Voix de Dieu“. Qu’il nous soit permis de rappeler un proverbe luba: „Mwamba bantu, mmwamba Mvidi-Mukulu“.
Qu’il nous soit permis également de clôturer par une formule ancêstrale:
„Lukengu, akula“
„Kalamba, akula“
„Mwata Yav, akula“
„MuLopwe, akula“
„Mwami, akula“
„Nyimi, akula“
„Nkumu, akula“
„Mfumu, akula“
…
„Diyi dya Bantu, nDiyi dya Mfidi-MuKulu“.
Que le Chef que trahira la Voix du Peuple, descende avec l’eau du fleuve (apweka ne mayi).
Mubabinge Bilolo Jacquemain Shabani
APPEL AUX ROIS „BA-MFUMU BA-NENE“ DU CONGO
(= aux Mfumu, Mwami, Nimi/Nyimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe)
Le Congo est dans une crise générale et généralisée. Le Peuple a tenté et tente de faire son devoir, en choisissant un Président responsable, en la personne du Président Tshisekedi wa Mulumba.
La plupart des Partis Politiques ont fait leur devoir. Ils ont contribué à cette victoire.
L’Eglise dominante vient de faire son devoir et sa conclusion est beaucoup plus clairement exprimée par son Eminence Cardinal Mosengwo, Archévêque de Kinshasa, sur base d’un rapport que venait de publier la CENCO.
Le Peuple attend et souhaite que l’Armée fasse son devoir, car la Constitution et les Lois ont été conçues sur mesure afin d’éviterniser la domination étrangère et le tando de prédateurs de tous les coins de la planète. Il y a, manifestement personne, qui peut mettre fin aux Institutions qui excellent par la tricherie, par le pillage et par le massacre du Peuple Congolais (congocide, démocide). La CENI continue son aventure sans être inquiétée. Ngoyi Mulunda est toujours là, encouragé par Kabila et par les prédateurs du PPRD.
Mais avant que l’Armée et la Police fassent leur devoir, il y a une institution plus importante et plus ancienne que toutes ces Institutions importées, qui n’a pas fait et qui ne fait pas son devoir sacré. Il s’agit de l’Institution de nos Rois et Chefs de différentes nations congolaises Kongo, Yaka, Teke, Kuba, Tetela, Zande, Lega, Mangbetu, Shi, Bemba, Cokwe, Luba, Lunda, etc. Ces Mfumu, Mwami, Nimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe, etc. ne font pas leur devoir.
Ils sont entrain de se rendre superflus. Or se rendre superflu, c’est privé les Nations de leurs Hauts-Prêtres, de leurs Pères, représentants représentifs du Dieu-Créateur au sein de chaque groupe. C’est une façon de livrer notre Terre, nos Richesses et notre Peuple à la merci des puissances de la mort, de les abandonner aux forces du mal et du désordre.
Nous interpellons les Mfumu, Mwami, Nimi/Nyimi, Kalamba, BaKumu, WaKama, Mwata /Mwant Yav, Mulopwe, etc. du Congo, afin qu’ils puissent dire la „Parole du Peuple“, c’est-à-dire „chasser“, au sens de KW-IPATA par la Parole Kabila et les autres forces du mal, et „proclamer“ au sens de VIKIKA /BANJIJA et de „reconnaître“ Tshisekedi wa Mulumba, Président de la République Démocratique du Congo.
Les Rois et les Chefs-Aînés de nos nations respectives violeraient leurs devoirs sacrés, issus de nos Ancêtres et du Dieu-Créateur, s’ils restaient silencieux et inactifs dans la crise actuelle. Ils doivent proclamer tout haut leur reconnaissance du Président élu par leurs propres Peuples avant que Barack Obama ou la Reine d’Angleterre ne le fasse.
Cette crise est une chance. Elle nous donne l’occasion de renouveller toutes nos Institutions, de revoir leurs fonctions et d’inventer de nouvelles Institutions.
Nous demandons au Porte-Parole de Ba-Mfumu-Bakabukulu, donc des Bamfumu-Bakulu de rappeler à ses collègues leurs devoirs et de prouver qu’ils sont là avec le Peuple, pour le Peuple et au service du Peuple. Ils doivent nous prouver qu’ils suivent non pas l’argent, mais la „Voix du Peuple“, c’est-à-dire la „Voix de Dieu“. Qu’il nous soit permis de rappeler un proverbe luba: „Mwamba bantu, mmwamba Mvidi-Mukulu“.
Qu’il nous soit permis également de clôturer par une formule ancêstrale:
„Lukengu, akula“
„Kalamba, akula“
„Mwata Yav, akula“
„MuLopwe, akula“
„Mwami, akula“
„Nyimi, akula“
„Nkumu, akula“
„Mfumu, akula“
…
„Diyi dya Bantu, nDiyi dya Mfidi-MuKulu“.
Que le Chef que trahira la Voix du Peuple, descende avec l’eau du fleuve (apweka ne mayi).
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
CongoForum - Onze questions à Ingeta, la 19/01/2012 07:19:16
CongoForum - Onze questions à Ingeta, la nouvelle plateforme médiatique des congolais
BRUXELLES – Le mot « ingeta » est souvent utilisé les derniers temps dans le cadre de toutes sortes d’initiatives de la diaspora congolaise en Belgique. Entre temps une « génération ingeta » est en train de naître. Cette plateforme est une initiative de congolais vivant à l’extérieur du Congo qui avaient l’espoir que les élections du 28 novembre allaient amener le changement mais qui ont été déçus et le sont d’autant plus par la faible réaction du pays où ils résident et dont certains sont devenus citoyens, plus particulièrement la Belgique, pays avec une grande communauté congolaise. Un site web (www.ingeta.com) est dédié à ce groupement qui veut la révolution pacifique au Congo. Nous avons saisi l’occasion de poser quelques questions à Momi M’Buze, membre de l’équipe Ingeta.
CongoForum : On lit sur le site que Ingeta se veut un mouvement de libération de la RDC afin de mettre fin au système de prédation et de corruption dans le pays. Comment pensez-vous réaliser cet objectif ?
« Le premier objectif concret de notre initiative, dont les acteurs sont avant tous les congolais de l’extérieur du pays et de l’intérieur du pays qui y diffusent leurs informations (marches, ‘sit- ins’, appels, communiqués, articles, etc...), est de faciliter, fluidifier la communication entre nous. Améliorer la circulation et le partage de l’information entre chaque groupe de congolais peu importe leur localisation géographique.
Car une des plus grosses carences de nos différentes communautés est d’abord celle de l’organisation de l’information, la bonne, et de son partage afin d’améliorer l’efficacité et permettre une meilleure coordination entre nous.
Mettre fin au système de prédation est le point commun du mouvement global Ingeta. Il s’agit avant tout de « soft power », il s’agit d’agir à un niveau bas, auprès des masses avant tout. Il ne s’agit pas nécessairement de faire tomber le système par les armes, même si bon nombre de nos frères et sœurs prônent plus que jamais le « Plan B » face à l’échec ou plutôt la tricherie et la médiocrité caractérisée des récentes élections de la honte car beaucoup avaient l’espoir, à défaut de réellement y croire, de voir un changement arriver de manière ‘soft’ par les élections.
Concrètement, il y a un travail à faire sur les consciences mais surtout sur l’intelligence de notre communauté afin d’élever le niveau du combat qui devra désormais passer par des actions à plusieurs niveaux: boycotte économique, maintient en éveille de tous les activistes (novices et anciens), support en amont comme en aval des manifestations, véhiculer nos (insiste sur le mot, ndlr) points de vue par rapport aux réalités de la RDC dans le pays et à l’extérieur du pays, créer des synergies entre associations et organismes actifs, etc... En tout cas, il y a un gros travail à faire en termes de pression et d’éducation (si je puis me permettre le mot) afin d’équiper au mieux chaque membre de la génération Ingeta où qu’il ou elle se trouve dans le monde pour porter la voie des opprimés d’un système prédateur moribond.
CongoForum : Via le manifeste d’Ingeta vous donnez l’impression de vouloir unir les différentes actions de la diaspora. Ainsi parlez-vous d’une ligne directrice pour les actions au niveau de la diaspora. Pourquoi pensez-vous cela nécessaire ?
« Bon, déjà à la base, nous ne nous positionnons pas comme des « unificateurs » des congolais de l’extérieur. Nous nous positionnons avant tout comme un outil, un canal, une structure de soutien à ce qui existe déjà, sous des formes diverses et avancées ou non.
L’objectif primordial est de créer des synergies, une communion entre ce qui existe déjà, les soutenir du mieux que nous pouvons en fournissant divers outils de communication et d’information à qui en manifeste le besoin. »
CongoForum : Est-ce que votre initiative est uniquement destinée à la diaspora ? Ou pensez-vous également viser les citoyens de la République Démocratique du Congo ?
« Notre initiative vise tous les congolais: ceux à l’intérieur du pays et ceux à l’extérieur de celui-ci. Ceux ayant des origines congolaises par leurs parents et ceux étant d’origine ou toujours de nationalité congolaise.
Sans nos frères et sœurs au pays, toute initiative de libération ou changement restera lettre morte. Et sans l’apport de chaque personne de bonne volonté aussi, congolais ou non. Nous sommes ouverts mais nous restons focalisés d’abord sur nous et les nôtres où qu’ils soient. »
CongoForum : Vous optez pour un mouvement pacifique et non-violent. Quel est votre attitude par rapport à la violence qui a marqué quelques actions récentes de la diaspora ?
« Vous savez, John Kennedy avait dit: « en empêchant une révolution de se produire de manière pacifique, vous ne ferez que la rendre plus violente ».
Concernant les violences, vous savez, il y a eu d’une part, les bavures et brutalités policières belges de toutes sortes sur des civils non armés, des violences verbales d’un racisme que nous pensons profond. Cette violence policière qui n’a eu lieu que sur Bruxelles et non dans les autres villes de Belgique prouve qu’il y a un problème dans la gestion des forces de police à Bruxelles au niveau politique avant tout! D’autre part, il y a des infiltrations de personnes pro-Kabila dans les manifestations ou de jeunes uniquement attirés par l’opportunité de casser et piller afin de discréditer ce mouvement global de congolais de l’extérieur et de l’intérieur qui se veut non violent. Car si nous voulions réellement faire preuve de violence, je pense qu’il y aurait eu beaucoup plus de dégâts humains et matériels.
CongoForum : Que signifie en fait le mot « Ingeta » ?
« Ingeta », en langue Kikongo, signifie selon son locuteur ou sa citation: « Qu’il en soit ainsi », « C’est la vérité ». L’équivalent en anglais est: « So be it! »
CongoForum : Comment pensez-vous que la RDC sortira de la crise post électorale actuelle ? Prévoyez-vous des actions dans ce cadre ?
« Il n’y a pas mille solutions. Des solutions concrètes ont déjà été proposées avec plus ou moins d’impact et la plus intéressante est celle du clergé catholique en RDC. C’est à dire l’annulation pur et simple des résultats des élections présidentielle et (insiste sur le mot, ndlr) législatives car il y a eu manifestement des fraudes massives dans le cadre des deux élections pour favoriser le pouvoir en place. »
CongoForum : Selon les dernières nouvelles, le premier ministre Belge Elio Di Rupo a félicité le Congo pour la tenue des récentes élections. Que pensez-vous des relations Belgo-Congolaises ?
« Comme tout membre de la génération Ingeta mais aussi parmi nos ainés, la même réflexion a déjà été faite: il faut mettre fin au privilège historique de l’ex métropole coloniale comme c’est le cas dans d’autres pays émergeant comme l’Inde, le Brésil, l’Algérie, etc...
Il faut en finir avec ces schémas coloniaux qui persistent sous des formes d’aliénations culturelles, économiques et politiques qui consistent à uniquement implémenter des copies de ce qui se passe ou se fait en Europe à croire qu’avant l’arrivé de la « Civilisation » il n’y avait rien en Afrique.
Le journaliste Peter Verlinden avait vu juste dans son intervention lors d’un ‘talk show’ sur la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroep, ndlr) en disant qu’il faudrait laisser aux congolais le soin de bâtir une démocratie qui s’appuie sur la culture, les us et coutumes locales. C’est un modèle politique dont j’ai déjà largement parlé de façon informelle avec beaucoup de personnes proches. Un modèle qui doit (insiste sur le mot, ndlr) nous être propre.
En politique il n’y a pas d’amis mais que des intérêts, il serait temps que les personnalités politiques belges et (insiste sur le mot, ndlr) congolaises mais aussi la société civile de ces deux pays changent leur manière de percevoir la relation Belgo-Congolaise.
CongoForum : Afin d’assurer la gestion future de la RDC, vous faites part de la volonté de faire émerger une génération de leaders au sein des congolais de l’intérieur et de l’extérieur. Comment pensez-vous réaliser cet objectif ? Doit-on déduire de cet objectif que la RDC ne possède actuellement pas de leaders potentiels intègres ?
« Non, il n’y a rien à déduire. Notre nation possède tout ce qu’il y a de mieux pour assurer son propre avenir par ses moyens, pour et par son peuple. Mais tous ces atouts, ces leaders sont écrasés par un système qui ne veut pas avoir de contre pouvoir. Qui ne veut pas avoir de contrôle sur ses actions. Alors ces leaders sont exclus et obligés de s’expatrier hors du pays comme le Royaume Uni exilait ses prisonniers vers des terres lointaines comme l’Australie, ou comme la Chine avec ses prisonniers et ses paysans envoyés à grand frais en RDC... Ils sont comme condamnés à se vider de leur force, de leur énergie créatrice au profit de certains pays impliqués dans la prédation de la RDC.
La meilleure manière d’atteindre cet objectif est d’exploiter le potentiel de ces personnes. Les mettre à la place qui est la leur. Leur donner la parole afin qu’ils fassent part de leurs idées, projets et actions à la masse. Acquérir de la visibilité et savoir qu’ils peuvent compter sur une base populaire tant qu’ils restent en accord avec celle-ci. »
CongoForum : Vous parlez également de la promotion d’un retour responsable et honnête des Congolais de la diaspora en RDC. Que voulez-vous dire par retour responsable et honnête ?
« Par retour responsable et honnête nous entendons la gestion en bon père de famille des biens de la collectivité. Être conscient que le peuple souffre et qu’il faut le rendre heureux. Se reconnaitre dans la souffrance, dans la misère, dans le mal de l’autre: le peuple. Le traiter comme on aimerait être traité si on était dans la même misère, la même souffrance, le même mal récurent. »
CongoForum : Pensez-vous que la diaspora Congolaise devrait plus s’impliquer dans le renouveau de la RDC ? Si oui, comment ?
« Elle le doit. Chacun selon son niveau. Chacun selon son projet. Mais tous ensembles.
Il faudrait d’abord répondre aux besoins primaires du peuple qui semble ne pas être le souci du système de prédation représenté par Joseph Kabila.
Quelle sont donc ces besoins de base? L’eau et l’électricité. Mettre en place des projets simple d’abord qui permettent au peuple d’avoir un meilleur accès à une eau de bonne qualité qui évite tout ce que vous pouvez imaginer comme dégâts à la santé et aussi l’électricité qui améliore la sécurité dans les rues, l’économie formelle et informelle.
Maintenant on peut y greffer aussi l’enseignement et la culture. Le tout nécessitera des personnes éclairées, dynamiques et proactives au niveau politique (parlement, sénat, ministère, organismes, institutions). »
CongoForum : Vous citez Patrice Emery Lumumba : « Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais » Pensez-vous sensibiliser les citoyens Belges et si oui de quelle manière ?
« Sensibiliser les belges est une action qui s’inscrit dans la durée et se fera par des initiatives visibles. Car au vue du martelage médiatique tendancieux voire bâclé de certains médias francophones belges, ce sera un travail long mais pas impossible même si un dicton africain dit « on ne redresse pas un baobab déjà courbé ».
Il faut dénoncer, s’indigner, manifester publiquement (bruyamment) mais aussi organiser des conférences qui puissent être relayées par les mêmes médias mainstream belges.
En tout cas, le principal effort est en direction des nôtres d’abord! Car nous n’avons aucun relai médiatique digne de ce nom donc nous ne souhaitons pas nous disperser pour le moment. Mais un travail est déjà en cours en coulisse depuis plusieurs mois pour informer correctement ceux qui se disent « experts » du Congo mais qui ne fréquentent ni n’échangent avec les congolais d’ici en Belgique.
© CongoForum – Pascal Breyne, 18.01.12
CongoForum - Onze questions à Ingeta, la nouvelle plateforme médiatique des congolais
BRUXELLES – Le mot « ingeta » est souvent utilisé les derniers temps dans le cadre de toutes sortes d’initiatives de la diaspora congolaise en Belgique. Entre temps une « génération ingeta » est en train de naître. Cette plateforme est une initiative de congolais vivant à l’extérieur du Congo qui avaient l’espoir que les élections du 28 novembre allaient amener le changement mais qui ont été déçus et le sont d’autant plus par la faible réaction du pays où ils résident et dont certains sont devenus citoyens, plus particulièrement la Belgique, pays avec une grande communauté congolaise. Un site web (www.ingeta.com) est dédié à ce groupement qui veut la révolution pacifique au Congo. Nous avons saisi l’occasion de poser quelques questions à Momi M’Buze, membre de l’équipe Ingeta.
CongoForum : On lit sur le site que Ingeta se veut un mouvement de libération de la RDC afin de mettre fin au système de prédation et de corruption dans le pays. Comment pensez-vous réaliser cet objectif ?
« Le premier objectif concret de notre initiative, dont les acteurs sont avant tous les congolais de l’extérieur du pays et de l’intérieur du pays qui y diffusent leurs informations (marches, ‘sit- ins’, appels, communiqués, articles, etc...), est de faciliter, fluidifier la communication entre nous. Améliorer la circulation et le partage de l’information entre chaque groupe de congolais peu importe leur localisation géographique.
Car une des plus grosses carences de nos différentes communautés est d’abord celle de l’organisation de l’information, la bonne, et de son partage afin d’améliorer l’efficacité et permettre une meilleure coordination entre nous.
Mettre fin au système de prédation est le point commun du mouvement global Ingeta. Il s’agit avant tout de « soft power », il s’agit d’agir à un niveau bas, auprès des masses avant tout. Il ne s’agit pas nécessairement de faire tomber le système par les armes, même si bon nombre de nos frères et sœurs prônent plus que jamais le « Plan B » face à l’échec ou plutôt la tricherie et la médiocrité caractérisée des récentes élections de la honte car beaucoup avaient l’espoir, à défaut de réellement y croire, de voir un changement arriver de manière ‘soft’ par les élections.
Concrètement, il y a un travail à faire sur les consciences mais surtout sur l’intelligence de notre communauté afin d’élever le niveau du combat qui devra désormais passer par des actions à plusieurs niveaux: boycotte économique, maintient en éveille de tous les activistes (novices et anciens), support en amont comme en aval des manifestations, véhiculer nos (insiste sur le mot, ndlr) points de vue par rapport aux réalités de la RDC dans le pays et à l’extérieur du pays, créer des synergies entre associations et organismes actifs, etc... En tout cas, il y a un gros travail à faire en termes de pression et d’éducation (si je puis me permettre le mot) afin d’équiper au mieux chaque membre de la génération Ingeta où qu’il ou elle se trouve dans le monde pour porter la voie des opprimés d’un système prédateur moribond.
CongoForum : Via le manifeste d’Ingeta vous donnez l’impression de vouloir unir les différentes actions de la diaspora. Ainsi parlez-vous d’une ligne directrice pour les actions au niveau de la diaspora. Pourquoi pensez-vous cela nécessaire ?
« Bon, déjà à la base, nous ne nous positionnons pas comme des « unificateurs » des congolais de l’extérieur. Nous nous positionnons avant tout comme un outil, un canal, une structure de soutien à ce qui existe déjà, sous des formes diverses et avancées ou non.
L’objectif primordial est de créer des synergies, une communion entre ce qui existe déjà, les soutenir du mieux que nous pouvons en fournissant divers outils de communication et d’information à qui en manifeste le besoin. »
CongoForum : Est-ce que votre initiative est uniquement destinée à la diaspora ? Ou pensez-vous également viser les citoyens de la République Démocratique du Congo ?
« Notre initiative vise tous les congolais: ceux à l’intérieur du pays et ceux à l’extérieur de celui-ci. Ceux ayant des origines congolaises par leurs parents et ceux étant d’origine ou toujours de nationalité congolaise.
Sans nos frères et sœurs au pays, toute initiative de libération ou changement restera lettre morte. Et sans l’apport de chaque personne de bonne volonté aussi, congolais ou non. Nous sommes ouverts mais nous restons focalisés d’abord sur nous et les nôtres où qu’ils soient. »
CongoForum : Vous optez pour un mouvement pacifique et non-violent. Quel est votre attitude par rapport à la violence qui a marqué quelques actions récentes de la diaspora ?
« Vous savez, John Kennedy avait dit: « en empêchant une révolution de se produire de manière pacifique, vous ne ferez que la rendre plus violente ».
Concernant les violences, vous savez, il y a eu d’une part, les bavures et brutalités policières belges de toutes sortes sur des civils non armés, des violences verbales d’un racisme que nous pensons profond. Cette violence policière qui n’a eu lieu que sur Bruxelles et non dans les autres villes de Belgique prouve qu’il y a un problème dans la gestion des forces de police à Bruxelles au niveau politique avant tout! D’autre part, il y a des infiltrations de personnes pro-Kabila dans les manifestations ou de jeunes uniquement attirés par l’opportunité de casser et piller afin de discréditer ce mouvement global de congolais de l’extérieur et de l’intérieur qui se veut non violent. Car si nous voulions réellement faire preuve de violence, je pense qu’il y aurait eu beaucoup plus de dégâts humains et matériels.
CongoForum : Que signifie en fait le mot « Ingeta » ?
« Ingeta », en langue Kikongo, signifie selon son locuteur ou sa citation: « Qu’il en soit ainsi », « C’est la vérité ». L’équivalent en anglais est: « So be it! »
CongoForum : Comment pensez-vous que la RDC sortira de la crise post électorale actuelle ? Prévoyez-vous des actions dans ce cadre ?
« Il n’y a pas mille solutions. Des solutions concrètes ont déjà été proposées avec plus ou moins d’impact et la plus intéressante est celle du clergé catholique en RDC. C’est à dire l’annulation pur et simple des résultats des élections présidentielle et (insiste sur le mot, ndlr) législatives car il y a eu manifestement des fraudes massives dans le cadre des deux élections pour favoriser le pouvoir en place. »
CongoForum : Selon les dernières nouvelles, le premier ministre Belge Elio Di Rupo a félicité le Congo pour la tenue des récentes élections. Que pensez-vous des relations Belgo-Congolaises ?
« Comme tout membre de la génération Ingeta mais aussi parmi nos ainés, la même réflexion a déjà été faite: il faut mettre fin au privilège historique de l’ex métropole coloniale comme c’est le cas dans d’autres pays émergeant comme l’Inde, le Brésil, l’Algérie, etc...
Il faut en finir avec ces schémas coloniaux qui persistent sous des formes d’aliénations culturelles, économiques et politiques qui consistent à uniquement implémenter des copies de ce qui se passe ou se fait en Europe à croire qu’avant l’arrivé de la « Civilisation » il n’y avait rien en Afrique.
Le journaliste Peter Verlinden avait vu juste dans son intervention lors d’un ‘talk show’ sur la VRT (Vlaamse Radio- en Televisieomroep, ndlr) en disant qu’il faudrait laisser aux congolais le soin de bâtir une démocratie qui s’appuie sur la culture, les us et coutumes locales. C’est un modèle politique dont j’ai déjà largement parlé de façon informelle avec beaucoup de personnes proches. Un modèle qui doit (insiste sur le mot, ndlr) nous être propre.
En politique il n’y a pas d’amis mais que des intérêts, il serait temps que les personnalités politiques belges et (insiste sur le mot, ndlr) congolaises mais aussi la société civile de ces deux pays changent leur manière de percevoir la relation Belgo-Congolaise.
CongoForum : Afin d’assurer la gestion future de la RDC, vous faites part de la volonté de faire émerger une génération de leaders au sein des congolais de l’intérieur et de l’extérieur. Comment pensez-vous réaliser cet objectif ? Doit-on déduire de cet objectif que la RDC ne possède actuellement pas de leaders potentiels intègres ?
« Non, il n’y a rien à déduire. Notre nation possède tout ce qu’il y a de mieux pour assurer son propre avenir par ses moyens, pour et par son peuple. Mais tous ces atouts, ces leaders sont écrasés par un système qui ne veut pas avoir de contre pouvoir. Qui ne veut pas avoir de contrôle sur ses actions. Alors ces leaders sont exclus et obligés de s’expatrier hors du pays comme le Royaume Uni exilait ses prisonniers vers des terres lointaines comme l’Australie, ou comme la Chine avec ses prisonniers et ses paysans envoyés à grand frais en RDC... Ils sont comme condamnés à se vider de leur force, de leur énergie créatrice au profit de certains pays impliqués dans la prédation de la RDC.
La meilleure manière d’atteindre cet objectif est d’exploiter le potentiel de ces personnes. Les mettre à la place qui est la leur. Leur donner la parole afin qu’ils fassent part de leurs idées, projets et actions à la masse. Acquérir de la visibilité et savoir qu’ils peuvent compter sur une base populaire tant qu’ils restent en accord avec celle-ci. »
CongoForum : Vous parlez également de la promotion d’un retour responsable et honnête des Congolais de la diaspora en RDC. Que voulez-vous dire par retour responsable et honnête ?
« Par retour responsable et honnête nous entendons la gestion en bon père de famille des biens de la collectivité. Être conscient que le peuple souffre et qu’il faut le rendre heureux. Se reconnaitre dans la souffrance, dans la misère, dans le mal de l’autre: le peuple. Le traiter comme on aimerait être traité si on était dans la même misère, la même souffrance, le même mal récurent. »
CongoForum : Pensez-vous que la diaspora Congolaise devrait plus s’impliquer dans le renouveau de la RDC ? Si oui, comment ?
« Elle le doit. Chacun selon son niveau. Chacun selon son projet. Mais tous ensembles.
Il faudrait d’abord répondre aux besoins primaires du peuple qui semble ne pas être le souci du système de prédation représenté par Joseph Kabila.
Quelle sont donc ces besoins de base? L’eau et l’électricité. Mettre en place des projets simple d’abord qui permettent au peuple d’avoir un meilleur accès à une eau de bonne qualité qui évite tout ce que vous pouvez imaginer comme dégâts à la santé et aussi l’électricité qui améliore la sécurité dans les rues, l’économie formelle et informelle.
Maintenant on peut y greffer aussi l’enseignement et la culture. Le tout nécessitera des personnes éclairées, dynamiques et proactives au niveau politique (parlement, sénat, ministère, organismes, institutions). »
CongoForum : Vous citez Patrice Emery Lumumba : « Nous ne sommes pas seuls. L’Afrique, l’Asie et les peuples libres et libérés de tous les coins du monde se trouveront toujours aux côtés de millions de congolais » Pensez-vous sensibiliser les citoyens Belges et si oui de quelle manière ?
« Sensibiliser les belges est une action qui s’inscrit dans la durée et se fera par des initiatives visibles. Car au vue du martelage médiatique tendancieux voire bâclé de certains médias francophones belges, ce sera un travail long mais pas impossible même si un dicton africain dit « on ne redresse pas un baobab déjà courbé ».
Il faut dénoncer, s’indigner, manifester publiquement (bruyamment) mais aussi organiser des conférences qui puissent être relayées par les mêmes médias mainstream belges.
En tout cas, le principal effort est en direction des nôtres d’abord! Car nous n’avons aucun relai médiatique digne de ce nom donc nous ne souhaitons pas nous disperser pour le moment. Mais un travail est déjà en cours en coulisse depuis plusieurs mois pour informer correctement ceux qui se disent « experts » du Congo mais qui ne fréquentent ni n’échangent avec les congolais d’ici en Belgique.
© CongoForum – Pascal Breyne, 18.01.12
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les Etats-Unis déconseillent les voyages en RDC
by INGETA on Jan 19, 2012 • 3:43 am No Comments
English version here : http://travel.state.gov/travel/cis_pa_t ... _5645.html
Dans un communiqué daté du 12 janvier 2012, le Département d’Etat US a émis une notice de danger -Travel Warning- sur la RDC, défendant tout déplacement, en cette période post-électorale, de ses ressortissants dans le pays de Lumumba. Les régions de l’Est et du Nord-Est du pays sont les plus déconseillées dans ce communiqué.
Groupes armés tels les ex FDLR et la LRA, bandes et même les Forces Armées Congolaises (FARDC) sont pointées du doigt comme menaces essentielles à la sécurité en RDC surtout dans les provinces du Nord et Sud Kivu, l’Orientale, le Nord du Katanga, certaines parties de l’Equateur et la partie Est du Maniema.
En outre, le Département d’Etat n’exclut pas des violences sporadiques à moindre intensité lors de la proclamation graduelle des résultats des élections législatives dont la fin est prévue le 26 janvier prochain.
L’indiscipline des forces de sécurité à Kinshasa qui dressent des barrières arbitraires, questionnent à tout vent et rançonnent les passants est aussi pointée dans ce communiqué qui n’épargne pas le secteur des infrastructures et de transport congolais dont le trafic aérien interne qui est fortement déconseillé.
by INGETA on Jan 19, 2012 • 3:43 am No Comments
English version here : http://travel.state.gov/travel/cis_pa_t ... _5645.html
Dans un communiqué daté du 12 janvier 2012, le Département d’Etat US a émis une notice de danger -Travel Warning- sur la RDC, défendant tout déplacement, en cette période post-électorale, de ses ressortissants dans le pays de Lumumba. Les régions de l’Est et du Nord-Est du pays sont les plus déconseillées dans ce communiqué.
Groupes armés tels les ex FDLR et la LRA, bandes et même les Forces Armées Congolaises (FARDC) sont pointées du doigt comme menaces essentielles à la sécurité en RDC surtout dans les provinces du Nord et Sud Kivu, l’Orientale, le Nord du Katanga, certaines parties de l’Equateur et la partie Est du Maniema.
En outre, le Département d’Etat n’exclut pas des violences sporadiques à moindre intensité lors de la proclamation graduelle des résultats des élections législatives dont la fin est prévue le 26 janvier prochain.
L’indiscipline des forces de sécurité à Kinshasa qui dressent des barrières arbitraires, questionnent à tout vent et rançonnent les passants est aussi pointée dans ce communiqué qui n’épargne pas le secteur des infrastructures et de transport congolais dont le trafic aérien interne qui est fortement déconseillé.
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://afrique.kongotimes.info/rdc/dias ... tudes.html
RDC : La résistance congolaise, entre espoir et inquiétudes
17/01/2012 16:35:00 KongoTimes!
KABILA DEGAGE - Manif a Paris
La démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner.
On n’a jamais vu ni entendu des Congolais faire parler d’eux à travers les medias internationaux –des Etats-Unis au Canada en passant par Londres, Paris, Lyon, Madrid, Bruxelles, Genève, Berne et Afrique du Sud- car pour les Congolais, le problème de la R D Congo était le dernier de leurs soucis. Et pourtant cette démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Ceux-là même qui aiment le Congo mais pas les congolais.
Il y a, en effet, d’autres questions qui hantent l’esprit de bon nombre d’observateurs sur la situation du Congo. Comment les Congolais ont-ils pu être dupes, si longtemps, d’une imposture au sommet de l’Etat, d’un personnage au parcours mystérieux qui n’avait pas évidemment, l’éthique ou la carrure d’un homme d’Etat capable de diriger un sous-continent au pied d’argile ? Est-ce de la cécité politique ou tout simplement de l’amnésie collective d’une population congolaise sous-informée ?
Certes, répondre à ces questions nécessite d’ouvrir un éventail d’événements successifs ayant émaillés l’histoire politique congolaise ces vingt dernières années ensuite en saisir les conséquences. Toujours est-il que le réveil patriotique de la diaspora congolaise contre l’imposture de « Joseph Kabila » demeurera un épisode éloquent de l’histoire politique congolaise dont chaque citoyen nationaliste congolais doit personnellement tirer les leçons. Cependant, il y a nécessité de savoir pourquoi cette volte-face des Congolais qui autrefois étaient considérés comme le B.M.W (Beer, Money, Women) c’est-à-dire un peuple déconnecté de son destin où la recherche de son bonheur s’accomplissait sur la boisson alcoolisée, l’enrichissement illicite et l’inassouvissement de ses instincts sexuels. Comme disait le philosophe allemand, Arthur Schopenhauer, « la satisfaction d’un besoin crée toujours l’ennui ».
En juin 2005, soit une année après sa déclaration politique à Lomé (http://www.apareco-rdc.com/le-president ... -lome.html), Monsieur Honoré Ngbanda commençait à consulter les jeunes Congolais de la diaspora pour leur parler de la justesse et sens de son combat pour la libération de son pays, la RD Congo occupé par la coalition armée rwando-ougandaise via leurs réseaux occidentaux. C’est ainsi que l’une de ses rencontres s’est tenue dans un hôtel parisien. Il avait introduit cet échange en ces termes suffisamment clairs : « Mes chers petits frères, j’ai eu deux options pour m’engager dans la résistance. La première, j’aurais voulu faire appel à tous les officiers militaires de l’ex-FAZ et les autres barons du régime du Maréchal pour mener ce combat de la libération de notre pays mais j’ai opté pour la seconde en me disant, il vaut mieux parler à mes petits frères car si je ne finissais pas cette lutte, la relève serait déjà mise en place pour la continuité… »
D’une certaine manière, ces paroles lourdes de sens –pour tout intellectuel averti- jaillissant de la bouche de Monsieur Honoré Ngbanda, sous-tendaient d’ores et déjà la naissance de la résistance congolaise au niveau de la diaspora congolaise. Quelle définition peut-on attribuer à la dite résistance ?
Selon Henri Michel, la résistance est comprise comme l’ensemble des combats menés au nom de la liberté de la patrie et de la dignité humaine contre l’occupation et ses aides.
C’est juste dire que cette assertion s’apparente à l’objectif affiché par Monsieur Honoré Ngbanda dans sa déclaration politique à Lomé à la date du 9 juin 2004, les congolais doivent se rassembler comme une seule personne en convergeant tous leurs efforts et idées vers un objectif commun lequel devant les amener à libérer leurs pays de l’occupation rwandaise avec ses relais. Malgré cette clairvoyance d’esprit de l’initiateur de la résistance congolaise, les congolais ont eu du mal à se réveiller. Plusieurs raisons ont été inventoriées quant à cet immobilisme, d’une part le passé de Monsieur Honoré Ngbanda aux côtés du maréchal Mobutu ; et d’autre part le manque de curiosité intellectuelle congolaise car il est difficile de voir les Congolais se documenter abondamment pour comprendre la situation de leur pays. Ils préfèrent la culture orale que la culture scripturale. Plus loin, il est aussi impérieux de savoir que dans l’histoire de la résistance, il y a toujours eu un nombre restreint de patriotes au regard de la masse de spectateurs se pointant en retrait au lieu de s’y engager. Et les patriotes engagés, ils finissent toujours par devenir la cible privilégiée des citoyens réputés respectables qui ont délibérément choisi de collaborer avec les occupants.
Entre 2005 et 2010, la résistance congolaise de la diaspora a multiplié beaucoup d’actions (Conférences-débats, Sit-in devant les ambassades congolaises, Manifestations sur les places publiques de l’espace européen, dépôts des mémorandum aux institutions exécutives, judiciaires, législatives, préfectorales, municipales, onusiennes européenne et américaine…). Les patriotes-résistants Congolais ont aussi pris l’irrémédiable décision de ne plus célébrer la date du 30 juin, jour de l’indépendance du Congo, car disent-ils, on ne fête pas lorsqu’une maison est en deuil. Cet élan de la résistance au niveau de la diaspora se matérialisera par la création des radios patriotiques dont les références sont (www.radiotvbendele.com et www.radiotvlobiko.com) qui rendent un service patriotique inestimable. Toujours dans cet élan de résistance, le site de l’Apareco (www.apareco-rdc.com) est l’un des sites le plus visités non seulement par les patriotes mais surtout par le gouvernement fantoche de Kinshasa et d’autres personnes indépendantes. Par ailleurs, on note aussi l’émergence de plusieurs journalistes et analystes politiques qui sont passés de l’ombre à la lumière, à l’instar de Roger Bongos, Freddy Mulongo, Thomas Luakabanga, Abbé JP Mbelu, respectivement avec leurs sites d’informations (www.afriqueredaction.com, www.radioreveil-fm.com, www.code243.com) sans oublier les analyses pertinentes de Monsieur l’abbé JP Mbelu publiées sur le site de www.congoindependant.com. Il sied d’ajouter la vague de plusieurs mouvements de résistance dont BPK, tenu par l’imperturbable REX Kazadi qui vient de subir injustement la parodie de la justice française. O tempora, O mores !
Or, si au niveau de la diaspora congolaise le réveil patriotique a atteint son paroxysme grâce aux Congolais et certains intellectuels politiciens en exil qui en ont fait leur priorité décidément en boycottant les concerts des musiciens collabos congolais, à l’intérieur du pays, la résistance congolaise a du mal à percer.
C’est indubitativement à cause des journaux et medias ouvertement collaborationniste (le potentiel, l’avenir, la prospérité, Digital congo, RTNC, TV50, etc..) qui ne cessent de diffuser à la longueur de la journée les 5 chantiers de « Joseph Kabila » au détriment de l’action des patriotes sur le terrain, les émissions politiques qui frisent l’inculture politique de l’élite congolaise. Le travail des agents de renseignement ayant instauré une pratique active de la délation encouragée par « Joseph Kabila ». Bien que le régime de « Joseph Kabila » ait clairement Kinshasa dans son collimateur qu’il fait surveiller comme la viande de chèvre sur la braise ; sa police, ses milices pour arrêter des gens, démanteler des groupes mais, il ne faut pas qu’il oublie que la résistance dispose aussi de ses hommes infiltrés communément appelés « 5ème colonne », une vieille expression qui remonte en 1936 au cours de la guerre civile d’Espagne sous la dictature franquiste ; qui signifie le noyautage des administrations publiques qui donne les poux au naïf satrape de « Joseph Kabila ». L’idée de la « 5ème colonne » sera alors reprise par Monsieur Honoré Ngbanda. Car il est inconcevable de mener une résistance sans renseignement et les hommes acquis au changement.
En parallèle de ce travail de la sensibilisation réalisé par les congolais de la diaspora pour résister à l’oppression et à l’occupation dont « Joseph Kabila » en a fait son chef d’œuvre ; la plupart de congolais avaient toujours la soif inextinguible de la démocratie qui s’exprime toujours par le suffrage universel c’est-à-dire les élections présidentielle et législatives.
Par –delà cette volonté d’aller aux élections pour se débarrasser de « Joseph Kabila », le peuple congolais n’avait pas si bien lu le signe du temps. Il s’était peut être trompé d’époque car nulle part ailleurs, on n’a appris ni entendu qu’un pays occupé par une armée étrangère et dont toutes ses institutions sont infiltrées par les étrangers, ne soit libéré par les élections ; car l’occupant n’est pas dupe d’organiser les élections et les perdre ensuite.
En politique, il existe la dynamique qui permet à tout homme d’évaluer les rapports de force qui peuvent lui être favorables et/ou défavorables avant même de s’engager dans une éventuelle bataille. On peut prendre le risque de souligner que monsieur Etienne Tshisekedi, le président démocratiquement élu du Congo et mis hors jeu par le béotien « Joseph Kabila » et sa bande d’adeptes de CAC 40, Wall Street, Dow Jones. En voulant pérenniser sa lutte politique non-violente entamée dans les années 80, à l’époque où le maréchal manipulait l’opposition à son gré, Monsieur Etienne Tshisekedi a pour autant dire négligé la nouvelle donne politico-géostratégique dans la région des Grands lacs à travers laquelle la RD Congo constitue la plaque tournante de charognards invertébrés de tous les horizons.
Par ailleurs, la fumisterie électorale organisée par l’imposteur et ses collabos sans vergogne, en l’occurrence le pasteur Daniel Ngoy Mulunda et le Prof Ndjoli, a plongé la majorité de congolais dans une attitude fatalo-défaitiste.
Devant cet imbroglio, il y a des principes patriotiques que tous appliquent et les Congolais ne se dérogeront pas à cette règle pour enfin voir la lueur d’espoir qui se profile à l’horizon. A l’instar du récit biblique de l’enfant prodigue, les Congolais jusqu’alors sceptiques que la RD Congo n’est pas occupée, doivent comprendre que les masques viennent de tomber. L’arrivée de l’Etat-major du CNDP à Kinshasa ainsi que le nombre impressionnant des militaires à la mine patibulaire circulant dans les artères de la capitale de la RDC. Quoi de plus s’il ne faut pas rejoindre le camp de la résistance au regard de la mascarade électorale avérée qui vient d’élire domicile en RD Congo occupée.
En somme la récente parodie des élections en RD Congo qui a surtout touché les consciences par sa rapidité et sa clarté dans la proclamation des résultats grâce à un nouveau concept de la mathématique dont seul le président de la CENI, Pasteur Daniel Ngoy Mulunda détient la recette. Les masques viennent de tomber pour dire à haute et intelligible voix que la RD Congo est sous occupation depuis 1996 par les rwandais avec l’aide de la Communauté internationale. Nier cette vérité, c’est peut-être souffrir de la schizophrénie ou s’approprier l’identité de collaborationniste. Le peuple congolais a un seul mot d’ordre, la libération. Celle-ci doit se faire en se débarrassant de la peur afin de ne plus se laisser faire car « aucune libération d’un pays ne peut s’obtenir sans le réveil préalable d’un peuple. Et aucun réveil d’un peuple ne peut s’opérer sans qu’un homme ou un groupe d’hommes et de femmes se lève pour braver le danger jusqu’au sacrifice du sang s’il le faut… ».
Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner. Cette action réussira avec l’apport incontestable des organisations corporatives congolaises incarnant les valeurs patriotiques et démocratiques, notamment : pasteurs, prêtres, religieuses, imams, journalistes, médecins, écrivains, étudiants. Dans ces lieux les congolais commenceront à se parler, à prendre les initiatives avec ceux qui sont à l’extérieur du pays. Ce sera l’endroit où les liens se noueront, là que tout devient possible et l’impensable devient pensable. Il faut aussi créer des réseaux de renseignement et d’action d’envergure nationale car dès lors que l’ennemi est identifié rien ne sert plus à reculer. Les congolais en général, et les kinois en particulier, ont l’obligation de commencer à boycotter les concerts publics offerts par les musiciens collabos de l’orchestre PPRD Musica. En pratiquant ces stratégies de rassemblement autour de l’idéal suprême, celui de la libération et de la refondation de la RD Congo entre les mains de vrais leaders congolais capables d’assurer une heureuse destinée à la postérité. Cette perception des choses transformera nos inquiétudes en espérance pour un Congo libre rayonnant au cœur de l’Afrique.
Jean- Lucien NGUENI
RDC : La résistance congolaise, entre espoir et inquiétudes
17/01/2012 16:35:00 KongoTimes!
KABILA DEGAGE - Manif a Paris
La démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner.
On n’a jamais vu ni entendu des Congolais faire parler d’eux à travers les medias internationaux –des Etats-Unis au Canada en passant par Londres, Paris, Lyon, Madrid, Bruxelles, Genève, Berne et Afrique du Sud- car pour les Congolais, le problème de la R D Congo était le dernier de leurs soucis. Et pourtant cette démonstration monstrueuse de la diaspora congolaise sonne le glas d’un réveil patriotique et nationaliste du peuple congolais pour la conquête de sa liberté même si elle est souvent jugulée par ses ennemis. Ceux-là même qui aiment le Congo mais pas les congolais.
Il y a, en effet, d’autres questions qui hantent l’esprit de bon nombre d’observateurs sur la situation du Congo. Comment les Congolais ont-ils pu être dupes, si longtemps, d’une imposture au sommet de l’Etat, d’un personnage au parcours mystérieux qui n’avait pas évidemment, l’éthique ou la carrure d’un homme d’Etat capable de diriger un sous-continent au pied d’argile ? Est-ce de la cécité politique ou tout simplement de l’amnésie collective d’une population congolaise sous-informée ?
Certes, répondre à ces questions nécessite d’ouvrir un éventail d’événements successifs ayant émaillés l’histoire politique congolaise ces vingt dernières années ensuite en saisir les conséquences. Toujours est-il que le réveil patriotique de la diaspora congolaise contre l’imposture de « Joseph Kabila » demeurera un épisode éloquent de l’histoire politique congolaise dont chaque citoyen nationaliste congolais doit personnellement tirer les leçons. Cependant, il y a nécessité de savoir pourquoi cette volte-face des Congolais qui autrefois étaient considérés comme le B.M.W (Beer, Money, Women) c’est-à-dire un peuple déconnecté de son destin où la recherche de son bonheur s’accomplissait sur la boisson alcoolisée, l’enrichissement illicite et l’inassouvissement de ses instincts sexuels. Comme disait le philosophe allemand, Arthur Schopenhauer, « la satisfaction d’un besoin crée toujours l’ennui ».
En juin 2005, soit une année après sa déclaration politique à Lomé (http://www.apareco-rdc.com/le-president ... -lome.html), Monsieur Honoré Ngbanda commençait à consulter les jeunes Congolais de la diaspora pour leur parler de la justesse et sens de son combat pour la libération de son pays, la RD Congo occupé par la coalition armée rwando-ougandaise via leurs réseaux occidentaux. C’est ainsi que l’une de ses rencontres s’est tenue dans un hôtel parisien. Il avait introduit cet échange en ces termes suffisamment clairs : « Mes chers petits frères, j’ai eu deux options pour m’engager dans la résistance. La première, j’aurais voulu faire appel à tous les officiers militaires de l’ex-FAZ et les autres barons du régime du Maréchal pour mener ce combat de la libération de notre pays mais j’ai opté pour la seconde en me disant, il vaut mieux parler à mes petits frères car si je ne finissais pas cette lutte, la relève serait déjà mise en place pour la continuité… »
D’une certaine manière, ces paroles lourdes de sens –pour tout intellectuel averti- jaillissant de la bouche de Monsieur Honoré Ngbanda, sous-tendaient d’ores et déjà la naissance de la résistance congolaise au niveau de la diaspora congolaise. Quelle définition peut-on attribuer à la dite résistance ?
Selon Henri Michel, la résistance est comprise comme l’ensemble des combats menés au nom de la liberté de la patrie et de la dignité humaine contre l’occupation et ses aides.
C’est juste dire que cette assertion s’apparente à l’objectif affiché par Monsieur Honoré Ngbanda dans sa déclaration politique à Lomé à la date du 9 juin 2004, les congolais doivent se rassembler comme une seule personne en convergeant tous leurs efforts et idées vers un objectif commun lequel devant les amener à libérer leurs pays de l’occupation rwandaise avec ses relais. Malgré cette clairvoyance d’esprit de l’initiateur de la résistance congolaise, les congolais ont eu du mal à se réveiller. Plusieurs raisons ont été inventoriées quant à cet immobilisme, d’une part le passé de Monsieur Honoré Ngbanda aux côtés du maréchal Mobutu ; et d’autre part le manque de curiosité intellectuelle congolaise car il est difficile de voir les Congolais se documenter abondamment pour comprendre la situation de leur pays. Ils préfèrent la culture orale que la culture scripturale. Plus loin, il est aussi impérieux de savoir que dans l’histoire de la résistance, il y a toujours eu un nombre restreint de patriotes au regard de la masse de spectateurs se pointant en retrait au lieu de s’y engager. Et les patriotes engagés, ils finissent toujours par devenir la cible privilégiée des citoyens réputés respectables qui ont délibérément choisi de collaborer avec les occupants.
Entre 2005 et 2010, la résistance congolaise de la diaspora a multiplié beaucoup d’actions (Conférences-débats, Sit-in devant les ambassades congolaises, Manifestations sur les places publiques de l’espace européen, dépôts des mémorandum aux institutions exécutives, judiciaires, législatives, préfectorales, municipales, onusiennes européenne et américaine…). Les patriotes-résistants Congolais ont aussi pris l’irrémédiable décision de ne plus célébrer la date du 30 juin, jour de l’indépendance du Congo, car disent-ils, on ne fête pas lorsqu’une maison est en deuil. Cet élan de la résistance au niveau de la diaspora se matérialisera par la création des radios patriotiques dont les références sont (www.radiotvbendele.com et www.radiotvlobiko.com) qui rendent un service patriotique inestimable. Toujours dans cet élan de résistance, le site de l’Apareco (www.apareco-rdc.com) est l’un des sites le plus visités non seulement par les patriotes mais surtout par le gouvernement fantoche de Kinshasa et d’autres personnes indépendantes. Par ailleurs, on note aussi l’émergence de plusieurs journalistes et analystes politiques qui sont passés de l’ombre à la lumière, à l’instar de Roger Bongos, Freddy Mulongo, Thomas Luakabanga, Abbé JP Mbelu, respectivement avec leurs sites d’informations (www.afriqueredaction.com, www.radioreveil-fm.com, www.code243.com) sans oublier les analyses pertinentes de Monsieur l’abbé JP Mbelu publiées sur le site de www.congoindependant.com. Il sied d’ajouter la vague de plusieurs mouvements de résistance dont BPK, tenu par l’imperturbable REX Kazadi qui vient de subir injustement la parodie de la justice française. O tempora, O mores !
Or, si au niveau de la diaspora congolaise le réveil patriotique a atteint son paroxysme grâce aux Congolais et certains intellectuels politiciens en exil qui en ont fait leur priorité décidément en boycottant les concerts des musiciens collabos congolais, à l’intérieur du pays, la résistance congolaise a du mal à percer.
C’est indubitativement à cause des journaux et medias ouvertement collaborationniste (le potentiel, l’avenir, la prospérité, Digital congo, RTNC, TV50, etc..) qui ne cessent de diffuser à la longueur de la journée les 5 chantiers de « Joseph Kabila » au détriment de l’action des patriotes sur le terrain, les émissions politiques qui frisent l’inculture politique de l’élite congolaise. Le travail des agents de renseignement ayant instauré une pratique active de la délation encouragée par « Joseph Kabila ». Bien que le régime de « Joseph Kabila » ait clairement Kinshasa dans son collimateur qu’il fait surveiller comme la viande de chèvre sur la braise ; sa police, ses milices pour arrêter des gens, démanteler des groupes mais, il ne faut pas qu’il oublie que la résistance dispose aussi de ses hommes infiltrés communément appelés « 5ème colonne », une vieille expression qui remonte en 1936 au cours de la guerre civile d’Espagne sous la dictature franquiste ; qui signifie le noyautage des administrations publiques qui donne les poux au naïf satrape de « Joseph Kabila ». L’idée de la « 5ème colonne » sera alors reprise par Monsieur Honoré Ngbanda. Car il est inconcevable de mener une résistance sans renseignement et les hommes acquis au changement.
En parallèle de ce travail de la sensibilisation réalisé par les congolais de la diaspora pour résister à l’oppression et à l’occupation dont « Joseph Kabila » en a fait son chef d’œuvre ; la plupart de congolais avaient toujours la soif inextinguible de la démocratie qui s’exprime toujours par le suffrage universel c’est-à-dire les élections présidentielle et législatives.
Par –delà cette volonté d’aller aux élections pour se débarrasser de « Joseph Kabila », le peuple congolais n’avait pas si bien lu le signe du temps. Il s’était peut être trompé d’époque car nulle part ailleurs, on n’a appris ni entendu qu’un pays occupé par une armée étrangère et dont toutes ses institutions sont infiltrées par les étrangers, ne soit libéré par les élections ; car l’occupant n’est pas dupe d’organiser les élections et les perdre ensuite.
En politique, il existe la dynamique qui permet à tout homme d’évaluer les rapports de force qui peuvent lui être favorables et/ou défavorables avant même de s’engager dans une éventuelle bataille. On peut prendre le risque de souligner que monsieur Etienne Tshisekedi, le président démocratiquement élu du Congo et mis hors jeu par le béotien « Joseph Kabila » et sa bande d’adeptes de CAC 40, Wall Street, Dow Jones. En voulant pérenniser sa lutte politique non-violente entamée dans les années 80, à l’époque où le maréchal manipulait l’opposition à son gré, Monsieur Etienne Tshisekedi a pour autant dire négligé la nouvelle donne politico-géostratégique dans la région des Grands lacs à travers laquelle la RD Congo constitue la plaque tournante de charognards invertébrés de tous les horizons.
Par ailleurs, la fumisterie électorale organisée par l’imposteur et ses collabos sans vergogne, en l’occurrence le pasteur Daniel Ngoy Mulunda et le Prof Ndjoli, a plongé la majorité de congolais dans une attitude fatalo-défaitiste.
Devant cet imbroglio, il y a des principes patriotiques que tous appliquent et les Congolais ne se dérogeront pas à cette règle pour enfin voir la lueur d’espoir qui se profile à l’horizon. A l’instar du récit biblique de l’enfant prodigue, les Congolais jusqu’alors sceptiques que la RD Congo n’est pas occupée, doivent comprendre que les masques viennent de tomber. L’arrivée de l’Etat-major du CNDP à Kinshasa ainsi que le nombre impressionnant des militaires à la mine patibulaire circulant dans les artères de la capitale de la RDC. Quoi de plus s’il ne faut pas rejoindre le camp de la résistance au regard de la mascarade électorale avérée qui vient d’élire domicile en RD Congo occupée.
En somme la récente parodie des élections en RD Congo qui a surtout touché les consciences par sa rapidité et sa clarté dans la proclamation des résultats grâce à un nouveau concept de la mathématique dont seul le président de la CENI, Pasteur Daniel Ngoy Mulunda détient la recette. Les masques viennent de tomber pour dire à haute et intelligible voix que la RD Congo est sous occupation depuis 1996 par les rwandais avec l’aide de la Communauté internationale. Nier cette vérité, c’est peut-être souffrir de la schizophrénie ou s’approprier l’identité de collaborationniste. Le peuple congolais a un seul mot d’ordre, la libération. Celle-ci doit se faire en se débarrassant de la peur afin de ne plus se laisser faire car « aucune libération d’un pays ne peut s’obtenir sans le réveil préalable d’un peuple. Et aucun réveil d’un peuple ne peut s’opérer sans qu’un homme ou un groupe d’hommes et de femmes se lève pour braver le danger jusqu’au sacrifice du sang s’il le faut… ».
Tout congolais où qu’il se trouve, doit rentrer en résistance mais une meilleure résistance fonctionne en réseaux tout en sachant qui pense quoi, sur qui l’on peut compter, de qui il faut se méfier car la confiance n’exclut pas la prudence. Autrement dit, les Congolais de toutes les provinces doivent impérativement créer des lieux de sociabilité en prenant garde d’étudier minutieusement chaque individu qui veut s’y adhérer. Donc, le soumettre au scanner. Cette action réussira avec l’apport incontestable des organisations corporatives congolaises incarnant les valeurs patriotiques et démocratiques, notamment : pasteurs, prêtres, religieuses, imams, journalistes, médecins, écrivains, étudiants. Dans ces lieux les congolais commenceront à se parler, à prendre les initiatives avec ceux qui sont à l’extérieur du pays. Ce sera l’endroit où les liens se noueront, là que tout devient possible et l’impensable devient pensable. Il faut aussi créer des réseaux de renseignement et d’action d’envergure nationale car dès lors que l’ennemi est identifié rien ne sert plus à reculer. Les congolais en général, et les kinois en particulier, ont l’obligation de commencer à boycotter les concerts publics offerts par les musiciens collabos de l’orchestre PPRD Musica. En pratiquant ces stratégies de rassemblement autour de l’idéal suprême, celui de la libération et de la refondation de la RD Congo entre les mains de vrais leaders congolais capables d’assurer une heureuse destinée à la postérité. Cette perception des choses transformera nos inquiétudes en espérance pour un Congo libre rayonnant au cœur de l’Afrique.
Jean- Lucien NGUENI
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7069
Ceni : Mbungani tance les représentants de l’opposition
Le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures. Photo CIC
Dans un bref communiqué daté de mercredi 18 janvier transmis jeudi à la rédaction de Congo Indépendant, le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures, reproche aux membres du Bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) issus de l’opposition d’avoir fait "piètre figure" dans cette institution. Comme pour donner au "trio" une dernière chance, Mbungani exhorte les trois membres de l’opposition à se désolidariser de leur président. Objectif : obtenir le recomptage des voix au regard des procès-verbaux établis par les bureaux de vote ou encore l’annulation des scrutins du 28 novembre dernier.
Rédigé à la première personne du singulier, l’auteur écrit en liminaire que «j’ai depuis longtemps condamné l’attitude des membres de l’opposition qui ont été à la Ceni car, je pense qu’ils n’ont rien fait pour que la vérité des urnes éclate». «Ils sont passés à coté de l’histoire et sont aujourd’hui décriés par tous les Congolais», ajoute-t-il.
Rappelons que le Bureau de la Ceni est composé de sept membres dont trois désignés par l’opposition. Il s’agit de : Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Mouvement de Libération du Congo) ; Carole Kabanga Koy (Chrétiens démocrates) et de Ndaye Nkondo Mulekalay (Ordre des démocrates républicains). «Je suis tenté, poursuit Mbungani, de leur donner un dernier conseil afin que même tardivement, ils se ressaisissent et dénoncent ouvertement les irrégularités et fraudes orchestrées par Ngoy Mulunda, président de cette institution».
Pour Mbungani, les trois «opposants» doivent «se désolidariser» de leur président en se ralliant «aux thèses» défendues notamment par l’opposition, la diaspora congolaise, des sénateurs congolais. Sans oublier, l’église catholique et plusieurs observateurs internationaux. Selon lui, une telle prise de position d’une partie des membres de la Ceni devrait ouvrir «la voie» vers le «recomptage» des voix au regard «des procès verbaux des bureaux de vote» ou «au mieux» à "l’annulation" des scrutins du 28 novembre. Et ce, pour que "la justice et la vérité éclatent réellement comme le réclame le cardinal Monsengwo".
«J’espère, conclut-il, que la conscience regagnera ces trois représentants de l’opposition qui ont fait piètre figure dans l’exercice de leurs fonctions et qui font la honte de l’opposition en privant le peuple congolais de ses attentes électorales».
Issa Djema
© Congoindépendant 2003-2012
Ceni : Mbungani tance les représentants de l’opposition
Le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures. Photo CIC
Dans un bref communiqué daté de mercredi 18 janvier transmis jeudi à la rédaction de Congo Indépendant, le MLC Jean-Jacques Mbungani Mbanda, secrétaire national adjoint chargé des relations extérieures, reproche aux membres du Bureau de la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) issus de l’opposition d’avoir fait "piètre figure" dans cette institution. Comme pour donner au "trio" une dernière chance, Mbungani exhorte les trois membres de l’opposition à se désolidariser de leur président. Objectif : obtenir le recomptage des voix au regard des procès-verbaux établis par les bureaux de vote ou encore l’annulation des scrutins du 28 novembre dernier.
Rédigé à la première personne du singulier, l’auteur écrit en liminaire que «j’ai depuis longtemps condamné l’attitude des membres de l’opposition qui ont été à la Ceni car, je pense qu’ils n’ont rien fait pour que la vérité des urnes éclate». «Ils sont passés à coté de l’histoire et sont aujourd’hui décriés par tous les Congolais», ajoute-t-il.
Rappelons que le Bureau de la Ceni est composé de sept membres dont trois désignés par l’opposition. Il s’agit de : Jacques Djoli Eseng’Ekeli (Mouvement de Libération du Congo) ; Carole Kabanga Koy (Chrétiens démocrates) et de Ndaye Nkondo Mulekalay (Ordre des démocrates républicains). «Je suis tenté, poursuit Mbungani, de leur donner un dernier conseil afin que même tardivement, ils se ressaisissent et dénoncent ouvertement les irrégularités et fraudes orchestrées par Ngoy Mulunda, président de cette institution».
Pour Mbungani, les trois «opposants» doivent «se désolidariser» de leur président en se ralliant «aux thèses» défendues notamment par l’opposition, la diaspora congolaise, des sénateurs congolais. Sans oublier, l’église catholique et plusieurs observateurs internationaux. Selon lui, une telle prise de position d’une partie des membres de la Ceni devrait ouvrir «la voie» vers le «recomptage» des voix au regard «des procès verbaux des bureaux de vote» ou «au mieux» à "l’annulation" des scrutins du 28 novembre. Et ce, pour que "la justice et la vérité éclatent réellement comme le réclame le cardinal Monsengwo".
«J’espère, conclut-il, que la conscience regagnera ces trois représentants de l’opposition qui ont fait piètre figure dans l’exercice de leurs fonctions et qui font la honte de l’opposition en privant le peuple congolais de ses attentes électorales».
Issa Djema
© Congoindépendant 2003-2012
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Le 1er pas de nos enfants pour le Congo...pour la marche du 21 janvier 2012 à Paris...
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1807
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1807
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les honorables Roger Lumbala, Jean-Claude Mvuemba et Lisanga Bonganga reçus par la Communauté congolaise de Bordeaux...
Cliquez les 3 vidéos...
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1805
Cliquez les 3 vidéos...
http://www.congonumber1.com/v1/videos/?id=&a=1805
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.7sur7.cd/index.php?option=co ... 4:le-phare
COMPILATION DES RESULTATS DES LEGISLATIVES - CENI : les ratés aggraves la méfiance
JEUDI, 19 JANVIER 2012 11:37
Fixée au 13 janvier 2012 par la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) elle-même dans son calendrier électoral, la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales était repoussée, à la date échue, au 18 janvier 2012. Curieusement, hier mercredi, alors que le décor de la fin d’un long suspense paraissait solidement planté, cette institution d’appui à la démocratie a décidé de renvoyer tout le monde à une date ultérieure, qui reste à communiquer.
Cet énième report, au lieu de calmer les nerfs des candidats et des millions d’électeurs très échaudés par les résultats partiels et fort controversés déjà publiés par la CENI, n’a fait qu’aggraver la méfiance envers elle. Certains compatriotes sont tentés de souscrire à la thèse de la compilation, à double ou triple vitesse, des résultats des scrutins législatifs organisés le 28 novembre 2011 et dont les prolongations semblent loin de s’achever. Dans l’opinion tant nationale qu’extérieure, l’on ne cesse de se poser des questions au sujet de la vérité des urnes. Dans cette ambiance délétère de cafouillage indescriptible au niveau des centres de compilation de Kinshasa et des provinces, la CENI aura de plus en plus du ma à faire accepter les résultats qui sortent de ses machinés. . Dans l’imagerie populaire comme dans les états-majors politiques, toutes tendances confondues, l’on doute désormais de la traçabilité du travail qui se déroule loin des témoins de partis politiques, des observateurs et de la presse. Les contestations, qui proviennent désormais de tous les camps politiques, confirment le malaise et la méfiance qui se sont installés au sein de la communauté nationale.
En effet, aussi bien des candidats de la Majorité, de l’Opposition que ceux brandissant le label d’indépendants donnent de la voix pour dénoncer des fraudes électorales planifiées, des cas de corruption d’agents de la CENI, d’interférences des membres du Bureau de la CENI mais aussi des personnes extérieures à celui-ci .dans le processus de compilation des résultats. Bref, la transparence tant attendue dans la course à la députation nationale s’est transformée en un mur de lamentations, en une terrible déception pour tous ceux qui avaient cru que les urnes allaient décider de l’entrée ou du retour, à l’hémicycle de Lingwala, de ceux qui ont effectivement bénéficié de la confiance des électeurs.
L’autre lecture des reports intempestifs de la date de publication des résultats provisoires des prétendants à la députation nationale pousse à croire que la véritable, compilation échapperait peut être aux structures électorales de la Ceni. Les centres de compilation ne seraient-ils que des chambres d’enregistrement des chiffrés compilés hors circuit ? La question reste d’autant posée que dans les requêtes en circulation aux quatre coins de la République et dont quelques copies étaient diffusées dans les médias, des candidats injustement battus ont fait étalage des opérations de soustraction et d’addition des voix qui ont abouti à des scores en fragrante contradiction avec ceux affichés dans les centres de dépouillement.
A force de retarder la publication des résultats compilés, la CENI incite, sans le savoir, même des candidats et électeurs qui lui faisaient encore confiance, à basculer dans le camp des sceptiques. Au bout du compte, que les résultats provisoires concernant le sort des candidats députés nationaux sortent demain, après demain, dans une semaine ou dans un mois, le sentiment de beaucoup est qu’ils ne vont pas refléter la réalité des urnes. Et, c’est fort dommage pour l’équipe du pasteur Daniel Ngoy Mulunda qui n’a cessé de multiplier des promesses d’organisation des scrutins transparents, libres, démocratiques et apaisés. Où est l’apaisement lorsque la « maison RDCongo » est traversée par des tensions et des frustrations de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud?
Kimp
COMPILATION DES RESULTATS DES LEGISLATIVES - CENI : les ratés aggraves la méfiance
JEUDI, 19 JANVIER 2012 11:37
Fixée au 13 janvier 2012 par la commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) elle-même dans son calendrier électoral, la publication des résultats provisoires des élections législatives nationales était repoussée, à la date échue, au 18 janvier 2012. Curieusement, hier mercredi, alors que le décor de la fin d’un long suspense paraissait solidement planté, cette institution d’appui à la démocratie a décidé de renvoyer tout le monde à une date ultérieure, qui reste à communiquer.
Cet énième report, au lieu de calmer les nerfs des candidats et des millions d’électeurs très échaudés par les résultats partiels et fort controversés déjà publiés par la CENI, n’a fait qu’aggraver la méfiance envers elle. Certains compatriotes sont tentés de souscrire à la thèse de la compilation, à double ou triple vitesse, des résultats des scrutins législatifs organisés le 28 novembre 2011 et dont les prolongations semblent loin de s’achever. Dans l’opinion tant nationale qu’extérieure, l’on ne cesse de se poser des questions au sujet de la vérité des urnes. Dans cette ambiance délétère de cafouillage indescriptible au niveau des centres de compilation de Kinshasa et des provinces, la CENI aura de plus en plus du ma à faire accepter les résultats qui sortent de ses machinés. . Dans l’imagerie populaire comme dans les états-majors politiques, toutes tendances confondues, l’on doute désormais de la traçabilité du travail qui se déroule loin des témoins de partis politiques, des observateurs et de la presse. Les contestations, qui proviennent désormais de tous les camps politiques, confirment le malaise et la méfiance qui se sont installés au sein de la communauté nationale.
En effet, aussi bien des candidats de la Majorité, de l’Opposition que ceux brandissant le label d’indépendants donnent de la voix pour dénoncer des fraudes électorales planifiées, des cas de corruption d’agents de la CENI, d’interférences des membres du Bureau de la CENI mais aussi des personnes extérieures à celui-ci .dans le processus de compilation des résultats. Bref, la transparence tant attendue dans la course à la députation nationale s’est transformée en un mur de lamentations, en une terrible déception pour tous ceux qui avaient cru que les urnes allaient décider de l’entrée ou du retour, à l’hémicycle de Lingwala, de ceux qui ont effectivement bénéficié de la confiance des électeurs.
L’autre lecture des reports intempestifs de la date de publication des résultats provisoires des prétendants à la députation nationale pousse à croire que la véritable, compilation échapperait peut être aux structures électorales de la Ceni. Les centres de compilation ne seraient-ils que des chambres d’enregistrement des chiffrés compilés hors circuit ? La question reste d’autant posée que dans les requêtes en circulation aux quatre coins de la République et dont quelques copies étaient diffusées dans les médias, des candidats injustement battus ont fait étalage des opérations de soustraction et d’addition des voix qui ont abouti à des scores en fragrante contradiction avec ceux affichés dans les centres de dépouillement.
A force de retarder la publication des résultats compilés, la CENI incite, sans le savoir, même des candidats et électeurs qui lui faisaient encore confiance, à basculer dans le camp des sceptiques. Au bout du compte, que les résultats provisoires concernant le sort des candidats députés nationaux sortent demain, après demain, dans une semaine ou dans un mois, le sentiment de beaucoup est qu’ils ne vont pas refléter la réalité des urnes. Et, c’est fort dommage pour l’équipe du pasteur Daniel Ngoy Mulunda qui n’a cessé de multiplier des promesses d’organisation des scrutins transparents, libres, démocratiques et apaisés. Où est l’apaisement lorsque la « maison RDCongo » est traversée par des tensions et des frustrations de l’Est à l’Ouest et du Nord au Sud?
Kimp
-
Ilunga
- Entraîneur

- Messages : 17941
- Enregistré le : 14 janv. 2008, 11:03
- Contact :
Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Législatives: La tricherie de la Céni continue
http://congomikili.com/legislatives-la- ... tinue.html
http://congomikili.com/legislatives-la- ... tinue.html
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré et 4 invités