Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kinshasa: Joaquim, UDPS suède, parle de l’actualité politique
DECEMBER 21, 2011 9:12 AM 2 COMMENTAIRES
Congomikili vous présente dans cet élément Joaquim, responsable UDPS Suède en séjour à Kinshasa, qui parle de l’actualité politique au Congo. Na temps et à la seconde, suivez ces images!
http://congomikili.com/kinshasa-joaquim ... tique.html
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
kie kie kie kie kie kie
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Kabila : une investiture boudée par le monde entier
MERCREDI, 21 DÉCEMBRE 2011 10:32 5 COMMENTAIRES ENVOYER
Une véritable douche froide pour l'investiture du «Président de la République», le 20 décembre, à la Cité de l'OUA. Joseph Kabila n'a été gratifié de l'assistance d'aucun chef d'Etat, ou de gouvernement, sauf la présence de l'un des chefs d'Etat les plus malaimés de la planète, le Zimbabwéen Robert Mugabe. Lorsqu'un chef d'Etat infréquentable vole au secours d'un autre vraisemblament en difficulté, c'est l'isolement total à la clé. En tout cas, une raison pour se faire balck-lister à Londres et dans les autres capitales occidentales. Même le voisin Denis Sassou N'Guesso n'a pas daigné faire le déplacement alors qu'il est à une minute de vol en hélicoptère de Kinshasa. Non seulement qu'il n'est pas venu, Sassou s'est fait représenter à un niveau inférieur par son ministre des Transports. Une façon de dire que la cérémonie ne valait pas le déplacement de son Premier ministre ou de son ministre des Affaires étrangères. La veille, la RTNC -la télévision publique devenue la voix de son maître- avait annoncé la présence du Gabonais Ali ben Bongo. Information aussitôt démentie par Libreville qui a prétexté un calendrier chargé du successeur d'Omar Bongo Odimba. L'absence la plus remarquée est celle de Jacon Zuma donné pour proKabila. Le président sud-africain s'était même félicité du succès de l'organisation des élections en RD-Congo, se fondant sur le rapport de la mission d'observation de la SADC. Qu'il se soit abstenu de venir honorer Joseph Kabila laisse voir que le vent a tourné ou est entrain de tourner à Kinshasa. Intrigante aussi l'absence de l'Angolais José Edouardo Dos San- tas dont le pays a pourtant apporté avec le Congo-Brazzaville un appui logistique pour la tenue des élections avec une mise à disposition des hélicoptères. Côté Occident, tous se sont fait représenter par, leurs ambassadeurs. La Belgique avait annoncé le voyage de son ministre des Affaires étrangères pour Kinshasa avant de se rétracter à la dernière minute. Une rétraction décidée, selon des sources diplomatiques, par le Premier ministre belge Elio di Rupo, au regard du rapport de la mission d'observation de l'Union européenne. L'auditoire de la Cité de l'OUA a eu droit un discours difficile à assimiler sur « la révolution de la modernité », un concept entrevu pour faire du Congo un pays émergent. Révolution de la modernité pour révolutionner quelle modernité là où les cinq chantiers se sont limités à quelques lambeaux de routes restaurés sans même parachever un seul ouvrage. L'avenue Mushie, dans la commuende Lingwala, a été abandonnée avec ses caniveaux non recouverts. Rien n'est dit sur le tronçon de la même avenue Mushie qui reste à construire entre l'avenue Itaga et l'avenue des Monts des arts. Non plus rien sur le pont à jeter entre Itaga et Monts des arts qui représente pourtant le plus dur à faire. Dans la stratégie du tape à l'oeil, le régime a privilégié le plus facile à faire. Le boulevard du 30 juin n'est toujours pas achevé. Ses trottoirs et ses accotements risquent d'attendre encore tout un mandat d cinq ans pour s'ouvrir aux piétons. Encore quand il pleut, certains pans de ce boulevard ployent sous les volumineuses eaux stagnantes. C'est le cas aussi sur le boulevard Triomphal au niveau du croisement avec l'avenue des Huileries. Ici, les eaux atteignent jusqu'à plus d'un mètre de hauteur. Le boulevard Lumumba de même. Il donne l'image d'un programme mené sans aucune planification qui pense le développement comme un processus intégré. Là où Joseph Kabila a le plus déçu, c'est sur la corruption ambiante généralisée. Pas un seul mot. C'est donc la continuité de l'hémorragie instauré depuis Mobutu et aggravée ces dernières années avec le détournement de 5,5 milliards de dollars des mines congolaises dénoncé par le député britannique Eric Joyce. Pas un mot non plus sur les droits de l'homme. Cette note morose pour une investiture demande à Kabila de chercher une solution politique' pendant qu'il est encore temps. Sinon, d'ici les trois mois qui suivent l'Occident risque de passer à un autre schéma. Les Etats-Unis en ont donné le ton via la cellule africaine du Sénat qui exige un réexamen des résultats en présence d'une commission technique américaine. Quelques jours auparavant, le Département d'Etat avait estimé que les élections étaient gravement des irrégularités au point de les qualifier des plus mauvaises élections que l'Afrique ait connu ces dernières.
Paul Muland
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Kabila : une investiture boudée par le monde entier
MERCREDI, 21 DÉCEMBRE 2011 10:32 5 COMMENTAIRES ENVOYER
Une véritable douche froide pour l'investiture du «Président de la République», le 20 décembre, à la Cité de l'OUA. Joseph Kabila n'a été gratifié de l'assistance d'aucun chef d'Etat, ou de gouvernement, sauf la présence de l'un des chefs d'Etat les plus malaimés de la planète, le Zimbabwéen Robert Mugabe. Lorsqu'un chef d'Etat infréquentable vole au secours d'un autre vraisemblament en difficulté, c'est l'isolement total à la clé. En tout cas, une raison pour se faire balck-lister à Londres et dans les autres capitales occidentales. Même le voisin Denis Sassou N'Guesso n'a pas daigné faire le déplacement alors qu'il est à une minute de vol en hélicoptère de Kinshasa. Non seulement qu'il n'est pas venu, Sassou s'est fait représenter à un niveau inférieur par son ministre des Transports. Une façon de dire que la cérémonie ne valait pas le déplacement de son Premier ministre ou de son ministre des Affaires étrangères. La veille, la RTNC -la télévision publique devenue la voix de son maître- avait annoncé la présence du Gabonais Ali ben Bongo. Information aussitôt démentie par Libreville qui a prétexté un calendrier chargé du successeur d'Omar Bongo Odimba. L'absence la plus remarquée est celle de Jacon Zuma donné pour proKabila. Le président sud-africain s'était même félicité du succès de l'organisation des élections en RD-Congo, se fondant sur le rapport de la mission d'observation de la SADC. Qu'il se soit abstenu de venir honorer Joseph Kabila laisse voir que le vent a tourné ou est entrain de tourner à Kinshasa. Intrigante aussi l'absence de l'Angolais José Edouardo Dos San- tas dont le pays a pourtant apporté avec le Congo-Brazzaville un appui logistique pour la tenue des élections avec une mise à disposition des hélicoptères. Côté Occident, tous se sont fait représenter par, leurs ambassadeurs. La Belgique avait annoncé le voyage de son ministre des Affaires étrangères pour Kinshasa avant de se rétracter à la dernière minute. Une rétraction décidée, selon des sources diplomatiques, par le Premier ministre belge Elio di Rupo, au regard du rapport de la mission d'observation de l'Union européenne. L'auditoire de la Cité de l'OUA a eu droit un discours difficile à assimiler sur « la révolution de la modernité », un concept entrevu pour faire du Congo un pays émergent. Révolution de la modernité pour révolutionner quelle modernité là où les cinq chantiers se sont limités à quelques lambeaux de routes restaurés sans même parachever un seul ouvrage. L'avenue Mushie, dans la commuende Lingwala, a été abandonnée avec ses caniveaux non recouverts. Rien n'est dit sur le tronçon de la même avenue Mushie qui reste à construire entre l'avenue Itaga et l'avenue des Monts des arts. Non plus rien sur le pont à jeter entre Itaga et Monts des arts qui représente pourtant le plus dur à faire. Dans la stratégie du tape à l'oeil, le régime a privilégié le plus facile à faire. Le boulevard du 30 juin n'est toujours pas achevé. Ses trottoirs et ses accotements risquent d'attendre encore tout un mandat d cinq ans pour s'ouvrir aux piétons. Encore quand il pleut, certains pans de ce boulevard ployent sous les volumineuses eaux stagnantes. C'est le cas aussi sur le boulevard Triomphal au niveau du croisement avec l'avenue des Huileries. Ici, les eaux atteignent jusqu'à plus d'un mètre de hauteur. Le boulevard Lumumba de même. Il donne l'image d'un programme mené sans aucune planification qui pense le développement comme un processus intégré. Là où Joseph Kabila a le plus déçu, c'est sur la corruption ambiante généralisée. Pas un seul mot. C'est donc la continuité de l'hémorragie instauré depuis Mobutu et aggravée ces dernières années avec le détournement de 5,5 milliards de dollars des mines congolaises dénoncé par le député britannique Eric Joyce. Pas un mot non plus sur les droits de l'homme. Cette note morose pour une investiture demande à Kabila de chercher une solution politique' pendant qu'il est encore temps. Sinon, d'ici les trois mois qui suivent l'Occident risque de passer à un autre schéma. Les Etats-Unis en ont donné le ton via la cellule africaine du Sénat qui exige un réexamen des résultats en présence d'une commission technique américaine. Quelques jours auparavant, le Département d'Etat avait estimé que les élections étaient gravement des irrégularités au point de les qualifier des plus mauvaises élections que l'Afrique ait connu ces dernières.
Paul Muland
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Kabila une investiture dans la morosité totale dans la capitale
MERCREDI, 21 DÉCEMBRE 2011 10:31 2 COMMENTAIRES ENVOYER
Entre Kabila et les Kinois, il n'y a jamais eu de lune de miel et il n'y en aura jamais. C'est le « je t'aime moi non plus ». Les Kinois ont boudé l'investiture de Joseph Kabila, hier mardi à la cité de l'OUA. Pour une cérémonie qui devait être fastueuse et solennelle, c'est donc raté pour Kabila. Pas de liesses populaires, la ville ressemblait à un théâtre des opérations militaires.
Les chars de combat de l'armée de terre et policiers et des soldats armés jusqu'aux dents étaient visibles partout dans la capitale hier mardi 20 décembre à l'occasion de l'investiture de Joseph Kabila.
Résultat, une population apeurée et terrée chez elle, voilà le visage qu'a affiché Kinshasa le jour qui voyait Kabila investi du pouvoir d'Etat par la très partisane Cour suprême de justice.
Cette morosité n'est pas étonnante dans la mesure où la proclamation des résultats provisoires par la CENI, donnant Kabila vainqueur, avait déjà plongé la ville pendant dans la consternation. Les kinois de manière spontanée ont paralysé la ville pendant une semaine en brûlant des pneus par ci et en érigeant des barrages par là, et ce malgré le dispositif sécuritaire impressionnant déployé par les autorités politico-administratives. Ce désamour entre Kabila et les Kinois, contraste avec l'idylle qu'ils entretiennent avec le leader de l'UDPS Etienne Tshisekedi, qu'ils appellent affectueusement « ya Tshitshi ». Un jour avant la proclamation des résultats provisoires par la CENI, une rumeur qui faisait état de la victoire de Tshisekedi au scrutin présidentiel, selon les observateurs de l'Eglise Catholique, la ville a basculé dans une liesse populaire. Les kinois avaient commencé à célébrer leur champion, Etienne Tshisekedi, prenant d'assaut les bistrots et les terrasses. Ce jour là, Tshisekedi avait donné une fois de plus qu'il est populaire à Kinshasa. La clameur était telle, que la Kabilie était vite monté au créneau pour démentir la rumeur. Kabila lui, même à coup d'argent, il n'a pas su attendrir les kinois. Pour son investiture, la ville a ressemblé à un cimetière, sauf quelques chégués (enfants de la rue) qu'on a vu sur le boulevard du 30 juin entrain de manifester une joie artificielle. C'est un « président » esseulé qui a donc prêté serment hier dans l'indifférence totale des kinois. Pas fameux aussi, Son discours d'investiture où il décline sa nouvelle vision « la révolution de la modernité », qui en fait reprend son concept creux de « cinq chantiers ». Autre chose, presqu'aucun chef d'Etat n'a fait le déplacement de Kinshasa, à l'exception du paria de la communauté internationale Robert Mugabe du Zimbabwe. Kabila a donc essuyé un désaveu des Kinois qui lui préfèrent de loin Tshisekedi.
Matthieu KEPA
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Kabila une investiture dans la morosité totale dans la capitale
MERCREDI, 21 DÉCEMBRE 2011 10:31 2 COMMENTAIRES ENVOYER
Entre Kabila et les Kinois, il n'y a jamais eu de lune de miel et il n'y en aura jamais. C'est le « je t'aime moi non plus ». Les Kinois ont boudé l'investiture de Joseph Kabila, hier mardi à la cité de l'OUA. Pour une cérémonie qui devait être fastueuse et solennelle, c'est donc raté pour Kabila. Pas de liesses populaires, la ville ressemblait à un théâtre des opérations militaires.
Les chars de combat de l'armée de terre et policiers et des soldats armés jusqu'aux dents étaient visibles partout dans la capitale hier mardi 20 décembre à l'occasion de l'investiture de Joseph Kabila.
Résultat, une population apeurée et terrée chez elle, voilà le visage qu'a affiché Kinshasa le jour qui voyait Kabila investi du pouvoir d'Etat par la très partisane Cour suprême de justice.
Cette morosité n'est pas étonnante dans la mesure où la proclamation des résultats provisoires par la CENI, donnant Kabila vainqueur, avait déjà plongé la ville pendant dans la consternation. Les kinois de manière spontanée ont paralysé la ville pendant une semaine en brûlant des pneus par ci et en érigeant des barrages par là, et ce malgré le dispositif sécuritaire impressionnant déployé par les autorités politico-administratives. Ce désamour entre Kabila et les Kinois, contraste avec l'idylle qu'ils entretiennent avec le leader de l'UDPS Etienne Tshisekedi, qu'ils appellent affectueusement « ya Tshitshi ». Un jour avant la proclamation des résultats provisoires par la CENI, une rumeur qui faisait état de la victoire de Tshisekedi au scrutin présidentiel, selon les observateurs de l'Eglise Catholique, la ville a basculé dans une liesse populaire. Les kinois avaient commencé à célébrer leur champion, Etienne Tshisekedi, prenant d'assaut les bistrots et les terrasses. Ce jour là, Tshisekedi avait donné une fois de plus qu'il est populaire à Kinshasa. La clameur était telle, que la Kabilie était vite monté au créneau pour démentir la rumeur. Kabila lui, même à coup d'argent, il n'a pas su attendrir les kinois. Pour son investiture, la ville a ressemblé à un cimetière, sauf quelques chégués (enfants de la rue) qu'on a vu sur le boulevard du 30 juin entrain de manifester une joie artificielle. C'est un « président » esseulé qui a donc prêté serment hier dans l'indifférence totale des kinois. Pas fameux aussi, Son discours d'investiture où il décline sa nouvelle vision « la révolution de la modernité », qui en fait reprend son concept creux de « cinq chantiers ». Autre chose, presqu'aucun chef d'Etat n'a fait le déplacement de Kinshasa, à l'exception du paria de la communauté internationale Robert Mugabe du Zimbabwe. Kabila a donc essuyé un désaveu des Kinois qui lui préfèrent de loin Tshisekedi.
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Joseph Kabila tend la main à l'opposition
« Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté », a déclaré le chef de l'Etat au seuil de son quinquennat.
Réélu pour un second quinquennat, Joseph Kabila a prêté serment hier mardi 20 décembre. La cérémonie a eu lieu à la Cité de l'union africaine dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Pour ce deuxième et dernier mandat, le chef de l'Etat congolais a exprimé sa disponibilité de travailler avec tous les Congolais, sans distinction de couleur politique. Joseph Kabila tend désormais la main à l'Opposition politique qui, on l'espère, saisira la balle au bond.
Joseph Kabila place son deuxième quinquennat sous le signe de l'émergence de la RD Congo. Pour relever ce défi, il compte sur l'apport de tous ses concitoyens. Dans son discours d'investiture hier mardi, le Président réélu de la RD Congo a promis de travailler avec tous ses concitoyens. Mais à deux conditions. Seuls devront accompagner Joseph Kabila dans la réalisation de son projet de société, les Congolais ayant la passion du pays et qui veulent réellement œuvrer à sa modernisation. « Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique », a déclaré Joseph Kabila, sous les applaudissements abasourdissants d'une foule en délire.
Par ailleurs, le vainqueur de la présidentielle congolaise du 28 novembre dernier, a dévoilé les principaux axes de son quinquennat. Les grandes lignes de ces actions se recoupent en la poursuite de la modernisation de la RD Congo. Objectif : élever le pays au rang des pays émergents. Un défi à la fois ambitieux et réaliste que Joseph Kabila compte relever avec l'apport de tous les Congolais. « La haute charge que, pour la seconde fois, vous venez de me confier, fait de moi le Président de tous les congolais. Je saisis l'opportunité que m'offre cette tribune pour, à ce sujet, rassurer solennellement tous ceux qu'au cours de la campagne électorale, je n'ai pas su convaincre de m'accorder leurs suffrages. Je les invite à croire en ma détermination à être réellement le garant de la nation congolaise dans toute sa diversité ; à l'écoute et au service de toutes les Congolaises et de tous les congolais. Sans distinction de race, d'origine, d'obédience politique ou de confession religieuse », a encore dit Joseph Kabila dans son discours d'investiture.
Le chef de l'Etat congolais le prouve si bien dans son message d'hier, pour le moins dénué de tout sentiment de triomphalisme. Qui plus est, dans aucune ligne de son discours, Joseph Kabila n'a fait allusion ni à sa famille politique ni à la plate-forme politique (la Majorité présidentielle) acquise à sa cause. Il n'en sera pas autrement quand on sait que Joseph Kabila s'est présenté à la présidentielle du 28 novembre dernier sous la casquette de candidat indépendant.
LA REVOLUTION DE LA MODERNITE, NOUVEAU CREDO DU RAIS
Pendant son premier quinquennat achevé le 6 décembre 2011, Joseph Kabila s'est illustré à travers plusieurs descentes dans l'arrière-pays. Ces voyages ont eu le mérite de permettre au Chef de l'Etat non seulement de communier avec la masse laborieuse mais aussi et surtout, d'identifier les vrais problèmes liés à la vie sociale des différentes communautés de base. A l'issue de cette itinérance, Joseph Kabila s'est rendu à l'évidence des mérites que lui reconnaissent à l'unanimité, les différentes entités visitées.
Parmi ces acquis, figurent le rétablissement de la paix aussi bien à l'intérieur du pays qu'avec les Etats voisins, la réunification du territoire national, la réhabilitation de la puissance publique ou Etat, l'instauration de la démocratie et l'Etat de droit. La stabilité du cadre macroéconomique, l'annulation d'une part importante de la dette extérieure, la relance de la croissance, l'amorce de la reconstruction du pays et la fin de son isolement diplomatique viennent allonger la liste du bilan des cinq premières années du pouvoir de Joseph Kabila, comme Premier président élu de la 3ème République congolaise. « Ces acquis seront préservés et consolidés », a rassuré Joseph Kabila, Chef de l'Etat réélu à sa propre succession.
Ces avancées positives ne sont pas cependant sans revers négatif. Et le Chef de l'Etat en a été conscient. Il s'agit, entre autres, de l'absence de retombées à impact visible de ces acquis sur le chômage, les revenus de ménages, la satisfaction des besoins sociaux de base, la salubrité des villes. Ces faiblesses se résument en la dégradation du vécu quotidien du Congolais. Bref, le social. Voilà qui constitue l'essentiel de la requête des populations congolaises visitées au cours du dernier quinquennat de Joseph Kabila. Modestement, le Président congolais a reconnu hier, la pertinence des préoccupations de ses différents hôtes. « Ce message a été reçu cinq sur cinq », a rassuré Joseph Kabila.
Ainsi, pour répondre aux desiderata des populations congolaises en général, l'ex-candidat n°3 à la présidentielle congolaise de 2011, a désormais un nouveau credo : « la Révolution de la modernité ». Il s'agit là, d'un projet de société que Joseph Kabila entend réaliser avec les congolais ayant les compétences nécessaires. « Véritable pacte pour l'avenir de notre pays, ce projet, qu'en m'accordant vos suffrages vous avez adopté, vise à faire de la République démocratique du Congo, un pool d'intelligence et de savoir-faire, un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, un grenier agricole, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au cœur de l'Afrique. L'objectif ultime étant l'émergence de notre pays », a précisé le Chef de l'Etat congolais.
UNE COMPETITIVITE TOUS AZIMUTS
Le défi du second quinquennat de Joseph Kabila est énorme. Le relever n'est pas, cependant, chose impossible. La réalisation du projet de société de Joseph Kabila axé sur le social exige une compétitivité dans tous les domaines de la vie nationale. L'auteur de ce projet de société a une conviction. L'application de ce Cahier des charges, selon son initiateur, « suppose qu'en plus d'une gestion rigoureuse des finances publiques et d'une politique monétaire prudente, nous allons poursuivre l'amélioration du climat des affaires pour mieux attirer les investisseurs. »
Par ailleurs, Joseph Kabila n'entend pas enterrer le vaste programme de reconstruction du pays, présenté comme les « Cinq chantiers de la République » initié en 2006. A ce propos, le Raïs s'engage à « poursuivre et accélérer la reconstruction du pays à travers les Cinq chantiers, avec comme priorité reconfirmée, la construction des infrastructures de communication ». Plus qu'un impératif, ce contrat est motivé par l'étendue sous-continentale et la géographie (fragmentée) du pays. Voilà qui impose la continuité de l'intensification et l'amélioration de la qualité des voies de communication. En ce compris les voies de desserte agricole. Objectif : faciliter la circulation des hommes et des biens.
Ce n'est pas tout. Les villages seront regroupés de manière à favoriser leur modernisation et une meilleure fourniture des services de base. Corrélativement à l'essor des infrastructures, l'Exécutif à venir se montrera soucieux de la vie sociale du citoyen congolais. « Avec le concours du conseil Economique et social qui sera bientôt installé, l'accent sera ainsi mis sur la création d'emplois, une politique du logement plus volontariste, l'amélioration de la couverture sanitaire de notre pays en multipliant les hôpitaux généraux de référence et de les centres de santé locaux, la poursuite sans relâche de la lutte contre le VIH/SIDA, une meilleure prise en charge des maladies cardiovasculaires et l'amélioration sensible de la desserte en électricité et en eau potable, tant dans les milieux ruraux qu'urbains », a promis Joseph Kabila.
UN CEREMONIAL EN POLYCHROMIE
Déjà à 8 heures, la vaste cours de la cité de l'Union africaine refusait du monde. Les tenues des différentes unités des forces armées de la RD Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC) offraient aux invités une mosaïque de couleurs beau à voir. Sous les deux grandes tribunes couvertes de larges tissus aux couleurs nationales, étaient installés les hôtes de marque et autres personnalités politiques dont les animateurs des institutions du pays.
Il est 10h52’ à Kinshasa, lorsque joseph Kabila arrive au lieu de la manifestation. Le ciel est plutôt variant. Des parasols imprimés avec l'effigie du Raïs sont distribués à l'assistance pour prévenir à toute éventualité. A 11 heures, un petit défilé de quelques 4 minutes des unités des Fardc et de la Pnc annonce les couleurs de la suite d'un événement riche en couleurs. A 11 h04, le protocole annonce le programme du cérémonial. D'abord par la présentation des invités de marque dont le Chef de l'Etat zimbabwéen, Robert Mugabe. Trois temps sont au menu de la cérémonie : l'audience solennelle de la Cour suprême de justice, la prestation de serment et la remise des symboles du pouvoir traditionnel au chef de l'Etat élu. Mais le tout précédé par des prières interreligieuses, récitées par les différents chefs des confessions religieuses invitées.
11h33'. Le bureau de la Cour fait son entrée et occupe la tribune placée juste à gauche de la petite tribune de réservée aux preneurs d'images et de son. Un seul point est inscrit à l'extrait de rôle de la Cour suprême de justice, à savoir l'investiture à la Magistrature suprême. Le rituel commence par les réquisitions du Procureur général de la république. Vint ensuite la prestation de serment proprement dite. C'est à l'issue du serment que le Président de la CSJ, Kitoko Kimpele a pris acte du serment du Président de la République avant de l'investir. La dernière étape a été la remise des symboles du pouvoir traditionnel, ponctuée par vingt et un coups de canon.
Joseph Kabila tend la main à l'opposition
« Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique. Seuls comptent la compétence, le patriotisme et la bonne volonté », a déclaré le chef de l'Etat au seuil de son quinquennat.
Réélu pour un second quinquennat, Joseph Kabila a prêté serment hier mardi 20 décembre. La cérémonie a eu lieu à la Cité de l'union africaine dans la commune de Ngaliema à Kinshasa. Pour ce deuxième et dernier mandat, le chef de l'Etat congolais a exprimé sa disponibilité de travailler avec tous les Congolais, sans distinction de couleur politique. Joseph Kabila tend désormais la main à l'Opposition politique qui, on l'espère, saisira la balle au bond.
Joseph Kabila place son deuxième quinquennat sous le signe de l'émergence de la RD Congo. Pour relever ce défi, il compte sur l'apport de tous ses concitoyens. Dans son discours d'investiture hier mardi, le Président réélu de la RD Congo a promis de travailler avec tous ses concitoyens. Mais à deux conditions. Seuls devront accompagner Joseph Kabila dans la réalisation de son projet de société, les Congolais ayant la passion du pays et qui veulent réellement œuvrer à sa modernisation. « Au service de la patrie, il n'y a point de camp politique », a déclaré Joseph Kabila, sous les applaudissements abasourdissants d'une foule en délire.
Par ailleurs, le vainqueur de la présidentielle congolaise du 28 novembre dernier, a dévoilé les principaux axes de son quinquennat. Les grandes lignes de ces actions se recoupent en la poursuite de la modernisation de la RD Congo. Objectif : élever le pays au rang des pays émergents. Un défi à la fois ambitieux et réaliste que Joseph Kabila compte relever avec l'apport de tous les Congolais. « La haute charge que, pour la seconde fois, vous venez de me confier, fait de moi le Président de tous les congolais. Je saisis l'opportunité que m'offre cette tribune pour, à ce sujet, rassurer solennellement tous ceux qu'au cours de la campagne électorale, je n'ai pas su convaincre de m'accorder leurs suffrages. Je les invite à croire en ma détermination à être réellement le garant de la nation congolaise dans toute sa diversité ; à l'écoute et au service de toutes les Congolaises et de tous les congolais. Sans distinction de race, d'origine, d'obédience politique ou de confession religieuse », a encore dit Joseph Kabila dans son discours d'investiture.
Le chef de l'Etat congolais le prouve si bien dans son message d'hier, pour le moins dénué de tout sentiment de triomphalisme. Qui plus est, dans aucune ligne de son discours, Joseph Kabila n'a fait allusion ni à sa famille politique ni à la plate-forme politique (la Majorité présidentielle) acquise à sa cause. Il n'en sera pas autrement quand on sait que Joseph Kabila s'est présenté à la présidentielle du 28 novembre dernier sous la casquette de candidat indépendant.
LA REVOLUTION DE LA MODERNITE, NOUVEAU CREDO DU RAIS
Pendant son premier quinquennat achevé le 6 décembre 2011, Joseph Kabila s'est illustré à travers plusieurs descentes dans l'arrière-pays. Ces voyages ont eu le mérite de permettre au Chef de l'Etat non seulement de communier avec la masse laborieuse mais aussi et surtout, d'identifier les vrais problèmes liés à la vie sociale des différentes communautés de base. A l'issue de cette itinérance, Joseph Kabila s'est rendu à l'évidence des mérites que lui reconnaissent à l'unanimité, les différentes entités visitées.
Parmi ces acquis, figurent le rétablissement de la paix aussi bien à l'intérieur du pays qu'avec les Etats voisins, la réunification du territoire national, la réhabilitation de la puissance publique ou Etat, l'instauration de la démocratie et l'Etat de droit. La stabilité du cadre macroéconomique, l'annulation d'une part importante de la dette extérieure, la relance de la croissance, l'amorce de la reconstruction du pays et la fin de son isolement diplomatique viennent allonger la liste du bilan des cinq premières années du pouvoir de Joseph Kabila, comme Premier président élu de la 3ème République congolaise. « Ces acquis seront préservés et consolidés », a rassuré Joseph Kabila, Chef de l'Etat réélu à sa propre succession.
Ces avancées positives ne sont pas cependant sans revers négatif. Et le Chef de l'Etat en a été conscient. Il s'agit, entre autres, de l'absence de retombées à impact visible de ces acquis sur le chômage, les revenus de ménages, la satisfaction des besoins sociaux de base, la salubrité des villes. Ces faiblesses se résument en la dégradation du vécu quotidien du Congolais. Bref, le social. Voilà qui constitue l'essentiel de la requête des populations congolaises visitées au cours du dernier quinquennat de Joseph Kabila. Modestement, le Président congolais a reconnu hier, la pertinence des préoccupations de ses différents hôtes. « Ce message a été reçu cinq sur cinq », a rassuré Joseph Kabila.
Ainsi, pour répondre aux desiderata des populations congolaises en général, l'ex-candidat n°3 à la présidentielle congolaise de 2011, a désormais un nouveau credo : « la Révolution de la modernité ». Il s'agit là, d'un projet de société que Joseph Kabila entend réaliser avec les congolais ayant les compétences nécessaires. « Véritable pacte pour l'avenir de notre pays, ce projet, qu'en m'accordant vos suffrages vous avez adopté, vise à faire de la République démocratique du Congo, un pool d'intelligence et de savoir-faire, un vivier de la nouvelle citoyenneté et de la classe moyenne, un grenier agricole, une terre de paix et de mieux-être, une puissance régionale au cœur de l'Afrique. L'objectif ultime étant l'émergence de notre pays », a précisé le Chef de l'Etat congolais.
UNE COMPETITIVITE TOUS AZIMUTS
Le défi du second quinquennat de Joseph Kabila est énorme. Le relever n'est pas, cependant, chose impossible. La réalisation du projet de société de Joseph Kabila axé sur le social exige une compétitivité dans tous les domaines de la vie nationale. L'auteur de ce projet de société a une conviction. L'application de ce Cahier des charges, selon son initiateur, « suppose qu'en plus d'une gestion rigoureuse des finances publiques et d'une politique monétaire prudente, nous allons poursuivre l'amélioration du climat des affaires pour mieux attirer les investisseurs. »
Par ailleurs, Joseph Kabila n'entend pas enterrer le vaste programme de reconstruction du pays, présenté comme les « Cinq chantiers de la République » initié en 2006. A ce propos, le Raïs s'engage à « poursuivre et accélérer la reconstruction du pays à travers les Cinq chantiers, avec comme priorité reconfirmée, la construction des infrastructures de communication ». Plus qu'un impératif, ce contrat est motivé par l'étendue sous-continentale et la géographie (fragmentée) du pays. Voilà qui impose la continuité de l'intensification et l'amélioration de la qualité des voies de communication. En ce compris les voies de desserte agricole. Objectif : faciliter la circulation des hommes et des biens.
Ce n'est pas tout. Les villages seront regroupés de manière à favoriser leur modernisation et une meilleure fourniture des services de base. Corrélativement à l'essor des infrastructures, l'Exécutif à venir se montrera soucieux de la vie sociale du citoyen congolais. « Avec le concours du conseil Economique et social qui sera bientôt installé, l'accent sera ainsi mis sur la création d'emplois, une politique du logement plus volontariste, l'amélioration de la couverture sanitaire de notre pays en multipliant les hôpitaux généraux de référence et de les centres de santé locaux, la poursuite sans relâche de la lutte contre le VIH/SIDA, une meilleure prise en charge des maladies cardiovasculaires et l'amélioration sensible de la desserte en électricité et en eau potable, tant dans les milieux ruraux qu'urbains », a promis Joseph Kabila.
UN CEREMONIAL EN POLYCHROMIE
Déjà à 8 heures, la vaste cours de la cité de l'Union africaine refusait du monde. Les tenues des différentes unités des forces armées de la RD Congo (FARDC) et de la Police nationale congolaise (PNC) offraient aux invités une mosaïque de couleurs beau à voir. Sous les deux grandes tribunes couvertes de larges tissus aux couleurs nationales, étaient installés les hôtes de marque et autres personnalités politiques dont les animateurs des institutions du pays.
Il est 10h52’ à Kinshasa, lorsque joseph Kabila arrive au lieu de la manifestation. Le ciel est plutôt variant. Des parasols imprimés avec l'effigie du Raïs sont distribués à l'assistance pour prévenir à toute éventualité. A 11 heures, un petit défilé de quelques 4 minutes des unités des Fardc et de la Pnc annonce les couleurs de la suite d'un événement riche en couleurs. A 11 h04, le protocole annonce le programme du cérémonial. D'abord par la présentation des invités de marque dont le Chef de l'Etat zimbabwéen, Robert Mugabe. Trois temps sont au menu de la cérémonie : l'audience solennelle de la Cour suprême de justice, la prestation de serment et la remise des symboles du pouvoir traditionnel au chef de l'Etat élu. Mais le tout précédé par des prières interreligieuses, récitées par les différents chefs des confessions religieuses invitées.
11h33'. Le bureau de la Cour fait son entrée et occupe la tribune placée juste à gauche de la petite tribune de réservée aux preneurs d'images et de son. Un seul point est inscrit à l'extrait de rôle de la Cour suprême de justice, à savoir l'investiture à la Magistrature suprême. Le rituel commence par les réquisitions du Procureur général de la république. Vint ensuite la prestation de serment proprement dite. C'est à l'issue du serment que le Président de la CSJ, Kitoko Kimpele a pris acte du serment du Président de la République avant de l'investir. La dernière étape a été la remise des symboles du pouvoir traditionnel, ponctuée par vingt et un coups de canon.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Une provocation de plus...
http://www.apareco-rdc.com/component/co ... istre.html
La Belgique impose Kengo comme Premier Ministre!
Effervescence au sein de l’UFC
Pendant que la majorité des congolais engagés dans le processus électoral s’époumone à faire reconnaître le véritable résultat des urnes en RDC, l’imposteur «Joseph Kabila» et ses nombreux complices africains et occidentaux tentent déjà de poser les jalons de la nouvelle phase de l’occupation totale de la RDC. Son investiture intervenue au milieu des chars et des blindés, loin des cris de colère du peuple congolais et des critiques unanimes de la communauté internationale a donné au monde entier le tableau réel du climat de terreur, de répression et d’horreur que le dictateur, imposteur rwandais Hyppolite Kanambe a instauré en RDC.
Isolé diplomatiquement par les réserves de la communauté internationale, cloué sous les dénonciations de fraude par l’opposition politique congolaise dans son ensemble, affaibli par les pressions de toute part, Kanambé est devenu la proie facile des lobbies belges qui lui offrent comme unique voie de sortie de crise, d’accepter de composer avec leur poulain de toujours : Léon Kengo wa Dondo comme Premier Ministre. En effet, comme L’œil du Patriote l’avait déjà révélé, certains lobbies belges, pro-rwandais particulièrement, tiennent à profiter de la confusion et du chaos en RDC pour propulser Léon Lubicz Kengo wa Dondo pour jouer un rôle clé au sommet de l’exécutif en RDC. Faute de le voir accéder à la magistrature suprême, ces lobbies ont au moins obtenu, sur le plan du principe nous dit-on, à ce que leur protégé dirige le prochain «gouvernement d’union nationale» sous la présidence du tricheur « Joseph Kabila ». Une sorte de cohabitation à la congolaise made in Belgium ! Des mêmes sources nous apprenons que «l’homme de la rigueur » va exiger, sur conseil de ses parrains de la communauté internationale, le droit de placer des hommes à lui, des «kengo’s boys», dans tous les postes dans le secteur des finances au sein du Gouvernement, à la Banque centrale et dans les entreprises d’Etat. Un remake du dernier gouvernement de transition sous Mobutu ! Comme diraient les Romains : nihil novi sub sole (rien de nouveau sous le soleil). C’est ainsi que les Congolais médusé ont vu l’opposant Léon Kengo wa Dondo, celui-là même qui demandait il y’a peu l’annulation du scrutin suite aux nombreuses irrégularités constatées, s’empresser de féliciter chaleureusement «son frère» Kanambe avec lequel il compte tranquillement demain partager la gestion de l’exécutif.
Selon nos investigations, ce projet est encore tenu très secret, seuls quelques membres restreints du cercle proche de « Kabila » et Kengo sont au courant des transactions en cours. Et dans les rangs de l’UFC l’heure est déjà à la fois aux consultations prudentes et aux habiles manœuvres de positionnement. Quant à « Joseph Kabila », selon les inquiétudes et les déceptions de certains membres de son entourage proche, il aurait clairement prévenu ces principaux collabos que compte tenu de la conjoncture, il sera obligé de confier le gouvernement à un membre de « l’opposition ».
Contrairement à certaines apparences donc, la Belgique a déjà fait le choix d’aller complètement à l’encontre de ce qu’exige légitimement la majorité des congolais. Alors que notre peuple réclame unanimement à la fois la fin du processus d’occupation et de balkanisation de la RDC dont le Rwanda sert de fer de lance, ainsi que la fin de l’imposture d’Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » à la tête de nos institutions, la Belgique s’apprête plutôt à nous imposer non seulement le maintien d’un rwandais à la tête du pays, mais voudrait alourdir le poids de l’occupation avec un autre Kagame’s boy comme Premier Ministre ! A cette allure, il ne restera plus qu’à placer un autre rwandais à la tête du parlement pour que la boucle soit bouclée !
Après avoir contribué à semer la zizanie entre les hutus et les tutsis au Rwanda durant la période coloniale, avec les conséquences tragiques que l’on connait, la Belgique aurait-elle décidé de réitérer ces mêmes erreurs en RDC? Les instigateurs de ce projet ont-ils seulement mesuré le degré de détermination qui anime aujourd’hui le peuple congolais qui tient plus que jamais au respect de sa souveraineté et dont la volonté est de voir émerger une véritable démocratie en RDC?
Depuis plus d’une décennie les congolais subissent des humiliations en tout genre, l’imposture au sommet de leurs institutions, l’occupation sauvage de leurs terres, le pillage de leurs ressources, les viols et les massacres de leur population par des troupes étrangères au vu et au su de tous. Lors de l’un de ses meeting à Tottenham au Royaume Uni le vendredi 25 Aout 2006, Honoré Ngbanda le président national de l’APARECO avait pourtant prévenu. Il avait comparé le peuple congolais à un éléphant en ces termes : « Beaucoup d’Africains et d’Européens ne connaissent pas assez bien le peuple congolais qu’ils qualifient volontiers d’inconscient et d’amorphe devant l’occupation et le pillage de son pays. Mais ils ignorent que le peuple congolais est comparable à un éléphant, il est certes très lent à se redresser et à démarrer sa course. Mais une fois qu’il prend sa vitesse de croisière, plus aucun obstacle ne peut l’arrêter ».
Aujourd’hui, les observateurs avertis savent que le peuple congolais est déjà debout et qu’il n’a pas encore dit son dernier mot. Ils savent aussi que tous ces projets funestes qui vont à l’encontre de sa volonté s’écrouleront parce qu’ils sont construits sur du sable mouvant. La tempête qui va bientôt s’abattre sur la République démocratique du Congo les balayera et les fera disparaitre comme des châteaux de sable. Wait and see …
Paris, le 20 décembre 2011
Candide OKEKE
L’ŒIL DU PATRIOTE
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La Belgique impose Kengo comme Premier Ministre!
Effervescence au sein de l’UFC
Pendant que la majorité des congolais engagés dans le processus électoral s’époumone à faire reconnaître le véritable résultat des urnes en RDC, l’imposteur «Joseph Kabila» et ses nombreux complices africains et occidentaux tentent déjà de poser les jalons de la nouvelle phase de l’occupation totale de la RDC. Son investiture intervenue au milieu des chars et des blindés, loin des cris de colère du peuple congolais et des critiques unanimes de la communauté internationale a donné au monde entier le tableau réel du climat de terreur, de répression et d’horreur que le dictateur, imposteur rwandais Hyppolite Kanambe a instauré en RDC.
Isolé diplomatiquement par les réserves de la communauté internationale, cloué sous les dénonciations de fraude par l’opposition politique congolaise dans son ensemble, affaibli par les pressions de toute part, Kanambé est devenu la proie facile des lobbies belges qui lui offrent comme unique voie de sortie de crise, d’accepter de composer avec leur poulain de toujours : Léon Kengo wa Dondo comme Premier Ministre. En effet, comme L’œil du Patriote l’avait déjà révélé, certains lobbies belges, pro-rwandais particulièrement, tiennent à profiter de la confusion et du chaos en RDC pour propulser Léon Lubicz Kengo wa Dondo pour jouer un rôle clé au sommet de l’exécutif en RDC. Faute de le voir accéder à la magistrature suprême, ces lobbies ont au moins obtenu, sur le plan du principe nous dit-on, à ce que leur protégé dirige le prochain «gouvernement d’union nationale» sous la présidence du tricheur « Joseph Kabila ». Une sorte de cohabitation à la congolaise made in Belgium ! Des mêmes sources nous apprenons que «l’homme de la rigueur » va exiger, sur conseil de ses parrains de la communauté internationale, le droit de placer des hommes à lui, des «kengo’s boys», dans tous les postes dans le secteur des finances au sein du Gouvernement, à la Banque centrale et dans les entreprises d’Etat. Un remake du dernier gouvernement de transition sous Mobutu ! Comme diraient les Romains : nihil novi sub sole (rien de nouveau sous le soleil). C’est ainsi que les Congolais médusé ont vu l’opposant Léon Kengo wa Dondo, celui-là même qui demandait il y’a peu l’annulation du scrutin suite aux nombreuses irrégularités constatées, s’empresser de féliciter chaleureusement «son frère» Kanambe avec lequel il compte tranquillement demain partager la gestion de l’exécutif.
Selon nos investigations, ce projet est encore tenu très secret, seuls quelques membres restreints du cercle proche de « Kabila » et Kengo sont au courant des transactions en cours. Et dans les rangs de l’UFC l’heure est déjà à la fois aux consultations prudentes et aux habiles manœuvres de positionnement. Quant à « Joseph Kabila », selon les inquiétudes et les déceptions de certains membres de son entourage proche, il aurait clairement prévenu ces principaux collabos que compte tenu de la conjoncture, il sera obligé de confier le gouvernement à un membre de « l’opposition ».
Contrairement à certaines apparences donc, la Belgique a déjà fait le choix d’aller complètement à l’encontre de ce qu’exige légitimement la majorité des congolais. Alors que notre peuple réclame unanimement à la fois la fin du processus d’occupation et de balkanisation de la RDC dont le Rwanda sert de fer de lance, ainsi que la fin de l’imposture d’Hyppolite Kanambe alias « Joseph Kabila » à la tête de nos institutions, la Belgique s’apprête plutôt à nous imposer non seulement le maintien d’un rwandais à la tête du pays, mais voudrait alourdir le poids de l’occupation avec un autre Kagame’s boy comme Premier Ministre ! A cette allure, il ne restera plus qu’à placer un autre rwandais à la tête du parlement pour que la boucle soit bouclée !
Après avoir contribué à semer la zizanie entre les hutus et les tutsis au Rwanda durant la période coloniale, avec les conséquences tragiques que l’on connait, la Belgique aurait-elle décidé de réitérer ces mêmes erreurs en RDC? Les instigateurs de ce projet ont-ils seulement mesuré le degré de détermination qui anime aujourd’hui le peuple congolais qui tient plus que jamais au respect de sa souveraineté et dont la volonté est de voir émerger une véritable démocratie en RDC?
Depuis plus d’une décennie les congolais subissent des humiliations en tout genre, l’imposture au sommet de leurs institutions, l’occupation sauvage de leurs terres, le pillage de leurs ressources, les viols et les massacres de leur population par des troupes étrangères au vu et au su de tous. Lors de l’un de ses meeting à Tottenham au Royaume Uni le vendredi 25 Aout 2006, Honoré Ngbanda le président national de l’APARECO avait pourtant prévenu. Il avait comparé le peuple congolais à un éléphant en ces termes : « Beaucoup d’Africains et d’Européens ne connaissent pas assez bien le peuple congolais qu’ils qualifient volontiers d’inconscient et d’amorphe devant l’occupation et le pillage de son pays. Mais ils ignorent que le peuple congolais est comparable à un éléphant, il est certes très lent à se redresser et à démarrer sa course. Mais une fois qu’il prend sa vitesse de croisière, plus aucun obstacle ne peut l’arrêter ».
Aujourd’hui, les observateurs avertis savent que le peuple congolais est déjà debout et qu’il n’a pas encore dit son dernier mot. Ils savent aussi que tous ces projets funestes qui vont à l’encontre de sa volonté s’écrouleront parce qu’ils sont construits sur du sable mouvant. La tempête qui va bientôt s’abattre sur la République démocratique du Congo les balayera et les fera disparaitre comme des châteaux de sable. Wait and see …
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
KINSHASA — L’opposant Etienne Tshisekedi, qui s’est autoproclamé “président élu” de la RD Congo après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, prêtera “serment” vendredi matin au stade des Martyrs à Kinshasa, selon des tracts distribués mercredi dans la capitale.
“Congolaises, Congolais, venez nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba”, indique ces tracts rédigés en français et en lingala.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (09H00 GMT) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80.000 places, est-il précisé sur l’imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan: “Le peuple d’abord!”.
“Nous avons programmé d’aller au stade. Si (le chef de l’Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité”, a déclaré à l’AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.
M. Shabani a affirmé que “500.000″ tracts avaient été imprimés.
Des personnalités doivent être conviées mais “nous n’allons pas inviter de chefs d’Etat, on va se limiter à leurs représentations diplomatiques ici”, a précisé le cadre de l’UDPS.
Depuis dimanche des blindés de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans quelques autres lieux de la capitale, et depuis l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle le 9 décembre, les regroupements d’opposants sont systématiquement dispersés par la police qui procède à des arrestations.
M. Tshisekedi avait annoncé dimanche qu’il prêterait “serment le vendredi prochain devant le peuple congolais”. Sa cérémonie se déroulera trois jours après celle de Joseph Kabila, investi mardi après avoir été déclaré vainqueur d’un scrutin marqué par des multiples irrégularités.
Le président sortant a été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors du scrutin à un tour du 28 novembre.
Interrogé pour savoir si une demande d’autorisation avait été formulée auprès des autorités locales pour pouvoir organiser la manifestation de vendredi, M. Shabani a répondu: “Vous n’imaginez tout de même pas que le président de la République va demander l’autorisation à quiconque pour faire une manifestation?”.
“Congolaises, Congolais, venez nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba”, indique ces tracts rédigés en français et en lingala.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (09H00 GMT) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80.000 places, est-il précisé sur l’imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan: “Le peuple d’abord!”.
“Nous avons programmé d’aller au stade. Si (le chef de l’Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité”, a déclaré à l’AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.
M. Shabani a affirmé que “500.000″ tracts avaient été imprimés.
Des personnalités doivent être conviées mais “nous n’allons pas inviter de chefs d’Etat, on va se limiter à leurs représentations diplomatiques ici”, a précisé le cadre de l’UDPS.
Depuis dimanche des blindés de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans quelques autres lieux de la capitale, et depuis l’annonce des résultats provisoires de la présidentielle le 9 décembre, les regroupements d’opposants sont systématiquement dispersés par la police qui procède à des arrestations.
M. Tshisekedi avait annoncé dimanche qu’il prêterait “serment le vendredi prochain devant le peuple congolais”. Sa cérémonie se déroulera trois jours après celle de Joseph Kabila, investi mardi après avoir été déclaré vainqueur d’un scrutin marqué par des multiples irrégularités.
Le président sortant a été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors du scrutin à un tour du 28 novembre.
Interrogé pour savoir si une demande d’autorisation avait été formulée auprès des autorités locales pour pouvoir organiser la manifestation de vendredi, M. Shabani a répondu: “Vous n’imaginez tout de même pas que le président de la République va demander l’autorisation à quiconque pour faire une manifestation?”.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
21-12-2011 AFP
RDC: “prestation de serment” de Tshisekedi confirmée pour vendredi
RDC: “prestation de serment” de Tshisekedi confirmée pour vendredi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.liberation.fr/depeches/01012 ... -denoncees
RDC: Tshisekedi décidé à prêter serment vendredi, des arrestations dénoncées
KINSHASA (AFP) - L'opposant Etienne Tshisekedi, autoproclamé "président élu" de la RD Congo après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, maintient sa "prestation de serment" vendredi dans un stade de Kinshasa, trois jours après l'investiture du président réélu Joseph Kabila.
Amnesty International a par ailleurs dénoncé mercredi "une vague d'arrestations politiques" dans le pays, notamment d'opposants, depuis les élections du 28 novembre.
Annoncée dimanche par M. Tshisekedi lui-même, sa prestation a été confirmée mercredi à Kinshasa par voie de tracts appelant les Congolais à venir "nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo", vendredi.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (09H00 GMT) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80.000 places, est-il précisé sur le petit imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan: "Le peuple d'abord!".
"Nous avons programmé d'aller au stade. Si (le chef de l'Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité", a confirmé à l'AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.
Depuis dimanche, des blindés de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans quelques autres lieux de la capitale.
M. Kabila a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors du scrutin à un tour.
Le leader de l'UDPS s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats du scrutin, entaché de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation, les Etats-Unis, la France et l'Union européenne.
Mardi, Joseph Kabila, proclamé réélu pour un second quinquennat par la Cour suprême de justice, a été officiellement investi et a prêté serment à Kinshasa.
La cérémonie a été marquée par l'absence des chefs d'Etats africains invités, à l'exception du Zimbabwéen Robert Mugabe, qui a jugé la victoire de Kabila "éclatante et démocratique".
Vendredi, au stade de Martyrs, des personnalités doivent être conviées mais "nous n'allons pas inviter de chefs d'Etat, on va se limiter à leurs représentations diplomatiques ici", a précisé M. Shabani.
Interrogé pour savoir si une autorisation avait été demandée auprès des autorités locales, M. Shabani a répondu: "Vous n'imaginez tout de même pas que le président de la République va demander l'autorisation à quiconque pour faire une manifestation?".
Depuis le 9 décembre, jour de l'annonce des résultats provisoires donnant déjà Kabila vainqueur et où des violences avaient éclaté dans la capitale, les rassemblements d'opposants sont systématiquement dispersés par la police, comme dans quelques villes de l'est du pays.
Amnesty International a demandé mercredi aux "forces de sécurité" congolaises de "mettre fin à une vague d’arrestations politiques, et en particulier aux arrestations arbitraires et illégales".
L'ONG britannique a évoqué dans un communiqué des "dizaines d'arrestations" concernant "des civils, des journalistes, des avocats et des responsables de l'opposition politique, mais aussi des agents des forces de sécurité" originaires des "fiefs de l'opposition".
"Les forces de sécurité congolaises semblent profiter du climat de tension et d’incertitude (...) pour mener cette série d’arrestations politiques (...) qui menacent d’étouffer la liberté d’expression et de réunion", a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe Afrique d'Amnesty, citée dans le communiqué.
Le Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l’Homme (BCNUDH) s'est dit "préoccupé par le nombre d’arrestations arbitraires (...), ainsi que par les allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention", dans un communiqué.
© 2011 AFP
RDC: Tshisekedi décidé à prêter serment vendredi, des arrestations dénoncées
KINSHASA (AFP) - L'opposant Etienne Tshisekedi, autoproclamé "président élu" de la RD Congo après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, maintient sa "prestation de serment" vendredi dans un stade de Kinshasa, trois jours après l'investiture du président réélu Joseph Kabila.
Amnesty International a par ailleurs dénoncé mercredi "une vague d'arrestations politiques" dans le pays, notamment d'opposants, depuis les élections du 28 novembre.
Annoncée dimanche par M. Tshisekedi lui-même, sa prestation a été confirmée mercredi à Kinshasa par voie de tracts appelant les Congolais à venir "nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo", vendredi.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (09H00 GMT) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80.000 places, est-il précisé sur le petit imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan: "Le peuple d'abord!".
"Nous avons programmé d'aller au stade. Si (le chef de l'Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité", a confirmé à l'AFP Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de M. Tshisekedi.
Depuis dimanche, des blindés de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans quelques autres lieux de la capitale.
M. Kabila a officiellement été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, arrivé second devant neuf autres candidats lors du scrutin à un tour.
Le leader de l'UDPS s'est autoproclamé "président élu" après avoir rejeté les résultats du scrutin, entaché de nombreuses irrégularités dénoncées notamment par des missions d'observation, les Etats-Unis, la France et l'Union européenne.
Mardi, Joseph Kabila, proclamé réélu pour un second quinquennat par la Cour suprême de justice, a été officiellement investi et a prêté serment à Kinshasa.
La cérémonie a été marquée par l'absence des chefs d'Etats africains invités, à l'exception du Zimbabwéen Robert Mugabe, qui a jugé la victoire de Kabila "éclatante et démocratique".
Vendredi, au stade de Martyrs, des personnalités doivent être conviées mais "nous n'allons pas inviter de chefs d'Etat, on va se limiter à leurs représentations diplomatiques ici", a précisé M. Shabani.
Interrogé pour savoir si une autorisation avait été demandée auprès des autorités locales, M. Shabani a répondu: "Vous n'imaginez tout de même pas que le président de la République va demander l'autorisation à quiconque pour faire une manifestation?".
Depuis le 9 décembre, jour de l'annonce des résultats provisoires donnant déjà Kabila vainqueur et où des violences avaient éclaté dans la capitale, les rassemblements d'opposants sont systématiquement dispersés par la police, comme dans quelques villes de l'est du pays.
Amnesty International a demandé mercredi aux "forces de sécurité" congolaises de "mettre fin à une vague d’arrestations politiques, et en particulier aux arrestations arbitraires et illégales".
L'ONG britannique a évoqué dans un communiqué des "dizaines d'arrestations" concernant "des civils, des journalistes, des avocats et des responsables de l'opposition politique, mais aussi des agents des forces de sécurité" originaires des "fiefs de l'opposition".
"Les forces de sécurité congolaises semblent profiter du climat de tension et d’incertitude (...) pour mener cette série d’arrestations politiques (...) qui menacent d’étouffer la liberté d’expression et de réunion", a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe Afrique d'Amnesty, citée dans le communiqué.
Le Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l’Homme (BCNUDH) s'est dit "préoccupé par le nombre d’arrestations arbitraires (...), ainsi que par les allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention", dans un communiqué.
© 2011 AFP
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http://www.rtbf.be/info/monde/detail_rd ... id=7280013
RDC: les autorités ne laisseront pas faire Etienne Tshisekedi
MONDE | Mis à jour le mercredi 21 décembre 2011 à 18h58
Un char dans Kinshasa
L'opposant Etienne Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu" de la République démocratique Congo après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, prêtera "serment" vendredi matin au stade des Martyrs à Kinshasa. Mais les autorités ont déjà averti qu'elles ne le laisseront pas faire.
"Congolaises, Congolais, venez nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba", indiquent des tracts rédigés en français et en lingala.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (10H00 HB) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80 000 places, est-il précisé sur l'imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan : "Le peuple d'abord! ".
"Nous avons programmé d'aller au stade. Si (le chef de l'Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Etienne Tshisekedi.
Les autorités ont d'ores et déjà annoncé qu'elles ne laisseraient pas l'opposant aller jusu'au bout.
"On ne laissera personne violer la Constitution", a déclaré Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, lors d'une courte visite à Bruxelles.
La Constitution congolaise de février 2006, remaniée en janvier dernier, stipule que le chef de l'Etat doit prêter serment devant la Cour suprême de Justice (CSJ), a rappelé Lambert Mende, qui est également ministre de la Communication.
Depuis dimanche, des chars de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans
quelques autres lieux de la capitale.
La "prestation de serment" de Etienne Tshisekedi se déroulera trois jours après celle de Joseph Kabila, investi mardi après avoir été déclaré vainqueur d'un scrutin marqué par des multiples irrégularités. Le président sortant a été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, lors du scrutin à un tour du 28 novembre.
Arrestations arbitraires et violences
C'est dans ce contexte tendu que Amnesty International a dénoncé mercredi des "arrestations politiques" postélectorales.
"Les forces de sécurité (...) doivent mettre fin à une vague d'arrestations politiques, et en particulier aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite de l'élection présidentielle aux résultats contestés", indique Amnesty International dans un communiqué.
L'ONG britannique évoque des "dizaines d'arrestations" concernant "des civils, des journalistes, des avocats et des responsables de l'opposition politique, mais aussi des agents des forces de sécurité" originaires des "fiefs de l'opposition".
Le Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l'Homme (BCNUDH) à Kinshasa, s'est aussi dit "préoccupé par le nombre d'arrestations arbitraires (...), ainsi que par les allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention", dans un communiqué.
"Les forces de sécurité congolaises semblent profiter du climat de tension et d'incertitude (...) pour mener cette série d'arrestations politiques (...) qui menacent d'étouffer la liberté d'expression et de réunion", déclare Paule Rigaud, directrice adjointe Afrique d'Amnesty, citée dans le communiqué.
L'ONG appelle à la libération des personnes arrêtées ou qu'elles soient "rapidement inculpées d'une infraction reconnue par la loi".
Elle demande aussi aux autorités congolaises "une enquête minutieuse, indépendante et impartiale (...) sur les violations présumées des droits humains, en particulier les homicides illégaux de manifestants, perpétrées par les forces de sécurité de RDC et d'autres acteurs".
Des violences en fin de campagne et pendant le scrutin ont fait au moins 18 morts civils, principalement à Kinshasa, selon l'ONG Human Rights Watch 'HRW) qui a accusé principalement la Garde républicaine (GR).
Belga
RDC: les autorités ne laisseront pas faire Etienne Tshisekedi
MONDE | Mis à jour le mercredi 21 décembre 2011 à 18h58
Un char dans Kinshasa
L'opposant Etienne Tshisekedi, qui s'est autoproclamé "président élu" de la République démocratique Congo après avoir rejeté les résultats de la présidentielle, prêtera "serment" vendredi matin au stade des Martyrs à Kinshasa. Mais les autorités ont déjà averti qu'elles ne le laisseront pas faire.
"Congolaises, Congolais, venez nombreux assister à la cérémonie de prestation de serment du président élu de la République démocratique du Congo, M. Etienne Tshisekedi Wa Mulumba", indiquent des tracts rédigés en français et en lingala.
Le rendez-vous est fixé à 10H00 (10H00 HB) au stade des Martyrs, le plus grand de la ville avec 80 000 places, est-il précisé sur l'imprimé avec en fond le visage du leader de 79 ans et au bas son slogan : "Le peuple d'abord! ".
"Nous avons programmé d'aller au stade. Si (le chef de l'Etat Joseph) Kabila veut opposer des chars à la population, ce sera de sa responsabilité", a déclaré Jacquemin Shabani, secrétaire général de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Etienne Tshisekedi.
Les autorités ont d'ores et déjà annoncé qu'elles ne laisseraient pas l'opposant aller jusu'au bout.
"On ne laissera personne violer la Constitution", a déclaré Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement, lors d'une courte visite à Bruxelles.
La Constitution congolaise de février 2006, remaniée en janvier dernier, stipule que le chef de l'Etat doit prêter serment devant la Cour suprême de Justice (CSJ), a rappelé Lambert Mende, qui est également ministre de la Communication.
Depuis dimanche, des chars de la Garde républicaine sont positionnés aux abords du stade de Martyrs, et dans
quelques autres lieux de la capitale.
La "prestation de serment" de Etienne Tshisekedi se déroulera trois jours après celle de Joseph Kabila, investi mardi après avoir été déclaré vainqueur d'un scrutin marqué par des multiples irrégularités. Le président sortant a été réélu avec 48,95% des suffrages, contre 32,33% à son rival Etienne Tshisekedi, lors du scrutin à un tour du 28 novembre.
Arrestations arbitraires et violences
C'est dans ce contexte tendu que Amnesty International a dénoncé mercredi des "arrestations politiques" postélectorales.
"Les forces de sécurité (...) doivent mettre fin à une vague d'arrestations politiques, et en particulier aux arrestations arbitraires et illégales menées à la suite de l'élection présidentielle aux résultats contestés", indique Amnesty International dans un communiqué.
L'ONG britannique évoque des "dizaines d'arrestations" concernant "des civils, des journalistes, des avocats et des responsables de l'opposition politique, mais aussi des agents des forces de sécurité" originaires des "fiefs de l'opposition".
Le Bureau conjoint de l'ONU aux droits de l'Homme (BCNUDH) à Kinshasa, s'est aussi dit "préoccupé par le nombre d'arrestations arbitraires (...), ainsi que par les allégations de mauvais traitements dans différents lieux de détention", dans un communiqué.
"Les forces de sécurité congolaises semblent profiter du climat de tension et d'incertitude (...) pour mener cette série d'arrestations politiques (...) qui menacent d'étouffer la liberté d'expression et de réunion", déclare Paule Rigaud, directrice adjointe Afrique d'Amnesty, citée dans le communiqué.
L'ONG appelle à la libération des personnes arrêtées ou qu'elles soient "rapidement inculpées d'une infraction reconnue par la loi".
Elle demande aussi aux autorités congolaises "une enquête minutieuse, indépendante et impartiale (...) sur les violations présumées des droits humains, en particulier les homicides illégaux de manifestants, perpétrées par les forces de sécurité de RDC et d'autres acteurs".
Des violences en fin de campagne et pendant le scrutin ont fait au moins 18 morts civils, principalement à Kinshasa, selon l'ONG Human Rights Watch 'HRW) qui a accusé principalement la Garde républicaine (GR).
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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La résistance contre l’imposture de Kabila ne faiblit pas
21 décembre, 2011
Des puissants lobbies américains ont lancé lundi 19 décembre dernier une déclaration ferme pour faire arrêter l’escalade de violence qui se profile à l’horizon de la RDC. Ci-après cette déclaration:
19 décembre 2011-12-21
Nous, les organisations soussignées et les individus, sommes profondément dérangés par le manque d’engagement critique que la communauté internationale a montré au cours du processus électoral en République démocratique du Congo. Le Centre Carter, l’Union Européenne, l’Église catholique et d’autres organisations d’observation d’élection nationales ont constaté que les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 en RDC ont été profondément détériorées et gâchées par les irrégularités étendues. Pour prévenir la violence de plus et fournir la légitimité au gouvernement, nous demandons aux États-Unis et d’autres membres de la communauté internationale de faire ces pas immédiats :
1) Dire clairement qu’ils ne perçoivent pas les résultats d’élection comme légitimes et demandent au Président Kabila de retarder sa prestation de serment jusqu’aux ce que le contentieux électoral soit vidé. S’il persiste, les États-Unis et d’autres missions internationales devraient boycotter cette cérémonie ou se faire représenter par un délégué diplomatique inférieur au lieu de l’Ambassadeur.
2) Demander immédiatement le déploiement d’une commission de médiation internationale indépendante formée sous les auspices internationaux et régionaux. La Commission aura une autorité de reconsidérer les aspects techniques du processus électoral et faciliter une solution de la crise.
3) L’appel des autorités appropriées pour immédiatement arrêter le compte des bulletins de vote d’élection parlementaires jusqu’à ce que des garanties claires soient mises en place pour garantir la crédibilité du processus correspondant.
4) Faire comprendre aux auteurs de violence électorale et post électorale qu’ils seront déférés devant la justice. Les abus en particulier de la garde républicaine contre les civils doivent cesser immédiatement.
Les organisations suivantes et les individus soutiennent cette déclaration :
Eastern Congo Initiative
Enough
Humanity United
International Crisis Group
Open Society Foundations
Anthony W. Gambino, Fellow, Eastern Congo Initiative
Mvemba Phezo Dizolele, Visiting Fellow, Hoover Institution
Jason Stearns, Analyst and author, “Dancing in the glory of monsters”
Pour plus d’informations, prière contacter : Federico Borello, Humanity United T. (202) 503 3218 fborello@humanityunited.org
La résistance contre l’imposture de Kabila ne faiblit pas
21 décembre, 2011
Des puissants lobbies américains ont lancé lundi 19 décembre dernier une déclaration ferme pour faire arrêter l’escalade de violence qui se profile à l’horizon de la RDC. Ci-après cette déclaration:
19 décembre 2011-12-21
Nous, les organisations soussignées et les individus, sommes profondément dérangés par le manque d’engagement critique que la communauté internationale a montré au cours du processus électoral en République démocratique du Congo. Le Centre Carter, l’Union Européenne, l’Église catholique et d’autres organisations d’observation d’élection nationales ont constaté que les élections présidentielle et législatives du 28 novembre 2011 en RDC ont été profondément détériorées et gâchées par les irrégularités étendues. Pour prévenir la violence de plus et fournir la légitimité au gouvernement, nous demandons aux États-Unis et d’autres membres de la communauté internationale de faire ces pas immédiats :
1) Dire clairement qu’ils ne perçoivent pas les résultats d’élection comme légitimes et demandent au Président Kabila de retarder sa prestation de serment jusqu’aux ce que le contentieux électoral soit vidé. S’il persiste, les États-Unis et d’autres missions internationales devraient boycotter cette cérémonie ou se faire représenter par un délégué diplomatique inférieur au lieu de l’Ambassadeur.
2) Demander immédiatement le déploiement d’une commission de médiation internationale indépendante formée sous les auspices internationaux et régionaux. La Commission aura une autorité de reconsidérer les aspects techniques du processus électoral et faciliter une solution de la crise.
3) L’appel des autorités appropriées pour immédiatement arrêter le compte des bulletins de vote d’élection parlementaires jusqu’à ce que des garanties claires soient mises en place pour garantir la crédibilité du processus correspondant.
4) Faire comprendre aux auteurs de violence électorale et post électorale qu’ils seront déférés devant la justice. Les abus en particulier de la garde républicaine contre les civils doivent cesser immédiatement.
Les organisations suivantes et les individus soutiennent cette déclaration :
Eastern Congo Initiative
Enough
Humanity United
International Crisis Group
Open Society Foundations
Anthony W. Gambino, Fellow, Eastern Congo Initiative
Mvemba Phezo Dizolele, Visiting Fellow, Hoover Institution
Jason Stearns, Analyst and author, “Dancing in the glory of monsters”
Pour plus d’informations, prière contacter : Federico Borello, Humanity United T. (202) 503 3218 fborello@humanityunited.org
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