Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7011
Usurpation :
La Cour suprême de justice cautionne le putsch de "Joseph Kabila"
Les magistrats de la Cour suprême de justice lors de la proclamation de la "victoire" de "Joseph Kabila". Images RTBF
Sous la direction de son premier président Jerôme Kitoko Kimpele, la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa a proclamé "Joseph Kabila" "vainqueur" de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Les magistrats de cette haute juridiction se rendent ainsi complices d’un coup d’Etat constitutionnel. Les Congolais seraient mal inspirés de compter sur des "pays amis". Encore moins sur la "communauté internationale" pour chasser l’usurpateur.
"(...). En conséquence, proclame élu, président de la République démocratique du Congo, à la majorité simple, Monsieur Joseph Kabila". Ce sont les quelques mots prononcés notamment par le premier président de la Cour suprême de justice, Jerôme Kitoko Kimpele. Pour l’anecdocte, le magistrat a laissé entendre que la Cour a statué au cours d’une audience publique. Etrangement, la proclamation des "résultats définitifs" a été suivie par un silence tonitruant.
La Cour suprême a donc confirmé les "résultats provisoires" publiés le vendredi 9 décembre par la très controversée Commission électorale nationale indépendante (Ceni) donnant au président sortant "Joseph Kabila" et à son challenger Etienne Tshisekedi wa Mulumba, respectivement 48,95 % et 32 % des suffrages. Quelques heures auparavant, cette juridiction avait rejeté la requête introduite par Vital Kamerhe contestant la "victoire" de "Joseph Kabila".
Ces chiffres ont été bruyamment qualifiés de "peu crédibles" par des observateurs tant nationaux qu’internationaux. Et ce suite aux "irrégularités graves" qui ont émaillé ce scrutin qui, de l’avis général, n’a été ni libre, ni transparent. Le Center Carter l’a dit. Les observateurs européens conduits par la députée eurobulgare Mariya Nedelcheva ont fait le même constat. C’est aussi le cas du département d’Etat américain et du Quai d’Orsay.
A Bruxelles, le tout nouveau ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, est resté évasif. Interrogé le week-end dernier par les médias, il a précisé que "la Belgique défend des valeurs mais aussi ses intérêts". Il n’a pas exclu de faire le voyage de Kinshasa pour assister à la cérémonie de prestation de serment du "président élu" fixée au 20 décembre. En juin 2006, soit un mois avant le premier tour de la présidentielle, Reynders, alors ministre des Finances, avait rendu visite au président-candidat "Joseph Kabila". But : remettre un "petit cadeau" d’anniversaire. Armand De Decker et Gisèle Mandaïla étaient présents.
Il faut bien reconnaître que dans ce "concert d’indignations", le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a été le seul à prendre une position dénuée de toute ambigüité ou langue de bois. Après avoir réclamé sans succès la "vérité des urnes", le prélat catholique a eu, mardi 12 décembre, ces mots au lendemain de la sortie médiatique du président de la Ceni : «A l’analyse des résultats rendus publics par la Ceni ce vendredi 9 décembre 2011, il y a lieu réellement de conclure que ces résultats ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice». Depuis lors, l’archevêque de Kinshasa est devenu la cible de la presse kabiliste.
Que va-t-il se passer maintenant? Une chose paraît sûre : "Joseph Kabila" aura difficile à se faire accepter comme "Président élu" de la RD Congo. On aurait tort de sous-estimer ce peuple. A quelque chose, malheur est bon. Habitués à attendre que la communauté internationale trouve des solutions aux problèmes de leur pays, les Congolais découvrent avec stupéfaction l’"indifférence" des "maîtres du monde". Le bras de fer Kabila-Tshisekedi n’empêche manifestement personne à dormir en Occident. Au cours d’un sommet régional tenu à Kampala, les chefs d’Etat de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, du Burundi et de la République Centrafricaine ont salué la "réélection" de "Joseph Kabila". "Ceux qui se ressemblent s’assemblent", dit l’adage.
"Tshi-Tshi" n’a pas tort d’invité le peuple congolais à manifester "pacifiquement" pour faire échec à ceux qui veulent lui voler "sa" victoire. Dans les milieux des Congolais de la diaspora, il y a une prise de conscience. A savoir que la lutte sera longue et impitoyable. La victoire, elle, paraît certaine. En Tunisie et en Egypte, le "travail" de démolition de l’ordre ancien a été l’oeuvre des citoyens de ces pays. La communauté internationale s’est contentée d’accompagner le Changement. Une manière d’aller au secours de la victoire.
En cautionnant le coup de force du président sortant, les hauts magistrats de la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa ont engagé le redoutable pari de subir le jugement de l’Histoire. Tôt ou tard...
Baudouin Amba Wetshi
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Usurpation :
La Cour suprême de justice cautionne le putsch de "Joseph Kabila"
Les magistrats de la Cour suprême de justice lors de la proclamation de la "victoire" de "Joseph Kabila". Images RTBF
Sous la direction de son premier président Jerôme Kitoko Kimpele, la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa a proclamé "Joseph Kabila" "vainqueur" de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011. Les magistrats de cette haute juridiction se rendent ainsi complices d’un coup d’Etat constitutionnel. Les Congolais seraient mal inspirés de compter sur des "pays amis". Encore moins sur la "communauté internationale" pour chasser l’usurpateur.
"(...). En conséquence, proclame élu, président de la République démocratique du Congo, à la majorité simple, Monsieur Joseph Kabila". Ce sont les quelques mots prononcés notamment par le premier président de la Cour suprême de justice, Jerôme Kitoko Kimpele. Pour l’anecdocte, le magistrat a laissé entendre que la Cour a statué au cours d’une audience publique. Etrangement, la proclamation des "résultats définitifs" a été suivie par un silence tonitruant.
La Cour suprême a donc confirmé les "résultats provisoires" publiés le vendredi 9 décembre par la très controversée Commission électorale nationale indépendante (Ceni) donnant au président sortant "Joseph Kabila" et à son challenger Etienne Tshisekedi wa Mulumba, respectivement 48,95 % et 32 % des suffrages. Quelques heures auparavant, cette juridiction avait rejeté la requête introduite par Vital Kamerhe contestant la "victoire" de "Joseph Kabila".
Ces chiffres ont été bruyamment qualifiés de "peu crédibles" par des observateurs tant nationaux qu’internationaux. Et ce suite aux "irrégularités graves" qui ont émaillé ce scrutin qui, de l’avis général, n’a été ni libre, ni transparent. Le Center Carter l’a dit. Les observateurs européens conduits par la députée eurobulgare Mariya Nedelcheva ont fait le même constat. C’est aussi le cas du département d’Etat américain et du Quai d’Orsay.
A Bruxelles, le tout nouveau ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, est resté évasif. Interrogé le week-end dernier par les médias, il a précisé que "la Belgique défend des valeurs mais aussi ses intérêts". Il n’a pas exclu de faire le voyage de Kinshasa pour assister à la cérémonie de prestation de serment du "président élu" fixée au 20 décembre. En juin 2006, soit un mois avant le premier tour de la présidentielle, Reynders, alors ministre des Finances, avait rendu visite au président-candidat "Joseph Kabila". But : remettre un "petit cadeau" d’anniversaire. Armand De Decker et Gisèle Mandaïla étaient présents.
Il faut bien reconnaître que dans ce "concert d’indignations", le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya a été le seul à prendre une position dénuée de toute ambigüité ou langue de bois. Après avoir réclamé sans succès la "vérité des urnes", le prélat catholique a eu, mardi 12 décembre, ces mots au lendemain de la sortie médiatique du président de la Ceni : «A l’analyse des résultats rendus publics par la Ceni ce vendredi 9 décembre 2011, il y a lieu réellement de conclure que ces résultats ne sont pas conformes à la vérité ni à la justice». Depuis lors, l’archevêque de Kinshasa est devenu la cible de la presse kabiliste.
Que va-t-il se passer maintenant? Une chose paraît sûre : "Joseph Kabila" aura difficile à se faire accepter comme "Président élu" de la RD Congo. On aurait tort de sous-estimer ce peuple. A quelque chose, malheur est bon. Habitués à attendre que la communauté internationale trouve des solutions aux problèmes de leur pays, les Congolais découvrent avec stupéfaction l’"indifférence" des "maîtres du monde". Le bras de fer Kabila-Tshisekedi n’empêche manifestement personne à dormir en Occident. Au cours d’un sommet régional tenu à Kampala, les chefs d’Etat de l’Ouganda, de la Tanzanie, du Kenya, du Burundi et de la République Centrafricaine ont salué la "réélection" de "Joseph Kabila". "Ceux qui se ressemblent s’assemblent", dit l’adage.
"Tshi-Tshi" n’a pas tort d’invité le peuple congolais à manifester "pacifiquement" pour faire échec à ceux qui veulent lui voler "sa" victoire. Dans les milieux des Congolais de la diaspora, il y a une prise de conscience. A savoir que la lutte sera longue et impitoyable. La victoire, elle, paraît certaine. En Tunisie et en Egypte, le "travail" de démolition de l’ordre ancien a été l’oeuvre des citoyens de ces pays. La communauté internationale s’est contentée d’accompagner le Changement. Une manière d’aller au secours de la victoire.
En cautionnant le coup de force du président sortant, les hauts magistrats de la Cour suprême de justice du Congo-Kinshasa ont engagé le redoutable pari de subir le jugement de l’Histoire. Tôt ou tard...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Guy kofa [guykofa@yahoo.fr] 17/12/2011 06:54:14
Il a ete proclamé président par la csj "à la sauvette, sans tambours ni trompettes". C’est très significatif.
Il a ete proclamé président par la csj "à la sauvette, sans tambours ni trompettes". C’est très significatif.
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christian [chriisraela@live.fr] 17/12/2011 08:57:16
Ce qui était prévisible est arrivé. D’abord par un homme de Dieu qui devait protéger le peuple que Dieu lui a confié. Ensuite par les magistrats qui sont appelés à dire la vérité et rien que la vérité. Avec ces deux événements, le Congo est devenu un pays tombé très bas; avec un président fraudeur, voleur. Kabila a retrouvé sa vraie face. Élevé dans des conditions d’abandon, il circulait dans les rues de Dar-es-Salam, fraudant. Même en tant que commandant de l’une des unités de l’armée congolaise, il détournait le carburant destiné à l’armée. En tant que président, il s’est introduit, en un temps record dans la maffia. Et le voilà fraudeur de l’élection présidentielle. Que reste-t-il encore? Comment un peuple peut-il accepter d’être dirigé par un président fraudeur? La première chose à faire, c’est de crier, d’écrire partout, sur les murs, etc. Kabila=fraudeur. Ensuite, commencer la lutte pour son retour en Tanzanie ou au Rwanda. Les congolais doivent viser la qualité; ils ont droit au respect.
Ce qui était prévisible est arrivé. D’abord par un homme de Dieu qui devait protéger le peuple que Dieu lui a confié. Ensuite par les magistrats qui sont appelés à dire la vérité et rien que la vérité. Avec ces deux événements, le Congo est devenu un pays tombé très bas; avec un président fraudeur, voleur. Kabila a retrouvé sa vraie face. Élevé dans des conditions d’abandon, il circulait dans les rues de Dar-es-Salam, fraudant. Même en tant que commandant de l’une des unités de l’armée congolaise, il détournait le carburant destiné à l’armée. En tant que président, il s’est introduit, en un temps record dans la maffia. Et le voilà fraudeur de l’élection présidentielle. Que reste-t-il encore? Comment un peuple peut-il accepter d’être dirigé par un président fraudeur? La première chose à faire, c’est de crier, d’écrire partout, sur les murs, etc. Kabila=fraudeur. Ensuite, commencer la lutte pour son retour en Tanzanie ou au Rwanda. Les congolais doivent viser la qualité; ils ont droit au respect.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Didier Reynders n’ira pas à l’investiture de Joseph Kabila
Les libéraux francophones (MR) Didier Reynders et Armand Dedecker, alors respectivement ministre des Finances et président du sénat belge en visite chez "Joseph Kabila". C’était en juin 2006.
Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, renonce à se rendre à Kinshasa mardi pour la prestation de serment de Joseph Kabila. La réélection du président congolais a été annoncée, vendredi soir, à l’issue d’un scrutin émaillé d’irrégularités.
Didier Reynders a, dans un communiqué de son département, regretté que la Cour suprême de Justice (CSJ) - qui a proclamé vendredi soir le président sortant Joseph Kabila vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre - "n’ait pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats" annoncés le 9 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Cette Commission avait accordé la victoire à Joseph Kabila avec 48,95% des suffrages, devant l’éternel opposant Étienne Tshisekedi (32,33%). "La Belgique sera représentée à la cérémonie d’investiture par M. Dominique Struye de Swielande, ambassadeur en République démocratique du Congo", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Didier Reynders avait, un moment, envisagé de se rendre, mardi, à Kinshasa pour la prestation de Joseph Kabila pour son premier déplacement à l’étranger en tant que chef de la diplomatie belge, une fonction qu’il occupe depuis une semaine dans le gouvernement Di Rupo.
(Belga)
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Les libéraux francophones (MR) Didier Reynders et Armand Dedecker, alors respectivement ministre des Finances et président du sénat belge en visite chez "Joseph Kabila". C’était en juin 2006.
Le ministre des Affaires étrangères, Didier Reynders, renonce à se rendre à Kinshasa mardi pour la prestation de serment de Joseph Kabila. La réélection du président congolais a été annoncée, vendredi soir, à l’issue d’un scrutin émaillé d’irrégularités.
Didier Reynders a, dans un communiqué de son département, regretté que la Cour suprême de Justice (CSJ) - qui a proclamé vendredi soir le président sortant Joseph Kabila vainqueur de l’élection présidentielle du 28 novembre - "n’ait pas usé de ses prérogatives pour un examen plus approfondi, critique et indépendant des résultats" annoncés le 9 décembre par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Cette Commission avait accordé la victoire à Joseph Kabila avec 48,95% des suffrages, devant l’éternel opposant Étienne Tshisekedi (32,33%). "La Belgique sera représentée à la cérémonie d’investiture par M. Dominique Struye de Swielande, ambassadeur en République démocratique du Congo", a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
Didier Reynders avait, un moment, envisagé de se rendre, mardi, à Kinshasa pour la prestation de Joseph Kabila pour son premier déplacement à l’étranger en tant que chef de la diplomatie belge, une fonction qu’il occupe depuis une semaine dans le gouvernement Di Rupo.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Kolomboka [kolomboka@yahoo.fr] 17/12/2011 15:01:33
Bien agi Mr.le Ministre des Affaires étrangères .La pression continuera du côté de la diaspora pour contraindre Kanambe de fuir notre pays.Joseph Kabila n’est qu’un brigand.Quelle malédiction pour la RDC?
Bien agi Mr.le Ministre des Affaires étrangères .La pression continuera du côté de la diaspora pour contraindre Kanambe de fuir notre pays.Joseph Kabila n’est qu’un brigand.Quelle malédiction pour la RDC?
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Maurice-Blondel BOKOKO ELOLO [maublon@yahoo.fr] 17/12/2011 19:27:17
La position de Didier Reynders est à la fois ambiguë et hypocrite et confirme ainsi superbement le comportement dubitatif que les Congolais,depuis toujours, affichent et observent vi-à-vis des Belges.
Pour une position sans équivoque, Didier Reynders aurait dû aller jusqu’au bout de sa logique en interdisant son ambassadeur à Kinshasa de représenter la Belgique à la cérémonie d’investiture de Kabila contesté.
Maurice-Blondel BOKOKO ELOLO.
La position de Didier Reynders est à la fois ambiguë et hypocrite et confirme ainsi superbement le comportement dubitatif que les Congolais,depuis toujours, affichent et observent vi-à-vis des Belges.
Pour une position sans équivoque, Didier Reynders aurait dû aller jusqu’au bout de sa logique en interdisant son ambassadeur à Kinshasa de représenter la Belgique à la cérémonie d’investiture de Kabila contesté.
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http://www.congoindependant.com/article ... cleid=7015
Bruxelles : Manifestation contre la «victoire» de «Joseph Kabila»
Plusieurs drapeaux flamands brandis par des manifestants samedi 17 décembre 2011. Photo CIC
Près de deux mille Congolais, venus des quatre coins de la Belgique, ont manifesté samedi 17 décembre à Bruxelles pour dénoncer notamment l’arrêt rendu vendredi 16 décembre par la Cour suprême de justice proclamant «Joseph Kabila» «président élu» de la RD Congo. Deux faits significatifs sont à signaler. D’une part, la participation de plus en plus massive des jeunes femmes et des adolescents dans les manifestations anti-Kabila. De l’autre, la présence inédite de plusieurs drapeau flamand, le fameux «Vlaamse Leeuw» (Le lion flamand) dans le cortège. Des politiciens belges francophones ont été persiflés par plusieurs manifestants qui les accusent d’afficher une «attitude ambiguë» à l’égard du régime en place à Kinshasa. C’est le cas du tout nouveau ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, et du PS Marie Arena. Il est reproché à cette dernière d’avoir parlé d’un "bon déroulement" des opérations électorales. Des incidents ont été signalés notamment au croisement de la rue Belliard et de l’avenue des Arts. Une voiture a été "retournée" sur la chaussée de Wavre. Les "marcheurs" ont manifestement été infiltrés.
Bruxelles. Porte de Namur. Samedi 17 décembre 201. Il est 14h15. Un important dispositif policier est en place. Qui a dit que le peuple congolais «se fatiguait vite» et «ne pouvait soutenir une manifestation durant trois jours successifs»? Ceux qui avaient lancé cette «prédiction» devraient revoir leurs «connaissances» sur les ex-Zaïrois. Pour ne parler que de la Belgique, cela fait deux semaines que les membres de la communauté congolaise du Royaume «marchent» et organisent des «démonstrations» pour dénoncer tant la dérive autoritaire que les manœuvres frauduleuses du président sortant «Joseph Kabila».
Samedi 17 décembre, plus de deux mille citoyens congolais ont «marché» à nouveau pour fustiger le «hold-up électoral» consacré par l’arrêt rendu, vendredi 16 décembre, par la Cour suprême de Justice. Cette haute juridiction a déclaré
«Kabila» «vainqueur» de l’élection présidentielle du 28 novembre. La marche a démarré à 14h15. Direction : ambassade des Etats-Unis d’Amérique. But : remettre un mémorandum à l’ambassadeur. Tout au long du chemin, des slogans et des chants ont fusé : «Libérez le Congo!», «Kabila dégage!», «Kabila tovandi na ye mbula na mbula eeh, tata na ye toyebi, mama naye toyebi te nzoka aza Rwandais…».
«Vlaamse Leeuw»
La manifestation a connu une participation massive des jeunes femmes et des adolescents. La plus grande surprise reste sans conteste la présence de plusieurs drapeau flamand, brandis par des Congolais et des Belges de souche. Le «Vlaamse Leeuw» est reconnaissable à mille lieux par sa couleur jaune avec au centre un lion noir. Un lion rugissant. Devrait-on parler de récupération politique? Il faut dire que le voyage annoncé puis annulé par le tout nouveau chef de la diplomatie belge - pour aller assister à la cérémonie de prestation de serment du «président élu» «Joseph Kabila» - a été accueillie comme une «provocation» par des activistes politiques congolais. Que vient faire le «Vlaamse Leeuw» dans une manifestation congolaise ? «Les hommes politiques flamands font une analyse objective de la situation au Congo, dit un «marcheur» qui cite à titre d’exemple l’actuel commissaire européen Karel De Gucht. La même attitude est perceptible au niveau des médias du Nord de la Belgique lesquels mettent un point d’honneur à faire le départ entre les faits et les commentaires. Les récentes déclarations de Didier Reynders et de Marie Arena ont provoqué un véritable trouble dans les esprits.» Et d’ajouter : «Le parti socialiste et le MR entendront parler de nous lors des élections communales. Nous avons décidé de voter à l’avenir pour la NVA de Bart de Weber». Simple coup de gueule ou une réelle conviction ?
Pour en avoir le cœur net, l’auteur de ces lignes a interviewé plusieurs manifestants tant congolais que belges de souche. Deux questions : que pensent-ils de l’annonce de la «victoire» de « Joseph Kabila»? Quelle est la signification de la présence du drapeau flamand dans la «manif»?
Réactions
«L’arrêt rendu vendredi 16 décembre par la Cour suprême de justice vient sceller le discrédit de cette haute juridiction, commente Annie. Quelle honte de voir de si hauts magistrats fermer les yeux devant des preuves qui attestent que Kabila n’a pas gagné…». Pour l’activiste politique Joseph Mbeka, alias Joe Mbek’s, le problème réside au fait «qu’il n’y a point de Cour suprême de justice au Congo». Il poursuit : «Aujourd’hui le peuple souverain a déclaré que Monsieur Etienne Tshisekedi est le président élu du Congo. Je demande aux forces armées congolaises de se ranger du côté de la population». «Tous les dictateurs finissent de la même manière, enchaîne un manifestant. Kabila disparaîtra comme tous les autres potentats. Sa chute est inéluctable. C’est bien dommage que Kabila et ses affidés paraissent incapables de lire les signes de temps…». Pour un autre protestaire, l’arrêt rendu par la Cour suprême de justice n’est ni plus ni moins qu’une «déclaration de guerre au peuple congolais». L’homme d’ajouter : «Le Congo est dirigé par des brigands, des hommes sans foi ni loi. Et pourtant, la Constitution en vigueur interdit les actes qu’ils posent actuellement. Je suis étonné de voir des pays occidentaux qui se disent démocratiques soutenir des dictateurs en Afrique en général et au Congo en particulier. Pour moi, c’est une forme de racisme».
La décision rendue par la Cour suprême de justice est tout simplement «décevante», disent en choeur des manifestants. «Joseph Kabila a perdu les élections brillamment, j’ai du mal à le voir encore à la tête du pays», dit Tony M. qui estime que la population doit continuer la pression jusqu’à obtenir le départ de «Joseph». «Les forces de l’opposition doivent rester unies et continuer à exiger justice ensemble», enchaîne Diogène E. qui salue au passage l’annulation du voyage de Didier Reynders à Kinshasa. Selon des sources, le chef de la diplomate belge a dû renoncer à son projet de voyage suite à des pressions exercées par les libéraux (Open VLD) et des socialistes flamands (SP.a). "Didier" espère visiter le Congo lors de la prochaine installation de l’Assemblée nationale.
Plusieurs manifestants brandissaient le drapeau flamand. Quelle en est la signification ? «C’est une réaction à l’égard de tous ces hommes politiques wallons qui ont contribué à l’avènement de Joseph Kabila au pouvoir», dit André. Celui-ci d’épingler l’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel. Sans oublier Armand De Decker et le PS André Flahaut. «Des milieux affairistes wallons tiennent au maintien de Kabila au pouvoir pour continuer à piller notre pays», souligne-t-il avant de conclure par une phrase lourde de sens : «C’est pour cette raison qu’ aux prochaines élections communales, nous allons exhorter tous les Belges d’origine congolaise à voter pour les nationalistes flamands de la NVA». Un Belge de souche de prendre le relais : «C’est un vote-sanction qu’il faudrait infliger aux hommes politiques wallons. Les Wallons n’ont plus rien à foutre du Congo depuis la nuit de temps. C’est pourquoi nous allons lancer un appel à voter pour Bart de Wever». Pour Joe Mbek’s, la présence du drapeau flamand dans le cortège constitue un message subliminal adressé au monde politique belge francophone. «Ce message, dit-il, se déclame comme suit : un vote-sanction est en route.»
La manifestation organisée samedi 17 décembre s’est terminée par plusieurs incidents : vitres cassées, des voitures vandalisées ou retournées. Il y aurait eu quelques blessés. La police a procédé à plusieurs arrestations. «Des casseurs se sont infiltrés dans une manifestation qui devait être pacifique», ont regretté quelques participants. D’autres reprochent aux policiers d’avoir provoqué les "marcheurs" en leur envoyant du gaz lacrymogène. Les «flics», eux, accusent les manifestants de n’avoir pas respecté l’itinéraire tracé. Depuis deux semaines, les Congolais de Belgique font preuve d’une ténacité qui surprend plus d’un observateur. Coup de chapeau!
Baudouin Amba Wetshi
© Congoindépendant 2003-2011
Bruxelles : Manifestation contre la «victoire» de «Joseph Kabila»
Plusieurs drapeaux flamands brandis par des manifestants samedi 17 décembre 2011. Photo CIC
Près de deux mille Congolais, venus des quatre coins de la Belgique, ont manifesté samedi 17 décembre à Bruxelles pour dénoncer notamment l’arrêt rendu vendredi 16 décembre par la Cour suprême de justice proclamant «Joseph Kabila» «président élu» de la RD Congo. Deux faits significatifs sont à signaler. D’une part, la participation de plus en plus massive des jeunes femmes et des adolescents dans les manifestations anti-Kabila. De l’autre, la présence inédite de plusieurs drapeau flamand, le fameux «Vlaamse Leeuw» (Le lion flamand) dans le cortège. Des politiciens belges francophones ont été persiflés par plusieurs manifestants qui les accusent d’afficher une «attitude ambiguë» à l’égard du régime en place à Kinshasa. C’est le cas du tout nouveau ministre belge des Affaires étrangères, le MR Didier Reynders, et du PS Marie Arena. Il est reproché à cette dernière d’avoir parlé d’un "bon déroulement" des opérations électorales. Des incidents ont été signalés notamment au croisement de la rue Belliard et de l’avenue des Arts. Une voiture a été "retournée" sur la chaussée de Wavre. Les "marcheurs" ont manifestement été infiltrés.
Bruxelles. Porte de Namur. Samedi 17 décembre 201. Il est 14h15. Un important dispositif policier est en place. Qui a dit que le peuple congolais «se fatiguait vite» et «ne pouvait soutenir une manifestation durant trois jours successifs»? Ceux qui avaient lancé cette «prédiction» devraient revoir leurs «connaissances» sur les ex-Zaïrois. Pour ne parler que de la Belgique, cela fait deux semaines que les membres de la communauté congolaise du Royaume «marchent» et organisent des «démonstrations» pour dénoncer tant la dérive autoritaire que les manœuvres frauduleuses du président sortant «Joseph Kabila».
Samedi 17 décembre, plus de deux mille citoyens congolais ont «marché» à nouveau pour fustiger le «hold-up électoral» consacré par l’arrêt rendu, vendredi 16 décembre, par la Cour suprême de Justice. Cette haute juridiction a déclaré
«Kabila» «vainqueur» de l’élection présidentielle du 28 novembre. La marche a démarré à 14h15. Direction : ambassade des Etats-Unis d’Amérique. But : remettre un mémorandum à l’ambassadeur. Tout au long du chemin, des slogans et des chants ont fusé : «Libérez le Congo!», «Kabila dégage!», «Kabila tovandi na ye mbula na mbula eeh, tata na ye toyebi, mama naye toyebi te nzoka aza Rwandais…».
«Vlaamse Leeuw»
La manifestation a connu une participation massive des jeunes femmes et des adolescents. La plus grande surprise reste sans conteste la présence de plusieurs drapeau flamand, brandis par des Congolais et des Belges de souche. Le «Vlaamse Leeuw» est reconnaissable à mille lieux par sa couleur jaune avec au centre un lion noir. Un lion rugissant. Devrait-on parler de récupération politique? Il faut dire que le voyage annoncé puis annulé par le tout nouveau chef de la diplomatie belge - pour aller assister à la cérémonie de prestation de serment du «président élu» «Joseph Kabila» - a été accueillie comme une «provocation» par des activistes politiques congolais. Que vient faire le «Vlaamse Leeuw» dans une manifestation congolaise ? «Les hommes politiques flamands font une analyse objective de la situation au Congo, dit un «marcheur» qui cite à titre d’exemple l’actuel commissaire européen Karel De Gucht. La même attitude est perceptible au niveau des médias du Nord de la Belgique lesquels mettent un point d’honneur à faire le départ entre les faits et les commentaires. Les récentes déclarations de Didier Reynders et de Marie Arena ont provoqué un véritable trouble dans les esprits.» Et d’ajouter : «Le parti socialiste et le MR entendront parler de nous lors des élections communales. Nous avons décidé de voter à l’avenir pour la NVA de Bart de Weber». Simple coup de gueule ou une réelle conviction ?
Pour en avoir le cœur net, l’auteur de ces lignes a interviewé plusieurs manifestants tant congolais que belges de souche. Deux questions : que pensent-ils de l’annonce de la «victoire» de « Joseph Kabila»? Quelle est la signification de la présence du drapeau flamand dans la «manif»?
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«L’arrêt rendu vendredi 16 décembre par la Cour suprême de justice vient sceller le discrédit de cette haute juridiction, commente Annie. Quelle honte de voir de si hauts magistrats fermer les yeux devant des preuves qui attestent que Kabila n’a pas gagné…». Pour l’activiste politique Joseph Mbeka, alias Joe Mbek’s, le problème réside au fait «qu’il n’y a point de Cour suprême de justice au Congo». Il poursuit : «Aujourd’hui le peuple souverain a déclaré que Monsieur Etienne Tshisekedi est le président élu du Congo. Je demande aux forces armées congolaises de se ranger du côté de la population». «Tous les dictateurs finissent de la même manière, enchaîne un manifestant. Kabila disparaîtra comme tous les autres potentats. Sa chute est inéluctable. C’est bien dommage que Kabila et ses affidés paraissent incapables de lire les signes de temps…». Pour un autre protestaire, l’arrêt rendu par la Cour suprême de justice n’est ni plus ni moins qu’une «déclaration de guerre au peuple congolais». L’homme d’ajouter : «Le Congo est dirigé par des brigands, des hommes sans foi ni loi. Et pourtant, la Constitution en vigueur interdit les actes qu’ils posent actuellement. Je suis étonné de voir des pays occidentaux qui se disent démocratiques soutenir des dictateurs en Afrique en général et au Congo en particulier. Pour moi, c’est une forme de racisme».
La décision rendue par la Cour suprême de justice est tout simplement «décevante», disent en choeur des manifestants. «Joseph Kabila a perdu les élections brillamment, j’ai du mal à le voir encore à la tête du pays», dit Tony M. qui estime que la population doit continuer la pression jusqu’à obtenir le départ de «Joseph». «Les forces de l’opposition doivent rester unies et continuer à exiger justice ensemble», enchaîne Diogène E. qui salue au passage l’annulation du voyage de Didier Reynders à Kinshasa. Selon des sources, le chef de la diplomate belge a dû renoncer à son projet de voyage suite à des pressions exercées par les libéraux (Open VLD) et des socialistes flamands (SP.a). "Didier" espère visiter le Congo lors de la prochaine installation de l’Assemblée nationale.
Plusieurs manifestants brandissaient le drapeau flamand. Quelle en est la signification ? «C’est une réaction à l’égard de tous ces hommes politiques wallons qui ont contribué à l’avènement de Joseph Kabila au pouvoir», dit André. Celui-ci d’épingler l’ancien ministre belge des Affaires étrangères Louis Michel. Sans oublier Armand De Decker et le PS André Flahaut. «Des milieux affairistes wallons tiennent au maintien de Kabila au pouvoir pour continuer à piller notre pays», souligne-t-il avant de conclure par une phrase lourde de sens : «C’est pour cette raison qu’ aux prochaines élections communales, nous allons exhorter tous les Belges d’origine congolaise à voter pour les nationalistes flamands de la NVA». Un Belge de souche de prendre le relais : «C’est un vote-sanction qu’il faudrait infliger aux hommes politiques wallons. Les Wallons n’ont plus rien à foutre du Congo depuis la nuit de temps. C’est pourquoi nous allons lancer un appel à voter pour Bart de Wever». Pour Joe Mbek’s, la présence du drapeau flamand dans le cortège constitue un message subliminal adressé au monde politique belge francophone. «Ce message, dit-il, se déclame comme suit : un vote-sanction est en route.»
La manifestation organisée samedi 17 décembre s’est terminée par plusieurs incidents : vitres cassées, des voitures vandalisées ou retournées. Il y aurait eu quelques blessés. La police a procédé à plusieurs arrestations. «Des casseurs se sont infiltrés dans une manifestation qui devait être pacifique», ont regretté quelques participants. D’autres reprochent aux policiers d’avoir provoqué les "marcheurs" en leur envoyant du gaz lacrymogène. Les «flics», eux, accusent les manifestants de n’avoir pas respecté l’itinéraire tracé. Depuis deux semaines, les Congolais de Belgique font preuve d’une ténacité qui surprend plus d’un observateur. Coup de chapeau!
Baudouin Amba Wetshi
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
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Samedi 17 décembre 2011
BRUXELLES. "KABILA A DECLARE LA GUERRE AU PEUPLE CONGOLAIS"
Près de deux mille personnes ont marché à Bruxelles le samedi 17 décembre 2011 pour protester contre la proclamation par la cour suprême de justice, de monsieur Joseph Kabila comme Président élu lors du scrutin du 28 novembre dernier.
Partie de la Porte de Namur peu après 15h00, la manifestation s’est terminée en queue de poisson deux heures après au début de la rue Belliard, suite à des échauffourées entre la police et les manifestants, surtout les jeunes.
Ayant été dispersés à coups de gaz lacrymogène, certains manifestants ont cassé des vitres dans les environs et brûlé un véhicule. Plusieurs biens publics ou privés ont été dégradés.
Les manifestants rappliqueront presque tous vers le quartier Matonge. Selon nos confrères de la RTBF qui resteront sur les lieux jusque tard, une centaine de personnes ont été arrêtées, et les dégâts matériels importants.
Pourquoi ce pic d’actes repréhensibles?
Sans chercher à les justifier, la racine du mal se trouve loin dans le temps et dans l’espace et a un nom: Joseph Kabila, le président sortant.
La présence de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo a toujours été difficilement tolérée dans la communauté congolaise.
Lors de la présidentielle de 2006, beaucoup de Congolais avaient été frustrés de voir comment, et certains grands pays, et plusieurs médias et différentes institutions internationales avaient pris fait et cause pour l’élection de Joseph Kabila.
En 2011, avec l’entrée en lice d’Étienne Tshisekedi, la majeur partie des congolais se sont mis à rêver d’un pays enfin démocratique, débarrassé de la corruption et de l‘amateurisme au sommet de l‘état, sans compter l‘omniprésence des personnes à nationalité douteuse.
Hélas, dès janvier 2011, comme pour casser tout rêve d’alternance, monsieur Kabila ne cessera d’émettre des signaux négatifs: tripatouillage de la constitution, corruption des députés, noyautage de la commission électorale nationale indépendante, manipulation de la magistrature, confiscation des médias publics.
Le summum sera atteint durant la campagne électorale: bâtons dans les roues des autres candidats, abus des moyens de l‘état pour la campagne...
Lors d’une interview, monsieur Kabila affirmera même qu’il était sûr de ne pas perdre les élections.
D’où lui venait cette assurance, lui dont le bilan des cinq ans de pouvoir était catastrophique?
C’est quelques jours avant les élections que la vérité éclatera:
Des bulletins de vote cochés à la case de Kabila circulaient déjà.
Le jour du scrutin, dans toutes les provinces, on dénoncera des bourrages d’urnes.
Une certitude: monsieur Kabila avait décidé de se cramponner au pouvoir à tout prix.
La suite on la connaît, la CENI publie des résultats fantaisistes, la cour suprême de justice entérine.
Résultat aujourd‘hui, grande révolte chez tous les congolais à travers le monde.
Et les débordements à Bruxelles lors de la manifestation anti-Kabila tirent leur origine aussi loin.
Quelle piste de sortie?
Monsieur Kabila a décidé de se maintenir au pouvoir par tous les moyens?
Dans la tête des congolais, monsieur Kabila devra être défénestré du pouvoir par tous les moyens.
Un des manifestants que nous avons interviewé dira même ceci: « Kabila a déclaré la guerre au peuple congolais »
Kabila gagnera-t-il cette guerre là?
Non.
La sagesse conseillerait de ne pas s’entêter dans le bras de fer face à un peuple si déterminé.
Hélas, l’ivresse du pouvoir rend rarement sage.
Cheik FITA
Bruxelles, le 17 décembre 2011
Samedi 17 décembre 2011
BRUXELLES. "KABILA A DECLARE LA GUERRE AU PEUPLE CONGOLAIS"
Près de deux mille personnes ont marché à Bruxelles le samedi 17 décembre 2011 pour protester contre la proclamation par la cour suprême de justice, de monsieur Joseph Kabila comme Président élu lors du scrutin du 28 novembre dernier.
Partie de la Porte de Namur peu après 15h00, la manifestation s’est terminée en queue de poisson deux heures après au début de la rue Belliard, suite à des échauffourées entre la police et les manifestants, surtout les jeunes.
Ayant été dispersés à coups de gaz lacrymogène, certains manifestants ont cassé des vitres dans les environs et brûlé un véhicule. Plusieurs biens publics ou privés ont été dégradés.
Les manifestants rappliqueront presque tous vers le quartier Matonge. Selon nos confrères de la RTBF qui resteront sur les lieux jusque tard, une centaine de personnes ont été arrêtées, et les dégâts matériels importants.
Pourquoi ce pic d’actes repréhensibles?
Sans chercher à les justifier, la racine du mal se trouve loin dans le temps et dans l’espace et a un nom: Joseph Kabila, le président sortant.
La présence de Joseph Kabila à la tête de la RD Congo a toujours été difficilement tolérée dans la communauté congolaise.
Lors de la présidentielle de 2006, beaucoup de Congolais avaient été frustrés de voir comment, et certains grands pays, et plusieurs médias et différentes institutions internationales avaient pris fait et cause pour l’élection de Joseph Kabila.
En 2011, avec l’entrée en lice d’Étienne Tshisekedi, la majeur partie des congolais se sont mis à rêver d’un pays enfin démocratique, débarrassé de la corruption et de l‘amateurisme au sommet de l‘état, sans compter l‘omniprésence des personnes à nationalité douteuse.
Hélas, dès janvier 2011, comme pour casser tout rêve d’alternance, monsieur Kabila ne cessera d’émettre des signaux négatifs: tripatouillage de la constitution, corruption des députés, noyautage de la commission électorale nationale indépendante, manipulation de la magistrature, confiscation des médias publics.
Le summum sera atteint durant la campagne électorale: bâtons dans les roues des autres candidats, abus des moyens de l‘état pour la campagne...
Lors d’une interview, monsieur Kabila affirmera même qu’il était sûr de ne pas perdre les élections.
D’où lui venait cette assurance, lui dont le bilan des cinq ans de pouvoir était catastrophique?
C’est quelques jours avant les élections que la vérité éclatera:
Des bulletins de vote cochés à la case de Kabila circulaient déjà.
Le jour du scrutin, dans toutes les provinces, on dénoncera des bourrages d’urnes.
Une certitude: monsieur Kabila avait décidé de se cramponner au pouvoir à tout prix.
La suite on la connaît, la CENI publie des résultats fantaisistes, la cour suprême de justice entérine.
Résultat aujourd‘hui, grande révolte chez tous les congolais à travers le monde.
Et les débordements à Bruxelles lors de la manifestation anti-Kabila tirent leur origine aussi loin.
Quelle piste de sortie?
Monsieur Kabila a décidé de se maintenir au pouvoir par tous les moyens?
Dans la tête des congolais, monsieur Kabila devra être défénestré du pouvoir par tous les moyens.
Un des manifestants que nous avons interviewé dira même ceci: « Kabila a déclaré la guerre au peuple congolais »
Kabila gagnera-t-il cette guerre là?
Non.
La sagesse conseillerait de ne pas s’entêter dans le bras de fer face à un peuple si déterminé.
Hélas, l’ivresse du pouvoir rend rarement sage.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
LA REVOLTE EST A SON APOGEE L'ARTICLE 64 FERA SON EFFET BIENTOT. KABILA PARTIRA LES PIEDS DEVANT
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