Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
andredi dit :
2 décembre, 2011 à 6:24
La Ceni ne doit pas refaire la decompte de votes. Ils doivent conserver les bulletins et juste faire la compilation des resultats de PV du reste contre signes par les parties concernees. S’ils veulent compter encore les votes, avec ce desordre que j’ai vu a la foire, nous n’aurons pas les resultats provisoires avant 2012. Heureusement les differents partis politiques, la Societe civile, l’eglise catholique ont aussi fait leur complition et avec ca on peut facilement degager la tendance et proclamer les resultats provisoires.
2 décembre, 2011 à 6:24
La Ceni ne doit pas refaire la decompte de votes. Ils doivent conserver les bulletins et juste faire la compilation des resultats de PV du reste contre signes par les parties concernees. S’ils veulent compter encore les votes, avec ce desordre que j’ai vu a la foire, nous n’aurons pas les resultats provisoires avant 2012. Heureusement les differents partis politiques, la Societe civile, l’eglise catholique ont aussi fait leur complition et avec ca on peut facilement degager la tendance et proclamer les resultats provisoires.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6972
RDC: "Kabila craint d’être pris à son propre piège"
"Joseph Kabila"
La tension reste vive en République démocratique du Congo où les scrutins présidentiel et législatif de lundi ont été marqués par des violences et des fraudes. L’analyse d’Anicet Mobe, chercheur en sciences sociales et historien.
Les Congolais ont voté lundi pour élire le président de la République démocratique du Congo et 500 députés, au cours d’un scrutin marqué par des violences et des fraudes. Anicet Mobe, chercheur en sciences sociales et historien, revient pour LEXPRESS.fr sur les origines de la situation complexe du pays le plus grand et le plus peuplé de l’Afrique subsaharienne.
En quoi la campagne électorale au Congo a-t-elle manquée d’impartialité?
La préparation des élections a eu lieu dans de mauvaises conditions. Il n’y a pas eu de recensement crédible; des cartes d’électeurs ont été distribuées, mais pas de cartes d’identité. Les moyens de l’Etat ont été mis à la disposition du président Joseph Kabila, et la Commission électorale nationale indépendante est tout sauf indépendante. Le principal candidat de l’opposition Etienne Tshisekedi, a été par exemple empêché de tenir un meeting le week-end dernier.
Et en janvier, pour parer au risque de perdre les élections, Kabila a acheté des voix de députés pour faire réviser la Constitution: il a mis en place une élection présidentielle à un tour, destinée à éliminer l’opposition, traditionnellement divisée et désavantagée puisqu’elle ne dispose pas des moyens de l’Etat pour mener campagne, contrairement à Kabila. La révision constitutionnelle dans des conditions juridiques hautement contestables est le dernier avatar d’une volonté politique clairement affichée de s’emparer de tous les leviers du pouvoir. Rappelons les tentatives, contrées par l’opposition dès 2008, d’abroger la limitation du nombre de mandats présidentiels et de prolonger le mandat présidentiel à 7 ans, ce qui aurait conduit à ne pas organiser les élections de 2011. Par ailleurs, le travail gouvernemental est parasité par des circuits obscurs et parallèles de la présidence de la République.
Le gouvernement de Kabila a du mal a accepter la voie des urnes?
Nous sommes toujours dans une logique de seigneurs de la guerre. Déjà en 2006, lors de la première élection post-guerre -tant vantée- par la communauté internationale, Kabila avait refusé de débattre avec son challenger Jean-Pierre Bemba, et avait préféré lancer un assaut contre la résidence de ce dernier, alors même que celui-ci recevait des ambassadeurs occidentaux. Les urnes ne sont pas pour Kabila le moyen privilégié pour accéder au pouvoir.
Les électeurs peuvent imposer dans les urnes l’union de l’opposition, que les egos sur-dimentionnés des candidats ont empêché de se réaliser. Pourtant, le clan présidentiel est inquiet. Il craint d’être pris à son propre piège. Les électeurs peuvent imposer dans les urnes l’union de l’opposition, que les egos sur-dimentionnés des candidats ont empêché de se réaliser, prenant ainsi à contre-pied le pouvoir. Il en fut ainsi en 1957 et en 1960: les majorités issues de ces consultations ont clairement indiqué qu’elles étaient déterminées à libérer le Congo du joug colonial et à engager le pays sur la voie d’une réelle indépendance.
Certaines chancelleries espèrent que la fraude serait limitée à Kinshasa afin d’éviter d’enflammer la capitale. Et le soutien de Louis Michel -l’ancien ministre belge des Affaires étrangères, qui s’est beaucoup investi dans le dossier congolais-n’est plus aussi fort qu’à l’occasion des élections de 2006.
Depuis la fin officielle de la guerre en 2002, où en est le Congo?
Le pouvoir actuel prétend avoir restauré la paix, mais le pays n’est pas sorti de l’instabilité. Il est toujours confronté à la violence dans les provinces, notamment contre les femmes, dans plusieurs régions (l’ONU a, à plusieurs reprises dénoncé des viols de masse au Congo). Aux violences politiques -plusieurs opposants ou défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés, en toute impunité. Mais aussi aux violences sociales: les deux tiers des Congolais vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors que le pays est assis sur des réserves minérales colossales.
Un certain nombre d’infrastructures ont bien été mises en chantier, mais il s’agit souvent de constructions de prestige. Et par ailleurs, la construction de routes et de ponts ne garantit pas en soi que ceux-ci soient utilisés au profit des Congolais. Le passif colonial nous invite à la prudence. A l’époque du Congo belge, le pays était plutôt bien doté en infrastructures, mais celles-ci ne servaient qu’au pillage de ses ressources.
Quelle est l’origine de cette crise?
L’indigence de la classe politique congolaise trouve son origine dans le particularisme du colonialisme belge qui a marginalisé les élites locales. Ainsi, il a fallu attendre 1957 pour que le pays élise pour la première fois des "mandataires communaux", sans pouvoir, alors qu’au même moment, il y avait des députés africains qui représentaient les colonies françaises dans l’Hexagone. Et quand, au moment de la décolonisation, la Belgique a senti qu’elle perdait la main sur des élites qui comme Lumumba refusaient d’être soumises à l’ex-puissance coloniale, elle a encouragé les revendications régionalistes et poussé à la sécession du Katanga. Puis, les Congolais ont subi 32 ans du régime corrompu de Mobutu. En pleine guerre froide, les grandes puissances se sont appuyées sur ce régime inique, d’une part parce qu’il leur était inféodé, et d’autre part pour accéder aux ressources stratégiques dont le Congo est si richement doté.
La chute de Mobutu n’a pas mis fin à cette situation?
Non, la mise sous tutelle du pays a continué après la chute du tyran. Quand la rébellion de l’est a lancé son offensive pour renverser Mobutu en 1996, L’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, le père du président actuel, n’était qu’un paravent fabriqué par l’Ouganda et le Rwanda voisin. Face à une armée incapable (elle avait été conçue comme un outil de répression intérieure, plus que de défense de l’intégrité territoriale), les rebelles ont conquis l’immense Congo comme une bouchée de pain. Et l’Ouganda et surtout le Rwanda ont commencé à s’emparer des richesses minière de l’est du Congo. Aujourd’hui encore, le Congo n’a pas d’armée nationale capable de défendre l’intégrité territoriale.
Quid du Congo après les élections?
Les péripéties chaotiques qui ont marqué ce scrutin ne doivent pas occulter les véritables enjeux de ces consultations électorales: se servir du vote pour faire émerger une nouvelle classe politique qui rompe avec les logiques de parrainage qui depuis 1960 ont donné à la Belgique et aux Etats-Unis -plus tard la France et aujourd’hui le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola, grâce à leurs interventions militaires depuis 1996- de régenter la constitution de l’échiquier politique congolais. Seule une classe politique indépendante peut réinventer le politique, reconstruire l’Etat afin de soustraire la gestion des ressources économiques de convoitises étrangères pour les exploiter au bénéfice des Congolais.
C’était aussi l’occasion pour les Congolais de renouer -comme en 1960- une alliance privilégiée des classes avec la fraction de l’intelligentsia congolaise déterminée à utiliser ses compétences scientifiques au profit du peuple. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrions nouer des relations diplomatiques et économiques en partenariat avec d’autres pays afin de donner un sens significatif à notre détermination exprimée il y a 51 ans de revendiquer contre les desseins d’un pouvoir colonial belge rétrograde, notre indépendance.
Catherine Gouëset, In LEXPRESS.fr du 30.11.2011
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RDC: "Kabila craint d’être pris à son propre piège"
"Joseph Kabila"
La tension reste vive en République démocratique du Congo où les scrutins présidentiel et législatif de lundi ont été marqués par des violences et des fraudes. L’analyse d’Anicet Mobe, chercheur en sciences sociales et historien.
Les Congolais ont voté lundi pour élire le président de la République démocratique du Congo et 500 députés, au cours d’un scrutin marqué par des violences et des fraudes. Anicet Mobe, chercheur en sciences sociales et historien, revient pour LEXPRESS.fr sur les origines de la situation complexe du pays le plus grand et le plus peuplé de l’Afrique subsaharienne.
En quoi la campagne électorale au Congo a-t-elle manquée d’impartialité?
La préparation des élections a eu lieu dans de mauvaises conditions. Il n’y a pas eu de recensement crédible; des cartes d’électeurs ont été distribuées, mais pas de cartes d’identité. Les moyens de l’Etat ont été mis à la disposition du président Joseph Kabila, et la Commission électorale nationale indépendante est tout sauf indépendante. Le principal candidat de l’opposition Etienne Tshisekedi, a été par exemple empêché de tenir un meeting le week-end dernier.
Et en janvier, pour parer au risque de perdre les élections, Kabila a acheté des voix de députés pour faire réviser la Constitution: il a mis en place une élection présidentielle à un tour, destinée à éliminer l’opposition, traditionnellement divisée et désavantagée puisqu’elle ne dispose pas des moyens de l’Etat pour mener campagne, contrairement à Kabila. La révision constitutionnelle dans des conditions juridiques hautement contestables est le dernier avatar d’une volonté politique clairement affichée de s’emparer de tous les leviers du pouvoir. Rappelons les tentatives, contrées par l’opposition dès 2008, d’abroger la limitation du nombre de mandats présidentiels et de prolonger le mandat présidentiel à 7 ans, ce qui aurait conduit à ne pas organiser les élections de 2011. Par ailleurs, le travail gouvernemental est parasité par des circuits obscurs et parallèles de la présidence de la République.
Le gouvernement de Kabila a du mal a accepter la voie des urnes?
Nous sommes toujours dans une logique de seigneurs de la guerre. Déjà en 2006, lors de la première élection post-guerre -tant vantée- par la communauté internationale, Kabila avait refusé de débattre avec son challenger Jean-Pierre Bemba, et avait préféré lancer un assaut contre la résidence de ce dernier, alors même que celui-ci recevait des ambassadeurs occidentaux. Les urnes ne sont pas pour Kabila le moyen privilégié pour accéder au pouvoir.
Les électeurs peuvent imposer dans les urnes l’union de l’opposition, que les egos sur-dimentionnés des candidats ont empêché de se réaliser. Pourtant, le clan présidentiel est inquiet. Il craint d’être pris à son propre piège. Les électeurs peuvent imposer dans les urnes l’union de l’opposition, que les egos sur-dimentionnés des candidats ont empêché de se réaliser, prenant ainsi à contre-pied le pouvoir. Il en fut ainsi en 1957 et en 1960: les majorités issues de ces consultations ont clairement indiqué qu’elles étaient déterminées à libérer le Congo du joug colonial et à engager le pays sur la voie d’une réelle indépendance.
Certaines chancelleries espèrent que la fraude serait limitée à Kinshasa afin d’éviter d’enflammer la capitale. Et le soutien de Louis Michel -l’ancien ministre belge des Affaires étrangères, qui s’est beaucoup investi dans le dossier congolais-n’est plus aussi fort qu’à l’occasion des élections de 2006.
Depuis la fin officielle de la guerre en 2002, où en est le Congo?
Le pouvoir actuel prétend avoir restauré la paix, mais le pays n’est pas sorti de l’instabilité. Il est toujours confronté à la violence dans les provinces, notamment contre les femmes, dans plusieurs régions (l’ONU a, à plusieurs reprises dénoncé des viols de masse au Congo). Aux violences politiques -plusieurs opposants ou défenseurs des droits de l’homme ont été assassinés, en toute impunité. Mais aussi aux violences sociales: les deux tiers des Congolais vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors que le pays est assis sur des réserves minérales colossales.
Un certain nombre d’infrastructures ont bien été mises en chantier, mais il s’agit souvent de constructions de prestige. Et par ailleurs, la construction de routes et de ponts ne garantit pas en soi que ceux-ci soient utilisés au profit des Congolais. Le passif colonial nous invite à la prudence. A l’époque du Congo belge, le pays était plutôt bien doté en infrastructures, mais celles-ci ne servaient qu’au pillage de ses ressources.
Quelle est l’origine de cette crise?
L’indigence de la classe politique congolaise trouve son origine dans le particularisme du colonialisme belge qui a marginalisé les élites locales. Ainsi, il a fallu attendre 1957 pour que le pays élise pour la première fois des "mandataires communaux", sans pouvoir, alors qu’au même moment, il y avait des députés africains qui représentaient les colonies françaises dans l’Hexagone. Et quand, au moment de la décolonisation, la Belgique a senti qu’elle perdait la main sur des élites qui comme Lumumba refusaient d’être soumises à l’ex-puissance coloniale, elle a encouragé les revendications régionalistes et poussé à la sécession du Katanga. Puis, les Congolais ont subi 32 ans du régime corrompu de Mobutu. En pleine guerre froide, les grandes puissances se sont appuyées sur ce régime inique, d’une part parce qu’il leur était inféodé, et d’autre part pour accéder aux ressources stratégiques dont le Congo est si richement doté.
La chute de Mobutu n’a pas mis fin à cette situation?
Non, la mise sous tutelle du pays a continué après la chute du tyran. Quand la rébellion de l’est a lancé son offensive pour renverser Mobutu en 1996, L’Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) de Laurent-Désiré Kabila, le père du président actuel, n’était qu’un paravent fabriqué par l’Ouganda et le Rwanda voisin. Face à une armée incapable (elle avait été conçue comme un outil de répression intérieure, plus que de défense de l’intégrité territoriale), les rebelles ont conquis l’immense Congo comme une bouchée de pain. Et l’Ouganda et surtout le Rwanda ont commencé à s’emparer des richesses minière de l’est du Congo. Aujourd’hui encore, le Congo n’a pas d’armée nationale capable de défendre l’intégrité territoriale.
Quid du Congo après les élections?
Les péripéties chaotiques qui ont marqué ce scrutin ne doivent pas occulter les véritables enjeux de ces consultations électorales: se servir du vote pour faire émerger une nouvelle classe politique qui rompe avec les logiques de parrainage qui depuis 1960 ont donné à la Belgique et aux Etats-Unis -plus tard la France et aujourd’hui le Rwanda, l’Ouganda et l’Angola, grâce à leurs interventions militaires depuis 1996- de régenter la constitution de l’échiquier politique congolais. Seule une classe politique indépendante peut réinventer le politique, reconstruire l’Etat afin de soustraire la gestion des ressources économiques de convoitises étrangères pour les exploiter au bénéfice des Congolais.
C’était aussi l’occasion pour les Congolais de renouer -comme en 1960- une alliance privilégiée des classes avec la fraction de l’intelligentsia congolaise déterminée à utiliser ses compétences scientifiques au profit du peuple. Ce n’est qu’à ce prix que nous pourrions nouer des relations diplomatiques et économiques en partenariat avec d’autres pays afin de donner un sens significatif à notre détermination exprimée il y a 51 ans de revendiquer contre les desseins d’un pouvoir colonial belge rétrograde, notre indépendance.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Papitex [Papitex@yahoo.fr] 01/12/2011 19:27:05
L’opposition a adresse ce jour une lettre au Secretaire General de l’ONU par laquelle elle demande que M. Meece soit rappele et remplace par une personne neutre et credible. L'appel de Roger Meece "au calme" adressé aux leaders politiques congolais tombent donc dans les oreilles des sourds.
L’opposition a adresse ce jour une lettre au Secretaire General de l’ONU par laquelle elle demande que M. Meece soit rappele et remplace par une personne neutre et credible. L'appel de Roger Meece "au calme" adressé aux leaders politiques congolais tombent donc dans les oreilles des sourds.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Oui, c'est une "vieille chouette" cette pseudo "expert de la RDC" , ERKA a tout à fait raison...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoindependant.com/article ... cleid=6979
Processus électoral en RDC : La fraude électorale à ciel ouvert
Mwamba Tshibangu
De qui se moque-t-on pourrions-nous nous demander à l’issue des élections que la CENI vient de tenir ? Il y avait bien avant l’organisation de ce scrutin des sceptiques qui ne voulaient point entendre parler d’élections. Pour eux, c’était peine perdue tant, les organisateurs allaient coûte que coûte tricher. Il fallait contrarier cette prise de position. Il ne fallait pas laisser le terrain libre aux tenants de l’actuel pouvoir, lesquels, en cas de boycott auraient jubiler et poursuivre « leurs œuvres » sans s’en inquiéter outre mesure.
La décision d’aller en élection était la bonne. Il fallait en découdre avec ces faux chantres de la démocratie. Il fallait que le peuple souverain participe aux élections et dicte sa volonté. Point de regret sur la participation aux échéances électorales. Bien sûr il fallait compter avec les martyrs en plus car l’on savait que la victoire du peuple n’allait pas s’arracher sans sacrifices. On aurait voulu s’en épargner, mais hélas !
Nous avons vu le spectacle désolant d’un pouvoir aux abois qui a séquestré l’un des candidats à la présidence pendant plus de 8 heures, le privant ainsi de conclure sa campagne. Le comportement indigne des dirigeants au pouvoir a été accompagné d’actes de violence qui ont fait plus d’une cinquantaine de morts.
Durant tout le long du processus, nous avons vu Ngoy Mulunda, le président de la CENI, proclamer sa bonne foi et vociférer le plus qu’il pouvait que les élections se dérouleront en bonne et due forme. Que la CENI était prête à garantir la neutralité et qu’elle proclamerait le vainqueur tout candidat qui aura eu la faveur du peuple. En déclamant tout cela, Ngoy Mulunda a nié l’existence des tricheries même quand les preuves étaient exhibées.
Nous n’allons pas revenir sur tout ce que l’opposition avait dénoncé. Nous allons nous attarder sur le déroulement des élections qui ont eu lieu à la date prévue. La cacophonie était généralisée, c’est le cas de le dire. Les listes électorales sans noms des les électeurs pourtant enrôlés. Les bureaux de vote inexistants. Les urnes déjà bourrées avec le nom de Kabila coché trouvées par les électeurs dans différents endroits quelques jours avant les élections et le jour même des élections. Les témoins affectés dans des bureaux chassés de force par les éléments de l’ordre pour favoriser la fraude. Tout cela fait un peu trop. Et tout cela fait désordre et discrédite naturellement les organisateurs et le principal commanditaire de ces fraudes massives opérées à ciel ouvert qui est Kabila lui-même.
La conclusion qu’on peut tirer du déroulement des élections dans plusieurs coins du pays est qu’il s’est agi d’une cabale montée à l’avance. D’une machination ayant pour finalité de frauder à tous les niveaux les élections. La CENI a manqué d’intelligence pour orchestrer sa fraude. Ngoy Mulunda a minimisé la volonté du peuple souverain de veiller à ce que, cette fois-ci, les résultats des scrutins ne lui soient pas volés. Ngoy Mulunda et ses complices – ce dossier sera ouvert après les élections pour poursuivre tous ceux qui étaient trempés dans la tricherie – n’ont pas tenu compte de la forte volonté de changement qui habite le peuple congolais.
Ils ont été pris, tour à tour, la main dans le sac comme des misérables qui ne savaient même pas comment dissimuler leurs butins.
Nous n’avons vécu qu’une étape des élections qui ne sont même pas encore terminées au moment où nous couchons ces lignes. Il reste d’autres étapes à venir, le dépouillement des votes, la signature des procès verbaux, la compilation et la centralisation des résultats et enfin la proclamation. Bien des choses pourraient encore se passer et des stratagèmes malicieux mis en place pour continuer à tricher.
Toutefois, les gens de la CENI doivent se rendre à l’évidence que leur plan ne passera pas. Kabila qui veut par la fraude se maintenir au pouvoir doit se préparer à massacrer tout le peuple pour réaliser son but. L’enjeu en question n’est pas, comme il semble le croire, seulement le pouvoir. Mais, c’est plutôt la gestion du pouvoir. Il est au pouvoir où il trône depuis bientôt 11 ans mais il n’a pas su le capitaliser pour en tirer profit le moment venu. Lui et son gouvernement ont tenu en marge de leur préoccupation le bien-être du peuple. Il a clamé sans vergogne que son bilan était positif avec la réalisation des cinq chantiers. S’ils étaient sûrs d’avoir bien semé lors de la législature qui se termine, ils devaient s’attendre à une moisson fructueuse. Tel n’est pas le cas.
La fraude en elle-même, n’explique-t-elle pas qu’ils sont conscients de leurs insuffisances ? Ceci prouve qu’ils savaient à l’avance que le peuple ne pouvait les reconduire. Ce faisant, il est temps qu’ils acceptent et assument leur sort. Ils ont été fainéants. Ils ont mis en place un processus électoral qui a montré des failles monstrueuses. Le processus a été entaché de bout en bout d’irrégularités, des fraudes massives, des tentatives d’intimidation, des menaces, des tueries pour engendrer un climat de terreur. Avec tous ces faits et méfaits très graves sur le plan légal et éthique, ils se sont d’avance disqualifiés.
En dépit tout, leur machination n’empêchera au peuple congolais de réaliser son rêve de porter au pouvoir une autre classe dirigeante. Ngoy Mulunda et sa bande de tricheurs ne peuvent continuer de se moquer indéfiniment du peuple congolais. Avec les élections, le peuple souverain a tranché. Accepter cette volonté exprimée à travers les urnes est une exigence : morale, éthique, politique. Le Congo a tant pleuré ses fils pour envisager un autre scénario.
Mwamba Tshibangu
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Processus électoral en RDC : La fraude électorale à ciel ouvert
Mwamba Tshibangu
De qui se moque-t-on pourrions-nous nous demander à l’issue des élections que la CENI vient de tenir ? Il y avait bien avant l’organisation de ce scrutin des sceptiques qui ne voulaient point entendre parler d’élections. Pour eux, c’était peine perdue tant, les organisateurs allaient coûte que coûte tricher. Il fallait contrarier cette prise de position. Il ne fallait pas laisser le terrain libre aux tenants de l’actuel pouvoir, lesquels, en cas de boycott auraient jubiler et poursuivre « leurs œuvres » sans s’en inquiéter outre mesure.
La décision d’aller en élection était la bonne. Il fallait en découdre avec ces faux chantres de la démocratie. Il fallait que le peuple souverain participe aux élections et dicte sa volonté. Point de regret sur la participation aux échéances électorales. Bien sûr il fallait compter avec les martyrs en plus car l’on savait que la victoire du peuple n’allait pas s’arracher sans sacrifices. On aurait voulu s’en épargner, mais hélas !
Nous avons vu le spectacle désolant d’un pouvoir aux abois qui a séquestré l’un des candidats à la présidence pendant plus de 8 heures, le privant ainsi de conclure sa campagne. Le comportement indigne des dirigeants au pouvoir a été accompagné d’actes de violence qui ont fait plus d’une cinquantaine de morts.
Durant tout le long du processus, nous avons vu Ngoy Mulunda, le président de la CENI, proclamer sa bonne foi et vociférer le plus qu’il pouvait que les élections se dérouleront en bonne et due forme. Que la CENI était prête à garantir la neutralité et qu’elle proclamerait le vainqueur tout candidat qui aura eu la faveur du peuple. En déclamant tout cela, Ngoy Mulunda a nié l’existence des tricheries même quand les preuves étaient exhibées.
Nous n’allons pas revenir sur tout ce que l’opposition avait dénoncé. Nous allons nous attarder sur le déroulement des élections qui ont eu lieu à la date prévue. La cacophonie était généralisée, c’est le cas de le dire. Les listes électorales sans noms des les électeurs pourtant enrôlés. Les bureaux de vote inexistants. Les urnes déjà bourrées avec le nom de Kabila coché trouvées par les électeurs dans différents endroits quelques jours avant les élections et le jour même des élections. Les témoins affectés dans des bureaux chassés de force par les éléments de l’ordre pour favoriser la fraude. Tout cela fait un peu trop. Et tout cela fait désordre et discrédite naturellement les organisateurs et le principal commanditaire de ces fraudes massives opérées à ciel ouvert qui est Kabila lui-même.
La conclusion qu’on peut tirer du déroulement des élections dans plusieurs coins du pays est qu’il s’est agi d’une cabale montée à l’avance. D’une machination ayant pour finalité de frauder à tous les niveaux les élections. La CENI a manqué d’intelligence pour orchestrer sa fraude. Ngoy Mulunda a minimisé la volonté du peuple souverain de veiller à ce que, cette fois-ci, les résultats des scrutins ne lui soient pas volés. Ngoy Mulunda et ses complices – ce dossier sera ouvert après les élections pour poursuivre tous ceux qui étaient trempés dans la tricherie – n’ont pas tenu compte de la forte volonté de changement qui habite le peuple congolais.
Ils ont été pris, tour à tour, la main dans le sac comme des misérables qui ne savaient même pas comment dissimuler leurs butins.
Nous n’avons vécu qu’une étape des élections qui ne sont même pas encore terminées au moment où nous couchons ces lignes. Il reste d’autres étapes à venir, le dépouillement des votes, la signature des procès verbaux, la compilation et la centralisation des résultats et enfin la proclamation. Bien des choses pourraient encore se passer et des stratagèmes malicieux mis en place pour continuer à tricher.
Toutefois, les gens de la CENI doivent se rendre à l’évidence que leur plan ne passera pas. Kabila qui veut par la fraude se maintenir au pouvoir doit se préparer à massacrer tout le peuple pour réaliser son but. L’enjeu en question n’est pas, comme il semble le croire, seulement le pouvoir. Mais, c’est plutôt la gestion du pouvoir. Il est au pouvoir où il trône depuis bientôt 11 ans mais il n’a pas su le capitaliser pour en tirer profit le moment venu. Lui et son gouvernement ont tenu en marge de leur préoccupation le bien-être du peuple. Il a clamé sans vergogne que son bilan était positif avec la réalisation des cinq chantiers. S’ils étaient sûrs d’avoir bien semé lors de la législature qui se termine, ils devaient s’attendre à une moisson fructueuse. Tel n’est pas le cas.
La fraude en elle-même, n’explique-t-elle pas qu’ils sont conscients de leurs insuffisances ? Ceci prouve qu’ils savaient à l’avance que le peuple ne pouvait les reconduire. Ce faisant, il est temps qu’ils acceptent et assument leur sort. Ils ont été fainéants. Ils ont mis en place un processus électoral qui a montré des failles monstrueuses. Le processus a été entaché de bout en bout d’irrégularités, des fraudes massives, des tentatives d’intimidation, des menaces, des tueries pour engendrer un climat de terreur. Avec tous ces faits et méfaits très graves sur le plan légal et éthique, ils se sont d’avance disqualifiés.
En dépit tout, leur machination n’empêchera au peuple congolais de réaliser son rêve de porter au pouvoir une autre classe dirigeante. Ngoy Mulunda et sa bande de tricheurs ne peuvent continuer de se moquer indéfiniment du peuple congolais. Avec les élections, le peuple souverain a tranché. Accepter cette volonté exprimée à travers les urnes est une exigence : morale, éthique, politique. Le Congo a tant pleuré ses fils pour envisager un autre scénario.
Mwamba Tshibangu
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
mobali [biso123@yahoo.fr] 01/12/2011 22:04:20
AFP dit que sur 19 millions de bulletin dépouilles, il y a 11 millions pour tshitshi et 5 millions pour Joka.
Un peut de math. Avec un taux de participation de 80%, on devrait avoir 25,6 millions de voix à compiler.
25,6 - 19= 6,6 millions de bulletins.
ça me parait évident que tshitshi sera le prochain preso de la RDC
Vive le congo.
AFP dit que sur 19 millions de bulletin dépouilles, il y a 11 millions pour tshitshi et 5 millions pour Joka.
Un peut de math. Avec un taux de participation de 80%, on devrait avoir 25,6 millions de voix à compiler.
25,6 - 19= 6,6 millions de bulletins.
ça me parait évident que tshitshi sera le prochain preso de la RDC
Vive le congo.
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moko moko
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Les observateurs de l'UE pointent des irrégularités lors des élections
Les observateurs européens indiquent avoir relevé des irrégularités lors des scrutins présidentiel et législatif du 28 novembre en RD Congo, mais attendent l'annonce des résultats avant de tirer des conclusions définitives.
Par Dépêche (texte)
FRANCE 24 a décidé de fermer provisoirement les commentaires de cette page en raison de la violence ou du caractère injurieux de certains propos postés.
AFP - La mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE) a relevé jeudi des irrégularités lors du scrutin présidentiel et législatif lundi en République démocratique du Congo, mais attend l'annonce des résultats pour tirer des conclusions définitives.
La MOE-UE, qui a noté "une forte mobilisation de l'électorat dans un processus insuffisamment maîtrisé", ne rendra ses conclusions définitives qu'après les résultats du 6 décembre, a déclaré la chef de mission, la députée bulgare Mariya Nedelcheva lors d'un point presse.
Lors du scrutin de lundi, les 147 observateurs ont relevé "de nombreuses irrégularités, parfois graves" dans 79 % des endroits où ils se sont rendus.
Outre l'ouverture tardive de bureaux de vote ou le manque de matériel sensible, la MOE-UE a relevé l'interception de bulletins pré-marqués (dans 3 provinces), le secret du vote non garanti (1 province), des urnes non scellées (3), le vote de mineurs (2), l'intervention de personnes non autorisées (2), les personnes assistant plusieurs électeurs (5), l'encre indiquant que l'électeur a déjà voté quasiment jamais vérifiée à l'entrée du bureau (4).
La MOE a critiqué l'affichage hors délai légal des listes électorales et enregistré "163 incidents" lors de la campagne, dont certains liés à des violations des droits humains.
Les candidats à la présidentielle n'ont pas bénéficié du même temps d'antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%), loin devant les opposants Léon Kengo (8%), Vital Kamarhe (3%), et le principal rival de Kabila, Etienne Tshisekedi (1%), selon Mme Nedelcheva.
L'indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également "remise en question" après la nomination en pleine campagne par le président Kabila de 18 nouveaux magistrats, "qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats", juge la MOE-UE.
La mission s'inquiète aussi de la nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.
Les observateurs européens indiquent avoir relevé des irrégularités lors des scrutins présidentiel et législatif du 28 novembre en RD Congo, mais attendent l'annonce des résultats avant de tirer des conclusions définitives.
Par Dépêche (texte)
FRANCE 24 a décidé de fermer provisoirement les commentaires de cette page en raison de la violence ou du caractère injurieux de certains propos postés.
AFP - La mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOE-UE) a relevé jeudi des irrégularités lors du scrutin présidentiel et législatif lundi en République démocratique du Congo, mais attend l'annonce des résultats pour tirer des conclusions définitives.
La MOE-UE, qui a noté "une forte mobilisation de l'électorat dans un processus insuffisamment maîtrisé", ne rendra ses conclusions définitives qu'après les résultats du 6 décembre, a déclaré la chef de mission, la députée bulgare Mariya Nedelcheva lors d'un point presse.
Lors du scrutin de lundi, les 147 observateurs ont relevé "de nombreuses irrégularités, parfois graves" dans 79 % des endroits où ils se sont rendus.
Outre l'ouverture tardive de bureaux de vote ou le manque de matériel sensible, la MOE-UE a relevé l'interception de bulletins pré-marqués (dans 3 provinces), le secret du vote non garanti (1 province), des urnes non scellées (3), le vote de mineurs (2), l'intervention de personnes non autorisées (2), les personnes assistant plusieurs électeurs (5), l'encre indiquant que l'électeur a déjà voté quasiment jamais vérifiée à l'entrée du bureau (4).
La MOE a critiqué l'affichage hors délai légal des listes électorales et enregistré "163 incidents" lors de la campagne, dont certains liés à des violations des droits humains.
Les candidats à la présidentielle n'ont pas bénéficié du même temps d'antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%), loin devant les opposants Léon Kengo (8%), Vital Kamarhe (3%), et le principal rival de Kabila, Etienne Tshisekedi (1%), selon Mme Nedelcheva.
L'indépendance de la Cour suprême de justice, qui traite le contentieux électoral, est également "remise en question" après la nomination en pleine campagne par le président Kabila de 18 nouveaux magistrats, "qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats", juge la MOE-UE.
La mission s'inquiète aussi de la nouvelle procédure pour le traitement du contentieux, désormais à huis clos et non plus en séance publique, après la révision de la loi électorale adoptée en août, et qui a notamment validé le système du tour unique, fortement contesté.
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Willy a écrit :
"Si ce n'est quelle séjourne plus longtemps au pays que toi et quelle a peut être une meilleure vision de la réalité en allant sur le terrain que toi derrière ton écran en banlieue dans ton role de "combattant virtuel" "
J'ai quelque chose qu'elle n'aura jamais : je suis né au Congo, mon sang est 100% congolais, j'ai gardé l'exclusivité de la nationalité congolaise, mon ADN est congolais, ma famille est au Congo, je mange, je respire le Congo, j'envoie l'argent chaque mois à ma famille pour s'en sortir avec les dégâts des "5 sentiers" etc...
Tu vois, je peux en citer encore bcp de choses pour que tu comprennes que c'est pas cette vieille chouette belge qui m'apprendra ce qu'est mon pays...
"Si ce n'est quelle séjourne plus longtemps au pays que toi et quelle a peut être une meilleure vision de la réalité en allant sur le terrain que toi derrière ton écran en banlieue dans ton role de "combattant virtuel" "
J'ai quelque chose qu'elle n'aura jamais : je suis né au Congo, mon sang est 100% congolais, j'ai gardé l'exclusivité de la nationalité congolaise, mon ADN est congolais, ma famille est au Congo, je mange, je respire le Congo, j'envoie l'argent chaque mois à ma famille pour s'en sortir avec les dégâts des "5 sentiers" etc...
Tu vois, je peux en citer encore bcp de choses pour que tu comprennes que c'est pas cette vieille chouette belge qui m'apprendra ce qu'est mon pays...
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
"Les candidats à la présidentielle n'ont pas bénéficié du même temps d'antenne à la télévision nationale, le président sortant Joseph Kabila ayant été très nettement favorisé (86%), loin devant les opposants Léon Kengo (8%), Vital Kamarhe (3%), et le principal rival de Kabila, Etienne Tshisekedi (1%), selon Mme Nedelcheva."
kie kie kie kie kie
Voilà le travail de Chantal Kanyimbwa, et du CSAC...Malgré ça, son "autorité morale" de la MP a bu la tasse de sa vie...kie kie kie kie
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Voilà le travail de Chantal Kanyimbwa, et du CSAC...Malgré ça, son "autorité morale" de la MP a bu la tasse de sa vie...kie kie kie kie
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Willy a écrit :
"Reste à proposer tes brillants états de service au rédacteur en chef du journal Le Soir comme manifestement tu as du temps et une expertise à proposer "
J'ai mieux que Le Soir belge en ce moment-ci...En plus, ce journal est contre les intérêts du Congo, alors je ne mange pas de ce pain-là...
"Reste à proposer tes brillants états de service au rédacteur en chef du journal Le Soir comme manifestement tu as du temps et une expertise à proposer "
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