Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
oneone dit :
1 décembre, 2011 à 4:29
Je félicite le peuple congolais qui a compris le message. Etant majoritaire, il a attrapé la minorité qui a voulu triché le 28 novembre. Le peuple dans son ensemble a bravé la peur et s’est pris en charge. Il a lui meme sécurisé les élections contrairement aux kuluna qui prétendaient le faire à sa place. Le VP Djoli a raison car on veut voler la victoire du peuple congolais exprimé dans les urnes. Le peuple a fait le premier pas vers la victoire; le deuxième pas sera fait par Dieu lui meme. Tout celui qui croit qu’il est puissant que Dieu, qu’il essaie de truquer les résultats, dieu va s’occuper de lui comme il l’avait fait avec Pharaon. Moise est là, il conduit son peuple à la victoire finale. Soyons vigilants et bravons la peur.
http://radiookapi.net/actualite/2011/12 ... vigilance/
Compilation des résultats des élections: Jacques Djoli appelle les Congolais à la vigilance
publié il y a 3 heures, 6 minutes, sous Actualité, Élections, La Une, Législatives, National, Nationale, Politique, Présidentielle.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Jacques Djoli a invité, mercredi 30 novembre, les observateurs, les journalistes et les témoins des partis à veiller sur l’opération de compilation des résultats des élections présidentielle et législatives. Selon lui, cela empêcherait toute éventuelle manipulation tendant à créer des tensions postélectorales.
«Je crois qu’il faut garder cette ligne de surveillance électorale populaire notamment au niveau des centres de compilation, veiller à l’intégrité des résultats. Puisque tout le monde a les PV, chacun peut à titre privé compiler les résultats même si la Ceni détient le monopole de la publication officielle», a-t-il déclaré avant d’inviter la population à rester vigilante pour veiller à ce que «ce qui a été mis dans l’urne soit ce qui soit compilé et affiché».
Jacques Djoli a, par ailleurs, demandé aux agents électoraux de faire en sorte que «le peuple puisse avoir des résultats réels».
669 centres locaux de compilation des résultats sont repartis sur l’ensemble du territoire national.
Le vice-président de la Ceni a indiqué que ces centres ont l’obligation de recevoir les témoins des partis en respectant les devoirs de sécurité et de sérénité.
La ville de Kinshasa compte 4 centres de compilation des résultats (CCR), installés à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin).
La population s’était mobilisée dans plusieurs villes, lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, pour empêcher des tentatives de fraude, provoquant quelques fois des débordements.
1 décembre, 2011 à 4:29
Je félicite le peuple congolais qui a compris le message. Etant majoritaire, il a attrapé la minorité qui a voulu triché le 28 novembre. Le peuple dans son ensemble a bravé la peur et s’est pris en charge. Il a lui meme sécurisé les élections contrairement aux kuluna qui prétendaient le faire à sa place. Le VP Djoli a raison car on veut voler la victoire du peuple congolais exprimé dans les urnes. Le peuple a fait le premier pas vers la victoire; le deuxième pas sera fait par Dieu lui meme. Tout celui qui croit qu’il est puissant que Dieu, qu’il essaie de truquer les résultats, dieu va s’occuper de lui comme il l’avait fait avec Pharaon. Moise est là, il conduit son peuple à la victoire finale. Soyons vigilants et bravons la peur.
http://radiookapi.net/actualite/2011/12 ... vigilance/
Compilation des résultats des élections: Jacques Djoli appelle les Congolais à la vigilance
publié il y a 3 heures, 6 minutes, sous Actualité, Élections, La Une, Législatives, National, Nationale, Politique, Présidentielle.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), Jacques Djoli a invité, mercredi 30 novembre, les observateurs, les journalistes et les témoins des partis à veiller sur l’opération de compilation des résultats des élections présidentielle et législatives. Selon lui, cela empêcherait toute éventuelle manipulation tendant à créer des tensions postélectorales.
«Je crois qu’il faut garder cette ligne de surveillance électorale populaire notamment au niveau des centres de compilation, veiller à l’intégrité des résultats. Puisque tout le monde a les PV, chacun peut à titre privé compiler les résultats même si la Ceni détient le monopole de la publication officielle», a-t-il déclaré avant d’inviter la population à rester vigilante pour veiller à ce que «ce qui a été mis dans l’urne soit ce qui soit compilé et affiché».
Jacques Djoli a, par ailleurs, demandé aux agents électoraux de faire en sorte que «le peuple puisse avoir des résultats réels».
669 centres locaux de compilation des résultats sont repartis sur l’ensemble du territoire national.
Le vice-président de la Ceni a indiqué que ces centres ont l’obligation de recevoir les témoins des partis en respectant les devoirs de sécurité et de sérénité.
La ville de Kinshasa compte 4 centres de compilation des résultats (CCR), installés à la Foire internationale de Kinshasa (Fikin).
La population s’était mobilisée dans plusieurs villes, lors des élections présidentielle et législatives du 28 novembre, pour empêcher des tentatives de fraude, provoquant quelques fois des débordements.
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Présidentielle-RDC: Vital Kamerhe invite la Ceni à publier progressivement les résultats
publié il y a 5 heures, 21 minutes, sous Actualité, Élections, Kinshasa, Politique, Présidentielle.
Vital Kamerhe, candidat numéro 5 à l’élection présidentielle du 28 novembre, invite la Commission électorale indépendante (Ceni) à publier progressivement les résultats de ce scrutin pour dissiper les suspicions et créer un climat apaisé avant leur publication.
Au cours d’une conférence de presse, mercredi 30 novembre à Kinshasa, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a estimé nécessaire que la Ceni mette les résultats de la présidentielle déjà disponibles à la disposition des médias «pour que le peuple suive et que les partis politiques notent».
Selon lui, la publication progressive des résultats provisoires permettra aux cellules des partis de faire la comptabilité des voix.
«Puisque cela aura déjà été rendu public, il n’y aura plus possibilité de manipulation au niveau des bureaux de compilation», a déclaré Vital Kamerhe avant de poursuivre:
«Vous n’allez pas tricher devant les chiffres [publiés progressivement] mais pourquoi alors vous allez contester les résultats le jour de la proclamation des résultats. A moins que vous soyez de mauvaise foi».
La publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle est prévue le 6 décembre.
Présidentielle-RDC: Vital Kamerhe invite la Ceni à publier progressivement les résultats
publié il y a 5 heures, 21 minutes, sous Actualité, Élections, Kinshasa, Politique, Présidentielle.
Vital Kamerhe, candidat numéro 5 à l’élection présidentielle du 28 novembre, invite la Commission électorale indépendante (Ceni) à publier progressivement les résultats de ce scrutin pour dissiper les suspicions et créer un climat apaisé avant leur publication.
Au cours d’une conférence de presse, mercredi 30 novembre à Kinshasa, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a estimé nécessaire que la Ceni mette les résultats de la présidentielle déjà disponibles à la disposition des médias «pour que le peuple suive et que les partis politiques notent».
Selon lui, la publication progressive des résultats provisoires permettra aux cellules des partis de faire la comptabilité des voix.
«Puisque cela aura déjà été rendu public, il n’y aura plus possibilité de manipulation au niveau des bureaux de compilation», a déclaré Vital Kamerhe avant de poursuivre:
«Vous n’allez pas tricher devant les chiffres [publiés progressivement] mais pourquoi alors vous allez contester les résultats le jour de la proclamation des résultats. A moins que vous soyez de mauvaise foi».
La publication des résultats provisoires de l’élection présidentielle est prévue le 6 décembre.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Autre signe d'un "effet Tshisekedi": la fébrilité certaine du camp présidentiel, pourtant "sûr de l'emporter". Officiellement, on se dit "serein", mais sur le site de RFI, "un haut responsable de la majorité présidentielle concède toutefois qu’il est surpris par la percée de l’opposant historique". Autre signe encore : le camp joséphiste a, lui aussi , ses « Nostradamus de l’Internet », publicateurs de résultats pharamineusement impossibles. Ils n’attribuent cependant à JKK que 51% des suffrages.
Autre signe qu'il se passe "quelque chose" autour du vote Tshisekedi : la déception du clan Kamerhe, Kengo et leur demande d'annulation du scrutin. Alors qu'au contraire, l'UDPS dit "accepter le résultat des urnes" et ne contestera pas le scrutin (aussi imparfait soit-il) qui pourrait (peut-être) lui donner la victoire.
Dernier « présage », international celui-là : le Carter Center a pris comme Chef de Mission Rupiah Banda, l'ancien président de Zambie. Cet ancien leader s'entend bien avec Kabila et si le cas se présentait il devrait pouvoir le convaincre de quitter le pouvoir comme il l’a fait lui-même au mois de septembre
Autre signe qu'il se passe "quelque chose" autour du vote Tshisekedi : la déception du clan Kamerhe, Kengo et leur demande d'annulation du scrutin. Alors qu'au contraire, l'UDPS dit "accepter le résultat des urnes" et ne contestera pas le scrutin (aussi imparfait soit-il) qui pourrait (peut-être) lui donner la victoire.
Dernier « présage », international celui-là : le Carter Center a pris comme Chef de Mission Rupiah Banda, l'ancien président de Zambie. Cet ancien leader s'entend bien avec Kabila et si le cas se présentait il devrait pouvoir le convaincre de quitter le pouvoir comme il l’a fait lui-même au mois de septembre
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.congoforum.be/fr/nieuwsdetai ... t=selected
Dernières infos
01/12/11 REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Les scrutins du 28 novembre se trouvent à l’étape du dépouillement. Les résultats provisoires de l'élection présidentielle ne seront connus que le 6 décembre prochain. Mais déjà, les chiffres partiels affichés dans les bureaux de vote commencent à donner certaines tendances plutôt favorables à Tshisekedi.
Dépouillement
Certains commentateurs font des comparaisons avec 2006, où le résultat a été plus rapidement, sinon connu, au moins prévisible. C’est oublier que le mécanisme de 2006 était différent, avec un tour éliminatoire et seulement deux candidats pour la « grande finale »
Dans le camp UDPS, on se dit sûr de gagner et on affirme que le "sphinx de Limete" est "largement en tête, avec un grand écart dans la majorité des provinces et que c'était très serré ailleurs". Sur internet, les différents sites militants du parti affichent même des "estimations de vote" donnant leur candidat gagnant. Mais rien ne garantit ces chiffres dont certains frisent le ridicule.
Les médias congolais, ceux du moins qui n’ont pas pris parti durant la campagne, se comportent avec la prudence de Sioux pistant le bison. (Le Potentiel, par exemple, ne consacre aux élections qu’un seul article en bonne place, pour rendre compte de l’avis positif de certains observateurs internationaux. NdlR)
C’est plutôt dans les médias étrangers que l’on commence à poser plus ou moins clairement la question « Tshiesekedi peut-il gagner son pari et faire perdre le président sortant Joseph Kabila ? » (Afrikarabia) « Au vu des premiers dépouillements, une tendance semble se dégager et l'opposition d'Etienne Tshisekedi "se porte très bien" et "semble avoir une chance de vaincre le président Joseph Kabila" (VRT flamande - la télévision belge serait-elle un peu moins prudente que ses consoeurs occidentales ?). La chaîne belge note la bonne tenue du vote pro-Tshisekedi dans la capitale, Kinshasa et dans certaines provinces. Si le journaliste belge prévient que le nombre de bulletins dépouillés est trop faible pour en tirer des enseignements sur l'ensemble du territoire, la tendance est là. Et notamment en Equateur. Car si un bon résultat d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa n'est pas une surprise, les bons scores de l'Equateur montrent un solide report des voix du MLC de Jean-Pierre Bemba vers le candidat de l'UDPS… "un bon présage pour les autres provinces" selon un proche de l'UDPS (Bemba avaient réalisé 42% des suffrages en 2006, en grande partie grâce aux voix des électeurs UDPS frustrés. Le MLC, en quelque sorte, renvoie l’ascenseur. NdlR).
Cette « surprise » résulte en partie d’une opinion erronée. Ces observateurs ont visiblement surestimé le caractère déterminant des facteurs ethniques ou régionaux.
Autre signe d'un "effet Tshisekedi": la fébrilité certaine du camp présidentiel, pourtant "sûr de l'emporter". Officiellement, on se dit "serein", mais sur le site de RFI, "un haut responsable de la majorité présidentielle concède toutefois qu’il est surpris par la percée de l’opposant historique". Autre signe encore : le camp joséphiste a, lui aussi , ses « Nostradamus de l’Internet », publicateurs de résultats pharamineusement impossibles. Ils n’attribuent cependant à JKK que 51% des suffrages.
Autre signe qu'il se passe "quelque chose" autour du vote Tshisekedi : la déception du clan Kamerhe, Kengo et leur demande d'annulation du scrutin. Alors qu'au contraire, l'UDPS dit "accepter le résultat des urnes" et ne contestera pas le scrutin (aussi imparfait soit-il) qui pourrait (peut-être) lui donner la victoire.
Dernier « présage », international celui-là : le Carter Center a pris comme Chef de Mission Rupiah Banda, l'ancien président de Zambie. Cet ancien leader s'entend bien avec Kabila et si le cas se présentait il devrait pouvoir le convaincre de quitter le pouvoir comme il l’a fait lui-même au mois de septembre
Commentaires de la presse
« Centre Carter et UA saluent la détermination des Congolais », rapporte Le Potentiel.
Il note que les déclarations préliminaires des missions d’observation des élections 2011 en RDC rendent hommage au peuple congolais. Celles-ci saluent « la grande et paisible participation du peuple congolais à ces élections » de même que « sa détermination à contribuer à la consolidation de la paix, au renforcement de la réconciliation nationale et l’approfondissement du processus démocratique ». Au passage, elles déplorent les violences qui ont émaillé les scrutins du 28 novembre dernier.
Les observateurs internationaux sont également en vedette dans L’Avenir, qui souligne que « Les observateurs minimisent les irrégularités ». En effet, du Centre Carter, en passant par l’UA, la SADC, la CIRGL, la CEEAC, le COMESA, pour terminer par la MOESCA, tous les observateurs sont unanimes. Les élections du 28 novembre se sont bien déroulées, même si elles ont été entachées de quelques irrégularités qui ne vont pas influer négativement sur les résultats. Entre-temps, les missions d’observateurs lancent un appel à tous les acteurs politiques congolais pour qu’ils continuent à faire preuve de grande retenue et d’esprit de responsabilité en acceptant les résultats des élections et, en cas de contestation, à recourir aux procédures et mécanismes prévus à cet effet.
(Pour décrypter ce « diplospeak », il faut le prendre à l’envers : on a remarqué les violences et les autres incidents qui sont de nature à faire douter de la crédibilité du scrutin ; on espère toutefois que les Congolais trouveront le moyen de s’arranger des résultats qui en sortiront, car recommencer les élections coûterait très cher. NdlR)
La Mission d’observation électorale de l’Union européenne est absente de cette “brigade d’acclamation internationale” et la raison en est certainement qu’elle rend, sous les compliments d’usage, un son nettement plus critique. (Cette déclaration est disponible sur CongoForum, section “comuniqués”, et également sur le site web de la Mission : http://www.moeue-rdc.eu et sur la page de la mission sur le site facebook : http://www.facebook.com/moeue.rdc. NdlR)
Si certaines de ses critiques rendent un son déjà bien connu (souci insuffisant de rendre la politique accessible aux femmes, fichier électoral incertain en l’absence de recensement, inégalités dans les moyens de faire campagne, défauts et erreurs de la cartographie et de l’affichage, etc…) un pasage, notamment, paraît lourd de menaces: “La Cour Supréme de Justice (CSJ), en l’absence effective de la Cour constitutionnelle prévue par la constitution, est une institution clé puisqu’elle est chargée du contentieux électoral en sus de la proclamation des résultats définitifs des élections présidentielles et législatives. Pourtant, l’opposition ne croit pas à son indépendance car ses magistrats sont nommés par le Président sur proposition du Conseil Supérieur de la Magistrature, une institution dont il nomme aussi indirectement les membres. L’indépendance de la CSJ est aussi remise en question pour la nomination de 18 nouveaux magistrats à la CSJ, en plein milieu de la campagne électorale, nomination qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats.
La révision de la loi électorale au mois d’août 2011 a modifié les procédures en matière de contentieux des résultats, en remplaçant un traitement contradictoire en séance publique par un traitement à huit clos, plus opaque, où un magistrat mène l’instruction et récolte tout le nécessaire pour régler le contentieux. Dans une situation où les acteurs politiques n’ont pas confiance en l’indépendance du pouvoir judiciaire, cette solution n’est pas appropriée.”
Sous le titre : « Députés : deuil dans les états-majors », Le Phare signale que 48 heures après la tenue des élections présidentielle et législatives nationales, la majorité des Congolais étaient en possession des résultats partiels ayant sanctionné ces deux scrutins couplés.Le constat à faire au vu des chiffres ramenés des centres et bureaux de dépouillement par des milliers de « volontaires » est que le 28 novembre 2011, un terrible tsunami électoral a secoué la classe politique congolaise. Le sinistre a frappé plus de 18.000 candidats en général et des caciques du pouvoir en place (ministres, sénateurs, députés, gouverneurs de provinces, mandataires publics), en particulier. Selon Le Phare, nombreux d’entre eux qui rêvaient de se repositionner à l’Assemblée nationale pour la mandature de 2011 à 2016 ont connu une cruelle désillusion.
La CENI condamne la diffusion des faux résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par voie des sms, sur le net et sur papier anonyme. Il s’agit selon elle d’une action qui vise à semer des troubles à l’ordre public et qui viole l’article 71 de la loi électorale.
Forum des As rapporte que « V. Kamerhe propose la publication progressive des résultats ».
Il affirme aussi que Vital Kamerhe n’est pas demandeur de l’annulation du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier en RDC. Le président de l’UNC, l’un des onze présidentiables, exige autre chose : la correction de la suite des opérations électorales. Notamment, la publication des résultats via les médias. Ce, avant le 6 décembre prochain, date prévue pour la publication des résultats provisoires du scrutin par la CENI. Au cours d’une conférence de presse, mercredi 30 novembre à Kinshasa, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a estimé nécessaire que la Ceni mette les résultats de la présidentielle déjà disponibles à la disposition des médias «pour que le peuple suive et que les partis politiques notent». Selon lui, la publication progressive des résultats provisoires permettra aux cellules des partis de faire la comptabilité des voix. «Puisque cela aura déjà été rendu public, il n’y aura plus possibilité de manipulation au niveau des bureaux de compilation», a déclaré Vital Kamerhe avant de poursuivre: «Vous n’allez pas tricher devant les chiffres [publiés progressivement] mais pourquoi alors vous allez contester les résultats le jour de la proclamation des résultats. A moins que vous soyez de mauvaise foi».
Kamerhe n’est pas seul de cet avis, d’après Radio Okapi, les experts des questions électorales invitent la Ceni à procéder à la publication progressive des résultats de la présidentielle du 28 novembre. La publication progressive limiterait les risques de contestations des résultats définitifs. Cela limiterait en tous cas la diffusion « sauvage » de résultats fantaisistes. Reste à savoir si cela ne risquerait pas aussi d’accentuer la tension dans l’opinion publique.
Elégamment, nous laisserons le mot de la fin au journal burkinabe Le Pays qui titre « RDC : Des résultats plus redoutés qu’attendus ». Il écrit :
« Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, balaie du revers de la main les critiques liées à l’organisation du scrutin et crie à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Pour lui, des observateurs électoraux n’ont pas trouvé à redire, donc tout baigne. Toutefois, la trop grande certitude du pasteur pourrait se révéler être un arbre qui cache une forêt d’inquiétudes et d’incertitudes. La proclamation des résultats est à redouter dans ce pays plus qu’ailleurs. Des prétendants à la présidentielle sont si sûrs de leur victoire que l’on se demande quelle serait leur attitude si jamais les résultats n’étaient pas en leur faveur. »
© CongoForum, le jeudi 1er décembre 2011
Dernières infos
01/12/11 REVUE DE LA PRESSE CONGOLAISE DE CE JEUDI (CongoForum)
Les scrutins du 28 novembre se trouvent à l’étape du dépouillement. Les résultats provisoires de l'élection présidentielle ne seront connus que le 6 décembre prochain. Mais déjà, les chiffres partiels affichés dans les bureaux de vote commencent à donner certaines tendances plutôt favorables à Tshisekedi.
Dépouillement
Certains commentateurs font des comparaisons avec 2006, où le résultat a été plus rapidement, sinon connu, au moins prévisible. C’est oublier que le mécanisme de 2006 était différent, avec un tour éliminatoire et seulement deux candidats pour la « grande finale »
Dans le camp UDPS, on se dit sûr de gagner et on affirme que le "sphinx de Limete" est "largement en tête, avec un grand écart dans la majorité des provinces et que c'était très serré ailleurs". Sur internet, les différents sites militants du parti affichent même des "estimations de vote" donnant leur candidat gagnant. Mais rien ne garantit ces chiffres dont certains frisent le ridicule.
Les médias congolais, ceux du moins qui n’ont pas pris parti durant la campagne, se comportent avec la prudence de Sioux pistant le bison. (Le Potentiel, par exemple, ne consacre aux élections qu’un seul article en bonne place, pour rendre compte de l’avis positif de certains observateurs internationaux. NdlR)
C’est plutôt dans les médias étrangers que l’on commence à poser plus ou moins clairement la question « Tshiesekedi peut-il gagner son pari et faire perdre le président sortant Joseph Kabila ? » (Afrikarabia) « Au vu des premiers dépouillements, une tendance semble se dégager et l'opposition d'Etienne Tshisekedi "se porte très bien" et "semble avoir une chance de vaincre le président Joseph Kabila" (VRT flamande - la télévision belge serait-elle un peu moins prudente que ses consoeurs occidentales ?). La chaîne belge note la bonne tenue du vote pro-Tshisekedi dans la capitale, Kinshasa et dans certaines provinces. Si le journaliste belge prévient que le nombre de bulletins dépouillés est trop faible pour en tirer des enseignements sur l'ensemble du territoire, la tendance est là. Et notamment en Equateur. Car si un bon résultat d'Etienne Tshisekedi à Kinshasa n'est pas une surprise, les bons scores de l'Equateur montrent un solide report des voix du MLC de Jean-Pierre Bemba vers le candidat de l'UDPS… "un bon présage pour les autres provinces" selon un proche de l'UDPS (Bemba avaient réalisé 42% des suffrages en 2006, en grande partie grâce aux voix des électeurs UDPS frustrés. Le MLC, en quelque sorte, renvoie l’ascenseur. NdlR).
Cette « surprise » résulte en partie d’une opinion erronée. Ces observateurs ont visiblement surestimé le caractère déterminant des facteurs ethniques ou régionaux.
Autre signe d'un "effet Tshisekedi": la fébrilité certaine du camp présidentiel, pourtant "sûr de l'emporter". Officiellement, on se dit "serein", mais sur le site de RFI, "un haut responsable de la majorité présidentielle concède toutefois qu’il est surpris par la percée de l’opposant historique". Autre signe encore : le camp joséphiste a, lui aussi , ses « Nostradamus de l’Internet », publicateurs de résultats pharamineusement impossibles. Ils n’attribuent cependant à JKK que 51% des suffrages.
Autre signe qu'il se passe "quelque chose" autour du vote Tshisekedi : la déception du clan Kamerhe, Kengo et leur demande d'annulation du scrutin. Alors qu'au contraire, l'UDPS dit "accepter le résultat des urnes" et ne contestera pas le scrutin (aussi imparfait soit-il) qui pourrait (peut-être) lui donner la victoire.
Dernier « présage », international celui-là : le Carter Center a pris comme Chef de Mission Rupiah Banda, l'ancien président de Zambie. Cet ancien leader s'entend bien avec Kabila et si le cas se présentait il devrait pouvoir le convaincre de quitter le pouvoir comme il l’a fait lui-même au mois de septembre
Commentaires de la presse
« Centre Carter et UA saluent la détermination des Congolais », rapporte Le Potentiel.
Il note que les déclarations préliminaires des missions d’observation des élections 2011 en RDC rendent hommage au peuple congolais. Celles-ci saluent « la grande et paisible participation du peuple congolais à ces élections » de même que « sa détermination à contribuer à la consolidation de la paix, au renforcement de la réconciliation nationale et l’approfondissement du processus démocratique ». Au passage, elles déplorent les violences qui ont émaillé les scrutins du 28 novembre dernier.
Les observateurs internationaux sont également en vedette dans L’Avenir, qui souligne que « Les observateurs minimisent les irrégularités ». En effet, du Centre Carter, en passant par l’UA, la SADC, la CIRGL, la CEEAC, le COMESA, pour terminer par la MOESCA, tous les observateurs sont unanimes. Les élections du 28 novembre se sont bien déroulées, même si elles ont été entachées de quelques irrégularités qui ne vont pas influer négativement sur les résultats. Entre-temps, les missions d’observateurs lancent un appel à tous les acteurs politiques congolais pour qu’ils continuent à faire preuve de grande retenue et d’esprit de responsabilité en acceptant les résultats des élections et, en cas de contestation, à recourir aux procédures et mécanismes prévus à cet effet.
(Pour décrypter ce « diplospeak », il faut le prendre à l’envers : on a remarqué les violences et les autres incidents qui sont de nature à faire douter de la crédibilité du scrutin ; on espère toutefois que les Congolais trouveront le moyen de s’arranger des résultats qui en sortiront, car recommencer les élections coûterait très cher. NdlR)
La Mission d’observation électorale de l’Union européenne est absente de cette “brigade d’acclamation internationale” et la raison en est certainement qu’elle rend, sous les compliments d’usage, un son nettement plus critique. (Cette déclaration est disponible sur CongoForum, section “comuniqués”, et également sur le site web de la Mission : http://www.moeue-rdc.eu et sur la page de la mission sur le site facebook : http://www.facebook.com/moeue.rdc. NdlR)
Si certaines de ses critiques rendent un son déjà bien connu (souci insuffisant de rendre la politique accessible aux femmes, fichier électoral incertain en l’absence de recensement, inégalités dans les moyens de faire campagne, défauts et erreurs de la cartographie et de l’affichage, etc…) un pasage, notamment, paraît lourd de menaces: “La Cour Supréme de Justice (CSJ), en l’absence effective de la Cour constitutionnelle prévue par la constitution, est une institution clé puisqu’elle est chargée du contentieux électoral en sus de la proclamation des résultats définitifs des élections présidentielles et législatives. Pourtant, l’opposition ne croit pas à son indépendance car ses magistrats sont nommés par le Président sur proposition du Conseil Supérieur de la Magistrature, une institution dont il nomme aussi indirectement les membres. L’indépendance de la CSJ est aussi remise en question pour la nomination de 18 nouveaux magistrats à la CSJ, en plein milieu de la campagne électorale, nomination qui pourrait violer les conditions établies par le statut des magistrats.
La révision de la loi électorale au mois d’août 2011 a modifié les procédures en matière de contentieux des résultats, en remplaçant un traitement contradictoire en séance publique par un traitement à huit clos, plus opaque, où un magistrat mène l’instruction et récolte tout le nécessaire pour régler le contentieux. Dans une situation où les acteurs politiques n’ont pas confiance en l’indépendance du pouvoir judiciaire, cette solution n’est pas appropriée.”
Sous le titre : « Députés : deuil dans les états-majors », Le Phare signale que 48 heures après la tenue des élections présidentielle et législatives nationales, la majorité des Congolais étaient en possession des résultats partiels ayant sanctionné ces deux scrutins couplés.Le constat à faire au vu des chiffres ramenés des centres et bureaux de dépouillement par des milliers de « volontaires » est que le 28 novembre 2011, un terrible tsunami électoral a secoué la classe politique congolaise. Le sinistre a frappé plus de 18.000 candidats en général et des caciques du pouvoir en place (ministres, sénateurs, députés, gouverneurs de provinces, mandataires publics), en particulier. Selon Le Phare, nombreux d’entre eux qui rêvaient de se repositionner à l’Assemblée nationale pour la mandature de 2011 à 2016 ont connu une cruelle désillusion.
La CENI condamne la diffusion des faux résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2011 par voie des sms, sur le net et sur papier anonyme. Il s’agit selon elle d’une action qui vise à semer des troubles à l’ordre public et qui viole l’article 71 de la loi électorale.
Forum des As rapporte que « V. Kamerhe propose la publication progressive des résultats ».
Il affirme aussi que Vital Kamerhe n’est pas demandeur de l’annulation du scrutin présidentiel du 28 novembre dernier en RDC. Le président de l’UNC, l’un des onze présidentiables, exige autre chose : la correction de la suite des opérations électorales. Notamment, la publication des résultats via les médias. Ce, avant le 6 décembre prochain, date prévue pour la publication des résultats provisoires du scrutin par la CENI. Au cours d’une conférence de presse, mercredi 30 novembre à Kinshasa, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC) a estimé nécessaire que la Ceni mette les résultats de la présidentielle déjà disponibles à la disposition des médias «pour que le peuple suive et que les partis politiques notent». Selon lui, la publication progressive des résultats provisoires permettra aux cellules des partis de faire la comptabilité des voix. «Puisque cela aura déjà été rendu public, il n’y aura plus possibilité de manipulation au niveau des bureaux de compilation», a déclaré Vital Kamerhe avant de poursuivre: «Vous n’allez pas tricher devant les chiffres [publiés progressivement] mais pourquoi alors vous allez contester les résultats le jour de la proclamation des résultats. A moins que vous soyez de mauvaise foi».
Kamerhe n’est pas seul de cet avis, d’après Radio Okapi, les experts des questions électorales invitent la Ceni à procéder à la publication progressive des résultats de la présidentielle du 28 novembre. La publication progressive limiterait les risques de contestations des résultats définitifs. Cela limiterait en tous cas la diffusion « sauvage » de résultats fantaisistes. Reste à savoir si cela ne risquerait pas aussi d’accentuer la tension dans l’opinion publique.
Elégamment, nous laisserons le mot de la fin au journal burkinabe Le Pays qui titre « RDC : Des résultats plus redoutés qu’attendus ». Il écrit :
« Daniel Ngoy Mulunda Nyanga, balaie du revers de la main les critiques liées à l’organisation du scrutin et crie à qui veut l’entendre qu’il n’y a pas de quoi fouetter un chat.
Pour lui, des observateurs électoraux n’ont pas trouvé à redire, donc tout baigne. Toutefois, la trop grande certitude du pasteur pourrait se révéler être un arbre qui cache une forêt d’inquiétudes et d’incertitudes. La proclamation des résultats est à redouter dans ce pays plus qu’ailleurs. Des prétendants à la présidentielle sont si sûrs de leur victoire que l’on se demande quelle serait leur attitude si jamais les résultats n’étaient pas en leur faveur. »
© CongoForum, le jeudi 1er décembre 2011
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Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
http://www.apareco-rdc.com/87-fil-info/ ... ekedi.html
Le dépouillement partiel des votes confirme la percéé d’Etienne Tshisekedi
3 jours après les scrutins (présidentielle et Législatives) émaillés des violences, des fraudes, le dépouillement des votes vient de prendre fin , hier mercredi. Ce jeudi matin, les observateurs internationaux et les agents électoraux procèdent á l’étape de la compilation.
Des sources Onusiennes et du Carter Center, présentes á Kinshasa, font état d’une percée considérable de l’opposant Étienne Tshisekedi contre le président sortant, Joseph Kabila. Sur les 19 millions des votes dépouillés, l’opposant Étienne Tshisekedi obtient 11 millions des votes contre 5 millions des votes de Joseph Kabila.
Le représentant de la mission de Nations Unies (MONUSCO). M. Roger Reece a confirmé hier á AFP que l’opposition a une certaine avance par rapport au pouvoir sur les votes dépouillés, sans pourtant mentionné le nom de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est nullement une fixation définitive. les choses peuvent bien changer au fil des jours” conclut-il.
La mission de Carter Center a “relevé des incidents dans beaucoup de bureaux de vote. C’est une élection très complexe et difficile, nous réservons donc notre jugement. Cependant, nous pouvons, après le dépouillement partiel de 19 millions des votes sur les 32 millions, affirmer que l’opposition serait sur une chaise comfortable”, avoue Bryan Travis.
Ceci a laissé lieu á des multiples interprétations de part et d’autres.
Dans le camp Kamerhe et dans celui de Kengo, la déception est perceptible. ”Beaucoup d’électeurs de l’opposition semblent avoir eu le réflexe du vote utile en faveur de Tshisekedi, et les autres opposants en payent les frais”. Avoue, Vital Kamerhe, candidat-président de l’UNC.
Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo, M.Aubin Minaku, a avoué mercredi qu’il serait surpris, lui aussi, de la percée de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est qu’un dépouillement partiel, nous attendons la totalité de tout” souligne-t-il.
Questionné sur la possibilité d’une victoire du leader de l’UDPS, Aubin Minaku dit ne pas y croire une seconde, ajoutant cependant que “ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes”.
Le fameux porte-parole du gouvernement congolais, M. Lambert Mende, surnommé ”Mr riposte” de Joseph Kabila, se dit confiant de la réélection de son seigneur, Joseph Kabila. Nous verrons á la fin du dépouillement total, la compilation et l’annonce pour se positionner. Si le peuple congolais sanctionne le président sortant, Joseph Kabila, par les urnes, ce dernier s’inclinera sans ambages. Dit-il.
L’UDPS “dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces trois derniers jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux”, a affirmé son secrétaire général Jacquemin Shabani dans un communiqué, hier mercredi.
Mais “malgré tout cela” le parti n’évoque pas de demande d’invalidation, et affirme que, selon les “résultats affichés”, M. Tshisekedi était “largement en tête et avec un grand écart dans la majorité des provinces” et que c’était “très serré” ailleurs.
La France a en revanche fait preuve mardi d’une certaine fermeté en condamnant “les incidents très graves et très nombreux” le jour du scrutin. “Tout cela ne va pas dans le bon sens”, a été jusqu’à déclarer le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Au nom de l’Union européenne, la Haute Représentante pour les affaires étrangères Catherine Ashton a appelé elle aussi au “calme et à l’apaisement pendant le dépouillement, la compilation et l’annonce des résultats”.
En cas de contestation de ces derniers, Mme Ashton a appelé les forces politiques à “introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique”.
Analyses
Les analystes de la politique congolaise, divisés d’avis mais convergent tous sur un point ” la présidentielle congolaise est une situation ” déjà vue”, une répétition améliorée du scrutin 2006.
Les élections démocratiques à l’Occident sont-elles nécessaires pour l’Afrique de nos jours? Il est évident que les Africains votent mais n’élisent pas leurs dirigeants, le choix du peuple n’a jamais été respecté, disent les uns.
L’impartialité de la Ceni, que les analystes qualifient ” le laboratoire des fraudes pour Joseph Kabila”,” comité de campagne bis de Joseph Kabila”, est un enjeu très déterminant pour un résultat définitif juste et équitable. A ce stade de compilation, les choses pourraient bien se tourner amères quand bien même l’opposition aurait une avance au dépouillement partiel.
Le République démocratique du Congo est un pays déjà saigné par des années de conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense – quatre fois la France -, elle est à peine contrôlée par le pouvoir central et elle est parcourue de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d’un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu’ailleurs.
Mais nombre d’observateurs sur place ne l’excluent pas au lendemain d’élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos.
Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila. Le président congolais est un taiseux, complexe personnage, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des élections.
Conclusions
Le camp de Joseph kabila acceptera-t-il le résultat définitif contre son voeux? L’UDPS d’Etienne Tshisekedi avalera-t-elle une mascarade électorale á la ”Jean Pierre Bemba”? Difficile de prédire.
Dans l’attente malade des résultats définitifs de ces scrutins, l’incertitude de ce que serait la periode post-électorale, le peuple congolais devrait mieux se souvenir de ces paroles de M.Ghandi ” La liberté ne descend pas vers le peuple, le peuple doit s’élever vers la liberté”
Les résultats définitifs des scrutins de lundi sont attendus, pour la présidentielle, le 06 Decembre et 16 Janvier pour les législatives. ”Qui vivra, verra” dit-on.
Par Guylain Gustave Moke (Political Editor AFP)
Amélie Magna ( Envoyée Spéciale AFP-Kinshasa)
Le dépouillement partiel des votes confirme la percéé d’Etienne Tshisekedi
3 jours après les scrutins (présidentielle et Législatives) émaillés des violences, des fraudes, le dépouillement des votes vient de prendre fin , hier mercredi. Ce jeudi matin, les observateurs internationaux et les agents électoraux procèdent á l’étape de la compilation.
Des sources Onusiennes et du Carter Center, présentes á Kinshasa, font état d’une percée considérable de l’opposant Étienne Tshisekedi contre le président sortant, Joseph Kabila. Sur les 19 millions des votes dépouillés, l’opposant Étienne Tshisekedi obtient 11 millions des votes contre 5 millions des votes de Joseph Kabila.
Le représentant de la mission de Nations Unies (MONUSCO). M. Roger Reece a confirmé hier á AFP que l’opposition a une certaine avance par rapport au pouvoir sur les votes dépouillés, sans pourtant mentionné le nom de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est nullement une fixation définitive. les choses peuvent bien changer au fil des jours” conclut-il.
La mission de Carter Center a “relevé des incidents dans beaucoup de bureaux de vote. C’est une élection très complexe et difficile, nous réservons donc notre jugement. Cependant, nous pouvons, après le dépouillement partiel de 19 millions des votes sur les 32 millions, affirmer que l’opposition serait sur une chaise comfortable”, avoue Bryan Travis.
Ceci a laissé lieu á des multiples interprétations de part et d’autres.
Dans le camp Kamerhe et dans celui de Kengo, la déception est perceptible. ”Beaucoup d’électeurs de l’opposition semblent avoir eu le réflexe du vote utile en faveur de Tshisekedi, et les autres opposants en payent les frais”. Avoue, Vital Kamerhe, candidat-président de l’UNC.
Le secrétaire général de la Majorité présidentielle (MP) en République démocratique du Congo, M.Aubin Minaku, a avoué mercredi qu’il serait surpris, lui aussi, de la percée de M. Étienne Tshisekedi. ” Ceci n’est qu’un dépouillement partiel, nous attendons la totalité de tout” souligne-t-il.
Questionné sur la possibilité d’une victoire du leader de l’UDPS, Aubin Minaku dit ne pas y croire une seconde, ajoutant cependant que “ça serait la meilleure preuve que ces élections sont transparentes”.
Le fameux porte-parole du gouvernement congolais, M. Lambert Mende, surnommé ”Mr riposte” de Joseph Kabila, se dit confiant de la réélection de son seigneur, Joseph Kabila. Nous verrons á la fin du dépouillement total, la compilation et l’annonce pour se positionner. Si le peuple congolais sanctionne le président sortant, Joseph Kabila, par les urnes, ce dernier s’inclinera sans ambages. Dit-il.
L’UDPS “dénonce les fraudes et les violences qui ont émaillé le processus ces trois derniers jours, entre autres les interventions musclées des militaires dans les bureaux de vote au vu et au su des observateurs internationaux et nationaux”, a affirmé son secrétaire général Jacquemin Shabani dans un communiqué, hier mercredi.
Mais “malgré tout cela” le parti n’évoque pas de demande d’invalidation, et affirme que, selon les “résultats affichés”, M. Tshisekedi était “largement en tête et avec un grand écart dans la majorité des provinces” et que c’était “très serré” ailleurs.
La France a en revanche fait preuve mardi d’une certaine fermeté en condamnant “les incidents très graves et très nombreux” le jour du scrutin. “Tout cela ne va pas dans le bon sens”, a été jusqu’à déclarer le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
Au nom de l’Union européenne, la Haute Représentante pour les affaires étrangères Catherine Ashton a appelé elle aussi au “calme et à l’apaisement pendant le dépouillement, la compilation et l’annonce des résultats”.
En cas de contestation de ces derniers, Mme Ashton a appelé les forces politiques à “introduire toute contestation éventuelle par la seule voie légale ou juridique”.
Analyses
Les analystes de la politique congolaise, divisés d’avis mais convergent tous sur un point ” la présidentielle congolaise est une situation ” déjà vue”, une répétition améliorée du scrutin 2006.
Les élections démocratiques à l’Occident sont-elles nécessaires pour l’Afrique de nos jours? Il est évident que les Africains votent mais n’élisent pas leurs dirigeants, le choix du peuple n’a jamais été respecté, disent les uns.
L’impartialité de la Ceni, que les analystes qualifient ” le laboratoire des fraudes pour Joseph Kabila”,” comité de campagne bis de Joseph Kabila”, est un enjeu très déterminant pour un résultat définitif juste et équitable. A ce stade de compilation, les choses pourraient bien se tourner amères quand bien même l’opposition aurait une avance au dépouillement partiel.
Le République démocratique du Congo est un pays déjà saigné par des années de conflits civils et régionaux (1998-2002), qui ont provoqué des centaines de milliers de morts. Immense – quatre fois la France -, elle est à peine contrôlée par le pouvoir central et elle est parcourue de bandes armées qui pillent, violent et tuent. La perspective d’un regain de guerre civile y est encore plus cauchemardesque qu’ailleurs.
Mais nombre d’observateurs sur place ne l’excluent pas au lendemain d’élections présidentielle et législatives qui se sont tenues dans le chaos.
Tous les regards se tournent vers le mystérieux Joseph Kabila. Le président congolais est un taiseux, complexe personnage, aux apparitions rares, un jeune homme au destin pour le moins inattendu. Son camp est soupçonné de manipuler la commission de contrôle des élections.
Conclusions
Le camp de Joseph kabila acceptera-t-il le résultat définitif contre son voeux? L’UDPS d’Etienne Tshisekedi avalera-t-elle une mascarade électorale á la ”Jean Pierre Bemba”? Difficile de prédire.
Dans l’attente malade des résultats définitifs de ces scrutins, l’incertitude de ce que serait la periode post-électorale, le peuple congolais devrait mieux se souvenir de ces paroles de M.Ghandi ” La liberté ne descend pas vers le peuple, le peuple doit s’élever vers la liberté”
Les résultats définitifs des scrutins de lundi sont attendus, pour la présidentielle, le 06 Decembre et 16 Janvier pour les législatives. ”Qui vivra, verra” dit-on.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Jense pense qu'il est temp pour ya Tshitshi de donner certains assurances a la communaute internationale, meme si c'est qlq chose que nous Congolais ne voudrons pas, mais c'est important pour facilte sa nommination i think. Il pourra leur montre sa face B une fois au pouvoir mais maintenant il est temp yako lelisa singa na ba ambassadeurs les rassurer sur certains points pour faire passe le message a la Maison blanche, l'Elysee etc, apres il aura le temp comme president de faire ce qui lui semble bon pour le bien du peuple...pcq si il s'isole de maintenant c'est pas seulement un mauvais service a lui meme mais au peuple qui vera surement son vote vole et God forbid son sang couler.
"Change does not roll in on the wheels of inevitability, but comes through continuous struggle. And so we must straighten our backs and work for our freedom. A man can't ride you unless your back is bent." Martin Luther King, Jr.
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi
Il fallait aussi citer Colette Braeckam, kabiliste devant l'éternel ("porte parole de Kabila") et Marie-France Cross de la Libre Belgique. Elles ne disent pas autre chose.
Les ambassadeurs ne défilent pas au hasard chez le nouveau président.
La Belgique est dirigée par les flamands, toutes les fonctions importantes leur sont attribuées. Un ambassadeur flamand lâchera plus facilement une info à la VRT qu'à la RTBF.
Par ailleurs, vous ne donnez pas les détails des autres JT de la VRT dans lesquelles VRT dit ceci : "l'avance de Tshisekedi est tellement grand qu'il ne peut plus être rattrapé". Il n'y a pas que la TV, il y a aussi la radio.
Écrit par : May | jeudi, 01 décembre 2011
Les ambassadeurs ne défilent pas au hasard chez le nouveau président.
La Belgique est dirigée par les flamands, toutes les fonctions importantes leur sont attribuées. Un ambassadeur flamand lâchera plus facilement une info à la VRT qu'à la RTBF.
Par ailleurs, vous ne donnez pas les détails des autres JT de la VRT dans lesquelles VRT dit ceci : "l'avance de Tshisekedi est tellement grand qu'il ne peut plus être rattrapé". Il n'y a pas que la TV, il y a aussi la radio.
Écrit par : May | jeudi, 01 décembre 2011
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