Après la visite guidée, organisée dans la matinée de vendredi 26 septembre 2014, à laquelle il a pris part, Matata Ponyo Mapon s’est rendu directement dans la Commune de Matete, où il a lancé le PROSTAM. Un projet du Gouvernement qui vise la conversion de l’économie informelle en activités professionnelles et régulières. Il porte sur la pratique du football dans la ville de Kinshasa : Première phase d’une mobilisation de la jeunesse au travers du sport roi et création d’emplois rémunérés et pérennes. C’est donc un projet qui se propose de concrétiser aussi la promesse du Chef de l’État, Joseph KABILA KABANGE, d’offrir des stades à la jeunesse.
En effet, le Président de la République, Chef de l’État, avait pris l’engagement de consacrer son deuxième quinquennat au social. Les sports, pour le Gouvernement, sont une composante majeure de la santé publique. Ils éduquent les citoyens et leur apprennent la discipline ainsi que le respect des règles. Ils contribuent à la réussite en général et à la formation de l’homme, de tout l’homme en particulier.
Ce projet est destiné aux jeunes et en grand nombre. Il donnera un grand impact immédiatement de par son ORIGINALITE – SA MODERNITE ET SA CAPACITÉ MOBILISATRICE. Le projet sera enfin, le point de départ pour la modernisation des sports et la création d’une vraie industrie sportive, source importante de financement de l’économie. Afin de tester la fiabilité du projet, les terrains municipaux suivants ont été choisis comme pilotes : Delvaux, Barumbu, Matete, Bandalungwa et Ndjili. Ils sont situés dans les 4 districts que compte la ville-province de Kinshasa par souci d’équilibre spatial.
A ce jour, la ville de Kinshasa voit des pratiquants clandestins de football partout, sur des terrains de fortune, sans encadrement ou peu/mal encadrés. Tous ces acteurs qui aspirent à jouer à l’entente, la ligue ou la fédération pratiquent un football sans règle, sans équipement, sans sécurité ni assurance. Les footballeurs en herbe constituent une pépinière où naissent et pourrissent des talents sans qu’aucun système ne les détecter, les absorber et les encadrer dans un système d’excellence, pour optimiser la production nationale des talents internationaux.
L’industrie du football est une véritable machine financière dans le monde et un potentiel économique et social important. Le football est le sport le plus pratiqué en RDC alors qu’il végète. La magie d’une grande industrie réside dans la création d’un rêve FOOT et de la capacité d’enrôler le plus grand nombre de participants.
Le football peut devenir un des facteurs qui permet de stimuler la cohésion nationale. S’il est doté d’un outil coordonné à l’aide d’un système d’informations cohérent et efficace, il prendra, en termes de prestige, la place de l’examen d’État avec l’avantage de ne pas êtres aisonnier. En prenant la ville de Kinshasa comme pilote, le projet se donne les moyens de modéliser les systèmes à une échelle prenable.
Une telle initiative lancée par Matata Ponyo Mapon, sous le leadership du Président de la République, aura l’avantage de la masse, de toucher les jeunes et donc les familles, en plus, ce sera une innovation.
- L’industrie du football mise en place : Production-commercialisation des équipements-formation des encadreurs- mise à niveau des infrastructures municipales-stimulation de l’esprit citoyen et participatif, structures de formation, événements, etc.
- Création d’emplois : +/- 1 250 emplois par stade construit seront créés officiellement, décemment rémunérés et contribuant au Trésor public par les taxes et les activités économiques. Pour les 5 premiers stades, cela donne environ 6.250 emplois.
- Mobilisation des bourgmestres pour la mise à niveau des infrastructures municipales mais aussi pour l’organisation des activités à l’échelle locale. Ce sera le pont avancé de la décentralisation. Dans un esprit de compétition, les bourgmestres auront le prétexte positif de montrer leur capacité et de mobiliser autour d’eux les leaders sociaux.
- Mobilisation des parents à travers le volontariat et la surveillance de la qualité des prestations. En même temps qu’on réussira la dissémination dans les autres provinces, on lancera à partir de Lubumbashi, l’initiative BASKET-BALL. Ce sport a un potentiel similaire à celui du Football. Il en sera de même des autres disciplines car les stades sont omnisports. Toutes ces infrastructures seront conçues pour se regrouper, à bonne échéance dans le cadre des cercles municipaux des jeunes (avec bibliothèques, infrastructures sportives, centres de recréation,…).
En ce qui concerne les coûts de réalisation ainsi que les capacités d’accueil desdits stades, il faut noter que pour les petits stades : les coûts varient entre 850 mille et 1.200.000 USD. Il s’agit des stades de :
Matete : près de 1 million USD ;
Barumbu : 841 mille USD ;
Delvaux : 850 mille USD.
Ici, la durée des travaux est de 3 mois en saison sèche, et près de 4 à 5 mois en saison de pluies. La capacité d’accueil de ces stades est d’environ 2700 à 3000 personnes.
Pour les grands stades (omnisports), les coûts varient entre 2 à 3 millions des dollars américains. Il s’agit de stades de :
Ndjili : 3.050.000 USD ;
Bandal : 2.200.000 USD.
La durée des travaux est de 6 à 8 mois (toutes les saisons comprises) et la capacité d’accueil de ces stades est au-delà de 3000 personnes.
Pris globalement, les coûts se rapprochent d’environ 10.000.000 USD pour la matérialisation de ce projet.
https://www.primature.cd/public/constru ... e-a-matete
