Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposition

Comme son nom l'indique, on discute de tout ici mais dans le respect et les règles du forum.
Ilunga
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

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http://fondex.rdcongo.over-blog.org/art ... 30122.html



Samedi 26 décembre
QUI EST MONSIEUR ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA ?

1. Identité

a. Né à Luluabourg (Chef-lieu du Kasaï-Occidental) le 14/12/1932

b. Père : MULUMBA Alexis (+)

c. Mère : KABENA MWAUKA Agnès (+)

d. Marié à KASALU Marthe

e. Originaire :

o du Territoire de KABEYA KAMWANGA

o du District de TSHILENGE

o de la Province du KASAI-ORIENTAL,

o en République Démocratique du Congo


2. Etudes faites

Primaires : à la mission catholique des Pères de Scheut à KABULUANDA (Kasaï-Occidental)
Secondaires : Humanités Gréco-Latines au Collège Saint Jean-Berchmans de Kamponde au Kasaï-Occidental (de 1948 à 1955)
Universitaires : à la Faculté de Droit de l'Université Lovanium de Léopoldville. Je fus le premier Congolais à obtenir, en 1961, le diplôme de Docteur en Droit.

3. Première expérience dans la vie publique (l 958 à 1978)

I. 1958 -1959 :

Encore étudiant à la Faculté de Droit, je me suis vu promu " Conseiller au Mouvement National Congolais " " M.N.C " (Parti Politique).

II Septembre 1960 à février 1961 :

Commissaire Général Adjoint à la Justice dans le Collège des Commissaires Généraux (un gouvernement de technocrates mis en place, après le départ massif et brusque des Belges et après le Coup d'Etat militaire du 14 septembre 1960 de M MOBUTU, en vue d'assurer le fonctionnement normal de l'appareil de l'Etat, en attendant que les hommes politiques s'entendent.

III. 1961 à 1965 : Recteur de l'Ecole Nationale de Droit et d'Administration ENDA.

IV. 1964 : Commissaire aux comptes à la Banque Nationale du Congo.

V. 1965 à 1968 :

Elu Député National (PANACO/CONACO) dans la circonscription électorale de KABINDA au KASAI-ORIENTAL et
Ministre de l'Intérieur. Le 24 juin 1967 M. Mobutu promulguait la constitution de la 2è République dont l'art. 4 stipulait qu'il ne peut y avoir plus de deux partis politiques en République Démocratique du Congo.
VI. Mai 1968 à février 1969 : Ministre de la Justice

VII. Février à septembre 1969 : Ministre d'Etat Chargé du Plan, de la Recherche Scientifique, de l'Aménagement du Territoire et de la Coordination de la Planification.

N.B. - Suite aux sérieuses divergences d'options politiques (M. Mobutu amorçait un revirement vers un monolithisme politique et faisait preuve d'intolérance face aux manifestations pacifiques des citoyens en ordonnant notamment le massacre des étudiants de Lovanium, le 4 juin 1969, je fus définitivement écarté du gouvernement.

VIII. Septembre 1969 à février 1971 : Ambassadeur au Maroc

IX. 1971 à 1974 :

Elu Député National dans la circonscription électorale de KABINDA au Kasai-Oriental.
Elu 2ème puis 1er Vice -président de l'Assemblée nationale;
Membre du Conseil d'Administration de l'UNAZA (Université Nationale du Zaïre).
X. Septembre 1977 à décembre 1980 :

Elu Député national;
Président du Conseil d'Administration de la compagnie AIR-ZAIRE .
XI. 1965 à 1980 :

Elu, puis plusieurs fois réélu Président de la Section zaïroise de l'Association Internationale des Parlementaires de Langue Française "A.I.P.L.F". A ce titre, j'ai participé à plusieurs conférences internationales et effectué plusieurs voyages à travers le monde (Europe, USA, Canada. Japon, Corée. Chine, pays africains, etc.).



4. Calvaire et combat pour la démocratie (1979 à 1999)

D'une manière générale de 1979 à 1999, ma vie est faite d'arrestations, de tortures de brimades, de pressions, de bannissements, de relégations et de résidences surveillées; ce sort a été partagé avec mon épouse, mes enfants ainsi que plusieurs de mes amis politiques.

I. Juillet 1979 :

Cosignataire de la lettre au Président Mobutu, dénonçant les violations des Droits de l'homme à l'occasion des "MASSACRES DE KATEKELAY " au KASAI-ORIENTAL

II. Décembre 1980 :

Cosignataire de la "lettre ouverte au Président de la République", lettre signée par 13 Parlementaires et pour laquelle mes amis et moi-même serons arrêtés, déchus de nos mandats parlementaires, jetés en prison (moi à Kisangani d'abord dans la province Orientale, à Kabeya Kamwanga ensuite dans la Province du Kasai-Oriental)

III. 15 février 1982 :

Création de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social " UDPS", Parti politique dont je suis un des fondateurs et présentement "Le Président national".
Arrestation des fondateurs de l’UDPS.
Condamnation à 15 ans de prison ferme. Je suis envoyé dans la prison de Belingo, Territoire d'Oshwe, Province de Bandundu.
IV. 1983 :

Libération;
Relégation en novembre 1983 dans mon village d'origine (MUPOMPA) avec mon épouse et mes enfants
V. 1985 :

Incendie criminel de mon village,
Relégation dans le territoire d'lsangi, Province orientale
Libération en fin février 1985 ;
Arrestation en octobre 1985 et condamnation à 18 mois de prison ferme à Makala dans la Ville de Kinshasa pour "outrage au Chef de l'Etat"
VI. 1986 :

Libération en février 1986
Arrestation en juin 1986 et relégation dans mon village d'origine (Mopompa) au (Kasai-Oriental)
VII. 1987 : Libération

Tournée d'information politique en Europe aux Etats-Unis d'Amérique et au Canada
Revenant de ce périple, je suis brutalement interpellé et molesté à l'aéroport de Ndjili; mon seul crime est d'avoir porté la cravate au cou.
VIII. 1988 :

17 janvier 1988 : Arrestation et détention à la prison centrale de Makala pour avoir organisé et animé un meeting au Pont Kasa-Vubu dans la ville de Kinshasa en commémoration du 27ème anniversaire de l'assassinat du premier Ministre Congolais P.E LUMUMBA.
11 mars 1988 : Libération.
08 avril 1988 : Relégation à DUNGU d'abord, à MONGA ensuite, dans la Province Orientale, où je me suis retrouvé, pendant 5 mois, totalement coupé du monde.
22 septembre 1988: Libération.
IX. 1989 :

1er mars 1989 : Je suis placé en résidence surveillée à mon domicile pendant près de 14 mois, privé du droit de recevoir toute visite et de sortir de ma résidence.
X. 1990 :

24/04/1990 : ma libération. Création du Directoire National de l'UDPS, c.-à-d. d'une présidence collégiale composée de quatre personnalités. Je suis membre de ce Directoire National.
Du 18/11/1990 au 24/02/1991 : Nouvelle tournée d'information politique aux Etats Unis d'Amérique, au Canada et en Europe Occidentale. Je suis reçu au Département d'Etat Américain et dans plusieurs milieux politiques ainsi qu'auprès des organisations de la Défense des Droits de la personne humaine.
XI. 1991 :

24/03/1991 : Retour à Kinshasa (République Démocratique du Congo) et accueil par près de 2 millions de compatriotes en liesse.
22/07/1991 : Nomination, sans être consulté par M. Mobutu, en qualité de Premier Ministre. Je décline cette nomination à la grande satisfaction de notre peuple.
30/09/1991 : Désigné Premier Ministre par consensus unanime des représentants de la classe politique réunis au Palais de Marbre (résidence de M Mobutu, lequel présidait cette réunion). Mais le gouvernement d'Union Nationale et de Salut Public que je venais ainsi de constituer a été empêché de fonctionner normalement par M. Mobutu dès la première semaine de ses activités.
XII. 1992 :

Elu Premier Ministre Chef du Gouvernement par la Conférence Nationale Souveraine avec 72 % des suffrages exprimés (aux bulletins secrets) le 15/08/1992; mais une fois de plus le gouvernement que je venais de constituer avait été mis par M. Mobutu dans l'impossibilité de fonctionner après 3 mois de gestion transparente du pays.

II est vrai que lors de mon élection à la Conférence Nationale Souveraine, M. Mobutu m'avait opposé sans succès, quelques candidats acquis à sa cause et que mon programme annonçait clairement un changement radical des mentalités et des méthodes de gestion ainsi que la réalisation des priorités fixées par notre peuple réuni à la Conférence Nationale Souveraine.

XIII. 1993

04/09/1993 : Investi en qualité de Chef de toute l'Opposition Démocratique Interne c-à-d de toutes les forces politiques et sociales acquises au changement démocratique dans une bipolarisation de la vie politique nationale.
XIV. 1994

Présenté officiellement et régulièrement en qualité de Premier Ministre, conformément aux dispositions de l'Acte Constitutionnel de la transition (Art. 78) par la famille politique à laquelle n'appartenait pas le Chef de l'Etat Mobutu c'est-à-dire par l'Union Sacrée de l'Opposition Radicale et Alliés. Le refus de M. Mobutu de respecter l'Acte Constitutionnel qu'il avait lui-même promulgué ouvre la voie à une grande crise politique qui allait être exploitée par une opposition armée dont M. Laurent Désiré Kabila était le porte-parole en 1996 - 1997.

XV. 1996

Du 6 janvier au 26 février 1996:

Tous les partis politiques de l'opposition à M. Mobutu et toutes les associations civiles acquises au changement tiennent leur congrès appelé Etats Généraux de l'Opposition " (EGO) pour dresser le bilan de leur lutte, redéfinir leurs objectifs et leurs stratégies ainsi que les structures nouvelles appelées à les animer dans cette nouvelle phase de combat.
A l'unanimité de tous les participants, je suis reconfirmé dans mes fonctions et rôle de Chef de file et de Chef de la famille politique opposée à celle de la mouvance présidentielle de M. Mobutu.

XVI. 1997 :

03/04/1997 : Ma réhabilitation en qualité de Premier Ministre par le Parlement de Transition (HCR - PT) : M. Mobutu souscrit formellement à cette réhabilitation, contraint par la tournure politique des événements. En effet, la rébellion armée, soutenue par notre peuple, accumulait succès et victoires sur les forces mobutistes.
06/04/1997 : Je réhabilitais toutes les Institutions politiques issues de la Conférence Nationale Souveraine à savoir : Le Président de la République, le Haut-Conseil de la République, le Gouvernement de Salut Public et les Cours et Tribunaux.
09/04/1997 : M. Mobutu utilise ses forces armées pour m'empêcher de rejoindre mon bureau de travail (à la Primature) et de travailler.
16/05/1997 : Le dictateur Mobutu comme je le lui avais prédit quelques années plutôt, prit la fuite vers un exil sans retour.
17.05.1997 : La rébellion armée, soutenue militairement et massivement par des troupes étrangères (du Rwanda, de l'Ouganda et de l'Angola) entre à Kinshasa dans un enthousiasme populaire indescriptible. Laurent Désiré Kabila s'autoproclame "Chef de l'Etat " à partir de son poste d'opérations militaires de Lubumbashi, au Katanga.
23/05/1997 : Dès les premiers discours politiques de M. Kabila à Kinshasa, il se révéla être un vrai dictateur sur les traces de M. Mobutu; je me suis empressé de prévenir en ce sens l'opinion nationale et internationale et d'inviter notre peuple à combattre cette nouvelle dictature.
25/05/1997 : Je mettais à la disposition de M. Kabila 4 juristes de l'opposition démocratique interne pour l'aider à mettre sur pied un cadre juridique consensuel (qui proclame et protège les droits de l'homme, les libertés fondamentales et une gestion transparente) tel que voulu par notre peuple à la Conférence Nationale Souveraine. C'est ce cadre qui devait régir le pays réconcilié jusqu'à la tenue des élections que nous voulons libres démocratiques et transparentes. Des contacts politiques au niveau d'experts sont engagés en ce sens.
26.06.1997 : Un groupe des militaires m'arrêteront vers minuit, me brutaliseront et me séquestreront à la résidence du Commandant Masasu, alors Conseiller Spécial de M. Kabila.
27.06.1997 : Ma libération
XVII. 1998 :

12.02.1998 : Une équipe des militaires m'arrêteront la nuit, me brutaliseront et me conduiront dans les cachots secrets de la Police Politique de M. Kabila.
13.02.1998 : je suis relégué dans mon village d'origine Kabeya-Kamwanga au Kasaï-Oriental) et mis en résidence surveillée comme à l'époque de M. Mobutu.
01.07.1998 : Ma libération et mon retour organisé par la Police politique de M. Kabila à ma résidence de Kinshasa dans le plus grand secret.
09.07.1998 : Treize de mes collaborateurs venus me saluer à l'occasion de mon retour de la relégation sont arrêtés et gardés aux cachots de la police politique de M. Kabila pendant près d'un mois.
C'est pendant cette période de tension politique qu'éclatera, le 02/08/1998, la deuxième guerre civile dirigée contre le régime de M. Kabila et, comme en 1996, activement et massivement soutenue par les forces armées étrangères (Rwanda, Burundi, Ouganda); tandis que M. Kabila recevait l'appui actif et massif de l'Angola, du Zimbabwe, de la Namibie, du Soudan, etc..

A ce jour, plusieurs cadres et combattants de l'UDPS sont toujours gardés soit dans des cachots secrets de la police politique de M. Kabila et soumis à des séances de torture ; soit dans des cellules de la prison centrale de Makala à Kinshasa. C'est le cas de quelques membres du Comité National, Parlement du Parti du Porte-parole de l'UDPS : de quelques membres des structures de base du Parti, ainsi que de simples combattants du parti. Leur seul crime est d'avoir réfléchi ou analysé la situation politique de manière différente de celle du régime Kabila ! ! !

23.08.1998 : Dans un appel solennel, pathétique et patriotique, j'invitais toutes les parties belligérantes à arrêter la guerre et à privilégier la recherche d'une solution politique et diplomatique négociée à la crise Congolaise.
04.09.1998 : Dans mon mémorandum adressé à la Communauté Internationale (ONU, UE, OUA), au Président Kabila et aux pays voisins, j'expliquais que l'origine de cette deuxième guerre civile résidait dans le manque de démocratie et dans la mauvaise gouvernance du pays par le régime Kabila; et que la solution ne pouvait être que politique et diplomatique, issue de négociations politiques entre les représentants du pouvoir de Kinshasa, de l'opposition armée et de l'opposition interne. Je proposais un plan de paix concret en ce sens.
XVIII. 1999 :

10 juillet 1999 : Un accord de paix est signé à Lusaka entre toutes les parties en conflit. Une solution politique et diplomatique négociée est préconisée comme seul schéma incontournable pour ramener la paix et bâtir un nouvel ordre politique en RDC.
22/07/1999 : je rendais publique, au nom de toutes les forces politiques et sociales acquises au changement démocratique, notre déclaration politique par laquelle nous acceptions formellement l'accord de paix de Lusaka ainsi que la facilitation du Père Mateo de la communauté Catholique Sant Egidio de Rome (en Italie).

Fait à Kinshasa, le 07/12/ 1999

Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA
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BRAVO !!!





http://www.congoindependant.com/article ... cleid=8108

Mise au point du Professeur Claude Kiringa, élu député (Udps) de la circonscription de Kutu, Province du Bandundu


Le 28 novembre 2011, des élections présidentielles et législatives ont eu lieu en République ‘’Démocratique’’ du Congo. M. Kabila a très largement perdu la présidentielle, et la coalition sortante a été laminée aux législatives. La suite est bien connue de toute la nation congolaise et même de la communauté internationale: la commission électorale nationale dite indépendante a changé radicalement les résultats des élections, le tout sous la dictée des canons de M. Kabila. Nous avons ainsi en face de nous un régime d’imposture qui, après avoir volé l’élection et réprimé sans retenue la population congolaise (cf. lettre du 12 décembre 2011 du Ministre de la Santé aux hôpitaux congolais), prétend gouverner le pays contre la volonté de la majorité de la population.

2. Eu égard à cette situation, l’UDPS, mon parti, ne pouvait en aucun cas accorder le moindre crédit à un chef d’état fraudeur et à un parlement d’usurpateurs et de fraudeurs, dont une bonne portion des membres a été carrément nommée par le régime en place. En agissant frauduleusement sur une matière aussi essentielle que l’élection, le pouvoir sortant, tout comme ses complices de la CENI et de la Cour Suprême de Justice, ont commis une grave faute pénale et trahi la nation pour leur profit individuel. C’est donc en toute légitimité que Dr Etienne Tshisekedi a lancé un mot d’ordre de boycott du parlement issu de la fraude, car, comme dit l’adage, Fraus omnia corrumpit ! (la fraude corrompt tout !).

3. Personnellement, j’ai, en âme et conscience, pris la décision de ne pas siéger dans cette caisse de résonnance abusivement appelée « Assemblée Nationale ». La décision du Président élu est venue renforcer ma conviction car nos points de vue ont convergé sur ce sujet. Je ne pouvais aller m’accoquiner avec un régime qui, en plus d’avoir volé l’élection, n’a jamais assuré un leadership responsable au peuple congolais et l’a trahi de manière éhontée à maintes occasions. Face à un gouvernement qui trahit les droits de son peuple, le refus de l’imposture est pour moi, et pour l’ensemble des congolais, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. J’ai quitté Kinshasa en mi-Décembre 2011, je n’y suis plus revenu et je n’ai jamais mis mes pieds dans l’Assemblée Nationale en place au Congo. Je ne me suis jamais rendu en ces lieux pour y signer quoi que ce soit, ni m’y faire valider, encore moins en recevoir les avantages matériels et salariaux qui sont obscènes et scandaleux dans un pays où les habitants sont clochardisés, si pas assassinés à dessein.

4. Par conséquent, n’ayant jamais entrepris aucune démarche administrative pour valider mon mandat afin d’avoir le salaire et les avantages y afférant, l’invalidation de mon mandat n’a aucun sens. Que cette Assemblée prenne une soi-disant décision d’invalidation contre ma personne est ainsi sans objet, car je n’en ai jamais fait partie. De plus, cette décision ne m’enlève pas le mandat public que m’a donné la population de Kutu de la représenter. Seule cette population de la circonscription de Kutu a le droit légal et légitime de me retirer la confiance qu’elle a placée en moi. Ne peut révoquer que celui qui a nommé. N’étant pas nommé par le parlement truqué, ce dernier ne peut pas me déchoir de mon titre de député véritablement élu.

5. Ainsi, les commentaires de la part du président de cette Assemblée en plénière diffusés à la télévision Congolaise le 14 juin 2013 affirmant que je ferais partie de chômeurs qui bénéficieraient du salaire de l’État Congolais sans travailler sont calomnieux, fallacieux et une atteinte inacceptable à mon intégrité morale et politique. De tels propos sont pour le moins saugrenus, surtout venant d’une équipe dirigeante dont tous les experts nationaux et internationaux s’accordent de dire qu’elle a spolié le peuple congolais de plus de cinq milliards de dollars en divers contrats léonins, au détour de paradis fiscaux.

6. Pour conclure, à tous les congolais, et particulièrement à ceux qui, le 28 Novembre 2011, ont porté leur choix sur ma personne ainsi que sur le candidat du changement, Dr Etienne Tshisekedi, je voudrais, à la suite de Victor Hugo, dire ceci : ’’La courte vue des tyrans s’y trompe; un guet-apens réussi leur fait l’effet d’une victoire, mais cette victoire est pleine de cendre; le criminel croit que son crime est son complice; erreur; son crime est son punisseur; toujours l’assassin se coupe à son couteau; toujours la trahison trahit le traître’’. Notre nation survivra à ces criminels et en sortira renforcée.

Fait à Ottawa, le 20 Juin 2013

Iluju Claude Kiringa,
Phd Représentant de l’UDPS au Canada
Docteur en Sciences Informatiques de l’Université de Toronto,
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http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... forme.html



Le rôle de l'opposition dilué : La MPP de TSHISEKEDI dit non aux concertations nationales de « Joseph KABILA »
02/07/2013 06:12:00kongoTimes!

Etienne TSHISEKEDI

Face aux concertations nationales dont Joseph Kabila vient d'annoncer les couleurs, la Majorité Présidentielle Populaire (MPP), à travers son porte-parole a.i., Marc Mawete, pense que cette décision a été prise de manière unilatérale par l'autorité morale de la Majorité présidentielle.

La MPP note que la structure, l'organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l'opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions du pays.

En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l'opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques préfigurent la mise en place d'une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime.

En effet, plutôt que de lancer un forum doté d'une facilitation neutre et capable d'affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques issues des élections de novembre 2011, et de s'attaquer aux problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, poursuit la déclaration de la MPP, ce régime préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d'un forum qui s'apparente plus à un séminaire interinstitutionnel.

Dans ce futur forum, soutient la MPP, le rôle des forces de l'opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d'avance par la majorité au pouvoir.

Pour La MPP, ces assises ont pour objectif de faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l'Accord Cadre d'Addis-Abeba par la programmation, sans feuille de route, d'un " séminaire politique " dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d'avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance.

L'autre objectif, à en croire toujours cette déclaration, est de faire avaliser par de nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par la majorité, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, particulièrement l'article 220 de ladite Constitution qui sanctionne l'intangibilité de certains principes comme celui de la limitation à deux des mandats du président de la République.

Cette structure de l'opposition pense qu'il serait malsain de la part de la communauté internationale, signataire de l'Accord Cadre d'Addis-Abeba, d'accepter passivement qu'une initiative visant à promouvoir la démocratie et la paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle.

Dénonçant le niveau inacceptable de l'intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l'opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.

De ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des " prétendues " " concertations nationales ", curieusement sans feuille de route, n'est qu'un " ballon d'essai " qu'il revient aux Congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d'ouverture politique et de cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.

D'autant plus que la formule " autiste " et à " circuit fermé " de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l'Est de la RDC, en particulier.

Par conséquent, " la MPP ne voit pas d'opportunité de participer à un séminaire politique dit " Concertations Nationales " qui, de par leur formule et leurs objectifs politiques, risquent de constituer, tout simplement, le soubassement et l'alibi politique sur lequel l'actuel pouvoir veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l'alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC.

DECLARATION POLITIQUE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE, SUR LE SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL DENOMME « CONCERTATIONS NATIONALES »
La Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle, Plateforme de soutien du Président élu S.E. Etienne Tshisekedi wa Mulumba, tient à rendre publique sa position par rapport aux « Concertations Nationales » décrétées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle ».

La MPP note que la structure, l’organisation ainsi que la composition de ce forum ne répondent à aucune proposition de l’opposition politique et que, bien au contraire, ces paramètres organisationnels fondamentaux se caractérisent par la présence débordante et un rôle directif absolu attribué aux animateurs actuels des institutions issues de la fraude électorale de novembre 2011 et à ceux qui continuent à y siéger hors mandat.

Ce choix unilatéral pose le problème de l’inutile répétition par rapport au fonctionnement des institutions politiques déjà en place.

En effet, si ces institutions ont failli par rapport à leur rôle d’apporter des solutions politiques pour le pays, à cause de leur manque de légitimité et la mauvaise gouvernance de ses animateurs, dès lors il est difficile de comprendre et accepter passivement le choix d’attribuer, aux mêmes animateurs de ces institutions défaillantes, la présidence et l’organisation des concertations nationales ayant l’objectif déclaré de trouver des solutions nouvelles et définitives pour la relance du processus de démocratisation en panne au Congo Kinshasa.

En plus de ce paradoxe organisationnel, la marginalisation de l’opposition politique et la multiplication des composantes artificielles de ces négociations politiques, préfigurent la mise en place d’une énième caisse de résonance élargie et animée par des applaudisseurs du régime kabiliste, à l’instar de la formule du « Débat National », de triste mémoire, lancé et supervisé par Laurent Désiré Kabila et son AFDL et qui fut marqué par un échec retentissant par rapport à ses objectifs de décrispation politique et pacification de la nation congolaise, son principal défaut étant l’émanation unilatérale du « prince ».

En effet, plutôt que lancer un forum doté d’une facilitation neutre et capable d’affronter sincèrement les vrais problèmes consécutifs à la crise de légitimité des institutions politiques depuis novembre 2011, et, plus en général, les problèmes très graves qui frappent la nation congolaise en ce moment si délicat de son histoire, le régime Kabila préfère donner à ces mêmes institutions le contrôle d’un forum qui s’apparente plus à un SEMINAIRE INTERINSTITUTIONNEL dans lequel le rôle des forces de l’opposition politique est dilué dans un ensemble incohérent de nombreuses composantes artificielles scrupuleusement sélectionnées pour sanctionner et avaliser passivement un projet politique conçu d’avance par la majorité au pouvoir.

Cette vision « autiste » du dialogue national est particulièrement vicieuse car elle vise à faire sanctionner par ce SEMINAIRE KABILISTE INTERINSTITUTIONNEL, caché derrière la pompeuse dénomination de « Concertations Nationales », deux objectifs politiques majeurs de l’actuelle majorité issue de la fraude électorale :

1. Faire semblant de répondre aux exigences du volet politique de l’Accord Cadre d’Addis- Abeba par la programmation – sans feuille de route – d’un « Séminaire Politique » dont la composition, le fonctionnement ainsi que les résolutions politiques sont connues d’avance et ne pourront jamais poser les questions fondamentales découlant de la crise de légitimité des institutions politiques en place et les raisons à la base de leur propre mauvaise gouvernance;

2. Ce SEMINAIRE DE LA MAJORITE a la prétention de sanctionner la fin du contentieux électoral en faveur de la majorité factice au pouvoir, aux moindres frais, ainsi que de faire adopter et avaliser aux nombreuses composantes contrôlées et sélectionnées par elle-même, la modification de la Constitution en vigueur, adoptée par referendum populaire, et particulièrement la modification de l’Art. 220 de ladite Constitution qui sanctionne l’intangibilité de certains principes comme celui de l’interdiction de la multiplication ainsi que du prolongement du mandat du président de la République.

Egalement, il sied de dénoncer le « circuit fermé » qui caractérise le cycle d’adoption des décisions de ce forum politique conçu par le pouvoir kabiliste.

En effet, il est prévu que les résolutions prises par le séminaire interinstitutionnel dénommé « Concertations politiques », seront toilettées par la « présidence de la république » pour être enfin présentées et à nouveau avalisées par…les mêmes institutions politique actuelles, au point que la nécessité et l’opportunité de dépenser l’argent du contribuable congolais pour soutenir un tel cercle vicieux de prise de décision reste encore à démontrer, tout autant que les améliorations en terme de démocratie et bonne gouvernance d’un système politique enfermé dans son refus de dialoguer sincèrement et ouvertement avec l’opposition qui conteste les résultats des élections présidentielle et législatives de novembre 2011, unanimement décriées pour leur manque crédibilité.

Il serait malsain de la part de la communauté internationale signataire de l’Accord Cadre d’Addis-Abeba, d’accepter passivement qu’une initiative visant à promouvoir la Démocratie et la Paix en RDC soit détournée afin de constituer une structure politique artificielle ayant l’objectif politique d’instaurer une dictature ad vitam en République Démocratique du Congo, après que les leaders de l’opposition politique soient arrêtés, torturés et réduit au silence à cause de leurs opinions politiques et que toute manifestation publique de l’opposition soit matée par le déploiement des chars de combat.

Dénonçant le niveau inacceptable de l’intolérance et la répression politique violente qui frappent actuellement l’opposition politique en R.D. Congo, la MPP souligne, encore une fois, que le préalable de la libération des prisonniers politiques demeure une condition insurmontable à tout dialogue politique.

Vu ce qui précède, la Majorité Présidentielle Populaire estime que le schéma organisationnel des prétendues « Concertations Nationales » dictées unilatéralement par Joseph Kabila par ordonnance « présidentielle », curieusement sans feuille de route, n’est qu’un « ballon d’essai » qui revient aux congolais de rejeter car il ne répond nullement aux exigences minimales de neutralité, d’ouverture politique et cohésion nationale nécessaires pour garantir un véritable dialogue politique en RDC.

D’autant plus que la formule « autiste » et à « circuit fermé » de ce forum ne pourra jamais rechercher les vraies causes qui sont à la base de la guerre de basse intensité qui frappe si violemment les populations congolaises en générale et celles de l’Est de la RDC, en particulier.

Refusant de se faire instrumentaliser pour des objectifs politiques pernicieux qui n’apporteraient aucune solutions aux problèmes politiques fondamentaux des congolais, la MPP ne voit pas d’opportunité de participer à un séminaire politique dit « Concertations Nationales » qui, de par leurs formule et leurs objectifs politiques, risque de constituer, tout simplement, le soubassement et l’alibi politique sur lequel Joseph Kabila veut pérenniser sa gouvernance monolithique, effaçant le principe de l’alternance politique sanctionnée par la Constitution de la RDC, afin de s’éterniser au pouvoir.

Egalement, la MPP invite les forces politiques de l’opposition à refuser toute tentative de manipulation à travers des « conclaves » sous l’égide, encore une fois, des animateurs des institutions kabilistes en place, qui risquent de devenir des hauts lieux de corruption et manipulation par rapport à ses objectifs politiques en faveur de la démocratie, la paix et le progrès économique et social en République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa le 30/06/2013

Vérité et Justice pour le Congo,

Le peuple d’abord.

Marc Mawete,

Porte-Parole a.i

MPP
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

A quand une marée humaine comme celle-ci à Kinshasa pour faire partir l'imposteur rwandais et sa "kabilie"?

Bravo les egyptiens !

http://www.youtube.com/watch?v=Vux_-vJvHww
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Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/poli ... olais.html


RDC : L’Opposition a un plan B, « le Printemps congolais »
10/07/2013 06:50:00kongoTimes!

image Manifestatio en TUnisie

L’odeur de la sauce qui se dégage à limete, nous donne l’image du plat que l’opposition de la 15ème rue pourrait proposer le 10 juillet jour de la cloture du conclave de l’opposition. Les travaux en commissions déboucheront sans doute aux recommandations, et d’après ce qui se raconte dans le cercle de l’opposition, un timing de 5 jours serait accordé au gouvernement pour respecter le prescrit du point 14b de la résolution 2098 du conseil de sécurité que J. Kabila a pris l’engagement de respecter.

Un Timing de 5 jours, « c’est depuis le 24 février 2013 que le gouvernement a signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba, le rôle de l’opposition est de rappeler au gouvernement ses devoirs, faire des propositions. Ainsi, nous avons formulé quelques unes, mais cette fois-ci ces propositions seront accompagnées d’une échéance. Au cas où, nos revendications ne seront pas prises en compte dans un délai de 5 jours, à dater du 10 juillet, nous sommes prêts à demander au Peuple de se prendre en charge. N’oublions pas que F = m x a » Steve Mbikayi.

De l’autre coté sur l’avenue sur la rue Petunias, l’intrépide Martin Fayulu estime « que la meilleure façon de lutter contre la balkanisation et les guerres intempestives à l’Est de la RDC, c’est de renforcer la cohésion nationale autour du leadership du Président Etienne Tshisekedi. Lorsqu’un Etat est réduit à sa simple expression et que les animateurs des institutions n’ont plus qu’un pouvoir apparent. Lorsque la souveraineté est violée de sa substance et que la Nation se meurt. L’élite, la classe politique doit se lever pour opérer la refondation de l’Etat et le recouvrement de la souveraineté nationale.

Sur Top Congo, vital Kamerhe Président de l’UNC, « l’opposition ne demande que le dialogue pour vider ce problème de crise de légitimité. L’ordonnance des concertations nationales s’écarte d’abord de son propre exposé des motifs, constitué par le rapport adressé à J. Kabila par les Présidents des deux Chambres législatives, ensuite de l’Accord-cadre ainsi que de la Résolution 2098 du Conseil de sécurité des Nations Unies et, enfin, elle cache mal, la volonté du pouvoir de régenter ce forum en s’assurant une représentation plus que majoritaire.

Dans le rapport susmentionné des deux Présidents (Aubin Minaku et Léon Kengo), on peut lire cette phrase tirée de la Résolution 2098, je cite : «à organiser, avec les bons offices de l’Envoyée Spéciale et du Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, un dialogue politique transparent et sans exclusive entre toutes les parties prenantes congolaises en vue de favoriser la réconciliation et la démocratisation et encourager l’organisation d’élections provinciales et locales crédibles et transparentes », l’ordonnance s’est écartée de cette ligné. Nous attendons la bonne volonté du gouvernement, mais la patience a ses limites. Jusque là, nous n’avons pas donné le mot d’ordre, mais ne nous pousser pas à le faire. Si un homme comme Tshisekedi avec son poids politique se lève, le Congo va bouger ». L’opposition a un plan B, « le Printemps congolais ».

[Yves Kongolo]
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Message par Ilunga »

Mega exclusivité: La rencontre de Gabriel MOKIA et Etienne TSHISEKEDI

https://www.youtube.com/watch?feature=p ... Bf4IJrdjNo
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

http://banamikili.skyrock.com/317415966 ... faire.html



Selon l'opposition «Kabila est un malade qui doit accepter de se faire soigner »

Ajouter cette vidéo à mon blog


A l'UDPS, les choses ne sont pas perçues de la même manière sur la tenue d'un dialogue «national», annoncé par Joseph Kabila (JK). Chef de Département au Plan, Corneille Mulumba, membre du parti d'Etienne Tshisekedi est de ceux qui pensent que le chef de l'Etat doit se mettre de côté, et laisser les partis politiques ainsi que la société civile discuter afin de trouver des solutions à la crise politique actuelle. Ce dur à cuire tshisekediste qui n'a pas sa langue dans sa poche met dans le passif de JK notamment, le non respect des droits de l'homme, le «coup d'Etat» électoral des présidentielles 2011, la promotion de l'impunité en faveur des auteurs des pillages des ressources naturelles. Bref, il estime que ce dialogue n'aura pas d'effets, dans la mesure où, l'on ne peut pas construire une cohésion nationale autour d'une personne qui n'a pas la légitimité.

L'UDPS refuse de prendre part au dialogue national. Quelles sont ses raisons les plus valables?
Ce dialogue national, s'il faut paraphraser Joseph Kabila, a pour finalité parvenir à une cohésion nationale. Cohésion nationale pour faire face aux difficultés que connaît actuellement le pays. Nous reconnaissons à l'UDPS, toutes ces difficultés, mais nous disons, qu'il est difficile de construire une cohésion nationale, quand il y a crise de confiance dans le chef de Kabila. Qui porte une lourde responsabilité dans ce que le peuple congolais est entrain de vivre aujourd'hui.

Expliquez-vous?
Vous avez suivi les différents rapports de l'ONU depuis X temps, qui mettent en cause et dénoncent les pillages de l'économie nationale. A cet effet, aucune fois, le pouvoir de Kabila n'a pris des sanctions contre les responsables de ces crimes et aucune enquête n'a été diligentée ne fut-ce que pour établir les responsabilités dans ces pillages. Souvenez-vous aussi de cette enquête d'un député britannique qui avait établi que la RD-Congo perdait plus de cinq milliards des dollars du fait des trafics illicites entre certaines entreprises britanniques situées dans les îles Vierges et les autorités de Kinshasa.

A ceci, j'y ajoute la corruption caractérisée, que la Banque mondiale estime à plus huit milliards des dollars chaque année que la RD-Congo perd du fait justement de cette corruption. Tout ceci mis ensemble, en comparant la situation de vie des Congolais, tout de suite, vous constaterez que ça ne va pas.

Ça ne va pas du fait du régime Kabila, selon vous?
Ce régime ne respecte pas les droits de l'homme. L'affaire Chebeya en est une illustration. Facilement, Bosco Ntaganda a été nommé général et tant d'autres militaires, mais le pouvoir de Kabila rechigne de nommer un général trois étoiles pour permettre la comparution de John Numbi ou faciliter une enquête sérieuse pour établir des faits sur l'assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Comprenez qu'il y a des intouchables. Ceci crée des frustrations dans la population. Et comment voulez-vous construire une cohésion nationale, quand en RD-Congo, nous avons des personnes intouchables? A propos de la guerre de l'Est, plusieurs rapports ont dénoncé que l'armée rwandaise était de connivence avec des éléments du CNDP dans le Kivu, lesquels éléments étaient au service du Rwanda. Conséquences : nos militaires détalaient dans des embuscades. Voyez-vous que même l'armée nationale congolaise n'a pas confiance aux gouvernants. Il y a également cette affaire des élections...

Vous parlez des élections du 28 novembre 2011?
Ces élections ont été condamnées par tout le monde. Elles ont été qualifiées non crédibles. C'est-à-dire ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui ne sont pas à leurs places. Ils n'ont pas la légitimité. Ils dirigent par défi. Et ceux qui ont été effectivement élus se retrouvent en dehors des institutions de la République.

Il se pose ainsi un sérieux problème de légitimité, que l'on veut absolument résoudre à travers ce dialogue que l'UDPS refuse?
Ce dialogue n'aura pas d'effets. On ne peut pas construire une cohésion nationale autour d'une personne qui n'a pas la légitimité. Un Chef de l'Etat qui dirige la nation par défi. Kabila est le plus mal placé pour convoquer le dialogue national. Puisqu'il est remis en cause lui-même. Si Kabila veut rendre service au peuple congolais, il n'a qu'à se mettre de côté et laisser la classe politique (UDPS, PPRD, MLC, UNC, tous les partis de l'opposition et de la majorité ainsi que la société civile) résoudre ce problème. Comme à l'époque de l'HCR-PT, Kabila peut se mettre de côté, laisser justement les partis politiques et la société civile discuter afin de trouver des solutions à la crise politique actuelle et dégager ainsi un compromis qui puisse permettre de mieux gérer le pays.

Voulez-vous donc un dialogue sans Kabila?
Kabila est le plus mal placé pour initier ces assises. C'est lui le vrai problème du Congo. En cherchant une cohésion autour de lui, en tout cas c'est mal entreprendre le dossier. Ça sera impossible de dégager une cohésion autour de Joseph Kabila. Je peux vous citer le cas du président Nixon aux Etats-Unis, qui s'est mis à l'écart suite au scandale de l'affaire Watergate. Les institutions américaines ont été sauvées. Pourquoi Kabila ne peut pas le faire? Se mettre de côté et laisser la classe politique et la société civile résoudre cette crise politique avec des personnes dont le peuple exprime sa confiance.

Ces personnes pour qui le peuple a confiance, vous pensez à votre président Etienne Tshisekedi?
Naturellement ! C'est clair. Mais notre problème n'est pas de personnaliser l'affaire. Tenez ! Si nous initions un sondage entre Tshisekedi et Kabila pour juger si autour de qui doit-on consolider la cohésion nationale, je crois que ça ne sera pas autour de Kabila. Surtout quand on sait aujourd'hui que nos institutions sont infiltrées. Je crois que ça sera très objectif que Kabila se mette de côté et laisser ce dialogue entre les mains d'autres personnes. Quand Goma est tombée entre les mains du M23, même le PPRD a dénoncé l'infiltration de nos institutions. Kolomoni en a même payé le pris. Il a perdu ses fonctions à la RTNC. Tous ces sommets Kampala, Addis-Abeba ne porteront pas de solutions. Seulement un dialogue franc entre la classe politique et la société civile, j'insiste un dialogue sans Kabila.

En clair, à l'UDPS vous réclamez au fait la démission de Kabila?
Kabila doit démissionner pour sauver le pays.

Sauver le pays, en le remplaçant automatiquement par Tshisekedi?
Objectivement, il est l'homme capable de fédérer toutes les tendances politiques et de la société civile autour de lui. Il est le seul capable de dégager un consensus autour de sa personne. Autour de lui, on peut parvenir à un compromis politique qui va permettre la consolidation des institutions de la République et nous amène vers des élections crédibles et démocratiques. Pour cela, nous devons organiser un recensement général pour connaître le nombre exact de notre population. Nous possédons des moyens nécessaires pour mener à bien ce pays, il nous faut seulement de la bonne volonté politique.

Parlons de la situation à l'Est de la République. Quelle est la position de votre parti sur la guerre au Nord-Kivu?
Je vous assure, si le gouvernement pouvait déplacer des militaires d'expression rwandophone dans les provinces de l'Est pour les provinces de l'Ouest, ça va être un début de solutions. Nous ne sommes pas contre ces militaires d'expression rwandophone. Par ailleurs, pour terminer les guerres dans nos provinces de l'Est, il faut déployer plus des moyens. Améliorer les conditions de vie et de travail de nos troupes. Celles-ci sont capables de sécuriser les frontières de la RD-Congo. Il faut seulement une bonne motivation. Mobiliser des moyens pour l'effort de guerre par exemple en prélevant une taxe de 200 fc sur un litre de carburant et de la vente d'une bouteille de bière, nous serons en mesure d'entretenir nos troupes au front.

Que pensez-vous de la force neutre?
On n'a pas besoin de tous ces 4.500 éléments de la force neutre, qui restent en tout état de cause des forces étrangères.
Ces militaires ne seront pas sous le contrôle des institutions rd-congolaises. Elles recevront les ordres de leurs chefs. Conséquences : on peut se réveiller un bon matin, on apprend que les éléments de la force neutre en poste à Goma ont interdit par exemple à l'avion du président de la République ou d'une autre autorité congolaise d'atterrir à l'aéroport de Goma. En ce moment-là qu'allons-nous faire? Nous, nous nous méfions des troupes au service et sous ordre des puissances étrangères, puisqu'elles sont capables de tout.

L'UDPS a-t-elle renoncé à sa démarche pour l'impérium?
C'est un combat permanent jusqu'à ce que le choix du peuple triomphe.
JOHN TSHINGOMBE
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Re: Etienne Tshisekedi désigné "candidat unique" de l'opposi

Message par Ilunga »

Entretien digne d'intéret que je vous recommande de suivre avec attention !!!!

ARCHIVE-Debat Chaud: Etienne Tshisekedi Contre Ngunza Karl-i-Bond à Bruxelles

http://www.voiceofcongo.net/archive-deb ... -bruxelles
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Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/arme ... uches.html



RDC : Les Gardes de « Joseph KABILA » tombent comme des mouches
19/07/2013 05:57:00kongoTimes!

image Garde Républicaine de "Joseph KABILA"

S’il avait écouté le conseil, pour embrasser « le journalisme » comme il l’avait promis dans un point de presse à Kingakati en 2011, J. Kabila n’aurait peut être pas vécu tout ce cauchemar. D’après une dépêche que nous venons de recevoir, 14 de ses gardes sont tombés à Maluku, 8 dans sa résidence de Kinkole et 4 dans la cité de l’OUA. Effrayé, J. Kabila a ordonné la destruction de sa résidence de Mont Ngaliema (ancienne résidence du Marechal Mobutu).

En refusant de recevoir les émissaires de Barack Obama, les propos tenus à l'endroit de l'ambassadeur américain, Joseph Kabila avait commis une grosse erreur, il a insulté le n°1 des USA.

En 2010, Barack Oama avait décidé l’envoi des forces spéciales américaines en RDC et ses pays voisins, officiellement pour traquer Joesph Kony, mais connaissant le mode d’opération des forces américaines, ils peuvent shifter sur autre Chose.

Depuis la prestation du serment de Joseph Kabila à la cité de l’OUA, des choses étranges se passent dans son entourage, plusieurs de ses gardes manquent à l’appel, certains tombent comme des mouches. Paniqué, après le voyage de Boma, Kamba il se refugia dans une ferme au Katanga pour plus de sécurité, et là le même mystère se reproduit, c’est le tour de son garde le plus rapproché, le géant ousimani de perdre la vie.

D’après les analystes des experts antiterro, la réussite d’une telle mission demande une technologie avancée avec des prises d’images par satellite, et il n’y a que des forces spéciales qui peuvent en avoir, les unités spécifiquement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières.

Les forces spéciales peuvent mener, de façon autonome, des opérations d’une durée pouvant aller de quelques heures à plusieurs semaines, dans un contexte hautement hostile. Agissant avec un effectif réduit contre des adversaires nettement plus nombreux, elles font appel à toutes sortes de techniques et tactiques particulières dans le but d’exploiter les points faibles de l’ennemi et d’en tirer un avantage décisif. Elles permettent au pouvoir politique d'assurer le règlement de situations de crise qui ne peuvent trouver de solutions par la voie diplomatique, politique ou par des actions militaires classiques.

En analysant la situation actuelle de Joseph Kabila, c’est clair, c’est l’œuvre des forces spéciales. Je me souviens de la phrase de Bill Richardon dans une réunion à l’Hôtel Memling, « Si Kabila s’en tête, ah …nous ne sommes pas des français.. », en d’autres termes, ça sous entendait que Washington aller « utiliser » d’autres méthodes que celles appliquées par des français en Cote d'Ivoire ou en Lybie. Selon nos sources à la DIA (Defense Intelligence Agency), Barack Obama aurait envoyé l'unité très secrète américaine qui avait conduit l'opération d'exécution d'Oussama Ben Laden,. Il s'agit du Naval Special Warfare Development Group (DEVGRU), sixième unité des SEALs (pour Sea, Air, Land), les forces spéciales de la marine américaine. Cette unité a été aussi connue sous la dénomination SEALs Team Six (ST6), de Marine Research Facility (MARESFAC) et de Mobility 6 (MOB Six).

Un service aguerri
Ces sources indiquent que le groupe DEVGRU a notamment participé aux opérations suivantes :

1985 - Préparation d'un possible assaut en Méditerranée contre le paquebot Achille Lauro détourné par un commando du Front de libération de la Palestine.

1983 - Opération Urgent Fury (île de la Grenade) : évacuation du gouverneur Paul Scoon.

1989 - Opération Just Cause. Avec le SEAL Team Two et la Delta Force, récupération du dirigeant Manuel Noriega. Ce dernier a été extradé des États-Unis vers la France en avril 2010, où il a été condamné à 7 ans de prison.

1990 - Opération Pokeweed. Déployé à partir du porte-avions USS Forrestal, SEAL Team Six rate l'interception au Panama du baron de la drogue Pablo Escobar.

2001 - Opération Enduring Freedom en Afghanistan.

2012 : Opération pour la traque de Joseph Kabila.

Pour ce groupe l’échec n’est pas une option, impossible n’est pas dans leur vocabulaire.

[Yves KONGOLO]
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Message par Ilunga »

http://afrique.kongotimes.info/rdc/arme ... voure.html



RDC : Etienne TSHISEKEDI félicite les FARDC pour la bravoure
19/07/2013 05:36:00kongoTimes!

image etienne TSHISEKEDI

Dans un message radiophonique transmis au commandant de l’Africom, le Président légitime de la RDC, commandant suprême des Forces Armées, Etienne Tshisekedi, actuellement en vichy à Limete, vient d’envoyer un message des félicitations au Général Bahuma Ambamba, le Colonel Mamadou Ndala surnommé « Mbunza Mabe Junior » par la population de Goma, le message de félicitation est adressé aussi aux vaillants combattants des FARDC.

Au cours d’une interview exclusive sur Radio KIVU1, le colonel Mamadou Moustapha NDALA n’avait pas mâché ses mots en répétant la petite phrase de Mze Kabila en 1998 : « la guerre se terminera d’où elle est venue… ». « Je suis sure d’accord comme tout Congolais que le M23 ne peut plus piétiner dans Goma. Je suis sûr étant soldat et patriote…parce qu’un militaire avant d’aller à la ligne de front il doit être sûr de lui-même et avant d’engager une bataille il faut avoir l’ambition de gagner. Etant protecteur de la population qui a tant souffert depuis des années ; je pense que la victoire est de notre côté. Le M23 ne reviendra plus à Goma et là où il est nous sommes déterminés à l’obliger de capituler de grés ou de force. Aujourd’hui c’est un devoir sacré, si il faut verser notre sang nous allons le faire.

« 2013 », c’est l’année de la libération, le départ du M23 à l’Est marque la fin du régime de Kigali en République Démocratique du Congo. La guerre de l’Est, une fiction aux conséquences réelles. A travers cette guerre, Kigali rêvait d’une table ronde, pousser la classe politique congolaise aux concertations nationales pour légitimer le pouvoir de J. Kabila aux abois. Où encore contraindre les congolais à laisser le bâton de commandement à J. Kabila, étant donné que les dernières élections en RDC ont laissé un goût amer à la communauté internationale et nationale. Ainsi par la diplomatie et les opérations de guerre à l’Est, ce dernier pourrait récupérer une certaine légitimité à travers une mobilisation nationale pour l’effort de guerre. Car depuis sa prestation de serment au Camp tshashi, loin du peuple, J. Kabila a du mal à décoller, l’opinion publique constate que tous « les abracadabra » essayés par son gouvernement, sont restés nuls et sans effets. D’où le recours aux méthodes poutines, diversions, simulations, distractions…pour rester le plus longtemps au pouvoir.

En 2012, le conclave sur la reforme de l’armée avait formulé quelques recommandations, notamment la nouvelle mise en place de l’armée, permutations des officiers issus du mixage et accords gouvernement-CNDP. Hélas, ces documents sont toujours dans les tiroirs de J. Kabila qui refuse de les signer.

La paix à l’Est passe par le dévissage de J. Kabila, c’est la lutte du Président Tshisekedi. Le Congo est un gâteau aux noix de coco pour Kigali et les firmes internationales, nous devons êtres proactifs et anticipatifs, le processus pour l’impérium est très complexe. Même les petits enfants savent que le pouvoir de Kinshasa n’a plus des ailes.

Ce que Kabila doit faire, « c’est de garder lsilence car tout ce qu’il dira ou fera sera retenu contre lui, il a le droit de choisir ses avocats, s’il n’en a pas, le tribunal congolais lui en donnera ».

[Yves KONGOLO]
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