Un peu d'histoire

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Erick Ross
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Re: Un peu d'histoire

Message par Erick Ross »

Pourquoi tant de nations noires ont presque les mêmes drapeaux ? :arrow: http://nofi.fr/2014/12/pourquoi-les-dra ... eurs/7473/
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Ivan Shalamar
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Message par Ivan Shalamar »

"Au commencement était le football puis vint Edson Arantes Do NACIMENTO dit PELE qui réinventa le football à son image".
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wantanshi
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Re: Un peu d'histoire

Message par wantanshi »

Le diplomate et son destin
26/07/2004 à 00:00 Par Francis Kpatindé
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Raymond Ramazani Baya, universitaire, ex-journaliste et ancien ambassadeur à Paris, a été nommé le 23 juillet ministre des Affaires étrangères.
« C'est un homme d'éthique, un Monsieur », souligne un universitaire congolais. « Il est structuré, courtois, poli et il arrive toujours à l'heure à ses rendez-vous », précise l'un de ses anciens employeurs. « Il a le sens des responsabilités et il a su rester digne dans des moments difficiles », renchérit un diplomate sénégalais. Difficile de trouver un détracteur de Raymond Ramazani Baya, ex-journaliste, ancien diplomate, nommé, dans la nuit du 22 au 23 juillet, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale de la République démocratique du Congo (RDC). Pourtant, cet homme doux et affable a servi Mobutu, dont il fut l'ambassadeur en France de 1990 à 1996. Et il a eu maille à partir avec la justice française pour un drame qu'il continue, aujourd'hui encore, de porter comme une croix.

Nous sommes le 23 novembre 1996 à Menton, dans le midi de la France. Au volant d'une Fiat Punto de location, l'ambassadeur Ramazani Baya fauche deux adolescents de 13 ans dans une rue de la ville. Le premier est tué sur le coup, le second décédera quelques jours plus tard à l'hôpital. L'horreur. Le diplomate, qui se rendait auprès de Mobutu à la villa Del Mare de Roquebrune Cap-Martin, où celui-ci soignait son cancer, est d'autant plus choqué qu'il roulait à 90 km/h, bien au-delà de la vitesse autorisée dans un centre-ville. En homme d'honneur, Ramazani Baya, lui-même père de famille, choisit de ne pas se réfugier derrière son statut diplomatique. Rappelé à Kinshasa, il revient en France pour y répondre du chef d'inculpation d'homicide involontaire. Il est finalement condamné le 29 avril 1997 à deux ans de prison avec sursis et 56 000 FF d'amende. Aujourd'hui, le voilà chef de la diplomatie congolaise !
Né le 16 juin 1943 à Beni, dans le Nord-Kivu, au sein d'une famille originaire de la province du Haut-Zaïre, Ramazani Baya a étudié le journalisme à Paris et les sciences politiques à Bruxelles et à Anvers, avant de devenir reporter à la Radiotélévision zaïroise, cadre, puis, à compter de 1982, PDG de l'Agence zaïroise de presse, l'Azap. Ministre de l'Information, deux ans plus tard, il devient en 1987 « conseiller principal » à la présidence. Mobutu, dont il fut l'un des proches, l'apprécie et l'envoie, le 10 janvier 1990, comme ambassadeur à Paris. Après ses démêlés judiciaires et la mort du dictateur, Ramazani Baya, qui est dans le collimateur de Laurent-Désiré Kabila, le nouveau maître du Zaïre (alors rebaptisé République démocratique du Congo), décide de s'installer en France. Il fera une brève apparition, du 4 septembre 2000 au 2 février 2001, au sein du Groupe Jeune Afrique, où il a laissé de bons souvenirs : « Je garde de lui l'image d'un être de qualité, confirme Danielle Ben Yahmed. Il était chargé de mission et, à ce titre, nous lui avions demandé d'être notre ambassadeur auprès des pays d'Afrique centrale. »
Très vite rattrapé par le virus de la politique, Ramazani Baya rejoint le Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba, ex-chef de guerre devenu vice-président de la République. C'est à lui qu'il doit aujourd'hui d'être ministre, le gouvernement de la RDC étant composé, à l'instar des autres institutions du pays, de membres issus des différents partis ou groupes armés ayant participé au dialogue intercongolais de 2002 en Afrique du Sud. Il remplace aux Affaires étrangères un homme tout aussi respectable et apprécié, également membre du MLC, Antoine Ghonda Mangalibi, limogé à la surprise générale pour... « inefficacité ».

Dans un communiqué daté du 23 juillet, le mouvement de Jean-Pierre Bemba justifie, en effet, le départ de cet homme dont le franc-parler est connu, par « la gestion approximative des services de l'administration et des ambassades, la confusion dans la gestion des passeports, l'absence de disponibilité des membres de son cabinet à répondre aux préoccupations des chancelleries et le manque de préparation et de suivi des dossiers ». « Le MLC, poursuit le document, a pris le parti de privilégier le professionnalisme au détriment du spectacle, afin d'obtenir des résultats tangibles et durables. » Bien entendu, le ministre remercié, qui s'était beaucoup rapproché, ces derniers temps, du président Joseph Kabila, au grand dam de ses camarades de parti, n'est pas de cet avis : « J'ai appris mon limogeage par la presse. Ce n'est pas professionnel. C'est tout à fait normal qu'un mouvement décide de changer de ministre. La décision est souveraine, mais je ne puis accepter que l'on parle, me concernant, d'inefficacité. »
De fait, Antoine Ghonda Mangalibi était en sursis depuis plusieurs semaines. Issu du quota du MLC au sein du gouvernement de transition, il ne pouvait être maintenu à son poste contre l'avis du leader de ce mouvement, Jean-Pierre Bemba. Lequel a demandé et obtenu sa tête à la suite d'une altercation que le ministre a eue avec le président ougandais Yoweri Museveni, parrain du MLC, en marge du dernier sommet de l'Union africaine, à Addis-Abeba. « En Éthiopie, j'ai démontré qu'une des propositions faites par le gouvernement ougandais remettait gravement en question la souveraineté de la RDC, souligne Ghonda. Je l'ai donc réfutée catégoriquement. Je ne vois pas pourquoi un pays voisin nous dicterait sa loi. Je reste ferme sur ma position, n'en déplaise aux présidents ougandais et rwandais. »
Bref tous nos politiciens sont des marionnettes ayant pour point commun leurs maîtres. Même J-P BG que certains croyaient l'homme de la situation pouvant nous sortir du joug de Kagame et Museveni ! :lol:
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wantanshi
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Message par wantanshi »

C'était un ancien compagnon de l'ancien Premier ministre Patrice Lumumba, mais aussi un chef rebelle que certains qualifient de sanguinaire. Christophe Gbenye, décédé dans la nuit de lundi à mardi, était à la tête de la rébellion de Stanleyville, aujourd'hui Kisangani. La rébellion des Simbas, décrétée après l'assassinat de Patrice Emery Lumumba, avait occupé une grande partie de la RDC au début des années 60.

A quiconque voulait connaître son âge, Christophe Gbenye n’avait qu’une réponse : « Je suis né vers 1929. Mon père m’avait déclaré à l’état civil alors que j’avais déjà atteint un certain âge ». Le destin l’avait mis sur la route de Patrice Emery Lumumba, et avec d’autres amis, ils avaient fondé le Mouvement national congolais. En 1960, à l’accession du pays à l’indépendance, Christophe Gbenye fut nommé ministre de l’Intérieur.

Après l’arrestation suivie de l’assassinat en 1961 au Katanga du Premier ministre Lumumba, Christophe Gbenye et d’autres partisans du Premier ministre décidèrent de gagner Stanleyville, aujourd'hui Kisangani, ville d’où ils avaient décrété la République populaire du Congo dont Christophe Gbenye fut le président. Cette rébellion Simba avait occupé une grande partie du territoire congolais, jusqu’à son écrasement en 1964.

Ce fut alors l’exil pour Christophe Gbenye. A la faveur d’une amnistie décrétée par le président Mobutu, lui et ses autres compagnons purent regagner le pays vers les années 70. Devenu homme d’affaires, l’ancien rebelle a continué à diriger le Mouvement national congolais Lumumba, jusqu’à sa disparition.
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Message par Pichen »

Christophe Gbenye, premier bourgmestre adjoint de Stanley ville, actuellement Kisangani, est décédé dans la nuit du lundi 2 au mardi 3 février à Kinshasa à environ 88 ans d’âge. En 1960, il a été ministre de l’Intérieur dans le premier gouvernement congolais après l’indépendance. En juin 1964, il s’autoproclame président de la République Populaire du Congo, depuis Stanley ville, qu’il quittera finalement au moment de l’opération belgo-américaine de novembre 1964.

A l’avènement du multipartisme, en 1990, il remet en selle le Mouvement lumumbiste congolais (MNC), sous le vocable mouvement lumumbiste congolais/Lumumba, (MNC/Lumumba).
Vous pouvez réécouter ici sa dernière intervention sur Radio Okapi dans l’émission Grand témoin, le 21 décembre 2011.

Il revient alors sur l’une des péripéties ratées de l’arrestation du premier 1er ministre congolais, Patrice Emery Lumumba.
Erka a écrit :Au-delà des 35 ans, quel que soit votre race il est impératif de faire un bilan de santé ne fut-ce qu’une fois l’année.L’humain n’a pas cette capacité..., mais son Créateur lui a donné la capacité de retarder cette échéance.
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Message par Erick Ross »

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Message par Erick Ross »

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Message par Erick Ross »

« L e ministre belge des Affaires étrangères peut-il se grimer de noir sans choquer l’Afrique ? » La question émane du correspondant de France 2 à Bruxelles, François Beaudonnet. Un reportage sur le sujet a été diffusé dans Télématin ce mercredi.

Le ministre #belge aff. étrangères peut-il se grimer de noir sans choquer l'Afrique ? #Reynders#Noirauds@France2tvpic.twitter.com/5I0NNqTHD6
— François Beaudonnet (@beaudonnet) March 18, 2015

© Fournis par Le Soir
Vieille tradition, la collecte des Noirauds se réalise chaque année le deuxième samedi de mars en faveur des enfants. Mais c’est le déguisement – visage peint en noir – qui pose la question éventuelle de connotations racistes.

Sur son blog, le ministre fédéral se montrait fier d’avoir participé avec cette tradition : « Cette collecte sert à prendre financièrement et individuellement en charge les besoins des enfants, auprès par exemple des hôpitaux, des écoles, des pharmacies, directement, sans distribuer d’argent ni passer par les parents. (…) La devise des Noirauds est ‘Plaisir et Charité’. Les deux volets ont été pleinement rencontrés cette année encore et c’est avec bonheur et bonne humeur que j’y ai participé », soulignait M. Reynders.

Pour lui, nul symbole raciste dans ce déguisement des Noirauds, faits « pour être remarquables tout en restant anonymes ».

Folklore, générosité et ..colonialisme. Les notables de #Bruxelles se griment en Africains. #Noirauds@France2tv 7h12 pic.twitter.com/uOelmUGXde
— François Beaudonnet (@beaudonnet) March 18, 2015

Reportage sur les noirauds de Bruxelles euuuuh ??? J'sais pas hein, y'a pas de polémique là ??? Pfff !! #TéléMatin#Fr2
— Fatou Biramah (@Fatou_Biramah) March 18, 2015

http://www.msn.com/fr-be/actualite/nati ... lsignoutmd
:arrow: http://img.s-msn.com/tenant/amp/entityi ... 60&o=f&l=f
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