Kebano : disputer une troisième CAN ? Je le prendrais comme un bonus…

Par Muko
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Neeskens Kebano sera-t-il à la CAN en juin prochain ? Rien n’est moins sûr…. Non sélectionné contre le Congo et le Liberia, l’ancien parisien pourrait payer son temps de jeu famélique avec Fulham cette saison. Néanmoins, ses belles performances et ses buts importants avec les léopards n’ont pas été oubliés par les supporters, dont il est devenu une véritable coqueluche ces dernières années.

C’est dans ce contexte particulier que l’ailier de 27 ans s’est confié à leopardsfoot pour évoquer sa situation en club et son futur proche. Et bien sûr, sans oublier les léopards  !

 

Malgré ta saison compliquée avec Fulham, on espère te voir à la CAN ! T’es-tu déjà entretenu avec le sélectionneur sur ta situation en club ? 

Oui et il m’a souvent fait savoir qu’il aimerait que je joue davantage. Cette année, nous avons toujours discuté de la même chose : mon temps de jeu. J’espère néanmoins être du voyage. J’ai déjà disputé deux CAN, et ce sont des moments à vivre dans une carrière… Le coach fera son choix, mais je le prendrais comme un véritable bonus si je suis pris. En tout cas, j’attends cette liste avec impatience… en espérant être dedans !

Maintenant que votre relégation est actée, envisages-tu un départ cet été ? 

Neeskens Kebano n’a, pour l’heure, disputé que 6 rencontres avec Fulham cette saison.

On verra bien… Mon contrat initial se terminait cet été, mais le club a levé il y a quelques mois une option permettant de le prolonger jusqu’en 2020. Je verrai les options qui s’offrent à moi pendant le mercato et je prendrai une décision. En tout cas, je ne suis pas pressé.

Un prêt à Sheffield Wednesday avait notamment été évoqué lors du mercato hivernal… Pourquoi as-tu choisi de rester ? Avais-tu d’autres contacts ? 

En effet, leur manager m’avait appelé. Nous avions bien discuté mais Ranieri, qui venait d’arriver à Fulham, m’a fait savoir qu’il comptait sur moi et que j’étais un membre important de l’équipe. Son discours m’a convaincu sur le fait que j’aurais un rôle à jouer donc je suis resté au club. Par la suite, il m’a fait entrer en jeu plusieurs fois, avant qu’il se fasse limoger à son tour.

Un championnat en particulier aurait-il tes faveurs ? Tu as été formé en France, révélé en Belgique… 

Non, pas forcément. Je n’ai pas de préférence, cela dépendra surtout des opportunités qui vont s’offrir à moi… On verra.

Que penses-tu du tirage dont à bénéficié la RDC ? Et quelle est l’équipe dont vous devrez le plus vous méfier ?  

Ce sera difficile, mais loin d’être impossible de sortir de cette poule, surtout si le Congo joue à son niveau. Tout en sachant qu’il n’y a plus de « petites équipes » aujourd’hui en Afrique… On l’a constaté avec le Zimbabwe dans notre poule qualificative, à domicile comme à l’extérieur. Selon moi, les adversaires les plus compliqués à jouer seront le Zimbabwe et l’Ouganda. L’Egypte est une grande équipe africaine donc il n’y aura pas de difficultés à être motivé et hausser notre niveau. Mais face aux autres, il y a le risque de « pécher » en terme de motivation et d’envie. Mais c’est une CAN et il faudra tout donner, donc être à 100% si l’on souhaite passer.

L’Ouganda est l’équipe dont il faudra le plus se méfier, car on ne la connaît pas. Nous avons affronté le Zimbabwe en poules et nous avons souffert contre eux. Les retrouver sera un atout car on pourra mieux les aborder, on connait désormais leurs points forts et nous avons repéré leurs joueurs clés.  Quant à l’Egypte, c’est une équipe assez médiatisée, quelques uns de leurs joueurs sont connus. Mais l’Ouganda… Je ne pourrais pas vous donner le moindre nom si vous me demander de citer un de leurs joueurs ! Ce sera donc difficile de les manoeuvrer…

En 2017, le parcours des léopards s’était arrêté en quarts de finale au terme d’une rencontre frustrante contre le Ghana (1-2). Selon toi, quels seront les points à améliorer pour éviter une nouvelle déconvenue et aller plus loin dans la compétition ? 

Une meilleure cohésion de groupe et un meilleur état d’esprit sur le terrain. Tout n’était pas parfait dans notre façon d’être. Si on regarde tous dans la même direction, pas mal de choses s’amélioreront dans l’équipe… Cela passe par faire des efforts les uns pour les autres, prendre plaisir à défendre et attaquer ENSEMBLE. Nous avons un groupe de qualité , mais nous devons travailler notre entente sur et en dehors du terrain, c’est ce qui nous manque…

 

 

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