Des nouvelles de Beligo « Somo Trop » ancien de V Club

Par Paul Kazozo
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Ancien feu follet de V.Club Beligo Brazo « Somo Trop » prépare sa reconversion en Europe

Après plusieurs tentatives infructueuses, c’est en 2003 que l’AS V.Club avait remporté son premier titre au championnat de Ligue nationale de football nouvelle formule. Cette équipe avait en son  sein un buteur hors-pair qui s’était illustré comme meilleur attaquant de la compétition avec 13 buts. Comme il le dit lui-même, lui, c’est Beligo Brazo, surnommé « Somo Trop » pour son flair devant les bois. Malheureusement, ce fils d’un ancien de l’AS Dragons,  Beligo dont il tire le nom, a vu sa carrière s’arrêter brusquement suite à un dérangement à la hanche gauche.  Un mal dont on a eu de la peine à soigner parce que non identifié à Kinshasa.

Avec le concours des personnes de bonne volonté, cet avant-centre fut admis en 2006 dans un hôpital en Espagne qui lui avait permis de retrouver la santé. Depuis, « Somo Trop » s’était installé en Europe sans donner de nouvelles officielles jusqu’au dimanche 13 décembre 2015, où l’ancien cannonier de V Club a été aperçu dans les tribunes du Stade Tata Raphaël à l’occasion du match entre V.Club et Vutuka, occasion pour léopardsfoot, de lui poser ces quelques questions à la fin de la rencontre.

Léopardsfoot : Bonjour Beligo, comment allez-vous après toutes ces années  ? Qu’êtes-vous devenu et qu’est-ce qui justifie votre présence ce dimanche au Stade Tata Raphaël ?
Beligo
: Bonjour, je me porte bien. Je vis en Europe, avec ma famille. Moi-même, je suis  à cheval entre la France et l’Espagne. Pour l’instant, je suis en vacances à Kinshasa depuis quelques jours. Sachant que V.Club avait une rencontre à livrer, comme c’est mon ancien club, l’équipe qui m’a fait découvrir au grand jour, je ne pouvais que me rendre ici pour revoir mes anciennes couleurs.

Léopardsfoot : Que fait Beligo présentement en Europe ?
Beligo
: (Très réservé). Je vis comme tout le monde. Je joue de temps en temps au football. Mais, pour l’instant,  je pense plus à ma reconversion. En effet, depuis plus d’une année, je suis des cours d’entraîneurs. Dès que j’aurai mon diplôme, j’envisagerai de revenir au pays pour l’encadrement de la jeunesse. J’y tiens beaucoup.

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